L'installation d'une vanne anti-retour ou « check valve
» permettrait d'empêcher le liquide d'entrer dans le concentrique,
minimisant ainsi le « Spring effect ». Et donc le flux de gaz s'en
trouve régulé, car il n'y a plus de communication de pression
entre le puits en le concentrique du moment que la pression de ce dernier est
inférieure à celle de la colonne hydrostatique dans le puits au
point d'injection.
Ce qui implique un temps de rechargement plus rapide pour le
gaz et donc une meilleure stabilité de la BHP. La Figure 8.4 montre une
comparaison de ce que serait l'évolution de la BHP dans le puits ONIZ-40
avec et sans incorporation d'un clapet anti-retour, sans aucune manipulation de
la duse et avec un débit de gaz de 45m3/min. On remarque une
grande différence entre les profils de pression, avec une vanne
anti-retour on a des oscillations avec une amplitude plus faible que pour le
deuxième cas.
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Chapitre8- Solutions et Propositions
Figure 8.4 : Evolution BHP ONIZ-40 avec incorporations
d'une check valve sans manipulation de la duse.
Mais ce cas est évidemment impossible à avoir en
réalité, car en réalité il faut prendre en compte
la quantité de gaz qui arrive en surface et qui est
contrôlée par fermeture de la duse et donc application d'une
pression en surface, ce qui a un effet stabilisant sur la pression.
Figure 8.5 : Evolution BHP ONIZ-40 avec check valve, cas
avec manipulation de la duse.
Figure 8.6 : Evolution du débit de gaz au
séparateur, check valve avec manipulation de la duse.
Les Figures suivantes montrent les résultats de la
simulation en prenant en compte un débit de gaz maximum admissible en
surface de 100m3/min et un débit d'injection initial de
41m3/min.
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Chapitre8- Solutions et Propositions
Figure 8.7 : Ouverture de la duse, check
valve.
On observe une stabilisation de la pression au bout de 5h 30min,
ce qui donne un résultat significatif par rapport au cas ONIZ-40.
Au contraire du premier cas où il était
proposé de contrôler la pression de la duse, cette manipulation
n'exige pas une grande expertise, elle n'est pas basée sur
l'anticipation des fluctuations de pression au point d'injection mais
simplement sur la maitrise des effluents en surface (Figure 8.6 débit de
gaz en surface).
Cette solution présente nombre d'avantages :
? Simple d'utilisation, n'exige pas des calculs
avancés.
? Un temps de stabilisation très réduit, 6 heures
dans le cas étudié.
? Pas de « Spring effect », donc pas d'intrusion de
liquide dans le concentrique qui pourrait simuler une perte.
Cette technique exige l'installation de clapets anti-retour sur
les ports d'injection avant descente de la Circulating sub. Cependant elle
présente un risque d'usure rapide des clapets dû au
phénomène d'érosion.