3.5.3
Interprétation des résultats.
Nous constatons que les variables taux de croissance de la
masse monétaire et celui de la dépense gouvernementale sont
significatives. (à partir de la probabilité à 5%) ce qui
nous amène à dire que nos variables masse monétaire et les
dépenses publiques qui représente respectivement une partie de la
politique monétaire et de la politique budgétaire ont
été significatives.
La statistique F de Fisher Snedecor calculée (22,05019)
est supérieur à celui observé dans la table statistique de
la distribution de Fisher Snédecor (3.26 à 5% et 5.41 à
1%).
De ce fait, les variables : taux de croissance de la
masse monétaire et le taux de croissance des dépenses
gouvernementales globalement expliquent l'accroissement du PIB de la RDC dans
la période d'étude.
Nous constatons que les statistiques t de Student
calculées sont toutes supérieurs au t de Student à partir
de leur probalitité soit 1,14% pour le taux de croissance des
dépenses gouvernementales et pour le taux de croissance de la masse
monétaire soit 0,93%. D'où rejet de l'hypothèse nulle.
Ainsi pris particulièrement ou individuellement nos variables expliquent
la croissance du PIB dans la période considérée.
Le coefficient de détermination(R2)
s'élève à 53,9%, d'où nos variables significatives
influencent la croissance du PIB en RDC tout au long de la période
considérée et la différence est expliqué par les
autres facteurs ou perturbations soit 46,1% du coefficient
d'indétermination.
Notre équation se présente de la manière
suivante :
Commande d'estimation:
=====================
LS TPIB TG TMM AR(1)
Equation estimée:
=====================
TPIB = C(1)*TG + C(2)*TMM + [AR(1)=C(3)]
Substituted Coefficients:
=====================
TPIB = -2.597175446*TG - 0.00264837297*TMM + 0.5730818371
Le taux de croissance du PIB est influencé par le taux
de croissance de la masse monétaire et le taux de croissance des
dépenses gouvernementales. Toute variation de 1% du taux de croissance
du PIB congolais est due à une diminution de -259,7175446% du taux de
croissance des dépenses gouvernementales et à une diminution de
0,264837297% du taux de croissance de la masse monétaire au cours de la
période en étude.
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