Section3 : Les retombées des IDE sur les
pays d'accueil
En théorie, les IDE
constituent un levier du développement économique pour les pays
d'accueil notamment via, la transmission de la connaissance et le savoir-faire,
la création de la richesse, la création de pôle de
compétitivité par des phénomènes
d'agglomération d'activité, des transferts de technologie et de
qualifications, et des créations d'emplois dans des pays à fort
taux de chômage. Les IDE favorisent également les dynamiques de
croissance en renforçant les processus concurrentiels, et les
compétences managériales sur les marchés d'accueil, ce qui
conduit à une allocation optimale des ressources.
1) IDE et croissance
Selon la théorie néoclassique l'IDE
désormais une unité de développement économique
pour les pays. Il est considérer comme un réacteur pour la
croissance économique par lequel certains pays d'accueil
développent leurs technologies et rattrapent leur retard
technologique. L'IDE prend dans ses dimensions plusieurs aspects tels que le
transfert technologique, l'externalité de savoir, l'effet
d'entrainement, développement de l'appareil productif, les gains
d'efficience et l'entrée de nouvelles opportunités de
marché [(Balasubramanyan, Salisu, et Sapsford, 1996 ; Borenztein, de
Gregoric et Lee, 1998; Grossman et Helpman, 1991); (Markusen et Venables, 1999;
Wei, 1995; Zhang, 2001)]
2) IDE et investissement local
En premier lieu, nous mettons l'accent sur l'effet des IDE
sur l'investissement au sein des pays d'accueils. Plusieurs travaux ont
examiné cette relation dans différents pays.
Child (1994) a montré que les investissements directs
à l'étranger permettent aux sociétés locales de
se bénéficier de technologies avancées et
d'améliorer leurs compétences.
Dans ce contexte, Dunning (1993) a approuvé que les
effets de démonstration suite à l'adhésion de filiales
étrangères en associations commerciales avec des entreprises
locales, permettent d'améliorer la productivité.
Markusen et Venables (1999), ont affirmé qu'il
existe une complémentarité entre les investissements directs
à l'étranger et l'investissement domestique. Selon CNUCED (2001),
les entreprises étrangères peuvent stimuler l'investissement
domestique travers l'accroissement de la concurrence, la transmission
technologique et le savoir faire. De même, Soya et Oneal (1999) ont
montré que l'effet d'entrainement dépend de la stratégie
suivie par ces FMN sur la production pour le marché local ou
exportation.
Agosin et Mayer (2000), ont montré que l'IDE permet
à stimuler l'investissement local en Asie. De même, ils ont
trouvé effet neutre en Afrique.
En revanche, Kumar et Pradhan (2002) ont affirmé que la
présence étrangers peut affecter négativement les firmes
domestiques en exerçons leur pouvoir de marché en termes des
techniques de marketing et d'avantages technologiques.
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