PROBLEMATIQUE
La réception d'image et son, dans le domaine de la
télévision, devient de plus en plus impossible dans les zones les
plus reculé au Bénin. Ce problème est dû à
l'interférence des fréquences en local ainsi qu'à
l'interférence atmosphérique. Ce mal aussi souffert, à
l'international avec la réception des signaux, par nos paraboles est au
sens technique la perte de signal. Ainsi la rédaction de ce document
permettra d'aborder, une solution à ce problème aussi de
permettre aux usagers de cette nouvelle technologie de souscrire à un
prix forfaitaire un service quatriple Play.
I - Présentation de Bénin TELECOM.SA et
Déroulement de stage
I.1 - Présentation de la structure d'accueil
I.1.1 - Historique
Crée le 1 juillet 1890, le service des postes
téléphonés et télégraphes (PTT) a vu le jour
grâce àVictor BALLOT, un administrateur français
chargé des établissements du golfe de Guinée. Ce service
par le décret n 80 pct/mp du 30 juin 1959 a été
transféré dans le patrimoine du Dahomey d'alors suite à
la balkanisation de l'Afrique occidentale français (AOF).
En 1894, le bureau de poste de Porto-Novo fut ouvert et le
service courrier postal s'étendait jusqu'à Savalou. Pendant cette
période, le développement du service télégraphique
a été lié aux besoins militaires des colonisateurs. Il se
limitait à la côte en raison de la permanence de la relation des
navires. Une des périodes les plus animées pour les PTT du
Dahomey fut celle de 1897 à 1907. Elle correspondait à la mise en
place de liaisons postale et télégraphique entre des
établissements installés et à la création de14
nouveaux bureaux de poste qui était, à partir de Cotonou en
relation avec Marseille, Dakar, Lomé et Lagos. Le service
télégraphique international était également
fonctionnel à l'ouverture des tronçons ; Cotonou-Lagos,
Cotonou-Grand-Bassam, Cotonou-Libreville, Cotonou-Brazzaville,
Cotonou-Conakry, Cotonou-Accra, etc.
Les investissements réalisés en ce moment ne
portaient que sur quelques centaines de millions et se résumaient
à 35 bureaux et quelques liaisons télégraphiques. Cette
situation a évolué timidement jusqu'en 1978 où
l'État, s'étant rendu compte de la nécessité de
développer les communications et la poste, a procédé
à la dotation en capital et autorisé la signature des conventions
de prêts et de subvention avec les bailleurs de fonds. C'est ainsi que
l'OPT a réalisé 3 centraux de district.
En 1989, l'État béninois a doté l'OPT
d'un nouveau statut qui lui permettait de fonctionner comme une
société de type privé. L'objectif visé était
de lui donner les moyens pour sa pleine émancipation. En 1991, le souci
permanent de l'OPT était de relever le taux de pénétration
du téléphone d'une part et de le moderniser pour coller à
l'évolution numérique d'autre part. Ce souci partagé par
le gouvernement béninois a conduit à l'augmentation du capital de
2,450 milliards de FCFA par emprunt de l'État auprès de la banque
européenne.
L'année suivante, le chiffre d'affaires qui croissait
habituellement de 7 à 12 % augmenta de plus de 34 % passant de 10,758
milliards en 1993 à 14,456 milliards en 1994. La même
évolution a été notée après quelques
années, de manière à ce que le chiffre d'affaires ait
atteint 26,604 milliards en 1998. Quant aux parcs téléphoniques,
ils ont eu une importance de 35.000 lignes principales au 31 décembre
1998. Les demandes d'abonnement non satisfaites se chiffraient à 15.000
à la même époque. L'Office des Postes et
Télécommunications poursuivaient toujours ses efforts, ce qui
avait abouti à l'atterrissement du réseau des câbles fibre
optique SAT3-WASC et SAFE avec son Centre de Câble sous-marin qui
constituait une autoroute de l'information. L'Office des Postes et
Télécommunications set aujourd'hui scindé en deux
entités distinctes par décret N° 2004-260 du 5 mai 2004,
pour devenir désormais Bénin Télécoms S.A. et la
Poste du Bénin S.A. Il est à noter que malgré cette
séparation, Bénin Télécoms S.A. demeure un
établissement public à caractère industriel et commercial,
et ses objectifs demeurent toujours les mêmes. Son Slogan «
nous accompagnons le développement » n'a toujours pas varié
malgré les difficultés du moment.
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