L'impact des dépenses publiques en éducation sur la croissance économique en RDC de 1980 à 2012.( Télécharger le fichier original )par Franck KAMALEBO MUTIMANWA Université Pédagogique Nationale de Kinshasa - Licence 2013 |
des dépenses des administrations publiques (Etat, collectivités locales, Organismes de Sécurité Sociale).3 Les dépenses publiques peuvent s'entendre comme celles qui relèvent d'une personne au droit public. Elles comprennent tous les paiements non remboursables des administrations publiques.4 Du point de vue socio-économique, il s'agit des interventions des pouvoirs publiques dans le système économique et financier dans le cadre de sa fonction de commandement. Ces interventions se manifestent selon de modalités diverses. Certaines sont monétaires et d'autres sont budgétaires, ces derniers prennent la forme de dépenses et de recettes publiques.5 Pour les financières libérales, les dépenses publiques sont des simples consommations. Elles possèdent un caractère destructeur dans la mesure où l'état apparaît comme un trou ou un gouffre sans fond. Pour les financiers classiques, les dépenses publiques sont les dépenses des collectivités publiques. Par collectivités publiques, on désigne l'Etat et les collectivités locales dotées de la personnalité morale. Autrement dit, ce qui donne à une dépense le caractère public, c'est la qualité juridique de l'auteur de la dépense, le fait qu'il s'agit d'un organe ou d'une institution publique. Le terme collectivité publique est synonyme en somme du terme « Personne morale publique ». 1.1. Eléments Constitutifs des Dépenses Publiques.6Les dépenses de l'Etat sont constituées de traitement des allocations, des subsides et subventions, des achats des biens et services ainsi que des intérêts sur la dette. 3 J.Y.CAPUL et O. GARNIER. Le dictionnaire économique et des sciences sociales, éd. Hatier, Paris, 2008, p. 27 4 B.W. MPUNGU, Droit des finances publiques, éd. Noraf, Kinshasa, 1997, p. 36 5 Ibidem. 6 K.B. BOFAYA, Finances publiques approfondies, éd. Galimage, Kinshasa, 2001, p. 53 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 12 1.1.1. TraitementsIl s'agit des salaires de toutes les personnes occupées par l'Etat ; fonctionnaires, militaires, enseignements, ministres... 1.1.2. AllocationsContreparties des cotisations, elles consistent principalement les allocations sociales telles que : pension, invalidité... 1.1.3. Subsides et SubventionsCe sont des faveurs que l'Etat accorde à certains secteurs ou à certaines activités qui doivent être aidés dans l'intérêt général. Ces faveurs peuvent être définitives, donc sans remboursement, on les appelle subventions ou subsides. D'autres peuvent constitués des prêts remboursables, dans ce cas, il faut faire figurer les remboursements de ces prêts du coté des recettes de l'Etat. 1.1.4. Achat des Biens et ServicesIl s'agit de nombreux biens de consommation que l'Etat achète pour assurer son fonctionnement. Il s'agit également des biens de production (investissements) tels que routes, écoles, ponts, 1.1.5. Intérêt de la DetteLes pouvoirs publics empruntent ; aussi ils doivent non seulement rembourser des emprunts à l'échéance mais aussi ils doivent en outre payer chaque année les intérêts de la dette. L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 13 7 B.W. MPUNGU, Op.cit, p.45 1.2. STRUCTURE DES DEPENSES PUBLIQUES.7La classification des dépenses publiques revêt une grande importance. En effet, l'intervention de l'Etat est plus ou moins efficace selon la nature des dépenses. Plusieurs types de classification ont été proposés : les classifications économiques l'emportent sur les classifications juridiques ou formelles. Elles varient cependant d'un pays à un autre. Les charges de l'Etat ne sont pas de même nature : c'est pourquoi elles font l'objet des classifications selon le critère choisi. 1.2.1. Classifications AdministrativesLa classification administrative appelée aussi classification organique ventile d'abord la masse budgétaire entre les différents ministères qui composent le Gouvernement. Ensuite, à l'intérieur de chaque ministère, elles sont basées sur l'organisation administrative des personnes morales intéressées de l'état. On parle de classifications organiques. Celles-ci peuvent exister sur une base juridique distinguant des catégories spécifiques. 1.2.2. Classification EconomiquesOn clase ici les dépenses suivant leur fonction économique et le type d'intervention économique qu'elles permettent à l'Etat de réaliser. Quatre grands types de dépenses s'opposent 2 à 2 :
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 14 première catégorie de dépenses correspond à la vie des services publics, à l'activité des administrations.
Il s'agit d'une distinction à l'implication économique. L'Etat peut dépenser directement pour acquérir les biens et services nécessaires à ses missions. On dit que l'Etat fait des dépenses effectives : dépenses avec contrepartie. Dans d'autres cas, l'Etat fait des dépenses sans contrepartie ; il prélève sur un secteur ou l'ensemble de la collectivité pour réserver sur l'autre ; il s'agit dans ce cas, de dépenses de transfert. Sur le plan économique, la différence est grande car, dans les dépenses effectives, l'Etat prélève une partie de la substance économique, ce qui peut avoir pour conséquence d'entrainer la rareté des biens et services. L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 15 8 M.M. MUBAKE, Fluctuations et croissance économique, Notes Inédits, UNIKIN/FASEG, G3, 2010-2011, p. 85-86 Dans le cas des dépenses de transfert, l'Etat ne prélève rien, il se contente d'agir sur le pouvoir d'achat (en le modifiant) et laisse aux autres agents économiques les moyens d'intervenir sur les biens des consommations. 1.2.3. Classification FonctionnelleElle répartit les dépenses entre les domaines d'attribution ou les tâches de l'Etat. Elle va au-delà de la classification organique dans la mesure où elle facilité le calcul de coût d'exécution de différentes activités et permet d'apprécier leur importance dans le budget de l'Etat. Dans cette perspective : il devient facile de fixer des priorités dans la planification des dépenses. Dans cette classification, les différentes rubriques sont : ? Services généraux (administration générale, défense nationale, justice) ; ? Services de collectivités (routes et voies navigables, adduction d'eaux, hygiène, publique,...) ? Services sociaux (enseignement, santé,...) ; ? Services économiques (agriculture, commerce, transport,...). La classification fonctionnelle procède en quelque sorte en une analyse économique des dépenses publiques en termes de biens collectifs. 1.3. LES PRINCIPAUX DETERMINANTS DES DEPENSESPUBLIQUES.8 Les principaux éléments qui influencent les dépenses publiques sont : 1. Le produit national : une variation du produit national implique une variation du niveau de revenue de la population, qui entraîne à son tour une modification de besoins sociaux et culturels, dont une L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 16 fraction est traditionnellement rencontrée par les pouvoirs publics. Une variation du produit national entraîne donc une variation de l'offre des biens et services collectifs (administration, enseignement...) et du volume des investissements en termes absolus, mais aussi en part relative du produit national (Loi de Wagner) émise à la fin du XIX ème siècle). Celui-ci a montré que les dépenses de l'Etat augmentaient plus rapidement que la production en raison des éléments suivants : l'amélioration du niveau de vie entraine un accroissement des dépenses consacrées à l'éducation. Le développement économique s'accompagne d'investissements très importants (infrastructure, recherche) que le secteur privé ne peut financer. Enfin la réglementation (dépenses d'administration générale) s'accroit avec l'industrialisation et l'urbanisation.
1.4. LES GENERALITES CONCEPTUELLES SUR L'EDUCTIONL'éducation joue un rôle essentiel dans le développement économique, et un des facteurs explicatifs importants des écarts des niveaux de vie entre pays est la plus ou moins grande priorité historique des progrès éducatifs. Si l'on considère des pays contenant de taille et de poids comparables comme les Etats-Unis, la première puissance économique mondiale est liée à la mise en place d'un système éducatif primaire généralisé dès le 19è siècle, puis secondaire et tertiaire dans la première partie du 20è siècle. La démocratisation précoce de l'enseignement aux Etats-Unis est une des raisons de leur développement rapide, comme cela a été aussi le cas pour les pays Européens et leurs rejetons outre-mer : pays scandinaves, pays germaniques, pays anglo-saxons ou latins.9 1.4.1. Définition et Formes de l'EducationL'éducation est l'ensemble des moyens mis en oeuvre pour assurer la formation et le développement d'un être humain.10 Selon PIERRE ENCKEL, l'éducation est la formation de quelqu'un dans tel ou tel domaine d'activité, ensemble des connaissances intellectuelles, culturelles, morales acquises dans ce domaine par quelqu'un, par un groupe.11 L'acquisition des connaissances intellectuelles pour développer ou mettre en valeur les ressources humaines et pour former le capital humain se fait de plusieurs façons. En d'autres termes, il y a plusieurs formes de l'éducation notamment 4 à savoir :12 ? L'éducation formelle ; ? L'éducation non formelle ; ? L'éducation informelle ; ? L'éducation indirecte. 9 URL : http://www. Google. Com, l'éducation dans le monde, consulté le 3 Mars. 10P. VERLUISE, Dictionnaire le robert, éd. Argos, paris, 1989 11 P. ENCKEL, Grand Larousse, Tome 2, Volume 5, éd. Dalloz, Paris, 2013 12 M. MATINGU, Economie de l'éducation, notes inédits, UNIKIN/FASEG, L1 éco pub, 2010-2011, p.10 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 18 1.4.2. L'Education FormelleC'est une éducation qui se transmet dans des établissements des enseignements maternels, primaires, secondaires, supérieurs et universitaires. On l'appelle aussi éducation scolaire. 1.4.3. L'Education non FormelleIl s'agit de toute activité éducative qui est organisée en dehors du système de l'éducation formelle et qui poursuit des objectifs spécifiques d'instruction notamment l'éducation des adultes, le séminaire du stage professionnel et la formation au sein de l'entreprise appelée couramment formation sur l'état. 1.4.4. L'Education InformelleC'est une instruction qui résulte de l'une ou l'autre situation c'est-à-dire soit c'est la source de l'instruction qui manifeste la volonté délibérée d'acquérir l'instruction mais pas les deux à la fois. Si la volonté délibérée est manifestée aussi bien par la source que par le bénéficiaire, cela devient soit l'éducation formelle, soit l'éducation non formelle. L'éducation informelle est un important moyen d'auto-perfectionnement pour ceux qui n'ont pas la possibilité d'aller à l'école et que l'on appelle autodidactes. 1.4.5. L'Education IndirecteC'est une instruction qui se donne sous la volonté délibérée ni de la source de l'instruction, ni de bénéficiaire. L'éducation dans le cas de l'éducation indirecte se fait par l'association des Trois événements à savoir : ? L'observation ; ? L'imitation ; ? L'émulation sélective d'une société par d'autres membres de la même société. C'est notamment le cas pour apprendre une langue étrangère en milieu ambiant. L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 19 13 M. MATINGU, op.cit., p.11 NB. : L'éducation formelle, non formelle, informelle forment ensemble l'éducation permanente en d'autres formes, aussi longtemps qu'on est en vie, on apprend toujours. En termes de coût, c'est l'éducation formelle et non formelle que l'on doit considérer. 1.4.6. 1. Finalités de l'Education13Tout système d'éducation formelle et non formelle poursuit Trois principes des finalités à savoir : y' Finalité culturelle ; y' Finalité sociale ; y' Finalité économique. 1.4.6.2. Finalité CulturelleElle consiste à transmettre la culture de la société aux nouvelles générations. Cette finalité de transmettre la culture a 3 fonctions :
1.4.6.3. Finalité SociétéL'éducation joue un rôle de socialisation et d'intégration du corps social du point de vue de la connaissance de la valeur morale et des catégories de pensée. La finalité sociale a été assignée à l'éducation depuis la fin de la seconde guerre mondiale et particulièrement en 1948 avec la déclaration universelle des droits de l'homme. Cette déclaration a fait de l'éducation un droit parmi les droits fondamentaux de l'homme : d'après l'article 26 de cette déclaration, toute personne a droit à l'éducation, l'enseignement élémentaire est gratuit et L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 20 14 M. MATINGU, op.cit., p.14 obligatoire et d'accès aux autres niveaux d'enseignement doit être ouvert en fonction de leur mérite. 1.4.6.4. Finalité EconomiqueElle consiste à préparer les individus au métier et à la vie professionnelle. Elle consiste également à adapter la formation aux besoins de l'économie. Bref, il s'agit de donner au facteur travail la possibilité d'être plus productif. C'est vers les années 60 avec la naissance par les travaux des économistes anglo-saxons, de la théorie du capital humain, terme utilisé en économie depuis les travaux de Théodore SCHURTZ (1961) et Gay BECKER (1964), qu'on parle de l'éducation comme un bien de production et des dépenses y afférentes comme des dépenses d'investissement. Il y a deux raisons qui militent en faveur de reconnaissance de la finalité économique de l'éducation :
