Enjeux de la presse en ligne à l'heure de tout numérique dans la ville de Mbujimayi.( Télécharger le fichier original )par Emmanuel KALONJI KABEYA Université Officielle de Mbujimayi - Licence 2015 |
1.3. 2. Différences entre signaux analogiques et signaux numériquesL'analogique et le numérique sont deux procédés pour transporter et stocker des données de type audio, photo, vidéo. L'analogique est né avec le début de l'électricité tandis que le numérique est apparu plus récemment avec l'ère de l'informatique.23 Le principe de l'analogique est de reproduire le signal à enregistrer notamment l'audio ou vidéo sous forme similaire sur un support magnétique en général. A titre exemplatif, lorsque l'on enregistre un signal audio sur un système analogique le signal présent sur la bande magnétique suivra les mêmes amplitudes," la même courbe ", que l'onde sonore avec plus ou moins de fidélité: les variations de pression acoustique caractéristiques d'une onde sonore seront traduites en variations d'un signal électrique. Ainsi l'amplitude électrique du signal analogique sera l'image plus ou moins fidèle du signal à enregistrer. En numérique le signal analogique à enregistrer est converti en numérique grâce à un convertisseur analogique/numérique. La tâche du convertisseur analogique/numérique est de traduire le signal en une séquence de nombres binaires. Après cette conversion le signal n'est plus qu'une suite de " 0 " et de " 1 " c'est à dire un signal à deux amplitudes au lieu d'une infinité en analogique. Après un transport et un stockage en numérique tout signal vidéo ou audio devra revenir à sa forme analogique de départ. Par exemple un signal audio sera reconverti de 21 Dictionnaire Encarta 2009 22 Dictionnaire Encarta 2009 23 SAMUNTU S. T., cours des télécommunications, G3 SIC UOM 2012. Inédit Page | 13 numérique en analogique pour ensuite être amplifié. En effet nos oreilles ne savent pas entendre en numérique. Il faut bien garder à l'esprit que le numérique ne sert dans le domaine de l'audio et de la vidéo qu'au transport, au stockage et au traitement des données. Un signal numérique est beaucoup plus facile à reproduire qu'un signal analogique. La copie d'une cassette audio provoque des pertes de la qualité du signal, alors que la copie numérique produit un clone parfait de l'original. En numérique, on peut en théorie faire une infinité de copies en ayant strictement la même qualité que l'original.24 1.3. 2.1.Analogique Le terme analogique désigne les phénomènes, appareils électroniques, composants électroniques et instruments de mesure qui représentent une information par la variation d'une grandeur physique. Ce terme provient du fait que la mesure d'une valeur naturelle ou d'un élément de signal électrique ou électronique varie de manière analogue à la source. Ainsi, un thermomètre indique la température à l'aide d'une hauteur de mercure ou d'alcool coloré sur une échelle graduée. Ceci est un système analogique. Par extension du sens premier du mot analogique, une grandeur est dite analogique si sa mesure donne un nombre réel variant de façon continue. Il existe une infinité de valeurs pour une grandeur analogique. Le mode analogique se distingue du mode numérique auquel on l'oppose par convention. Une grandeur physique, comme un signal électrique, une position dans l'espace, etc. Sont des valeurs dites analogiques. Ces valeurs peuvent toute fois être représentées par des nombres donc par quantification et échantillonnage. La précision et la rapidité ou le temps de réponse d'un signal analogique sont adaptées au système ou dispositif qui le traite. Pour un signal numérique, la précision est donnée par le système de codage, lequel permettant de convertir la source analogique en numérique ou au support sur lequel sont enregistrées les données numériques25 24 Les bases théoriques du numérique, article publié par rfi planète radio. www.rfi.fr visité le 12 juin 2015 25 PIERRE-JEAN BENGHOZI, JEAN CHARLES PARACUELLOS, la télévision à l'heure numérique, paris, la documentation Francaise 2011. Consulté sur Internet en juin 2015 26 CHARRON, JEAN-MARIE (2012), Historique du journalisme en ligne, Bruxelles, De Boeck, p. 19-34. Page | 14 |
|