Table des matières
PARTIE I : Freud, hanté par Hamlet? Spectres
d'Hamlet... (p. 5 - 42)
I- Hamlet, paradigmatique de l'usage que fait Freud des
personnages et oeuvres de fiction : Hamlet fonctionne comme un concept dans le
corpus freu-
- 25)
dien. (p. 8
1) Hamlet, un concept pour la clinique psychanalytique. (p.
11 - 17)
2) Hamlet, un concept pour l'épistémologie
freudienne. (p. 17 - 21)
3) Hamlet, un concept pour la métapsychologie (p. 21 -
25)
II- Dialectique serrée entre clinique et
théorie psychanalytique : Hamlet, un pont jeté par
Freud entre théorie psychanalytique et pratique clinique. (p. 25
- 42)
1) Insusance de l'approche herméneutique : La
psychanalyse, comme opé-
- 31)
ration de libération. (p. 25
2) Le paradoxe freudien : Entre exigence de
scientificité et extrême sensibi-
lité littéraire. (p. 31- 35)
3) Nouage du concept et de la vie de manière
exploratoire et expérimentale.
(p. 35- 42)
PARTIE II : La psychanalyse appliquée, pertinence et
écueils : Étude du cas
Hamlet. (p. 43 - 163)
I - ~ Le problème de Hamlet , un exemple de psychanalyse
appliquée à la lit-
-
térature. (p. 44
1) Différents degrés d'approche de l'oeuvre par la
psychanalyse. (p. 46 - 85)
a) La psychanalyse héritière d'un mystère
séculaire : Hamlet, sphinx de la
littérature moderne .
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(p. 46- 56)
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b) L'élargissement de la méthode introduite dans
L'Interprétation du rêve : les différents domaines
d'application de la psychanalyse. (p. 57 - 58)
255
c) Psychanalyser le personnage littéraire :
principalement Hamlet, mais la démarche peut s'élargir aux autres
personnages de la pièce. (p. 58 - 76)
d) Psychanalyser le texte : recherche de l'inconscient du
texte et textanalyse, les prolongements de la démarche freudienne dans
la critique littéraire. (p. 7677)
e) Psychanalyser l'oeuvre : de l'étude
systématique d'Ernest Jones aux séminaires de Lacan,
dérive à partir des intuitions freudiennes. (p. 77-81)
f) Psychanalyser Shakespeare : de la psychobiographie
à l'inconscient de
l'auteur, Shakespeare derrière Hamlet. (p. 81 -
85)
2) Les principes psychanalytiques opérants pour
l'analyse d'Hamlet. (p. 85 - 116)
a)
86
Le complexe d'×dipe et son lien originaire avec le
problème d'Hamlet. (p.
- 89)
b)
Théorie sexuelle et désir. (p. 100
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- 105)
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Hypothèses sur l'hystérie et étiologie des
névroses. (p. 89 - 100)
c)
d) Théorie freudienne de la représentation
(mécanisme et effets), théâtralité
et Autre scène inconsciente . (p. 105
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- 111)
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e) Culture, conscience morale et sentiment de culpabilité
(p. 111 - 116)
II- Intérêt(s) de la psychanalyse
appliquée dans le cas d'Hamlet (p. 116 - 1) Consonance entre la
vérité qui se dégage de la littérature et la
vérité mise
au jour par la psychanalyse (p. 116
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- 118)
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2) Ouverture à de nouveaux degrés de lecture de
l'oeuvre littéraire (p. 118 -
a) Lire de la production d'inconscient à même
Hamlet (p. 118 - 123)
b) Se lire soi-même à travers Hamlet. (p.