NB. : Il n'existe pas un système d'enseignement qui ne poursuit pas une finalité. Tous les systèmes éducatifs poursuivent au moins deux finalités et l'importance accordée à chaque finalité dépend de la politique nationale ou régionale en matière d'éducation. 1.4.6.5. Nature des Biens et des Dépenses de l'Education14L'éducation est une activité qui produit des connaissances en utilisant des ressources humaines, matérielles et financières que l'on peut consacrer à d'autres activités. Les connaissances qui sont produites sont des biens immatériels ayant une double nature : L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 21 > Biens de consommation ; > Biens d'investissement. Les ressources financières qui sont mobilisées pour produire les connaissances sont des dépenses monétaires. Ces dépenses ont également une double nature économique à savoir : > Dépenses de consommation ; > Dépenses d'investissement. Ainsi en tant que système d'enseignement maternel, primaire, secondaire, supérieur et universitaire, ou en tant que stocks de connaissances, l'éducation est considérée de deux manières :
- En dissociant l'éducation de bien de consommation et de bien de production, il y a un danger parce que la formation générale qui est considérée comme un bien de consommation est la condition préliminaire de toutes formations professionnelle et technique qui sont considérées comme bien de production. En d'autres termes, plus la formation est bonne, plus nombreuses sont les activités professionnelles auxquelles cette formation prépare. L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 22 - La distinction de l'éducation entre dépense de consommation et dépense d'investissement n'est valable qu'au niveau de l'individu qui bénéficie de l'éducation mais pas au niveau des parents et de la société, pour ceux-ci toute dépense effectuée pour l'éducation de leurs enfants constitue un investissement. 1.5. LES EFFETS MACROECONOMIQUES DE L'EDUCATION1.5.1. Education et CroissanceLes travaux de Denison constituent le point de départ de la réflexion s'attachant à mesurer la contribution de l'éducation à la croissance économique des USA, Denison a réalisé en 1962 la première tentative de mesure de cette contribution pour les USA sur la période 1910 - 1960. Il était question de montrer que la croissance des facteurs de production traditionnels (capital et travail) n'explique pas en totalité le taux de croissance de l'économie. Globalement, nous pouvons affirmer que l'éducation est un ensemble des facteurs favorables aux processus de croissance. En premier lieu, l'éducation améliore la productivité des individus et permet donc à l'économie de disposer d'une main - d'oeuvre qualifiée adaptée à la technique croissance qui accompagne toujours le développement économique. Etant donné que la croissance implique un renouvellement des techniques de production, celles-ci ne peuvent être mises en application que lorsqu'il existe des hommes suffisamment qualifiés, adaptables, mobiles et capables d'assimiler ces évolutions. Ils pourront l'être s'ils ont un niveau d'éducation élevé. L'éducation engendre aussi un `'état d'esprit» favorable. Elle modifie les valeurs individuelles et peut créer des attitudes de désir de réussite, de compétition, de recherche du progrès, évidemment favorable au développement économique.15 Enfin, l'éducation joue aussi un rôle fondamental du côté de la demande sans laquelle toute croissance est illusoire. Un haut niveau d'éducation débouche en effet sur des revenus très élevés qui 15 P. GRAVOT, Economie de l'éducation, éd. Economica, paris, 1993, p.178 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 23 16 P. GRAVOT, Idem, p. 178 permettront d'alimenter la demande des biens et services (ainsi qu'une capacité d'épargne nécessaire pour financer l'investissement).16 1.5.2. Education et les Grands EquilibresLes grands équilibres sont définis à quatre niveaux :
Mais cette `'dérive» des dépenses publiques est compensée à terme par une augmentation quasi - automatique des recettes fiscales par le fait que les rentrées liées à la fiscalité directe sont abondantes dans la mesure où l'augmentation du niveau de l'éducation engendre L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 24 17 P. GRAVOT, op.cit., p.183 une augmentation du revenu et dans la mesure où le système fiscal l'imposition progresse. 4. La balance des paiements : ce dernier grand équilibre concerne les relations économiques internationales ; les relations sont des types commercial et financier. L'impact de l'éducation sur les relations commerciales est une évidence largement développée par la théorie du commerce international. Etant donné que la structure du commerce internationale est déterminée par celle de la main - d'oeuvre liée à celle du système éducatif et à la politique éducative même dans chaque pays. On peut donc dire que l'éducation joue, une fois de plus, un rôle déterminant dans le commerce international. Pour ce qui concerne les mouvements internationaux des capitaux, la relation avec l'éducation est par contre moins évidente. On n'admettra sans difficulté qu'un niveau d'éducation élevé constitue un élément favorable pour la gestion efficace d'un portefeuille, d'une trésorerie et pour une plus grande rationalité dans les décisions d'investissements. De là à conclure que le solde de la balance des capitaux s'en trouvera automatiquement améliorée, il y a un pas qu'on ne saura franchir tant que ce solde résulte des facteurs multiples et aléatoires.17 1.5.3. Education et Répartition des RevenusLe problème ici est de savoir si l'éducation permet d'améliorer l'équité comme elle permet d'améliorer l'efficacité du système économique. Comme l'appréciation de l'équité se fait principalement par l'intermédiaire de la répartition de revenus, l'éducation aura donc des effets bénéfiques du point de vue de l'équité, si son développement tend à resserrer la distribution des revenus. De nombreux travaux menés sur ce sujet, pour les pays en développement, font apparaître que, quelques soient les instruments de mesure des inégalités retenus, il existe une relation significative entre
les revenus et le développement économique (qui est étroitement lié au niveau d'éducation). Dès 1955, Kuznets faisait apparaître que les inégalités retenus, commencent d'abord par augmenter pour diminuer ensuite au fur et à mesure que le niveau de développement s'élève. Des travaux menés par la Banque Mondiale dans les années 80 montrent que cette loi de Simon Kuznets n'est sans doute pas claire de nos jours, mais que l'on peut globalement considérer que le niveau de développement (et donc de l'éducation) est un facteur de réduction des inégalités. Cette influence tient principalement au fait que l'éducation étant un déterminant significatif des revenus individuels, son développement doit émaner plus d'individus à des niveaux de revenus supérieurs et donc réduire la dispersion des dits revenus.18 1.6. GENERALITES CONCEPTUELLES SUR LA CROISSANCEECONOMIQUELa croissance économique est un phénomène qui est recherché par et pour tous les pays. C'est un impératif que toutes les économies se donnent de réaliser, car la croissance économique appréhende le changement économique. De ce fait, il constitue un des facteurs clés de changement social. La croissance économique est donc un préalable au développement économique.19 La croissance économique est aussi l'un des phénomènes les plus passionnants de la science économique, car elle permet d'expliquer non seulement le processus d'enrichissement des nations, mais aussi d'expliquer le creusement des disparités de niveau de vie entre pays. (Pays du Nord et pays du Sud)20 La croissance économique constitue aujourd'hui la principale référence pour la gestion à court terme et à long terme des économies. Elle constitue le principal objectif de la politique économique en ce que, à travers elle, on peut atteindre les autres objectifs : accroissement du revenu et du bien être collectif, accroissement de la capacité de créer des emplois, élargissement de 18 P. GRAVOT, op.cit., p.184 19 G.KANKWANDA, Théories de croissance. Notes In edits, UNIKIN/FASEG, L1 ECOMATH, 2007-2008, p. 16 20 M.M. SHUE, Macroéconomie, théories et exercices résolus, Edupc, 2007, p.76 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 26 l'assiette fiscale, et l'affirmation de la puissance du pays vis-à-vis de l'étranger.21 La croissance économique permet l'entrée des devises et, de ce fait, elle permet de recourir aux produits et aux opportunités des marchés extérieurs, elle assure aussi la compétitivité et la puissance recherchée par chaque pays. Elle permet, en outre, la réduction de divers déséquilibres aussi bien dans la mobilisation des ressources et la résorption des inégalités que dans la gestion des équilibres macroéconomiques fondamentaux, tels que celui de la balance des paiements et celui de la lutte contre l'inflation. C'est ainsi que le taux de croissance est aujourd'hui l'expression la plus courante du progrès d'un pays. On trouve un témoignage éloquent dans la fréquence de référence à la croissance dans les discours politiques et dans les commentaires et options diffusées quotidiennement par les médias.22 Selon Simon Kuznets (Prix Nobel de sciences économiques en 1971), la croissance économique d'un pays peut être définie comme une hausse de long terme de sa capacité d'offrir à sa population une gamme sans cesse élargie des biens économiques.23 1.6.1. Le Modèle d'Inspiration Keynésienne.24Le Modèle de Harrod est à bien des égards très proche de Domar et bien des présentations sont similaires. On parle ainsi souvent de modèle de Harrods - Damar. Les Postkeynésiens Harrod et Damar sont les premiers à avoir proposé un modèle qui cherche les possibilités d'une croissance équilibrée et leurs travaux ont consisté à prolonger dans le long terme l'analyse de Keynes sur l'instabilité des économies de marché. Harrods, par ces analyses, a montré que la croissance économique de plein emploi est par nature instable. Ceci parce que l'égalité nécessaire entre le taux de croissance effectif, le taux de 21 M.M. SHUE, op cit, p.76 22 M.M. SHUE, Idem, p. 77 23 G. KANKWANDA, Idem, p. 16 24 G. KANKWANDA, op.cit, p. 100 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 27 croissance garantie et le taux de croissance naturelle ne peut être satisfait. Domat, quant à lui, à montré la nécessité de l'investissement dans croissance d'une économie et, en introduisant les anticipations dans la détermination de l'investissement, il a conclu que la relation déterminant le taux de croissance est instable car la croissance de l'offre n'est pas égale à celle de la demande. Les analystes particulièrement de Robert SOLOW et Trésor SWAN ont remis en cause le principe de l'instabilité de la croissance de plein emploi énoncé par Harrods et se sont proposé de mettre en évidence les déterminants de la croissance économique et de caractériser son comportement dans le moyen/ long terme. De tous les modèles suggérés aux alentours des années 1950 - 1960 pour rendre compte le phénomène de croissance qui explique pourquoi certains pays sont plus riche que d'autres, c'est celui de SOLOW qui a reçu les plus grandes lettres de noblesse. Il constitue le point de départ de presque toutes les analyses de la croissance en ce que la plus part de modèle se comprennent bien par lui, même ceux qui semblent s'en écarter considérablement. 1.6.2. Le Modèle de SOLOWLe Modèle de croissance de SOLOW montre comment l'épargne, la croissance démographique et le progrès technique affectent le niveau de la production et de sa croissance dans le temps.25 Ce modèle met en exergue les interactions entre la croissance du stock du capital et celle de la force du travail, d'une part, et le progrès technologique, d'autre part, et montre comment ces Trois facteurs affectent le niveau de la population. 25 G.N. MANKIW, macroéconomie, de Boeck, paris, 2003, p. 213 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 28 26 G. KANKWANDA, op.cip, p.11 1.6.2.1. Modèle de SOLOW sans Progrès Technique26Cette première version du modèle de SOLOW ne prend pas en considération le progrès technique, seuls les facteurs travail et capital expliquent le niveau de la production et constituent les sources de la croissance économique. Il stipule que le produit réalisé par un travailleur est réparti entre sa consommation et son épargne, celle-ci étant censée financée l'investissement. Ainsi on écrit : C = (1-s)y et I-Sy Le paramètre s est compris entre 0 et 1 représente la propension marginale à épargner. L'investissement par tête I est une fraction S du produit individuel, la consommation part tête c est une fraction (1-s) du revenu individuel. Les variations du stock du capital de l'économie K sont provoquées d'une part par l'acquisition des nouvelles machines (l'investissement) et d'autre part par le vieillissement du capital installé (l'amortissement ou l'obscelenscence). La variation du capital dans le temps est donnée par : dk/ dt = Sf (K, L) - SK. S: est une constant qui représente le taux d'amortissement du stock de capital existant. Etant donné que K=K/L, le taux de variation de K est gk = gk - n et l'équation d'ajustement du capital par tête est : dk (dt = SF (K) - (n+S) k L'économie atteint ainsi est un état stationnaire, c'est-à-dire un équilibre de long terme lorsque dk/dt = 0, soit lorsque : SF (K*) = (n+S) K*.
