3.1.3.2.3- Analyse de la
méthodologie de restitution du programme
Abordé sur la méthode utilisée, les deux
ONG ont souligné celle participative. Ici, la phase initiale de
l'alphabétisation semble déjà être bien loin
où nos cibles appliquaient la méthode syllabique et la
méthode globale qui consiste à faire connaitre un mot dont les
lettres sont connues dans un texte. Il ne s'agit plus de l'apprentissage de la
lecture, de l'écriture et du calcul. Et bien l'apprenant n'est plus
table rase, Il est désormais au coeur du processus. Voilà
pourquoi les acteurs nous parlent de la méthode participative encore
qu'ils ont reconnus que ce sont les mêmes qui bénéficient
des deux programmes où l'apprenant est au coeur de la situation et
où ses besoins directs sont intégrés. La mise en
application de cette méthode débute par la situation de
départ qui découle sur la description d'une image qui aboutit
à des interrogations qui découlent sur des débats. Nous
pouvons nous réjouir de ce que cette procédure de restitution
répond sans aucun doute aux principes andragogiques. Cela est bien
opportun vu que les sondages effectués sur les méthodes ont
révélé que les apprenants s'intéressent plus au
cours d'autant plus qu'ils ne se retrouvent plus foncièrement dans la
position d'un néophyte. Ce qui induit directement un changement de
comportement. Si cette méthode se révèle pragmatique, il
est important que l'abordage de certaines questions dans des domaines sensible
comme celui de la santé nécessite l'assistance des
professionnels. Interrogé, les responsables ont reconnu à
l'unanimité que cela est indispensable. Au niveau de l'ONG ALDIPE, ceci
est d'autant plus bien perçu, que la méthode prévoit
l'accompagnement des médecins. Mais le véritable problème
qui les empêcherait de faire de ce rêve une réalité
reste le nerf de la guerre : l'argent. Si non, ils ont tous reconnu la
pertinence de l'assistance des professionnels. L'application de cette
méthode nous enchante. Seul bémol ici, nous n'approuvons pas le
fait que les apprenants faute de moyens n'ont pas le droit de se faire assister
des praticiens des domaines spécifiques abordés dont celui de la
santé où la présence ne se reste que deux heures par
semaine d'un médecin leur permettrait d'approfondir les savoirs et de
trouver des solutions fiables à leur problème de santé
soit en prévention ou en guérison. Les ONG se doivent de revoir
leur méthode sur ce plan afin de réduire les risques d'auto
médication où de la propagation de vils conseils en
santé.
|