Attitudes et perceptions des populations sur les catastrophes naturelles. Cas de la ville de Bukavu.( Télécharger le fichier original )par Christian MUHARANYI BAGULA Institut supérieur de développement rural - Licence 2015 |
1.3.3 Catastrophes Naturelles à caractère biologiques ou écologiquesCes catastrophes sont de différents types : les épidémies, les épizooties, les invasions et proliférations d'espèces. Les épidémies se propagent beaucoup plus vite. La rougeole et le cholera sont des épidémies plus observées dans la ville de Bukavu. En effet, n'importe quelle ville du monde n'est guère qu'à quelques heures d'avion de toute zone infectée. De plus, les populations se concentrent. Il s'agit de l'apparition d'un grand nombre de cas d'une maladie infectieuse dans une région donnée ou au sein d'une population qui en sont normalement exemptes (Gauzère, 2011). Les épizooties, infectieuses et contagieuses, sont, pour les animaux, les équivalents des épidémies. Certaines maladies peuvent se transmettre à l'homme, comme la rage, la brucellose, la maladie du sommeil et, peut-être, car cela n'est pas établi et l'incertitude demeure, la " maladie de la vache folle " (encéphalopathie spongiforme bovine). D'autres épizooties n'ont pas de conséquences directes sur l'homme, comme la fièvre aphteuse, mais peuvent entraîner de lourdes pertes pour les éleveurs (Gauzère, 2011). Le cas le plus célèbre de prolifération d'espèces est celui des lapins en Australie. À partir de 20 individus introduits en 1874, on en comptait plus de 5 milliards en 1940, dévastant le couvert végétal. Du lapin en Australie à la caulerpe en Méditerranée, la plupart de ces proliférations résultent de l'introduction d'espèces dans des habitats éloignés de leur milieu d'origine et donc isolés de leurs prédateurs et parasites naturels qui limitent écologiquement leurs effectifs ( http://ecologie.nature.free.fr ). 17 |
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