A cet état, l'investissement réalisé par les individus est qualifié d'investissement de point mort car il compense exactement les effets négatifs de la croissance démographique et de l'amortissement sur l'intensité capitalistique de l'économie. Ainsi, on n'observera pas une décroissance du produit par tête quand bien même il y a croissance de l'effectif de la population. Figure I.1. Détermination de Régime Stationnaire (n-i- ä) Sf(k) Sf(k*)= (n-i-ä) k1 k* k2 1.6.2.2. Modèle de SOLOW avec Progrès Technique27Dans la deuxième version du modèle, le progrès technique est intégré en introduisant une variation A dénommée efficience du travail dans la fonction de production macroéconomique, variable qui vient améliorer la productivité du facteur travail. La fonction de production s'écrit : y = F (K, AL) La fonction de production étant par hypothèse homogène de degré un, on définit la production par unité d'efficience s'écrit : y = f(K) où y = y/AL et K = K/AL représente respectivement le produit et le capital par unité d'efficience. Puisque l'efficience augmente dans le 27 M.M. NSHUE, op.cit, p. 87 L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 30 28 M.M. NSHUE, op.cit, p. 91-93 temps au taux gA, l'équation reflétant le comportement de K dans le temps devient : dk/dt = Sf(K)-(gA+n+ä)K. L'état stationnaire au régime permanent est atteint lorsque l'intensité capitalistique devient constante, c'est-à-dire quand on vérifie que : Sf(K*) = (gA+n+ä)K*. La consommation par tête sera maximisée si le produit marginal du capital est égal à l'investissement de point mort, soit : (gA+n+ä)K. A l'état stationnaire le taux de croissance du capital par unité d'efficience, gy. Le produit par travailleur/ L =Af(K) croit au taux gA et la production totale y croit au taux : gy=gA=n. Tout compte fait, le modèle de SOLOW montre que seul le progrès technique peut expliquer des niveaux de vie en hausse persistance, c'est-à-dire le caractère auto-entretenu d'une croissance enrichissante. Aussi il montre d'où viennent les écarts de niveau de vie entre pays. 1.6.2.3. Dépassement du Modèle de SOLOW : la Croissance Endogène.28Le modèle de SOLOW nous a permis d'expliquer d'où viennent les écarts de niveau de vie ou de développement entre les pays en mettant en évidence le rôle joué par le progrès technique dans le processus de croissance économique. Cependant, on lui reproche de ne pas avoir expliqué de manière claire, les déterminants de progrès technique celui-ci étant considéré comme une manne qui tombe du ciel (variable exogène). Pour faire face à cette faiblesse, il a été proposé à partir des années 1980, des modèles de croissance qui faisaient du progrès technique une variable endogène, c'est-à-dire une variable expliquée. L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 31 Ce sont ces modèles qui ont donné le jour à ce que l'on convient d'appeler les théories de la croissance endogène. Ces théories se fondent sur l'idée selon laquelle l'activité économique utilise des ressources précieuses dans la recherche de l'innovation, avec les brevets, et que l'on peut donc rendre compte du facteur A qui, dans les théories traditionnelles, représentait le niveau de la technologie. Un premier groupe des travaux, à la suite de Paul Römer (1986), cherche le moteur de la croissance dans l'accumulation du capital et dans le phénomène d'apprentissage par la pratique (Learning by doing). Par la circulation de l'information et par l'accumulation du savoir-faire entraîné par l'accumulation de capital physique et expérience au travail, les entreprises améliorent leurs productivités ainsi que leur contribution au PIB. Dans ces conditions, la croissance économique résulterait des externalités positives que produisent les investissements et la pratique professionnelle. Une deuxième vague de chercheur a été ouverte par Lucas (1988), et fait de l'accumulation du capital humain une déterminante importance du progrès économique des nations. L'accumulation du capital humain se définit comme le stock des connaissances économiquement valorisables et incorporées aux individus : qualifications, compétences, état de santé, hygiène,... Lucas distingue le capital humain qui correspond à une accumulation volontaire des connaissances (Scolling) de l'apprentissage par la pratique qui est une accumulation involontaire des connaissances. Il montre à cet effet que la productivité privée du capital humain a un effet externe positif car, en améliorant son niveau d'éducation et de formation, chaque individu augmente le stock de capital humain du pays et par là même aussi il contribue à améliorer la productivité de l'économie. Enfin, Barro (1990) fera des dépenses publiques un déterminant du progrès économique et proposera le concept de taille optimale de l'Etat pour montrer que ce dernier doit intervenir dans l'économie pour améliorer la productivité du secteur privé, tout en réduisant au strict maximum, les distorsions fiscales qui découleraient de son intervention financière. Barrot a souligné l'importance des infrastructures publiques dans la circulation des informations des personnes et des besoins. L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 Page 32 CHAPITRE DEUXIEME
|
Années Secteurs d'activités |
1980 |
1981 |
1982 |
1993 |
1984 |
1985 |
1986 |
1987 |
1988 |
1989 |
A. Secteur des biens |
4.2 |
4.4 |
-3 |
2.9 |
3.6 |
1.6 |
3.2 |
0.3 |
2.7 |
-0.7 |
1. Agriculture Commercialisée |
2.9 |
2.6 |
0.8 |
0.7 |
2.9 |
3.4 |
4 |
-2.8 |
2.4 |
6 |
2. Extraction Minière et Métallurgie |
6.8 |
7.2 |
-3.1 |
3.9 |
6.9 |
2.2 |
2.5 |
-2 |
2.4 |
6 |
3. Industrie Manufacturières |
-1.2 |
0.7 |
10.8 |
-0.5 |
3.8 |
-2.6 |
2.1 |
6 |
3.7 |
0 |
4. Bâtiments et Travaux Publics |
0 |
0.4 |
3 |
13.1 |
-28.8 |
-3.5 |
9.3 |
16.7 |
2 |
-13.2 |
5. Electricité et Eau |
5.5 |
-2.6 |
6.2 |
3 |
5.8 |
5.5 |
6 |
9.3 |
5.2 |
5 |
A. Secteur des Services |
0.1 |
1.5 |
-3.7 |
-0.1 |
3.5 |
3.5 |
0.9 |
4.5 |
2.2 |
4.8 |
1. Transport et Communication |
6.4 |
6.3 |
13.3 |
6.3 |
1.3 |
3.8 |
1.1 |
-3.4 |
7.7 |
-3.8 |
2. Commerce |
8.2 |
-4.5 |
-4.1 |
5.1 |
8.8 |
5 |
-0.2 |
-1.6 |
1.4 |
6.4 |
3. Services |
-2.1 |
-1.1 |
-1.2 |
-3.4 |
2.2 |
1 |
1.7 |
9.4 |
1.7 |
2.8 |
4. Droits et Taxes à l'Importation |
23.2 |
2.7 |
-27.4 |
38.1 |
-44.2 |
12.5 |
6.9 |
-3.5 |
5.5 |
4.2 |
5. Produits Intérieur Buts Commercialisées |
2.3 |
2.9 |
-3.9 |
0.8 |
3.1 |
2.6 |
2.1 |
2.3 |
2.4 |
2.1 |
6. Agriculture non Commercialisées |
2.7 |
2.7 |
3 |
3 |
3 |
3.03 |
3.8 |
3 |
3 |
3 |
7. Construction non Commercialisée |
3.3 |
0.8 |
3.2 |
13.2 |
-21.9 |
2.63 |
9.2 |
20.5 |
2 |
13.2 |
PIB |
2,4 |
2,9 |
-3 |
1,3 |
2,7 |
2 |
2,4 |
2,6 |
2 |
2 |
Source : BCC, rapports annuels 84 - 85, P. 38 ; 89 - 90, P. 6.
L'analyse de ce tableau nous relève une relative stabilité de la production dans le secteur des biens et dans celui des services. Seule l'année 1982 est caractérisée par des taux de croissance négatifs marquant la baisse de la production. L'année 1983 est caractérisée par un léger redressement qui se poursuit jusqu'en 1989.
Cette sous période, consécutive à la suspension du PAS fut marquée par plusieurs événements notamment, les troubles sociales de 1990, les pillages de 1991 et 1993, les conflits armés de 1996 et 1998. Ceux-ci ayant fortement affecté l'activité économique, on observe tout au long de cette sous période une instabilité macroéconomique, une baisse sensible de la production et la détérioration des conditions de vie de la population. En effet, dès le début de cette sous période, l'activité
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 41
économique s'est développé dans un contexte peu propice à la croissance.
Le recul du PIB intervenu en 1990 soit - 6,6% s'est aggravé en 1991 avec un taux de - 8,4% et a atteint - 13,5% en 1993, année à laquelle les différentes branches d'activités qui concourent à la formation du PIB ont connu des baisses plus accentuées entraînant ainsi une décélération du taux de croissance de 0,7% et 1,1% respectivement, grâce à l'application du programme de désinflation rapide (PDR) basé d'une part sur l'assainissement des finances publiques et d'autre part, sur le contrôle des émissions monétaires.
Mais cette situation ne s'est pas maintenue dans les années suivantes, suite au relâchement de politiques restrictives menées antérieurement et à la situation de guerre d'octobre 1996. Le taux de croissance de PIB de cette sous période s'est élevé en moyenne de - 5,3%.
La décennie 1990 a été aussi marquée par une hyperinflation. En 1991, l'économie congolaise a enregistré pour la première fois un taux d'inflation à trois chiffres, atteignant ainsi son niveau le plus élevé en 1994, soit 9.796,9%.
En ce qui concerne les secteurs d'activités, la production a nettement baisé dans presque tous les secteurs. Seul le secteur de l'eau et de l'électricité a pu maintenir un taux de croissance positif, soit 1,54% en moyenne. Les grandes entreprises minières ayant connu des difficultés d'exploitation, Les volumes de production de différents produits miniers ont fortement reculé ; la production agricole a également baissé suite à la persistance des contraintes structurelles notamment la vétusté des équipements et l'état défectueux des routes de dessertes agricoles.
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 42
Tableau 2.2. Taux de Croissance en Volume de différents secteurs et leurs composantes (variations par rapport à l'année précédente).
Années Secteur d'activités |
1990 |
1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
|||||
A. Secteur des Biens |
-7.2 |
-6.3 |
-8.2 |
-2.7 |
-0.8 |
0.7 |
-0.5 |
-7.3 |
-0.7 |
-1.9 |
-8.2 |
-3.3 |
|||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||||
-14.6 |
-21.5 |
-27.5 |
-12.2 |
-7.4 |
9.7 |
3.3 |
-21.8 |
-7.3 |
-13.8 |
-10.9 |
- 16.2 |
||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||
3.2 |
6.2 |
7.8 |
-17.1 |
-3.3 |
6.7 |
18.9 |
-10.6 |
-4.5 |
-5.3 |
-66 |
8.6 |
||||||
B. Secteurs des Services |
-5.7 |
-11.2 |
-13.6 |
-29.3 |
-10.1 |
-13 |
-29.8 |
-0.8 |
-5.3 |
-9.1 |
-6.9 |
-3.5 |
|||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||
-2.5 |
-12 |
-9.7 |
-28.4 |
-2.2 |
-0.6 |
-0.2 |
-2 |
-12.5 |
-11.6 |
-2.3 |
-0.7 |
||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||
-31.6 |
-30.1 |
-48.9 |
-29 |
-2 |
47.9 |
-4.2 |
-1.5 |
26.9 |
-52.6 |
25.1 |
44.4 |
Source : BCC, rapport annuels, 95, P. 4 ; 2001, P.5
Il ressort de l'analyse de ce tableau une baisse importante de l'activité économique dans le secteur des biens comme dans celui des services. Une légère amélioration est constatée en 1995 surtout dans le secteur des biens où l'on remarque des taux de croissance positif dans
activités d'extractions minières et
métallurgie ; d'industries
manufacturés ; de bâtiments
et travaux publics ; d'électricité et eau.
Mais ces taux restent négatifs dans le secteur des services, à l'exception de celui des droits et taxes à l'importation qui est de 47,9% contre -2,0 en 1994. Le PIB est passé de -3,9% en 1994 à 0,7% en 1995. Cette situation ne se poursuit pas malheureusement dans les années suivantes, l'activité bascule à nouveau et enregistre enfin de la période un taux de croissance négatif, soit -2,1%.
Le recul de l'activité économique qui a caractérisé cette sous période est dû entre autre :
? A l'instabilité de l'environnement macroéconomique, caractérisé par l'hyperinflation qui a eu comme corolaire notamment le recul de l'investissement ;
? Au tarissement des apports extérieurs et une politique de charge rigide qui ont contribué à affaiblir les capacités du pays à assurer un approvisionnement régulier en intrants ;
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Page 43
? A la situation de guerre qu'à connu le pays depuis 1996 et qui a favorisé l'instauration d'un climat d'insécurité, peu propice au développement des affaires ;
? Aux pillages de 1991 et 1993 qui ont provoqué la faillite de bon nombre des entreprises et ont suscité la méfiance dans le chef des entrepreneurs.
? Le changement de régime politique, consécutif à la reprise du pouvoir par l'AFDL le 17 Mai 1997, n'a pas permis à l'activité économique de s'améliorer, le nouveau gouvernement n'a pas pu maitriser le cadre macroéconomique et l'économie congolaise est restée exposée aux déséquilibres qui ne cessaient de s'aggraver. De plus le déclenchement de la guerre d'agression en 1998 n'a fait qu'accentuer la fragilité de l'économie congolaise. Le tableau ci-après résume la situation économique de 1997 à 2001.