123 - 127)
c) Lire l'être humain en général à
travers Hamlet (p. 127 - 129)
3) Une position subtile et nuancée : Hamlet n'est pas
réductible à ×dipe mais il est une figure oedipienne
paradigmatique (p. 129 - 130)
III- Résistances de Hamlet et fantasmes de
l'analyste...Délire, désir et ma-
-
chine interprétative. (p. 130
II- Cartographies schizo-analytiques d'Hamlet. (p. 177
- 213)
256
1) Une démarche scientifique faussée par un lien
trop étroit et personnel
entre Freud et Hamlet? (p. 131 - 135)
2) Quelle plus-value de sens la psychanalyse apporte-t-elle
par rapport à ce qui est déjà contenu dans les intuitions
fulgurantes du poète? (p. 135 - 138)
3) Surdétermination des signes et
surinterprétation : et si Hamlet était irré-
cupérable? (p. 138- 140)
4) Une perspective intellectualiste qui ne tient pas compte
de la beauté de
l'÷uvre? (p. 140 - 141)
5) Une réduction et une subordination d'Hamlet à
×dipe qui pose de mul-
- 163)
tiples problèmes? (p. 141
a) Une interprétation d'Hamlet fondée
sur une approche psychanalytique d'un autre texte littéraire,
elle-même contestable : les problèmes posés par la lecture
freudienne d'×dipe Roi de Sophocle et les conséquences que
cela engendre pour la psychanalyse appliquée à Hamlet.
(p. 142 - 151)
b) Les effets délétères de
l'÷dipianisation d'Hamlet. (p. 151 - 163)
* Sur la réception des idées de Freud et de sa
méthode de psychanalyse appliquée.
* Sur la perception d'Hamlet : mouvement de rejet
vis-à-vis d'Hamlet, comme s'il avait contracté un pacte faustien
avec le démon freudien et sa sorcière métapsychologique.
Hamlet, innocent ou coupable de sa récupération par
la doctrine freudienne?
PARTIE III : Hamlet, comme objet
d'expérimentations psychanalytiques : la machine Hamlet et son
fonctionnement dans l'÷uvre freudienne. (p. 164 - 235)
(Psychanalyse interprétative, approche analytique et
÷dipianisation de l'inconscient :
Comment résoudre le conflit d'intérêts
entre psychanalyse et littérature, en
particulier en ce qui concerne l'objet d'étude Hamlet
?)
I- Vers une critique de la raison psychanalytique? (p. 165 -
177))
1) En quoi consisterait une entreprise philosophique de critique
du logos psy-
chanalytique? (p. 165-169)
2) Un faux-problème: la question de la
légitimité et des limites de la psycha-
nalyse appliquée à la littérature. (p. 169-
171)
3) Le véritable problème : la psychanalyse et
la philosophie, comme puissances d'expérimentation de la création
littéraire. (p. 171 - 177)
257
1) Un Hamlet de moins » : comment minorer et
dépresenter Hamlet? (p.
180 - 185)
2) Vers un Anti-Hamlet : de la dés÷pianisation
à la nécessité d'une désham-
létisation. (p. 185 - 197)
3 ) Analyse d'un personnage mineur » : Ophélie comme
vérité d'Ham-
let. (p. 197 213)
III- Comment conserver l'héritage de la psychanalyse
freudienne sans les présupposés et les lourdeurs qu'une
psychanalyse de l'÷uvre littéraire est sus-
- 235)
ceptible de contenir? (p. 213
1) Être juste avec Freud», comme lui était
juste avec Shakespeare (p. 215 - 220)
a) Freud, bien plus lecteur passionné qu'observateur
scientifique (peut-être malgré lui). (p. 215 -218)
b) Une approche bien plus nuancée et respectueuse de
l'÷uvre qu'on ne pourrait le croire. (p. 218 -220)
c) Aucune prétention à l'exhaustivité ni
au caractère définitif de ses conclusions : L'évolution de
l'analyse freudienne d'Hamlet et de l'orientation de ses recherches, marquant
son aveu d'incompétence face à la grandeur et à
l'intaris-
sable richesse de l'÷uvre. (p. 220)
2) Supériorité de l'analyse interminable (sans
fin) sur l'analyse systématique (atteignant une forme de clôture
auto-satisfaite dans l'interprétation). (p. 220 - 222)
3) Hamlet sans ×dipe : Freud avec Guattari et Deleuze, la
machine Hamlet comme dispositif à l'÷uvre chez Freud. (p. 222
-234)
Conclusion. (p. 235 - 244)
Relevé non exhaustif des passages où intervient
Hamlet dans le corpus freudien.
(p. 245 - 246)
Note concernant les annexes. (p. 247)
Bibliographie. (p. 248 - 253)
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