CONCLUSION GENERALE
La violence conjugale est un phénomène de la
société de plus en plus présent dans la vie des couples.
Elle s'installe la plupart du temps au sein de la relation sans qu'on s'en
rende compte. Pour un glissement, la violence conjugale est aussi perçue
et souvent définie comme l'action violente d'un homme sur sa femme. De
même, elle est dans une relation privée ou
privilégiée, une emprise, un conditionnement dont il est
difficile de sortir lorsqu'on en est une des victimes. Elle
bénéficie du secret privé, ce qui permet aux auteurs
d'asseoir leur contrôle dans l'impunité. La violence conjugale
constitue la forme la plus fréquente de violence envers les femmes ; de
plus elle fait partie de l'héritage patriarcal qui est
caractérisé par le déséquilibre des rapports du
pouvoir entre les sexes dans nos sociétés.
Cela entraîne que les violences faites aux femmes sont
abordées majoritairement comme la violence d'un homme sur une femme. En
parallèle, la violence envers les femmes est un fléau difficile
à combattre surtout dans certaines régions de l'île comme
dans le sud de Madagascar, ainsi, les droits de la femme sont encore
bafoués. Alors, la violence conjugale est une des manifestations de
l'enjeu spécifique que constitue encore le contrôle du corps et de
l'autonomie des femmes dans la société Malagasy. Malgré
des nombreuses actions qui visent à pallier les violences faites aux
femmes, le phénomène persiste. Notre étude se montre la
limite et la condamnation sur un type des violences faites aux femmes dans la
vie conjugale. La ligne de démarcation qu'introduisent la
société et la loi nationale que les instruments internationaux
entre auteur et victime favorisent une logique linéaire visant à
protéger les victimes et à s'intéresser quelque fois
à la psychologie des auteurs. Mais il est ardu de
réfléchir vis-à-vis des plusieurs partenaires selon une
modalité circulaire pointant une approche globale.
Dans notre ouvrage, les performances du système
pénal en matière de violences conjugales apparaissent souvent
inadéquates. La vision juridique de l'Etat Malagasy est trop
étroite pour traiter ces cas avec le doigté et la profondeur
requis. Cependant, il serait peu pertinent de choisir par défaut
l'orientation vers la médiation ou la justice informelle. En tout cas,
ces femmes survivantes se trouveraient en outre, assez souvent dans une
situation d'enfermement, dans laquelle elles seraient confinées par leur
conjoint. La peur, les sentiments de honte et la culpabilité les
empêche de parler, jusqu'à ce qu'elles atteignent leur seuil de
tolérance. Ainsi, Elles pousseraient ces femmes à garder le
silence et prennent la décision de mettre un terme à cette
situation de souffrance. D'autant plus, elles ne bénéficieraient
pas toutes du soutien de leur entourage.
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
Les couples modernes construits sur la
réciprocité appartiennent principalement à ces groupes
socioprofessionnels. Dans la ville de Toliara, où les femmes sans
revenus stables et celles chefs de ménage, les femmes dépendantes
économiquement dans les foyers non formels ou encore celles
supposées stériles, les femmes avec des familles lointaines et
surtout les femmes non scolarisées sont les plus exposés à
la violence conjugale. En générale, l'absence d'autonomie
financière de la victime serait un facteur induisant une situation de
violence. Elle atteint toute personne qui y est impliqué directement
comme l'agresseur, la victime, les enfants ainsi que ceux qui y sont
impliquées indirectement comme les proches qui se sentent
impuissants.
De fait, les orientations prises pour lutter contre les
violences conjugales ont entrainé la création, la
prévention et le développement de dispositifs. En plus des textes
de lois, des instruments internationaux, des études, des analyses
sociaux-économiques et des recherches scientifiques ayant
privilégié comme axe d'intervention dans la lutte contre la
violence conjugale. Elles sont protégé les femmes surtout les
victimes, les enfants; elles soignent aussi pour sauver la famille supporte ce
phénomène et condamné l'agresseur de ces actes. Certaines
solutions sont possibles pour raison d'arrêter ce fléau: Faire
plus de préventions et sensibilisations par le biais d'une
présence encore répétée aux diverses medias,
internet et de l'article dans des magazines de tous genres. Il faut atteindre
un maximum de personne inculquer le principe d'égalité entre
l'homme et la femme des leurs plus jeune âge et cela via l'école
afin qu'ils soient tous informés. Ainsi que la création ou bien
la modification des lois conséquentes et la mise en place des
institutions pour assurer les droits et la sécurité des
victimes.
En dépit de l'évolution de la reconnaissance des
violences conjugales à Madagascar, il reste encore aujourd'hui des
progrès à faire. Actuellement, dans la zone sud
spécialement à Toliara ce n'est pas toutes la population
reconnaissent clairement la violence au sein du couple comme un délit
spécifique. Pourtant la présence de TAZ et CECJ qui a couvrit par
le MINJUS et MPAS semble progressivement les suivre. En effet, il doit faire
une diffusion des droits fondamentaux, la promotion de droit de la femme et
aider ou bien soutient les victimes en collaboration avec la force
répressive d'appliquer la loi en vigueur.
On peut imaginer que cet aspect précédent
épaulé par la législation Malagasy avec les dispositions
internationales ratifiées et signées par Madagascar. Alors, il
inciterait de plus grand nombre de femme à intenter des actions à
l'encontre de leur conjoint violent, afin de diminuer les impunités
à la violence conjugale.
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
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