Tableau 2.3. Evolution secteur Réel Congolais
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
|
Taux de croissance du PIB (en %) |
- 5,41 |
- 1,74 |
- 4,27 |
- 6,89 |
- 2,11 |
PIB/ habitant (en USD Courants) |
122,84 |
84,17 |
97,96 |
82,59 |
127,32 |
Taux Démographique (en %) |
3,29 |
3,40 |
3,19 |
3,37 |
2,69 |
Solde Budgétaire (en % du PIB) |
- 6,0 |
- 2,8 |
- 4,4 |
- 6,0 |
- 1,7 |
Taux de Croissance de M2 (en %) |
51,91 |
157,83 |
363,32 |
501,70 |
227,46 |
Taux d'inflation (en %) |
13,76 |
134,85 |
483,71 |
511,21 |
135,09 |
Taux de change (CDF/ 1USD) |
1,31 |
2,40 |
4,50 |
50,00 |
311,56 |
Ratio d'investissements (% de PIB) |
8,10 |
6,50 |
9,60 |
11,20 |
8,10 |
Ratio pop. Salaire & active (en %) |
24,78 |
29,22 |
28,55 |
28,12 |
35,11 |
Taux de chômage (en %) |
70,2 |
65,8 |
66,5 |
66,9 |
49,0 |
Source : BAD et Banque Centrale du Congo, 2001, P. 5, 66
Ce tableau révèle la situation critique dans laquelle se trouvent tous les grandeurs macroéconomiques. On observe une baisse continuelle de la production d'une année à l'autre ; un amenuisement du revenu par tête et une montée de l'inflation. La part des investissements est restée faible et le niveau de chômage à un niveau assez élevé.
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 44
2012
Au cours de cette sous période, l'économie congolaise rompt avec des taux de croissance négatifs et avec la série des taux d'inflation de trois chiffres qui ont caractérisé la décennie précédente. En effet, dans le domaine des prix intérieurs d'après avoir atteint 511% en 2000, le taux d'inflation est ramené à 15% en 2002, pour se situer 21,3% en 2005 ; à 9,8% en 2010 ; à 15,4% en 2011 ; et à 6,4% en 2012. Le taux de croissance du PIB a été de 3,5% en 2002, a atteint 7,8% en 2005 ; à 7,2% en 2010 ; à 6,9% en 2011 ; et à 7,2% en 2012. Cette amélioration est le résultat de l'exécution de deux programmes successifs de stabilisation, le programme intermédiaire renforcé (PIR) et le programme économique du gouvernement (PEG). En somme, au cours de cette sous période, la situation de l'économie congolaise s'est amélioré bien que dans un sens proportionnel.
Tableau 2.4. Taux de Croissance de PIB et taux d'inflation : 2002 - 2012
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
2012 |
|
Inflation |
15,0 |
4,4 |
9,2 |
21,3 |
18,2 |
9,9 |
27,6 |
53,4 |
9,8 |
15,4 |
6,4 |
PIB |
3,5 |
5,8 |
6,6 |
7,8 |
5,6 |
6,3 |
2,2 |
2,8 |
7,2 |
6,9 |
7,2 |
Source : BCC, Rapport annuels,
Graphique 2.1. Taux de Croissance de PIB et Taux d'inflation : 2002 - 2012
70 60 50 40 30 20 10 0 |
2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012
INFLATION PIB |
Source : Africain Economie Outlook.org
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 45
Après plusieurs années de récession, l'activité économique a enregistré une croissance de 3,5% en 2002 contre un objectif de 3,0% prévu au programme triennal 2002 - 2005 (PEG). La libéralisation de plusieurs secteurs de l'économie et la région de confiance de certains investissements ont permis l'entrée d'importants capitaux sous formes d'investissements directs étranger (IDE) favorisant ainsi la création de nouveaux emplois. En effet, le taux de chômage est passé de 49,1% en 2001 à 43,2% en 2007 et à 54% en 2010, le ratio d'investissement sur le PIB étant de 8,1% en 2001, s'est situé à 20,2% en 2007 ; le PIB par habitant a également connu une amélioration passant de 79,3$USD en 2002 à 96,6$USD en 2009 à 100,5 en 2010 à 319$USD en 2013.
La reprise de la croissance a été rendu possible grâce au dynamisme de différentes branches de la vie économique notamment, l'extraction minière et industries métallurgiques, transports et communications, bâtiments et travaux publics, agriculture, sylviculture, chasse, pêche, élevage ainsi que l'amélioration des droits et taxes à l'importation.
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 |
Page 46 |
Tableau 2.5. Taux de croissance en volume des différents secteurs et leurs composantes (variations en pourcentage par rapport à l'année précédente).
Années Secteurs d'Activités |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
2011 |
|||
I. Secteurs des biens |
3.1 |
4.6 |
6.6 |
7.2 |
3.7 |
3.5 |
4.7 |
3.5 |
8.2 |
6.9 |
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
11.5 |
23.8 |
22.5 |
24.1 |
13.2 |
5.4 |
3.8 |
9.1 |
9.4 |
10.3 |
||||
I. Secteurs des services |
4.9 |
8 |
7.5 |
8.7 |
9.1 |
11.1 |
9 ,9 |
2.4 |
4.1 |
5 ,5 |
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|||
3.5 |
14.4 |
11.6 |
-3.5 |
5.8 |
6.2 |
4.2 |
-23 |
0.1 |
0.3 |
||||
Droit et taxes à l'importation |
16.3 |
4.7 |
11.5 |
13.7 |
14 |
19 |
15.4 |
8.5 |
13.8 |
19.2 |
|||
Produit Intérieur Brut |
3.5 |
5.8 |
6.6 |
7.8 |
5.6 |
6.3 |
6.2 |
2.8 |
7.2 |
6.9 |
Source. BCC, Rapport annuel 2010, P.33
Malgré l'amélioration de l'activité économique qui caractérise cette sous période, nous constatons un net ralentissement en 2009, le taux de croissance est passé de 6,2% en 2008 à 2,8% en 2009. Ce ralentissement est dû essentiellement aux effets de la crise économique et financière mondiale. La demande mondiale ayant baissé et les cours de principaux produits d'exploitations basculés, les répercussions n'en ont pas été moindre sur les secteurs des mines et des hydrocarbures. La RDC a été fortement touchée par cette crise à cause entre autre de la diversification limitée de son économie et sa dépendance vis-à-vis de ses exportations. Les activités économiques sont restées vulnérables aux chocs extérieurs, on notre la hausse des prix des produits alimentaires et énergétiques, la baisse des investissements directs étrangers.
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 47
Cependant, l'exercice 2010 a malgré des effets de la crise financière internationale, réalisé des performances qui ont débouché sur un taux de croissance de 7,2% soutenant ainsi la croissance amorcée depuis 2002.
De 1980 à 1989, la gestion des finances publiques a été, en somme, relativement bonne. Elle a coïncide en 1980 avec l'exécution du programme de stabilisation conclu avec le fond monétaire international. Ce programme visait entre autre l'assainissement de la gestion financière de l'Etat par une mobilisation plus accrue de recettes et une stricte limitation de dépenses autre que celles nécessaires pour les rémunérations et les services de la dette.
Dès le début de cette sous période, particulièrement en 1980 et 1989, l'intervention des administrations publiques dans la vie économique a été caractérisée par un accroissement des ressources nationales soumises à l'affection publique, alors que la charge fiscale n'a pas connu des changements très indicatifs. En effet, le rapport entre les dépenses publiques et le PIB commercialisé, qui permet d'appréhender la part de l'activité soumise à l'affectation publique s'est constamment relevée. On observe également un net recul des déficits publics en % du PIB, soit -14,3% en 1980, -19,5% en 1983 et 1984, et l'apparition des excédents budgétaires en 1985, 1986 et 1989.
Tableau 2.6. Importance Relative des Finances publiques dans l'Economie : 1980
- 1989
Années |
Recettes |
Dépenses |
Solde |
1980 |
24 |
38,3 |
-14,3 |
1981 |
22,3 |
38,5 |
-16,7 |
1982 |
23,8 |
48 |
-24,2 |
1983 |
22,3 |
34,8 |
-12,5 |
1984 |
29,9 |
47,1 |
-17,2 |
1985 |
33 |
25,2 |
7,8 |
1986 |
32 |
30,2 |
1,8 |
1987 |
32,8 |
38,7 |
-5,9 |
1988 |
39,7 |
62,3 |
-22,6 |
1989 |
37 |
30 |
7 |
Source. BCC, rapports annuels, 84, -85, P.140 ; 89 -90, P. 102
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 48
Graphique 2.2. Importation relative des finances publiques dans l'économie :
1980 - 1989
80
60
40
20
0
-20
-40
80 81 82 83 84 85 86 87 88 89
RECETTES DEPENSES SOLDE |
L'assainissement des finances publiques et les excédents budgétaires réalisés au cours de cette période sont les effets de la discipline imposée par le programme d'ajustement structurel de première génération, avec notamment la promotion des politiques budgétaires et monétaires restrictives.
De plus, il convient de signaler que pour financer son développement, la RD Congo a eu recours aux capitaux étrangers et l'assistance technique extérieure grâce auxquels, elle a pu se doter d'importantes infrastructures telles que le barrage d'Inga, des ponts, la RTNC, d'un nombre importants de diplômés dans divers domaines du savoir, etc. Malheureusement, au terme de la décennie 80, force était de constater que le pays , ne pouvait plus faire face à ses engagements vis à vis de l'étranger, étant entré dans un cycle d'endettement sans précédent d'autant plus qu'il a accumulé et rééchelonné plusieurs arriérés et est même de fois arrivé à s'endetter de nouveau pour relancer la production et dégager des surplus financières. Ainsi le paiement du service de la dette a constitué, chaque année un poids important dans le budget de l'état réduisant de ce fait sa capacité à soutenir le développement socio-économique.
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Au cours de cette sous période, l'économie congolaise a connu une récession sans précédent et la gestion des finances publiques n'est pas restée indifférente à cette situation, les exercices budgétaires de cette sous période sont caractérisés par un sérieux dépassement des dépenses sur les recettes, le solde budgétaire ayant atteint jusqu'à - 15,9% du PIB en 1991. L'aggravation du déficit s'explique par une exécution laxiste des dépenses et par une mobilisation insuffisante des recettes. Le solde positif apparait seulement en 1995.
Tableau 2.7. Importance Relative des Finances Publiques dans l'Economie 1990 à
2001
Années |
||||||||||||
1990 |
1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
1996 |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
|
Indicateurs |
||||||||||||
Recettes publiques en % du PIB |
9.96 |
4.94 |
3.13 |
4.1 |
3.01 |
5.35 |
5.42 |
5.17 |
6.05 |
5.01 |
3.73 |
4.73 |
Dépenses publiques en % du PIB |
17.21 |
15.67 |
15.67 |
17.5 |
5.41 |
5.33 |
5.74 |
5.98 |
8.89 |
11 |
7.77 |
4, 79 |
Solde en % du PIB |
-7.25 |
-12.5 |
-12.5 |
- |
-2.4 |
0.02 |
-0.32 |
-0.81 |
-2.84 |
-5.6 |
-4 |
-0.1 |
13.4 |
||||||||||||
Stock de la Dette en % du PIB |
119.6 |
130.1 |
146.3 |
112 |
240.2 |
271.4 |
237.7 |
217 |
226.6 |
279 |
298 |
269 |
Source : Banque Mondiale et BCC, 95, P. 64 ; 2001, P. 66, 98
Les intérêts de la dette ont continuée de courir, le stock de la dette suspendue, la gestion des finances publiques s'est d'avantage détériorée. En 1991, les ressources ont progressé moins vite que les dépenses, soit respectivement 4,7% contre 24,4%. Celle-ci a continué de ressentir de l'absence d'un cadre institutionnel stable, de la profonde détérioration de l'infrastructure de base et de l'outil de production. Il s'en est suivi de graves difficultés sociales. En 1994, le dysfonctionnement de l'appareil administratif de l'état et l'instabilité gouvernementale ont profondément marqué la gestion de finances publiques. Cette situation s'explique par la contreperformance dans la mobilisation des recettes avec comme corolaire notamment la compression des dépenses publiques qui ont été de 5,4% du PIB.
Malgré un léger excédent accusé en 1995, la gestion des finances publiques s'est fortement détériorée les années qui ont suivi, influence par la situation de guerre qui a conduit en Mai 1997 à
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Page 50 |
d'importants changements politiques dans la direction du pays. Elle a enregistré des résultats très mitigés, en dépit d'efforts réels consentis pour leur ajustement, le solde global des opérations du cadre budgétaire s'est encore détérioré. Le déficit s'est établi à 1,9% en 1997 contre 1,2% en 1996. Le recours aux avances du système bancaire a été le principal mode de financement du déficit public.
