AVANT-PROPOS
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Le Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées (DESS) en Journalisme/Production audiovisuelle,
sanctionne la formation des cadres supérieurs, professionnels des
médias, capables de faire face aux nouveaux défis d'un monde en
perpétuelle mutation, où les médias assument pleinement
leur rôle de « quatrième pouvoir
»1.
En effet, après des études philosophiques
à l'Université, nous avons opté pour le Diplôme
d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en
Journalisme/Production audiovisuelle, afin d'allier la perception
idéelle du monde (comme présentée par la philosophie en
général), à celle pragmatique du journalisme, à
l'Institut des Sciences et Techniques de la Communication (ISTC).
Pour rappel, l'Institut des Sciences et Techniques de la
Communication (ISTC) est un établissement public national d'enseignement
supérieur de formation en communication. Cinq (5) principales
filières constituent son programme d'enseignement, à savoir :
Publicité-Marketing ; Journalisme en presse écrite et
Audiovisuelle ; Production Audiovisuelle ; Télécommunications et
Technologie de l'Audiovisuel ; Infographie et Multimédia. Les
diplômes préparés sont : pour le cycle I, le Diplôme
Supérieur en Communication (DIS-COM) ; pour le cycle II, le
Diplôme d'Etudes Supérieures en Communication (DES-COM) et enfin
pour le cycle III, le Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées (DESS).
Aujourd'hui, avec l'application du système Licence
Master Doctorat (LMD) dans les établissements supérieurs et
universités, les diplômes naguère préparés
par l'ISTC, sont remplacés par la Licence professionnelle, le Master et
le Doctorat.
1 JOHNSON (Nicolas).-« La
portée du quatrième pouvoir », Dossiers
mondiaux, Les médias et la déontologie,
(revue électronique du département d'Etat des Etats-Unis, avril
2001, vol. 6, numéro 1, p.6)
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Le chargé de l'information publique et du plaidoyer, une
fonction multidimensionnelle aux Nations Unies : cas de l'ONUCI
par Dago Déza Paul Désiré
Pour revenir à nos propos, nous entendions allier la
démarche philosophique qui requiert rigueur et esprit de discernement,
à celle journalistique qui recommande également tact, rigueur et
abnégation. Car, au bout du compte, la philosophie et la communication
dont fait partie le journalisme, se rejoignent dans leur désir
d'expliquer la réalité des choses selon des méthodes
complémentaires.
Aussi, une fois notre formation théorique en
journalisme/Production audiovisuelle achevée à l'Institut des
Sciences et Techniques de la Communication (ISTC), nous avons
bénéficié d'un stage aux services politique, puis culturel
du quotidien progouvernemental ivoirien Fraternité Matin. Nous
nous sommes alors senti prêt à nous frayer un chemin dans les
médias, quand nous avons été recruté au sein de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) comme
Assistant à l'information et au plaidoyer.
Dans l'exercice de notre nouvelle fonction, il s'agissait de
mettre en pratique sur le terrain, les différents enseignements de notre
programme de formation à l'ISTC, puisqu'il s'agissait de faire du
journalisme, de la production audio-visuelle et de la communication en
général.
Au fil des années, nous nous sommes demandé si
le détenteur du poste devrait être considéré
simplement comme un chargé de communication, un chargé
d'animations publiques, un journaliste ou un homme des médias.
Nous avons donc choisi d'orienter nos réflexions, sur
les différentes attributions du détenteur du poste selon ses
termes de référence, afin de mieux le classer dans les milieux
professionnels nationaux ou internationaux à travers le thème :
« Le chargé de l'information publique et du plaidoyer, une
fonction multidimensionnelle aux Nations Unies : cas de l'ONUCI
», avec bien entendu l'accord de notre encadreur, Dr. Kangah
Marcellin.
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Le chargé de l'information publique et du plaidoyer, une
fonction multidimensionnelle aux Nations Unies : cas de l'ONUCI
par Dago Déza Paul Désiré
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