c.L'ile caïmans
L'indépendance des Bahamas en 1973 amortit le boom
bancaire que ces iles connaissaient. La couronne britannique ne protégea
plus le secret bancaire ; les criminels qui faisant des affaires au Bahamas
trouvèrent un nouveau paradis de l'argent sale plus sure un bon nombre
des institutions de Bahamas ouvrirent des filiales sur les iles Caïmans ou
s'y installèrent complètement jusqu' à ce jour.
d.Autres centres névralgique
Outre les deux iles Antilles, Bahamas, Sint Maarten et ile
caïmans il y a de pays qui de par leur arsenal juridique facilite le
recyclage de l'argent sale dans l'économie mondiale. Il s'agit notamment
de la Suisse, la Chine, la Grande-Bretagne, le Pays-Bas, le Bermudes...
S'agissant de la Suisse, ce n'est pas une
révélation depuis plus de 45 ans, les plus grandes organisations
criminelles et notamment les trafiquant de stupéfiants ont fait usage
majeur des banques Suisse lesquelles banques sont celles les plus largement
utilisées a des fins des transactions illicites remarque NICOLAS SARKOZY
en 2009. Il est à constater que les plus grands trafiquants ne se sont
pas seulement servis des banques Suisse pour déposer ou faire circuler
leur fonds d'une place financière à une autre. Ils ont
également utilisé le territoire Suisse comme base de leurs
opérations internationales39. Si la Suisse exerce un tel
attrait sur les plus grands criminels, ce n'est pas seulement par la
stabilité de sa monnaie et la solidité de ses institutions. Elle
facilite leur intégration à travers un vaste dispositif
économique, légal et constitutionnel celui du secret bancaire. Ce
dispositif
39 ALAIN LABROUSSE, op.cit, pp. 106 et 108.
40
Idem, p .107.
~ 17 ~
économique, légal n'a pas eu pour but d'attirer
les trafiquants mais il a eu assurément pour conséquence,
d'attirer les organisations criminelles40.
Certes, depuis 1990 , la loi suisse réprime le
blanchiment de tout argent issu d'une activité criminelle mais il faut
que l'acte de blanchiment soit intentionnel et la loi suisse à la
différence de la loi américaine et d'une directive reprise par
tout les membres de l'Europe ne fait actuellement aucun devoir aux banques
d'annoncer aux autorités les transactions suspectées de leur
client. Elle autorise à quiconque à transporter de l'or et
billets à travers les frontières de la
confédération sans l'obligation de le déclarer aux
autorités douanières. Cette vaste liberté ne peut que
faciliter les opérations de blanchiment.
Toute compte fait, il a été constaté que
depuis 2010, la Suisse a fait des progrès dans la lute contre le
blanchiment des capitaux et la fraude fiscale. Elle, qui était jadis un
paradis fiscal pour les fraudeurs et trafiquants de tous les horizons du monde;
le secret bancaire suisse ne résiste plus d'une part aux assauts et aux
missiles de drone de la justice et de l'administration américaine. En
2004 Union de Banques Suisse (UBS) a payer' aux trésor public
américain un montant de 5 milliard de dollars et ceux pour avoir cacher
des informations des citoyens américains ayant des comptes en Suisse
fuyant l'imposition du fisc américain. D'autre part des toma ok
lancée par des rafales del'Elysée et des Bercy a l'ère de
Sarkozy a donné l'ultimatum à la Suisse de transmettre dans un
délai d'un mois la liste des citoyens français ayant des compte
en Suisse évitant ainsi l'imposition du fisc français. A la
lumière des situations évoquées, nous nous posons la
question de savoir si la Suisse a réellement la volonté de lever
son secret bancaire ? Seul l'avenir nous en dira plus.
Il est particulièrement plus exaspérant de
constater que les anciens colonies Britanniques protectrices du capital. Parmi
celle que nous avons cité sont : Les Bermudes ; Gibraltar et Hong-Kong
servent des intérêts des hommes d'affaires de haut niveau de la
grande Bretagne qui est elle-même un des plus grands paradis du secret
bancaire. Enfin, les Etats-Unis semblent être pris dans une confusion
entre la lutte contre le blanchiment et l'inquiétude de ne pas
gêner les intérêts des sociétés
américaines à l'étranger.
|