Tableau 2.8. Situation des Finances Publiques : 1990 - 2001
Années |
Recettes |
Dépenses |
Solde |
1990 |
10,1 |
16,9 |
-6,8 |
1991 |
4,7 |
24,4 |
-19,7 |
1992 |
2,7 |
15,3 |
-12,6 |
1993 |
3,5 |
18 |
-14,5 |
1994 |
2,6 |
5,4 |
-2,8 |
1995 |
4,5 |
4,4 |
0,1 |
1996 |
3,8 |
5,7 |
-2,9 |
1997 |
4,1 |
6 |
-1,9 |
1998 |
5,3 |
9,1 |
-3,8 |
1999 |
3,5 |
10,6 |
-7,1 |
2000 |
3,5 |
8,5 |
-5 |
2001 |
4,7 |
4,8 |
-0,1 |
Source : BCC, Rapports Annuels, 95, P. 64 ; 2001, P. 66
Graphique 2.3. Situation des Finances Publiques : 1990 - 2001
30 20 10 0
- 10
- 20
90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01
RECETTES DEPENSES SOLDE
L'abondance des moyens de paiement sur le marché au cours de cette sous période est dû au fait que les dépenses courantes, entre autre les dépenses de consommation, ont été plus exécutées que
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 |
Page 51 |
les dépenses en capital. Les énormes déficits qu'à connu le pays, durant cette sous période et, leur monétisation ont contribué à la dégradation non seulement du tissu économique mais aussi de celle encore plus prononcée des conditions de vie de la population. Le financement monétaire des déficits publics par les avances du système bancaire en RD Congo a été à la baisse de l'hyperinflation qui a atteint le sommet record de 9.796,9% en 1994.
Dans le but de lutte contre l'hyperinflation, le programme de désinflation rapide (PDR) a conduit à une politique budgétaire restrictive et le principe d'unicité de centre d'ordonnancement des dépenses, confié traditionnellement au Ministère des finances étant réaffirmé, les restrictions des dépenses ont permis aux finances publiques d'atteindre un niveau assez soutenable entre 1995 et 1996.
Mais les séries de guerre qu'à connu le pays entre 1996 et 2000, ont renversé les tendances à causes des dépenses de souveraineté ramenant ainsi le solde budgétaire à -5,1% du PIB en 1999.
La gestion des finances publiques a été, en somme, satisfaisante au cours de cette sous période. La reprise des activités économiques et le retour des taux de croissance positifs ont permis d'élever le niveau des recettes publiques. Le recours aux avances de la banque centrale pour le financement des déficits a été sensiblement réduit, le stock de la dette également a considérablement été réduit passant de 205,2% du PIB en 2003 à 30,7% en 2010.
Tableau 2.9. Importance Relative des Finances Publiques dans l'Economie : 2002
- 2012
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
2009 |
2010 |
|
Recettes publiques en % |
|||||||||
du PIB |
7,69 |
9,63 |
11,77 |
14,58 |
14,18 |
14,76 |
18,48 |
18,63 |
19,34 |
Dépenses publiques en % du PIB |
6,77 |
10,12 |
12,89 |
15,46 |
15,04 |
15,02 |
18,95 |
17,98 |
17,8 |
Solde en % du PIB |
0,92 |
-0,49 |
-1,12 |
-0,86 |
-2,6 |
-0,26 |
-0,47 |
0,65 |
1,54 |
Crédit à l'Etat en % du PIB |
-0,52 |
-0,49 |
-0,88 |
3,27 |
2,48 |
3,42 |
3,81 |
1,91 |
0,35 |
Stock de la dette en % du PIB |
191,6 |
205,2 |
181,2 |
155,2 |
135,2 |
132,7 |
118,2 |
192,2 |
30,7 |
Source : BCC, Rapports Annuels, 2004 - 2005, P. 119 ; 2009, P. 93
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Page 52
L'exécution du programme intermédiaire
renforcé et d'autres programmes politiques ont permis au gouvernement
congolais de restructurer les niveaux des soldes budgétaires qui sont
restés inférieures à -2% et qui ont des fois même
été positifs, soit 0,9%, 0,7%
et 1,5% respectivement en 2002,
2009 et 2010.
Ce sont, notamment, ces critères de performances qui ont conduit à l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative en faveur des pays pauvres très endetté (I-PPTE) en 2010. En effet, après plusieurs années de suspension de la coopération avec la communauté financière internationale, la RD Congo a réussi à restructurer sa dette extérieure. Ce qui a permis le retour de l'aide publique au développement (APD), le redémarrage du paiement de la dette extérieure et l'admission à l'I - PPTE.
La rigueur qui a caractérisé la gestion des finances publiques en 2009 a permis au pays d'atteindre au mois de juillet de l'année 2010, le point d'achèvement de l'I - PPTE. La dette de la RD Congo a été allégée de 12,3 milliards USD, les conseils d'administration de la FMI et de la Banque Mondiale estimant que la RDC avait appliqué des mesures politiques requises pour atteindre le point d'achèvement, un stade auquel l'allègement de la dette devient irrévocable.
EN RD CONGO
L'aspect original du financement de l'éducation en République Démocratique du Congo réside dans le niveau élevé des financements privés à tous les niveaux de l'enseignement, y compris dans le primaire. Cette situation représente un changement marqué par rapport à celle qu'il y a plusieurs décennies, lorsque l'éducation était hautement prioritaire dans les dépenses de l'Etat.
Néanmoins, bien que le montant total des financements privés ait dépassé celui des financements publics, (analyse des dépenses de l'Etat demeure importante, d'autant plus que l'accroissement de ces dernières peuvent améliorer la qualité de l'éducation qui est l'un des objectifs primordiaux inscrit parmi les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 53
Tableau 2.10. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des dépenses publiques totales : 1980 - 1989
Années |
Dépense publiques CDF) |
Dépense publiques |
Dépense publiques |
||
1980 |
933 722,000 000 0 |
912 908,000 000 0 |
20 814,000 000 0 |
||
1981 |
1 631 090,000 000 0 |
1 604 098,000 000 0 |
26 992,000 000 0 |
||
1982 |
1 818 150,000 000 0 |
1 741 525,000 000 0 |
76 625,000 000 0 |
||
1983 |
1 713 523,500 000 0 |
1 672 811,000 000 0 |
40 712,000 000 0 |
||
1984 |
309 905,000 000 0 |
236 251,000 000 0 |
73 653,000 000 0 |
||
1985 |
208 041,000 000 0 |
168 018,000 000 0 |
40 023,000 000 0 |
||
1986 |
506 133,000 000 0 |
455 400,000 000 0 |
50 733,000 000 0 |
||
1987 |
525 749,000 000 0 |
195 689,000 000 0 |
330 060,000 000 0 |
||
1988 |
14.434 017,000 000 0 |
13 785 597,000 000 |
0 |
648 420,000 000 0 |
|
1989 |
4 845 525,000 000 0 |
227 555 9 |
2 566 966,000 000 |
0 |
Source : Nos calculs sur base des données de la BCC, Rapports Annuels, 1985 P. 152, 156 ; 1989, P. 113, 116
Graphique 2.4. Evolution des dépenses courantes et en capital de L'éducation en % des dépenses publiques totales : 1980 - 1989.
16 |
000 |
000,000 |
000 0 |
14 |
000 |
000,000 |
000 0 |
12 |
000 |
000,000 |
000 0 |
10 |
000 |
000,000 |
000 0 |
8 |
000 |
000,000 |
000 0 |
6 |
000 |
000,000 |
000 0 |
4 |
000 |
000,000 |
000 0 |
2 |
000 |
000,000 |
000 0 |
Dépenses publiques d'éducation (Milliers de CDF) ;
Dépenses publiques courantes d'éducation (Milliers de CDF) ; Dépenses publiques d'éducation en capital (Milliers de CDF).
La lecture de cette figure nous révèle qu'au cours de la période allant de 1980 à 1989, les dépenses publiques de l'éducation n'ont pas occupé une place de choix dans le budget de l'Etat. Les
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Page 54
dépenses courantes ont largement dépassé les dépenses en capital. Ces derniers ont été exécutés en moyenne de 0,14% du PIB et n'ont pas réussi à atteindre 1% des dépenses publiques. La promotion des politiques budgétaires et monétaires restrictives par les organismes financiers internationaux dans le cadre de la mise en oeuvre du programme d'ajustement structurel, a permis certes d'assainir les finances publiques, mais au prix d'une compression des dépenses publiques en capital de manière général et celles de l'éducation en particulier qui ont connu une baisse sensible jusqu'à se situer à 0,09% des dépenses publiques en 1986.
Tableau 2.11 : Evolution des dépenses courantes en capital de l'éducation en % des dépenses publiques totales : 1990 - 2001.
Années |
Dépense publiques CDF) |
Dépense publiques |
Dépense publiques |
||||
1980 |
9 861 |
138,000 000 0 |
6 161 507,000 000 0 |
3 |
699 |
631,000 000 0 |
|
1981 |
159 |
011,000 000 0 |
118 015,000 000 0 |
40 |
996,000 000 0 |
||
1982 |
11 327 |
905,000 000 0 |
10 911 46,000 000 0 |
416 |
359,000 000 0 |
||
1983 |
24 663 |
197,000 000 0 |
24 |
659 397,000 000 0 |
3 |
800,000 000 0 |
|
1984 |
1 |
703,000 000 0 |
1 703,000 000 0 |
0,000 000 0 |
|||
1985 |
25 |
161,000 000 0 |
25 161,000 000 0 |
0,000 000 0 |
|||
1986 |
1 |
553,640 000 0 |
1 355,240 000 0 |
198,400 000 0 |
|||
1987 |
1 |
440,890 000 0 |
770,990 000 0 |
669,900 000 0 |
|||
1988 |
1 |
398,000 000 0 |
1 398,000 000 0 |
0,000 000 0 |
|||
1989 |
19 |
296,000 000 0 |
19 296,000 000 0 |
0,000 000 0 |
|||
1999 |
21 |
856,000 000 0 |
21 856,000 000 0 |
0,000 000 0 |
|||
2001 |
191 |
654,000 000 0 |
191 654,000 000 0 |
0,000 000 0 |
Source : Nos calculs sur base des données de la BCC, Rapports Annuels, 1995, P. 73, 76 ; 2001, P. 75, 78
Graphiques 2.5. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des dépenses publiques totales : 1990 - 2001
0 0 0 0 0 0 0
35
000 |
000,000 |
000 |
|
30 |
000 |
000,000 |
000 |
25 |
000 |
000,000 |
000 |
20 |
000 |
000,000 |
000 |
15 |
000 |
000,000 |
000 |
10 |
000 |
000,000 |
000 |
5 |
000 |
000,000 |
000 |
0,000 000 0
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30 000 000,000 0 25 000 000,000 0 20 000 000,000 0 15 000 000,000 0 10 000 000,000 0 5 000 000,000 0 |
Dépenses publiques d'éducation (Milliers de CDF) ;
Dépenses publiques courantes d'éducation (Milliers de CDF) ; Dépenses publiques d'éducation en capital (Milliers de CDF).
La part des dépenses publiques en éducation dans le budget de l'Etat, au cours de cette sous période est restée insignifiante malgré la reprise des activités économiques et la réapparition des taux de croissance positifs depuis 2002. Elle a représenté en moyenne 1,4% des dépenses courantes de l'éducation qui ont représenté en moyenne 0,75% ; celle en capital ont représenté en moyenne 0,77% des dépenses totales et ont atteint un sommet record en 2009, soit 2,2% des dépenses publiques.
Toutefois, ce niveau n'est pas toujours significatif pour stimuler une forte accumulation du capital humain et déclencher une croissance économique autoentretenue, stade et durable.
Tableau 2.12. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des dépenses publiques totales : 2002 - 2012
Années |
Dépense publiques |
Dépense
publiques |
Dépense |
2002 |
12 101,000 000 0 |
342 053,000 000 0 |
354 154 |
2003 |
6 000,000 000 0 |
831 381,000 000 0 |
837 381 |
2004 |
670,000 000 0 |
1 303 397,000 000 0 |
1 303,397 |
2005 |
2 015 010,000 000 0 |
1 606 151,000 000 0 |
3 631 161 |
2006 |
1 928 610,000 000 0 |
1 816 742,000 000 0 |
3 745 352 |
2007 |
2 996 925,000 000 0 |
17 254 437,000 000 0 |
20 337 362 |
2008 |
3 481 041,000 000 0 |
19 856 309,000 000 0 |
23 337 350 |
2009 |
26 760,504 |
1 042 228,000 000 0 |
27 802 732 |
Source : Nos calculs sur base des données de la BCC, Rapports Annuels, 2004 - 2005, P. 132, 135 ; 2009, P. 107
Graphique 2.6. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des dépenses publiques totales : 2002 - 2012
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Dépenses publiques d'éducation en capital (Milliers de CDF) ; Dépenses publiques courantes d'éducation (Milliers de CDF) ; Dépenses publiques d'éducation (Milliers de CDF).
Il convient de signaler que les dépenses publiques de l'éducation présentée ci-haut concernant tous les niveaux de l'enseignement en RD Congo et sont relatives aux prévisions budgétaires. En ce qui concerne l'exécution du budget, la situation est encore plus lamentable, on a exécuté très souvent moins que ce que l'on a prévu. Les dépenses en capital, par exemple, a représenté d'après le budget exécuté en moyenne 0,19% pour la sous période 2002 - 2010.
L ' I m p a c t des dépenses publiques e n Education sur l a croissance Economique e n RDC d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2 |
Page 57 |
Ce troisième chapitre est résolument économétrique. Cette étape du travail se distingue des précédentes par l'étude de cas exposé, qui utilise systématiquement des données réelles portant sur les quatre variables en études, notamment la Croissance du PIB en % annuel, le taux de Scolarisation primaire, taux de Scolarisation Secondaire et les dépenses Publiques d'investissement en éducation en % des dépenses publiques totales.
