4. GESTION DES RISQUES NATURELS
La réduction des risques est une composante essentielle
à intégrer dans tout programme d'urgence et de
développement, à travers l'élaboration et la mise en
oeuvre de stratégies visant à réduire la
vulnérabilité et accroître la résilience des
populations (ISDR, 2005).
Les phases d'intervention en cas de catastrophe sont à
considérer comme un processus interactif s'appuyant sur une gestion
intégrée du risque qui, en synergie avec les dynamiques de
développement et selon une approche multisectorielle, vise au
renforcement des capacités locales (UE, 2001). Ceci implique une prise
de conscience et une analyse systématique des aléas et des
vulnérabilités, aux échelles locale et nationale. La
gestion du risque est donc un processus multidisciplinaire qui, à
travers des choix politiques locaux soutenus par les instances internationales,
permet et favorise l'engagement actif d'une communauté dans la
réduction de sa propre vulnérabilité et dans le
renforcement de son autosuffisance en situation de crise (Philippe Garnier et
Al 2011). Elle porte sur une démarche participative basée sur les
connaissances disponibles sur place et d'adoption d'une stratégie de
gestion du risque adaptée localement, tout en s'insérant dans un
système régional et national, en liaison avec des plateformes
internationales.
Les interventions des acteurs locaux pour la réduction
des risques à Bukavu, devraient s'inscrire dans le cycle de gestion des
catastrophes qui comprend les différentes étapes suivantes :
l'analyse du risque, étude des capacités et de
vulnérabilité, atténuation et prévention,
planification de l'intervention, prédiction avertissements,
réponse et enfin le rétablissement.
Analyse du risque
Rétablissement
Etude des capacités et de
Vulnérabilité
Réponse
Atténuation et Prévention
Prédiction avertissements
Planification de l'intervention
Source : Plan ORSEC de la RDC, 2012
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