III.1.2. Mesure spatiale
Plusieurs auteurs ont défini ce qu'est la mesure
spatiale. D'après (Stefanovic et al. 2000), (Malinowski et
Zimányi, 2004), la mesure spatiale est parfois vue comme une collection
de pointeurs vers des objets spatiaux, comme les résultats
d'opérateurs métriques ou topologiques spatiaux. Par exemple la
distance entre deux régions (Rivest et al., 2001), (Malinowski et
Zimányi, 2004). La mesure spatiale peut également être vue
comme un membre spatial d'une dimension (Marchand et al., 2003). On distingue
deux types de mesures spatiales supportées par SOLAP :
1. Mesures spatiales géométriques :
c'est le résultat d'une opération qui retourne une
géométrie. « il s'agit d'un ensemble de coordonnées
obtenues à partir des opérateurs d'analyse spatiale d'un SIG
» [Bed et al, 05].
2. Mesures spatiales numériques (non
géométriques) : c'est le résultat d'une
opération métrique ou des calculs spatiaux : cumul de longueur
sur un réseau, surface d'un objet, distance minimale avec l'objet le
plus proche...
Avec l'apparition des mesures spatiales, les fonctions
d'agrégation spatiales
sont elles aussi devenues très différentes et
plus complexes que les fonctions classiques (COUNT, SUM, etc.) utilisées
dans les systèmes OLAP. Les systèmes
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Bassirou Mohamet
Chapitre III : Les EDS et outils de mise en oeuvre
SOLAP proposent d'utiliser par exemple l'union, l'intersection
ou le barycentre. Leur utilisation permet d'avoir des descriptions de
synthèse du phénomène spatial.
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