LISTE DES ACRONYMES
ADIKIVU : Action pour le Développement
intégré au Kivu
ADISCO : Appui au Développement Intégral et
à la Solidarité sur les Collines
AFD : Agence Française de Développement
BAD : Banque Africaine de Développement
CELD : Centre Local de Développement
CPNE : Capitaux Nets d'Exploitation
DF: Endettement
FAO: Foods Agriculture Organization
FIDA : Fonds International pour le Développement
Agricole
FMI : Fonds Monétaire International
IP : Indice de Profitabilité
INS : Institut National de Statistique
IPR: Impôt Professionnel sur la
Rémunération
KP : Fons propres
MEDAF : Modèle d'Equilibre des Actifs Financiers
OMD : Objectifs du Millénaire pour le
Développement
PAM : Programme Alimentaire Mondial
PDA : Potato Dextose Agar
PERT : Programm Evaluation and Review Technique: Technique
d'Ordonnancement et
de Contrôle des Programmes
PRB : Population Référence Bureau
RE : Résultat d'Exploitation
RN : Résultat Net
ROCE: Return On Capital Employed
SCA : Surface de Culture Agricole
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TVA : Taux de la Valeur Ajoutée
UB : Université de Burundi
UEA: Université Evangélique en Afrique
ULK : Université Libre de Kigali
VAN : Valeur Actuelle Nette
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RESUME
En 2008, la flambée des prix des produits agricoles a
affecté l'ensemble de la population mondiale et aggravé la
vulnérabilité des pays les plus pauvres. L'analyse de cette crise
a mis en évidence les nouvelles tendances qui ont un impact sur la
sécurité alimentaire. Les habitudes alimentaires de la population
sont donc tributaires, en partie, de son pouvoir d'achat ainsi que de la
disponibilité et de l'accessibilité des aliments sains (Pageau et
al, 2008). C'est ainsi que la culture des champignons a
été rapportée comme un autre moyen de réduire la
pauvreté et l'insécurité alimentaire, en raison de sa
possibilité d'un faible coût de production, des profits
élevés et de sa disponibilité (Masarirambi et al,
2011). Etant d'une grande importance dans d'autres régions du monde
à cause de ses avantages nutritionnels et thérapeutiques
énormes, en 1998, sa culture fût introduite dans la province du
Sud Kivu par certaines organisations non gouvernementales. Mais faute de
moyens, d'expertise, manque des matériels et l'ignorance de la
population, la vulgarisation de cette culture n'a pas eu gain de cause
(Mulonda, 2009, Ngongo , 2013). Ainsi donc, ce présent travail s'est
donné la charge de mettre en place une unité de production et de
commercialisation des champignons
Ce faisant, les hypothèses suivantes ont
été formulées : ce projet parait être faisable vu
qu'il procèderait à la création d'une firme en monopole
mais également les conditions socio-climatiques en seraient favorables,
que son niveau de rentabilité serait trop élevé ainsi que
celui de risque mais également compte tenu du climat des affaires de la
RD Congo et que le capital investi pourrait être
récupéré dans moins de dix ans.
Un ensemble d'opérations intellectuelles et des moyens
nous a permis de chercher, de démontrer, d'analyser et de
vérifier les vérités poursuivies par cette étude.
Trois séries de méthodes et techniques nous ont aidés dont
notamment l'étude du marché, la méthode analytique et la
méthode PERT. Cette série de méthodes s'est appuyée
par les analyses économico financières du projet.
Ainsi donc, après étude minutieuse, nous avons
trouvé que cette initiative d'implanter une firme de production de
pleurotes dans la ville de Bukavu est faisable, sa rentabilité
espérée est évalué à 82,14%, son niveau de
risque est de 44,9% et le capital peut être réellement
récupéré avant dix ans. Néanmoins, la grande
incertitude par rapport à la réalisation normale des
activités de cette firme réside au climat des affaires de la RDC
qui parait toujours moins favorable par une multiplicité des
tracasseries administratives.
Mots clés :
champignons, le projet, la rentabilité, risque et incertitude d'un
investissement.
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