1.4.6. Traitements post-récolte
1.4.6.1. Effet des traitements à la chaleur
Les traitements thermiques de quarantaine n'ont pas encore
été bien introduits en Afrique de
l'Ouest. Un essai a été conduit au Burkina Faso
en 2012, dont l'objectif est de tuer les oeufs et les larves de la mouche
B. dorsalis présents dans des fruits de qualité
commerciale. Un réservoir équipé d'un
élément chauffant et d'une pompe à eau avec capteur a
été utilisé. Un traitement à l'eau chaude,
entrainant une température à coeur de 46,5 °C pourrait
être la base d'un traitement de quarantaine pour les mouches des mangues
ouest-africaines (Self, et al., 2012). La chaleur peut être aussi obtenue
par utilisation d'air chaud forcé ou de vapeur chaude car une
température supérieure à 45°C tue les larves et les
oeufs des mouches. Ces traitements sont ensuite suivis ou non d'un
refroidissement rapide des fruits qui peut être réalisés
par ventilation (air froid) ou par hydrocooling (eau) (Ducamp Collin,
et al., 2007) .
1.4.6.2. Traitement aux micro-ondes
L'emploi de micro-ondes est aussi une technique permettant
d'augmenter la température à coeur
des fruits (Ducamp Collin, et al., 2007).
1.4.6.3. Traitement par irradiation
Les irradiations aux rayons X ou gamma ont été
utilisées lors du traitement des fruits de
quarantaine contre les mouches des fruits. Les recherches
accomplis à Hawaii ont montré qu'avec une Krad (15-100) de rayons
gamma on peut traiter beaucoup de fruits et légumes infestés par
la mouche méditerranéenne des fruits (Ducamp Collin, et al.,
2007) ; (Nouira, 2008) ; (Rao, et al., 2014).
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