D. Elaborer et appliquer durablement des
stratégies multisectorielles énergiques, coordonnées au
niveau national et local
L'action visant à mettre un terme à la violence
à l'égard de la femme. Il ne devrait pas se réduire
à des mesures ad hoc uni-sectorielles ou portant sur un seul
problème mais s'étendre à une approche globale,
systématique et durable bénéficiant de l'aide et du
soutien voulus de la part de vigoureux mécanismes institutionnels
spéciaux et permanents. Cette action devrait associer des secteurs de
l'Etat comme la justice, la santé, la police et la gendarmerie et
l'éducation ainsi que la défense nationale, la
sécurité intérieur, des finances, les affaires
étrangères, l'affaire et la loi social...etc.
La coordination entre les différents secteurs,
échelons est essentielle pour aider les femmes survivantes de la
violence à avoir l'accès à des services juridiques,
sanitaires et sociaux efficace. Pour améliorer les activités de
prévention et la coordination, il est alors recommandé à
l'Etat:
- D'assurer la coordination des institutions publiques
nationales et locales et de procurer intégralement le déroulement
de la violence à l'égard des femmes.
- De veiller à l'application des lois relatives
à l'amélioration de la condition féminines dans les pays
et de la situation matrimoniale des femmes.
Martino Herbert RAZAFINDRADIA
- De mettre en place une institution chargée de
superviser et en particulier, mettre en oeuvre un plan d'action visant à
diminuer la violence masculine fait aux femmes.
- De créer des mécanismes institutionnels
vigoureux au niveau local, régional et national afin de garantir
l'action, le suivi et l'obligation de rendre des comptes.
E. Allouer des ressources et des financements
adéquats
La violence à l'égard de la femme
spécifiquement la violence conjugale appauvrit toutes les
sociétés dont les individus, les familles, les communautés
et les pays évidemment. Tolérer la permanence de cette violence
sans qu'elle ne perde de son intensité entraîne des coûts
sociaux, politiques et économiques considérables qui soulignent
la nécessité d'investir à la mesure des besoins dans la
sécurité des femmes. Cet effort passe par une volonté
politique accrue sous la forme d'un net accroissement des moyens financiers et
humains engagés dans la lutte contre la violence à l'égard
de la femme.
Il est alors recommandé à l'Etat:
- De financer l'action contre la violence envers les femmes
par prélèvements sur les budgets nationaux.
- D'accroître le financement en vue d'offrir aux
victimes, survivantes des services appropriés en raison d'accès
à la justice et aux voies de réparation.
- D'attribuer des importantes ressources pour
l'élimination de la discrimination à l'égard de la femme
ou bien à la promotion de l'égalité des sexes, ainsi
qu'à la prévention et à la manifestation de toutes les
formes de violence envers les femmes.
- De léguer des moyens nécessaires pour
évaluer et au suivi de la programmation novatrice des pouvoirs publics
et l'OSC.
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