WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de l'usage des téléphones portables et leurs incidences d'ondes électromagnétiques sur la vie humaine en RDC, ville de Beni.

( Télécharger le fichier original )
par GREVISSE YENDE RAPHAEL
Université internationale de Cuesta - DE DOCTORAT EN BIO-INGENIERIE (TELECOMMUNICATION ET SANTE PUBLIQUE) 2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1.2.2.5. RISQUES

1.1.2.2.5.1. Risque électromagnétique

Si, concernant l'usage du téléphone lui-même, les risques sont aujourd'hui considérés comme mineurs pour une utilisation normale par un adulte, il est à noter que les manuels d'utilisation des téléphones avertissent tout de même d'un danger possible, et affirment qu'il vaut mieux éviter de coller son oreille sur la partie du téléphone où est présente l'antenne intégrée. Les opérateurs de téléphonie mobile, quant à eux, assurent prendre en compte ce risque lors de l'installation des relais, bien que certains événements aient alerté l'opinion publique. Afin d'avertir les consommateurs et de limiter les rayonnements des téléphones mobiles, les constructeurs doivent afficher le rayonnement émis par leurs produits sous la forme d'un indice DAS (Débit d'absorption spécifique).

101

Depuis le décret français du 8 octobre 2003, cet indice doit être inférieur à 2 W/kg (moyenne sur 10g), alors qu'aux États-Unis, cet indice est limité à 1,6 W/kg (moyenne sur 1g). L'état des connaissances concernant les risques potentiels pour les enfants, notamment pour le cerveau, en plein développement, est mal évalué car les simulations ont lieu sur des modèles adultes. Le principe de précaution pousse à limiter l'utilisation des portables par les enfants. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) coordonne l'étude internationale "Interphone" qui vise à préciser les liens éventuels entre utilisation des portables et le cancer. Mais les opérateurs mobiles apportent le tiers des financements à cette recherche, ce qui fait craindre à certains des conflits d'intérêts, alors même que l'argent est versé dans un pot commun puis géré et redistribué par le CIRC.

À l'heure actuelle, les fréquentes évolutions technologiques des téléphones portables ne permettent pas d'avoir une connaissance fiable du risque. En effet, il faut plusieurs années pour mener une étude épidémiologique ayant assez de puissance pour s'attaquer aux faibles doses de rayonnement émis par les portables. Ainsi, les études dont nous disposons aujourd'hui ne concernent que les premières générations de portables. Mais depuis, la 3G se développe et les fréquences évoluent. Selon une étude suédoise conduite par Kjell Mild, les utilisateurs intensifs de téléphone mobile auraient un risque d'être atteints d'une tumeur maligne au cerveau du côté où ils utilisent leur téléphone 2,9 fois plus élevé, de nombreuses études concluent à un très faible risque voir à l'absence de risque.

102

Plusieurs associations et scientifiques assurent que les systèmes de téléphonie portable posent des problèmes pour la santé de certains groupes d'individus (femmes enceintes ou jeunes enfants, par exemple). A Prague en 2004 le congrès de l'OMS concluait que la notion d'hypersensibilité aux champs électromagnétiques ne reposait pas sur des fondements scientifiques, il s'est trouvé que les causes de ces maux seraient plutôt liés à l'environnement, par ailleurs la peur liée à l'installation de nouvelles antennes relais pourraient provoquer des pathologies d'ordre psychosomatiques. Ainsi, le tribunal d'instance de Strasbourg devait entendre en septembre 2006 une habitante affirmant être atteinte d'électro-hypersensibilité, une invalidité reconnue en 2004 par l'OMS et la Suède, mais pas par la France ni la Belgique.

La plaignante entend invoquer au procès une jurisprudence de juin 2003 selon laquelle le tribunal de grande instance (TGI) de Grasse (Alpes-Maritimes) avait estimé que " l'identification d'effets potentiellement négatifs découlant d'un phénomène, d'un produit ou d'un procédé, ainsi que l'incertitude dans l'estimation de leur risque, doit conduire à l'application du principe de précaution ". La maire de la Roquette-sur-Siagne (Alpes-Maritimes), avait assigné SFR pour avoir édifié à proximité d'une école un pylône de 12 mètres destiné à l'installation de deux antennes de téléphonie mobile. Les usagers de l'école présentaient des migraines, des troubles du sommeil et une fatigue accrue.

103

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld