7. Enseignements tirés des apprentissages et
difficultés rencontrées sur le terrain
Notre séjour dans le secteur forestier
d'Atchérigbé nous a été très
bénéfique. En effet, beaucoup d'enseignements ont
été tirés des points de vue savoir, savoir-faire et
savoir-être.
Parlant du savoir, nous avons pu comprendre la gestion
d'un secteur forestier dans ses détails, approfondir nos connaissances
sur les pépinières de certaines essences forestières et
sur la conduite d'une plantation de Teck. Aussi, avons-nous enrichi nos
connaissances en botanique en nous familiarisant avec les essences souvent
rencontrées dans le secteur d'Atchérigbé.
Quant au savoir-faire, nous pouvons à partir de
ce moment gérer ou contrôler un secteur forestier, gérer
pacifiquement les conflits liés à la gestion d'un secteur,
conduire une plantation de Teck, installer et conduire des
pépinières de Tectona grandis, Gmelina arborea,
Afzelia africana, Terminalia superba, Persea
americana, Eucalyptus camaldulensis, Khaya senegalensis
et Moringa oleifera.
En ce qui concerne le savoir-être, nous avons
développé l'aptitude de travailler en groupe et de nous adapter
aux situations imprévues.
Il n'y a pas d'apprentissage sans difficulté,
et ce sont les difficultés que l'Homme affronte pour
réfléchir et développer son intelligence. Ainsi, sur le
terrain, nous avons été confrontés à des
difficultés dans l'atteinte de nos objectifs. Notre aptitude à
réagir en face des situations nouvelles, à trouver des solutions
immédiates et à en faire des compétences en nous, nous a
permis de surmonter ces difficultés et obstacles pour atteindre nos
différents objectifs. Entres autres difficultés, nous pouvons
citer l'indisponibilité des responsables à interviewer, absence
de logements dans le secteur, les irrégularités des pluies qui
interrompent les activités.
8. Projet de recherche
8.1. Titre du projet
Ce présent projet de recherche que nous
rédigeons et qui sera mis en oeuvre dans les prochaines études en
Foresterie est intitulé« Multiplication végétative et
pouvoir germinatif d'Afzelia africana »

36
8.2. Contexte de rédaction du projet de
recherche
Beaucoup d'essences forestières subissent des
pressions humaines et sont donc enclines à disparaître. Parmi ces
essences forestières figure Afzelia africana. Elle est l'une
des espèces de valeur au Bénin (Kakpo, 2013). Afzelia
africana est une espèce à usage multiple. Elle est
utilisée dans l'alimentation humaine et animale, et comme bois d'oeuvre.
Cependant, la germination de ces graines, ce qui permettra sa
pérennité reste difficile (Babou et al,
2000).
Depuis près d'une décennie l'on a
recours à la technique du semis direct pour pallier sa mauvaise
régénération dans les formations naturelles (Babou et
al, 2000). En effet, cette essence a une bonne qualité de bois
et ses parties non ligneuses sont exploitées pour divers usages. Au
Bénin, la législation forestière l'a classée parmi
les espèces menacées et la protège mais cela est
insuffisant.
Cependant, cette essence aurait la capacité de
se multiplier végétativement bien qu'il soit difficile de
retrouver un pied de cette essence forestière dans la forêt
classée d'Atchérigbé. Cette absence explique sa
difficulté à se proliférer. Notre projet de recherche
s'inscrit dans ce cadre pour répondre à beaucoup de questions
dont les réponses seront favorables à la prolifération de
cette essence forestière.
|