Cette étape se distingue également des précédentes par la place qu'elle accorde à expliquer comment les quatre variables se sont comportées durant la période d'étude en utilisant un modèle très sophistiqué dit (Vecteur auto régressif).
Car la validité d'une étude économétrique dépend de la pertinence de la spécification du modèle estimé ; il est vain de vérifier une relation économétrique si on l'applique à des modèles incohérents.
Le fondement théorique du modèle utilisé est la fonction de production obtenue par Mankiw et al.(1992) par l'amélioration du modèle de Solow en y incluant l'accumulation du capital humain compte tenu des hypothèses des théories de la croissance :
Yt = Kt aHtf(LtAft)1-a-f (1)
Où y est la production ; k le stock de capital physique, L la force de travail, H le stock de capital humain et A l'état de la technologie disponible. a et f sont des paramètres positifs tels que a + f = 1.
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De cette équation découlent les nombreux modèles. Ce modèle empirique sera testé dans le cadre de notre travail, s'écrit de la façon suivante :
(TPIB)t = a + D (TPIB)t_i+ S(TPRIM)t+ p(TSEC)t + y(DEPCAH)t + Ut (2)
Avec :
TPIB : Croissance du PIB en %
TPRIM : Taux de Scolarité au primaire,
TSEC : Taux de Scolarité au Secondaire ;
DEPCAH : Dépenses Publiques d'investissement en éducation en % des
dépenses publiques totales.
Ut : le terme d'erreur
Sous la forme estimable, le modèle se présente comme suit ; avec entre parenthèses les signes attendus :
Tpib = ao + aiTprim + a2Tsec + a3Dep Cah + Et (3)
Dans l'utilisation des techniques quantitatives pour la prévision, les modèles uni-équationnels ont été peu à peu laissés de coté au profit des modèles simultanés multi-équationnels. Ainsi dans les modèles d'équations à système simultanés, certaines variables sont considérées comme endogènes et d'autres comme exogènes. Pour estimer ces modèles simultanés, l'on doit s'assurer au préalable de l'identification de chaque équation du modèle. A cet effet des restrictions étaient imposées sur :
Des paramètres avec notamment le principe de normalisation ;
Les variables dont quelques unes devraient être absentes dans certaines équations
Or, le principe de simultanéité peut être discutable. En effet, s'il y a véritablement simultanéité dans les relations d'un modèle, logiquement il n'y aurait pas eu lieu de faire la distinction entre
29 M. E. G. KINTAMBU (2004), Principes d'économétrie, 3ème Edition, Presses de l'Université Kongo, Mbanza-Ngungu, P.222
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variables endogènes et variables exogènes ; toutes les variables devraient être considérées comme endogènes.
Sur base de toutes ces considérations, une nouvelle classe d'économètres s'est mise à la recherche d'autres formes fonctionnelles plus adéquates. C'est dans ce contexte que survint la modélisation vectrice autorégressive (VAR), qui tente de relier les variables en se basant sur l'évolution des données-elles-mêmes.
La conception de base de la modélisation VAR est de relier les variables dans une vectrice auto régressive d'un ordre donné mettant les variables dans un cadre relationnel. D'autre part, à cause de la particularité de ses différentes parties aléatoires, la modélisation VAR est utilisée dans le cadre de l'analyse des impacts et de la causalité.
De ce fait, le modèle VAR repose sur l'idée selon laquelle toutes les variables présentées dans le modèle sont endogènes et les erreurs de chaque équation sont corrélées.
Le modèle VAR utilisé dans ce travail s'appuie sur un modèle à quatre variables, mettant en relation la Croissance du PIB, le taux de Scolarisation primaire, taux de Scolarisation Secondaire et les dépenses Publiques d'investissement en éducation dans les dépenses publiques totales.
Construisons le modèle suivant à q décalages :
????? = ? + ? ?
??? ??????? + ? ?
? ? ??? ???? - ? - ? +? ?
??? ??????? + ? ?
? ? ??? ?????????+??????????+?? (4)
?
??????? = ? + ? ?
??? ????????? + ? ?
? ??? ??????? + ? ?
? ? ??? ??? ,???+ ? ?
??? ??? ???? + ????????? + ?? (5)
????? = ? + ? ?
??? ??????? + ? ?
? ? ??? ???????? + ????? ????????? + ? ?
? ? ??? ??????? + ???????? + ?? (6)
?
???? ?? = ? + ? ? ??? ??????? + ? ?
?? ?? ???????? + ? ? ??? ????????? + ? ?
? ??? ??????? + ???????? + ?? (7)
? ?
La première équation postule que la croissance économique est fonction de ses valeurs décalées de taux de scolarité primaire, secondaire et des dépenses publiques en éducation et des valeurs courantes de taux de scolarité primaire, secondaire et des dépenses publiques en éducation.
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La deuxième équation postule quant à elle que les dépenses publiques en éducation est fonction des valeurs décalées de la croissance économique, de ses propres valeurs décalées, de taux de scolarité primaire, secondaire et enfin des valeurs courantes de la croissance économique, de taux de scolarité primaire, secondaire.
La troisième équation postule quant à elle que Le taux de scolarité secondaire est fonction des valeurs décalées de la croissance économique, de ses propres valeurs décalées, de taux de scolarité primaire, dépenses publiques en éducation et enfin des valeurs courantes de la croissance économique, de taux de scolarité primaire, dépenses publiques en éducation.
La quatrième et la dernière équation postule quant à elle que Le taux de scolarité primaire est fonction des valeurs décalées de la croissance économique, de ses propres valeurs décalées, de taux de scolarité secondaire, dépenses publiques en éducation et enfin des valeurs courantes de la croissance économique, de taux de scolarité secondaire, dépenses publiques en éducation.
Donc, les quatre équations constituent la forme fonctionnelle de notre modèle VAR. Il sied de rappeler que le décalage optimal sera déterminé en passant par les critères d'Akaike et Schwartz.
Une fois représentée par la forme fonctionnelle adéquate ; la relation théorique c'est-à-dire le modèle, peut être confrontée aux données observées, il s'agit de vérifier leur caractère explicatif de la réalité et de mesurer concrètement la valeur de leurs paramètres. Il est alors possible de calculer le taux de réaction des variables.
Les données observées peuvent être des séries temporelles, des données en coupe instantanée ou des données de panel. Mais en ce qui nous concerne, nos données sont belles et bien des séries temporelles ou séries chronologiques.
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Un processus peut être défini comme étant une collection des variables aléatoires ordonnées dans le temps. Ainsi des séries temporelles telles que la Croissance du PIB en % annuel, le taux de Scolarisation primaire, taux de Scolarisation Secondaire et les dépenses Publiques d'investissement en éducation en % des dépenses publiques totales de la RDC couvrant la période 1980 à 2012 peuvent être considérées comme les réalisations d'un processus aléatoire.
Le processus aléatoire qui intéresse tout particulièrement les analystes des séries chronologiques est « le processus stationnaire «, c'est-à-dire le processus dans lesquels les données fluctuent autour de la moyenne constante indépendamment du temps ;
Si une série chronologique ou temporelle est stationnaire au sens défini ci-haut alors sa moyenne, sa variance et son auto-covariance sur différents décalages restent constantes quelque soit le moment où ces valeurs sont calculées. La série chronologique qui ne vérifie pas ces conditions est dite non stationnaire. Etant donné que c'est le processus stationnaire qui retient l'attention des analystes, nous allons dans ce point procéder par la stationnarisation de nos séries temporelles notamment la Croissance du PIB en % annuel, le taux de Scolarisation primaire, taux de Scolarisation Secondaire et les dépenses Publiques d'investissement en éducation en % des dépenses publiques totales.
De tout ce qui précède, nous disons que la résolution de nos séries temporelles par le modèle « VAR » se fera à travers les étapes suivantes :
Vérification de la stationnarité ;
Détermination du nombre de retard (décalage) optimal du modèle
VAR ;
Estimation des paramètres du modèle ;
Teste de la causalité de Granger ;
Analyse de dynamique du VAR ;
Prévision du modèle.
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Cette étude se fera variable par variable. Pour ce faire, nous allons recourir à l'analyse de leur graphique et au test de racine unitaire ou de Dickey Fuller.
a) Le taux de croissance du PIB (TPIB)
Nous avons choisi d'utiliser le taux de croissance du PIB en % comme indicateur de la croissance tels que récoltés dans les différents rapports annuels de la Banque Centrale du Congo et de la Banque Mondiale.
Graphique n°1 non stationnarité de la croissance économique du PIB
A partir de ce graphique nous analysons l'évolution du taux de croissance et nous remarquons que celui-ci à une tendance mais qui se traduit à la hausse, alors cela nous amène à présumer que le taux de croissance n'est pas stationnaire. Alors nous allons stationnariser la variable taux de croissance en recourant aux différenciations de test de Dickey Fuller Augmenter.
Ici nous observons que la variable taux de croissance est stationnaire à la première différence car la statistique en valeur absolue d'ADF est supérieure à celle de Mackinnon au seuil de 5% (5.96 ? 3,56) mais cette stationnarité est du type Tendance stochastique (DS) car la probabilité associée à la tendance n'est pas significative.
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Graphique n°2 stationnarité de la croissance économique du PIB
Ce graphique nous montre que la variable taux de croissance est maintenant stationnaire.
b) Taux de Scolarisation primaire (TPRIM)
Pour cet indicateur les données ont été puisées dans les différents rapports de la Banque Mondiale et Banque Centrale.
Graphique n°3 stationnarité du Taux de Scolarisation primaire
Ici nous observons que la variable taux de scolarisation primaire est stationnaire à niveau car la statistique en valeur absolue d'ADF est supérieure à celle de Mackinnon au seuil de 5% (7.37 ? 3,55) mais cette stationnarité est du type Tendance stochastique (DS) car la probabilité associée à la tendance n'est pas significative.
c) Taux de Scolarisation Secondaire (TSEC)
Pour cet indicateur les données ont été puisées dans les différents rapports de la banque mondiale et banque centrale.
Graphique n°4 stationnarité du Taux de Scolarisation Secondaire
TSEC
400 200 0 -200 -400 -600 -800
|
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Ici nous observons que la variable taux de scolarisation secondaire est stationnaire à niveau car la statistique en valeur absolue d'ADF est supérieure à celle de Mackinnon au seuil de 5% (4.86 > 4.27) mais cette stationnarité est du type Tendance stochastique (DS) car la probabilité associée à la tendance n'est pas significative.
d) dépenses Publiques d'investissement en éducation en % des dépenses publiques totales. (DEPCAH)
Pour cet indicateur les données ont été puisées dans les différents rapports de la Banque Mondiale et Banque Centrale.
Graphique 5 stationnarité dépenses Publiques d'investissement en éducation
DEPCAH
.9 .8 .7 .6 .5 .4 .3 .2 .1 .0 |
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Ici nous observons que la variable dépenses Publiques d'investissement en éducation est stationnaire à la première différence car la statistique en valeur absolue d'ADF est supérieure à celle de Mackinnon au seuil de 5% (7.95 > 3,56) mais cette stationnarité est du type Tendance stochastique (DS) car la probabilité associée à la tendance n'est pas significative. Voici le graphique de la stationnarité ci après :
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DDEPCAH
.8 .6 .4 .2 .0 -.2 -.4 -.6 |
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
Tous Ces graphiques nous montrent que les variables sont maintenant stationnaires.
Endogenous variables: DTPIB TPRIM TSEC DDEPCAH
Exogenous variables: C
LogL |
LR |
FPE |
AIC |
SC |
HQ |
5888175 |
26.9398 |
27.1284 |
26.9989 |
||
-386.6279 |
NA* |
.* |
6* |
5* |
2* |
1034454 |
|||||
-378.5986 |
13.28981 |
2 |
27.48956 |
28.43252 |
27.78489 |
1665357 |
|||||
-368.4773 |
13.96046 |
6 |
27.89499 |
29.59232 |
28.42657 |
2898476 |
|||||
-357.7653 |
11.82020 |
4 |
28.25967 |
30.71138 |
29.02752 |
* indicates lag order selected by the criterion
LR: sequential modified LR test statistic (each test at 5%
level)
FPE: Final prediction error
AIC: Akaike information
criterion
SC: Schwarz information
criterion
HQ: Hannan-Quinn information criterion
Pour trouver le décalage optimale nous allons faire recours aux critères (AKAIKE ET SCHWARZ) ces deux critères nous permettra de minimiser le nombre de paramètres dans le modèle et c'est celui qui sera choisi, le décalage minimise les deux critères à un Lag de 0 mais vu que le modèle exige un auto régressif des équations nous considérons directement le Lag 1 qui constitue notre première décalage.
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modèle vectoriel autorégressif VAR (-1) avec la constante.
Vector Autoregression Estimates Date: 09/15/13 Time: 16:55 |
|||
DTPIB |
TPRIM |
TSEC |
DDEPCAH |
DTPIB(-1) -0.120691 |
0.554986 |
12.41863 |
0.006116 |
(0.19604) |
(0.52364) |
(14.6639) |
(0.00990) |
[-0.61566] |
[ 1.05986] |
[ 0.84688] |
[ 0.61778] |
TPRIM(-1) 0.056248 |
-0.262688 |
-6.080605 |
-0.001360 |
(0.06891) |
(0.18407) |
(5.15479) |
(0.00348) |
[ 0.81623] |
[-1.42708] |
[-1.17960] |
[-0.39073] |
TSEC(-1) 0.001398 |
-0.002767 |
0.205017 |
0.000163 |
(0.00251) |
(0.00671) |
(0.18783) |
(0.00013) |
[ 0.55661] |
[-0.41245] |
[ 1.09148] |
[ 1.28486] |
DDEPCAH(-1) 0.370240 |
13.60800 |
-59.77445 |
-0.375207 |
(3.53693) |
(9.44768) |
(264.572) |
(0.17861) |
[ 0.10468] |
[ 1.44035] |
[-0.22593] |
[-2.10075] |
C 0.348764 |
0.766530 |
-124.4712 |
0.034114 |
(0.82381) |
(2.20051) |
(61.6229) |
(0.04160) |
[ 0.42336] |
[ 0.34834] |
[-2.01989] |
[ 0.82004] |
R-squared 0.042198 |
0.155672 |
0.127589 |
0.208570 |
Adj. R-squared -0.105156 |
0.025776 |
-0.006628 |
0.086812 |
Sum sq. resids 408.0979 |
2911.805 |
2283486. |
1.040652 |
S.E. equation 3.961827 |
10.58265 |
296.3552 |
0.200063 |
F-statistic 0.286370 |
1.198433 |
0.950619 |
1.712983 |
Log likelihood -83.93865 |
-114.3965 |
-217.6991 |
8.622072 |
Akaike AIC 5.737978 |
7.702999 |
14.36768 |
-0.233682 |
Schwarz SC 5.969266 |
7.934287 |
14.59897 |
-0.002394 |
Mean dependent 0.151613 |
1.070323 |
-162.3877 |
0.006474 |
S.D. dependent 3.768631 |
10.72173 |
295.3779 |
0.209356 |
Determinant resid covariance (dof adj.) |
5357403. |
||
Determinant resid covariance |
2650946. |
||
Log likelihood |
-405.2000 |
||
Akaike information criterion |
27.43226 |
||
Schwarz criterion |
28.35741 |
||
C'est le modèle par principe de parcimonie qui comporte moins des paramètres possibles.
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L'un des inconvénients des modèles économétriques est de déceler les corrélations superflues, qui sont simplement fausses ou sans significations. C'est ainsi que la corrélation ne signifie pas nécessairement causalité (entre deux ou plusieurs séries économiques).
En effet, au sens de Granger, on dit : « qu'une variable y cause la variable x au sens de Granger si et seulement si la connaissance du passé de y améliore la prévision de x à tout horizon ».
Pairwise Granger Causality Tests Date: 09/15/13 Time: 17:15 Lags: 1 |
|||
Null Hypothesis: |
Obs |
F-Statistic |
Prob. |
TPRIM does not Granger Cause DTPIB |
31 |
0.56379 |
0.4590 |
DTPIB does not Granger Cause TPRIM |
0.66886 |
0.4204 |
|
TSEC does not Granger Cause DTPIB |
31 |
0.20486 |
0.6543 |
DTPIB does not Granger Cause TSEC |
0.60978 |
0.4414 |
|
DDEPCAH does not Granger Cause |
|||
DTPIB |
31 |
0.01261 |
0.9114 |
DTPIB does not Granger Cause DDEPCAH |
0.48039 |
0.4940 |
|
TSEC does not Granger Cause TPRIM |
32 |
0.01846 |
0.8929 |
TPRIM does not Granger Cause TSEC |
1.37537 |
0.2504 |
|
DDEPCAH does not Granger Cause |
|||
TPRIM |
31 |
1.64637 |
0.2100 |
TPRIM does not Granger Cause DDEPCAH |
0.29076 |
0.5940 |
|
DDEPCAH does not Granger Cause |
|||
TSEC |
31 |
0.08605 |
0.7714 |
TSEC does not Granger Cause DDEPCAH |
2.11680 |
0.1568 |
|
La relation entre les variables peut être définie en terme de relation unidirectionnelle, lorsque la causalité entre deux variables se définit dans un seul sens. Et une relation bidirectionnelle en ce sens que la causalité entre deux variables s'identifie dans les deux sens (relation symétrique). Ainsi les hypothèses sont posées comme suit :
H0 : Il n'y a pas causalité au sens de Granger H1 : Il y a causalité au sens de granger
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Le tableau ci-haut montre qu'a court terme la relation entre le taux de croissance économique du PIB et le taux de scolarité primaire, secondaire, dépenses publiques d'investissement en éducation n'est pas justifiée. Car on remarque que la probabilité de la statistique de Fisher est supérieure à 5%. D'où, nous sommes tentés d'accepter H0 soutenant l'absence de la causalité au sens de granger.
Nous allons analyser les chocs au moyen de la fonction de réponse impulsionnelle, cette fonction montre comment l'effet des chocs se répercute à un horizon prévisionnel de h période sur les variables du modèle (TPIB, TPRIM, TSEC et DEPCAH). Les graphiques suivant nous en donnent le résultat :
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L ' I m p a c t des dépenses publiques e n Education sur l a croissance Economique e n RDC d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
6
4
2
0
-2
15
10
5
0
-5
- 10
400
300
200
100
0
-100
-200
.3
.2
.1
.0
-.1
- .2
Response to Cholesky One S.D. Innovations #177; 2 S.E.
Response of DTPIB to TPRIM
Response of DTPIB to TSEC
Response of DTPIB to DDEPCAH
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
6
4
2
0
-2
6
4
2
0
-2
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of TPRIM to TPRIM
15
10
5
0
-5
- 10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of TPRIM to TSEC
Response of TPRIM to DDEPCAH
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
15
10
5
0
-5
- 10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of DDEPCAH to TSEC
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of DDEPCAH to DDEPCAH
Response of TSEC to TSEC
Response of TSEC to DDEPCAH
-100
-200
400
200
300
100
0
Response of TSEC to TPRIM
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of DDEPCAH to TPRIM
400
300
200
100
0
-100
-200
-.1
.2
.1
.0
- .2
.3
.3
.2
.1
.0
-.1
- .2
6
4
2
0
-2
15
10
5
0
-5
- 10
400
300
200
100
0
-100
-200
.3
.2
.1
.0
-.1
- .2
L'analyse des chocs montre que lorsque les résidus de la croissance économique baissent, et ça se trouve dans la zone négative, TPRIM, TSEC et DEPCAH atteint la zone négative c'est-à-dire sa dégradation. Mais au fur et à mesure qu'on observe cette baisse de la croissance économique, TPRIM, TSEC et DEPCAH tentent de reprendre l'équilibre mais dans le long et moyen terme c'est-à-dire dans trois, quatre et Huit ans. Quand aux innovations dans le secteur éducatif que L'Etat y consacre plus des moyens la situation ne perdurera pas dans le long terme, Les graphiques ci - après nous en donnent la certitude :
Response of DTPIB to DTPIB
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of TPRIM to DTPIB
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of TSEC to DTPIB
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Response of DDEPCAH to DTPIB
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
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Response of DTPIB to Cholesky
One S.D. Innovations
4 3 2 1 0
-1
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
D TPIB TPRIM
TSEC DDEPCAH
Response of TSEC to Cholesky
One S.D. Innovations300 200 100 0
-100
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
D TPIB TPRIM
TSEC DDEPCAH
Response of TPRIM to Cholesky
One S.D. Innovations
10 8 6 4 2 0 -2
-4
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
DTPIB TPRIM
TSEC DDEPCAH
Response of DDEPCAH to Cholesky
One S.D. Innovations
.20 .15 .10 .05 .00 -.05
-.10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
DTPIB TPRIM
TSEC DDEPCAH
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La décomposition de la variance totale de l'erreur de prévision est important dans ce sens que si celle-ci augmente, nous montrerons sa contribution à sa variable endogène, mais ici si l'innovation est de 1% sur la valeur de la prévision quel serait l'impact de l'autre variable en observant son évolution dans le temps.
Period |
S.E. |
DTPIB |
TPRIM |
TSEC |
DDEPCAH |
1 |
3.961827 |
100.0000 |
0.000000 |
0.000000 |
0.000000 |
2 |
4.025881 |
97.59505 |
1.393617 |
0.978383 |
0.032952 |
3 |
4.044287 |
96.93092 |
2.007292 |
0.969991 |
0.091795 |
4 |
4.047766 |
96.77392 |
2.055151 |
0.999286 |
0.171644 |
5 |
4.048653 |
96.73222 |
2.065114 |
1.003258 |
0.199412 |
Period |
S.E. |
DTPIB |
TPRIM |
TSEC |
DDEPCAH |
1 |
10.58265 |
2.702396 |
97.29760 |
0.000000 |
0.000000 |
2 |
11.28885 |
3.540740 |
90.39773 |
0.400032 |
5.661494 |
3 |
11.46493 |
3.442620 |
88.08318 |
0.938537 |
7.535665 |
4 |
11.50464 |
3.418897 |
87.56574 |
1.009963 |
8.005399 |
5 |
11.51381 |
3.414277 |
87.43659 |
1.030688 |
8.118441 |
Period |
S.E. |
DTPIB |
TPRIM |
TSEC |
DDEPCAH |
1 |
296.3552 |
1.084048 |
7.377078 |
91.53887 |
0.000000 |
2 |
316.0974 |
3.151459 |
12.90153 |
83.80768 |
0.139326 |
3 |
317.0170 |
3.153048 |
12.86676 |
83.66254 |
0.317646 |
4 |
317.1996 |
3.157134 |
12.90827 |
83.56736 |
0.367236 |
5 |
317.2472 |
3.156228 |
12.90795 |
83.54812 |
0.387708 |
Period |
S.E. |
DTPIB |
TPRIM |
TSEC |
DDEPCAH |
1 |
0.200063 |
2.582242 |
0.006773 |
0.066903 |
97.34408 |
2 |
0.223082 |
5.125804 |
1.572412 |
3.989009 |
89.31278 |
3 |
0.224552 |
5.289043 |
1.579545 |
3.965277 |
89.16614 |
4 |
0.224787 |
5.320491 |
1.598595 |
3.978923 |
89.10199 |
5 |
0.224807 |
5.324176 |
1.600551 |
3.978812 |
89.09646 |
Cette situation traduit que la relation entre croissance économique et les autres variables se situe dans le long terme.
Dans ce cadre nous nous contentons de prévoir l'indicateur du modèle dégagé par le tableau de stationnarité de TPIB, TPRIM, TSEC et DEPCAH soit un modèle ARIMA (1, 1, 1). Ainsi, pour faire une prévision
L ' I m p a c t des dépenses publiques e n Education sur l a croissance Economique e n RDC d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
Page 72
fiable de ces quatre variables, il faudrait une analyse Uni variée. Sur ce, nous avons estimé d'abord notre variable TPIB comme l'indique le graphique ci-après :
2013 |
1.615154981194868 |
2014 |
1.615088395864208 |
2015 |
1.615035857572295 |
2016 |
1.614994402914193 |
2017 |
1.614961693653656 |
Ce tableau nous indique une prévision assez rapprochée des valeurs de TPIB pour les 5 ans.
Forecast: TPIBF
Actual: TPIB
Forecast sample: 1980 2017 Adjusted sample: 1981 2017 Included observations: 32
Root Mean Squared Error 5.504260
Mean Absolute Error 4.441999
Mean Abs. Percent Error 128.7667
Theil Inequality Coefficient 0.757380
Bias Proportion 0.015615
Variance Proportion 0.929616
Covariance Proportion 0.054769
15 10 5 0 -5
|
1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015
TPIBF #177; 2 S.E.
L'Impact des dépenses publiques e n Education sur l a croissance E c o n o m i q u e e n R D C d e 1 9 8 0 à 2 0 1 2
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L'étude de la relation « Dépenses Publiques En Education Sur La Croissance Economique » en République Démocratique du Congo, tel est le thème qui a servi de fil conducteur à l'élaboration du présent travail.
En effet, plusieurs pays sont confrontés à la difficulté de pouvoir définir une bonne politique socio-économique à cause de la mauvaise appréhension des problèmes qui les préoccupent. C'est ainsi que nous avons voulu étudier cette relation afin d'examiner la nature et la structure de ladite interdépendance en RDC.
Notre jugement de départ s'est basé sur les hypothèses selon lesquelles :
? Les dépenses publiques d'éducation n'influencent pas
la croissance économique en RDC à cause de leur faible part dans le budget de l'Etat ;
? La nature de corrélation qui existe entre les
dépenses
publiques d'éducation et la croissance serait
positive car les variables évoluent dans le même sens.
Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes servis des techniques et méthodes appropriées afin de bien saisir le problème. A cet effet, une étude économétrique a été envisagée en vue de déterminer la robustesse de la relation qui existe entre Dépenses Publiques en Education Sur La Croissance Economique en RDC.
Eu égard à nos résultats de recherche, nous pouvons affirmer et infirmer certaines hypothèses et cela de la manière suivante :
Pendant la période sous étude, c'est au contraire le taux de scolarité primaire, secondaire et dépenses publiques d'investissement en éducation qui ont causé la croissance économique ;
Leur relation est réellement de long terme ;
L'impact de taux de scolarité primaire, secondaire et dépenses publiques d'investissement en éducation sur la croissance est négatif en RDC suite à l'absence des effets significatifs de productivité factorielle relative au capital humain et physique de l'effet significativement négatif du revenu par habitant ;
Le lien entre les quatre variables est fragile car, en absence de croissance économique, les ressources servant à investir dans le secteur éducatif font défaut, et le niveau faible de la santé, et de nutrition limite les possibilités de croissance économique rapide.
Cette étude met en exergue la contribution très significative de l'investissement humain et physique à la croissance économique en RDC.
Etant donné que la croissance économique constitue une condition nécessaire et suffisante pour accéder à une bonne éducation, la RDC a tout intérêt de renforcer le secteur éducatif en mettant en oeuvre la série des mesures notamment l'équité dans la répartition de la croissance, les dépenses éducatives prioritaires, opportunités de gains, accès aux moyens de production, bonne gestion des affaires publiques et les actions collectives ; car les bénéfices apportés par le capital humain à la croissance économique ne diminuent pas rapidement, à mesure que le niveau de l'Education du pays s'élève sensiblement faible.
A l'issu de cette étude, il est important de rappeler que la plupart des données ne sont que des approximations grossières. C'est l'une des raisons pour laquelle les signes attendus des paramètres ne sont pas apparus comme le dit la théorie économique.
De tout ce qui précède, l'actualisation des enquêtes sur la scolarité et dépenses en éducation de la RDC s'avère indispensable. Une telle enquête est justifiée par la nécessité de procéder à la sélection et à l'analyse des indicateurs dans le secteur éducatif, condition impérieuse pour mieux appréhender la structure et les relations entre ces différentes variables.
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0. BAKANDEJA Wa MPUNGU, Droits des finances publiques, éd, Noraf, Kinshasa, 1997 ;
1. BOFAYA KOMBA, Finances publiques approfondies, éd, callimage, Kinshasa, 2010 ;
2. BERTONI (P), Finances publiques, l'essentiel du cours, Paris, Vuibert, 3è éd, 2001 ;
3. BOUVIER (M), ESCLASSAN (M.C.) et LASSALE (J.P.), Finances publiques, Paris, L.G.D.J., 6è éd, 2002 ;
4. NSHUE MBO. M, Macroéconomie, théories et exercices résolus, Edupc, 2007 ;
5. PIERRE GRAVOT, Economie de l'éducation, éd, Economica, Paris, 1993.
1. BONGOY Mkapesa Y, Théories de l'économie et des finances publiques, notes, inédits, UNIKIN, L2 Economie, 2007, p.283 ;
2. BELKHEIRI O, Support du cours de macroéconomie II, inédits, 2007 ;
3. KAWATA J, Support du cours de macroéconomie I, UPN/FASEG, G3 2011 ;
4. KANKWANDA G, Théories de croissance économique, notes inédits, UNIKIN/FASEG, L1 ECOMATH, 2007-2008, p.16 ;
5. MATINGU V, Economie de l'éducation, notes inédits, UNIKIN/FASEG, L1 ECO PUB, 2010-2011, p.10 ;
6. MUBAKE MUMEME M. Fluctuation et croissance économique, notes inédits, G3 UNIKIN/FASEG, G3, 2010-2011, p.86 ;
7. MUKOKO SAMBA D. Cours de modèles macroéconomiques, UNIKIN/FASEG, L2 ECOMATH, 2012 ;
8. SUMATA J.C, Théories de croissance économiques, notes inédits, L1 ECO.PUB, UPN/FASEG, L1 ECO PUB, 2012-2013, p.16
1. BILETIKA A, Efficacité des dépenses publiques en capital humain sur la croissance économique e RDC, Mémoire de licence, UPC, Kinshasa, 2011 ;
2.
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Page 76
BIRINDWA J, De l'atteinte du point d'achèvement à la gestion de la dette publique Congolaise et son impact sur les finances publiques, Mémoire de licence, UPN, Kinshasa, 2013 ;
3. BAHATI MULUNGULA A, L'union douanière du COMESA et ses enjeux sur l'économie de la RDC, une évaluation par le MEGC, Mémoire de licence, UNIKIN, Kinshasa, 2011 ;
4. ELONGA MBOYO J.P, Evaluation de l'impact de la politique monétaire sur la croissance économique en RDC, Mémoire de licence, UPC, Kinshasa, 2011 ;
5. NYAMUHIRYE NZIGIRE R, Dépenses publiques et croissance économique en RDC par l'estimation de l'approche autorégressive, Mémoire de licence, UNIKIN, Kinshasa, 2012 ;
6. ZAGABE BISIMWA C, Efficacité de l'aide publique au développement socio-économique de la RDC, Mémoire de licence, UPN, Kinshasa, 2013.
1. Banque Centrale Du Congo (1980-2012), Rapports annuels ;
2. Banque Centrale Du Congo, loi n 005/2002 du 07 mai 2002 relative à la Constitution, à l'organisation et au fonctionnement de la BCC ;
3. FMI, l'ajustement budgétaire comme instrument de stabilité et de croissance, Washington, 2006, par James Daniel et al.
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EPIGRAPHE . i
DEDICACE . ii
AVANT PROPOS iii
AVERTISSEMENTS iv
REMERCIEMENTS . v
INTRODUCTION 1
0. PROBLEMATIQUE 1
1. HYPOTHESES 2
1.1. Etat de la Question 2
2. OBJECTIF DE LA RECHERCHE 5
2.1. Objectif Général 5
2.2. Objectif social 5
2.3. Objectif Economique 5
3. INTERET ET CHOIX DE LA RECHERCHE 6
3.1. Intérêt de la Recherche 6
3.2. Choix de la Recherche 6
4. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 6
D La Méthode Déductive 7
D La Méthode Analytique 7
D La technique Documentaire 7
D La technique Quantitative 7
5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE 7
6. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7
CHAPITRE PREMIER 9
GENERALITE CONCEPTUELLE SUR LES DEPENSES PUBLIQUES, L'EDUCATION, ET LA CROISSANCE
ECONOMIQUE 9
Section 1 : Les Généralités Conceptuelles sur les Dépenses Publiques 9
1.1. Eléments Constitutifs des Dépenses Publiques. 11
1.1.1. Traitements 12
1.1.2. Allocations 12
1.1.3. Subsides et Subventions 12
1.1.4. Achat des Biens et Services 12
1.1.5. Intérêt de la Dette 12
1.2. STRUCTURE DES DEPENSES PUBLIQUES. 13
1.2.1. Classifications Administratives 13
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1.2.2. Classification Economiques 13
1.2.3. Classification Fonctionnelle 15
1.3. LES PRINCIPAUX DETERMINANTS DES DEPENSES PUBLIQUES. 15
1.4. LES GENERALITES CONCEPTUELLES SUR L'EDUCTION 17
1.4.1. Définition et Formes de l'Education 17
1.4.2. L'Education Formelle 18
1.4.3. L'Education non Formelle 18
1.4.4. L'Education Informelle 18
1.4.5. L'Education Indirecte 18
1.4.6. 1. Finalités de l'Education 19
1.4.6.2. Finalité Culturelle 19
1.4.6.3. Finalité Société 19
1.4.6.4. Finalité Economique 20
1.4.6.5. Nature des Biens et des Dépenses de l'Education 20
1.5. LES EFFETS MACROECONOMIQUES DE L'EDUCATION 22
1.5.1. Education et Croissance 22
1.5.2. Education et les Grands Equilibres 23
1.5.3. Education et Répartition des Revenus 24
1.6. GENERALITES CONCEPTUELLES SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE 25
1.6.1. Le Modèle d'Inspiration Keynésienne. 26
1.6.2. Le Modèle de SOLOW 27
1.6.2.1. Modèle de SOLOW sans Progrès Technique 28
1.6.2.2. Modèle de SOLOW avec Progrès Technique 29
1.6.2.3. Dépassement du Modèle de SOLOW : la Croissance Endogène 30
CHAPITRE DEUXIEME 32
PRESENTATION DU SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS ET EVOLUTION DE L'ECONOMIE CONGOLAISE
DE 1980 A 2012. 32
2.1. HISTORIQUE DU SYSTEME EDUCATIF CONGOLAIS. 32
2.1.1. ADMINISTRATION DU SYSTEME EDUCATIF. 35
2.1.2. STRUCTURE DU SYSTEME EDUCATIF 37
2.1.3. Evolution de l'Economie Congolaise 38
2.1.4. Situation de l'Economie Congolaise de 1980 - 1989 38
Tableau 2.1. Taux de Croissance en Volume de Différents secteurs et de leurs composantes :
1980 - 1989 40
2.1.5. Situation de l'Economie Congolaise de 1990 - 2001 40
Tableau 2.2. Taux de Croissance en Volume de différents secteurs et leurs composantes
(variations par rapport à l'année précédente). 42
Tableau 2.3. Evolution secteur Réel Congolais 43
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2.2. SITUATION DE L'ECONOMIE CONGOLAISE DE 2002 A 2012 44
Tableau 2.4. Taux de Croissance de PIB et taux d'inflation : 2002 - 2012 44
Graphique 2.1. Taux de Croissance de PIB et Taux d'inflation : 2002 - 2012 44
Tableau 2.5. Taux de croissance en volume des différents secteurs et leurs composantes
(variations en pourcentage par rapport à l'année précédente). 46
2.3. Evolution des Finances Publiques 47
2.3.1. Situation des Finances Publiques de 1980 - 1989 47
Tableau 2.6. Importance Relative des Finances publiques dans l'Economie : 1980 - 1989 47
Graphique 2.2. Importation relative des finances publiques dans l'économie : 1980 - 1989 48
2.3.2. Situation des Finances Publiques de 1990 - 2001 49
Tableau 2.7. Importance Relative des Finances Publiques dans l'Economie 1990 à 2001 49
Tableau 2.8. Situation des Finances Publiques : 1990 - 2001 50
Graphique 2.3. Situation des Finances Publiques : 1990 - 2001 50
2.3.3. Situation des Finances Publiques de 2002 - 2012 51
Tableau 2.9. Importance Relative des Finances Publiques dans l'Economie : 2002 - 2012 51
2.4. EVOLUTION DES DEPENSES PUBLIQUES D'EDUCATION EN RD CONGO 52
2.4.1. Situation des Dépenses Publiques d'Education de 1980 - 1989. 53
Tableau 2.10. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des
dépenses publiques totales : 1980 - 1989 53
Graphique 2.4. Evolution des dépenses courantes et en capital de L'éducation en % des
dépenses publiques totales : 1980 - 1989. 53
Tableau 2.11 : Evolution des dépenses courantes en capital de l'éducation en % des
dépenses publiques totales : 1990 - 2001. 54
Graphiques 2.5. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des
dépenses publiques totales : 1990 - 2001 54
2.4.2. Situation des Dépenses Publiques d'Education de 2002 - 2012 55
Tableau 2.12. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des
dépenses publiques totales : 2002 - 2012 55
Graphique 2.6. Evolution des dépenses courantes et en capital de l'éducation en % des
dépenses publiques totales : 2002 - 2012 55
CHAPITRE TROISIEME 57
ANALYSE EMPIRIQUE DES DEPENSES PUBLIQUES EN EDUCATION SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE
DE LA RDC 57
3.1. Spécification du modèle 57
3.2. Notions de base sur la modélisation VAR 58
3.3. Forme fonctionnelle du modèle VAR utilisé 59
3.4. Estimation du modèle et interprétation des résultats 60
3.3.1. Présentation et traitement des données. 61
Graphique 1 non stationnarité de la croissance économique du PIB 62
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Graphique 2 stationnarité du Taux de Scolarisation primaire 63
Graphique 3 stationnarité du Taux de Scolarisation Secondaire 64
Graphique 4 stationnarité dépenses Publiques d'investissement en éducation 64
3.3.1.2. Décalage optimale du modèle VAR 65
3.3.1.3. Estimation du modèle retenu de l'estimation du modèle vectoriel autorégressif VAR
(-1) avec la constante 66
3.3.1.4. Test de Causalité d'engel et granger 67
3.3.1.5. Analyse de la réponse Impulsionnelle 68
3.3.1.6. Décomposition du modèle VAR 71
3.3.1.7. Prévision 71
CONCLUSION 73
BIBLIOGRAPHIES. 75
I. OUVRAGES. 75
II. NOTES DES COURS. 75
III. MEMOIRES. 75
IV. RAPPORTS ET AUTRES PUBLICATIONS. 76
TABLE DES MATIERES 77