Les méthodes d'assainissement et approvisionnement en eau au quartier Vungi de Butembo.( Télécharger le fichier original )par KAVYAVU Wisdom KAMBALE UNIVERSITE DE CONSERVATION DE LA NATURE ET DE DEVELOPPEMENT DE KASUGHO - Graduat 2010 |
CHAPITRE DEUXIEME : ETUDES HYDROLOGIQUESII.1. PRECIPITATIONS ET REGIME HYDROLOGIQUEDepuis toujours, la quantité d'eau précipitée et celle infiltrée, évapotranspirée reste constante. En effet, l'eau circule dans un système clos entre la terre et le ciel via les océans et les fleuves. Elle assure la survie des hommes, animaux et même des plantes. Aucune goutte d'eau n'est perdue. Le volume de l'eau à la surface terrestre est estimé à 139.107 km3. Certes, 96,4% de ce volume d'eau sur terre sont constitués d'eaux salées des mers et océans. Des 3.6% restants, 2% se situent aux pôles, sur les hauteurs de l'Himalaya, sur les Alpes, sous forme de glace. En ce qui concerne l'eau douce liquide, une grande quantité n'est pas directement disponible car située dans les profonds réservoirs. Les fleuves, étangs, lacs, rivières ne constituent qu'une goutte d'eau parmi l'immense quantité d'eau qu'il y a sur terre ; cependant ils regorgent un capital écologique, économique dont nous devons prendre soin. II.2. LE CYCLE NATUREL DE L'EAUL'eau existe sur la terre à l'état gazeux, liquide, solide dont l'homme s'en sert. Elle ne naît guère, ne meurt point, mais cependant change d'état (forme) : - Forme liquide : Elle constitue : Eau de surface (dans les rivières, lacs, étangs) et toute eau météorique qui tombe et s'écoule par gravité à la surface du sol, ainsi que l'eau souterraine ; - Eau gazeuse : l'eau liquide et solide, sous l'effet de la chaleur, s'évapore dans l'atmosphère ; - Eau solide : par action du froid, l'eau se solidifie sous forme de neige ou glace (condensation). D'une manière naturelle, l'eau effectue un cycle qui se rajeunit sans interruption. Il se fait dès les réservoirs (océan, rivière, lac,...). Réchauffée par les rayonnements solaires, elle s'évapore et monte dans l'atmosphère avec des gouttes d'eau qui s'amalgament et forment des nuages. Ceux-ci, poussés par le vent et affectés par le pouvoir évaporant atmosphérique (vitesse du vent, température) traversent les zones froides, soumises à la coalescence et condensation, l'eau retombe sur la terre. Si la température est basse, se fera sous forme de grêle ou neige. 15 Les précipitations sont mesurées en mm, ainsi un mm correspond à un litre d'eau par m2 et pèse 1kg (KYANDA, UN.LU, 2010). Tableau N 0 3 : Capacité des grands réservoirs d'eau de la surface de la terre
Source : RWIZIBUKA J, mémoire, Pollution des eaux du bassin de la rivière Wesha, UOB II.3.1. Formation et entretien des pluiesa. Structure et stabilité des nuages Un nuage est formé de gouttelettes d'eau de diamètre moyen entre 10-30um. Leur vitesse de chute est de 10cm/s en air calme. Elles sont espacées de 1mm environ, soit 1000 gouttelettes par cm3. Les gouttelettes sont considérablement plus petites que les gouttes du nuage, ayant un diamètre moyen de 0,5-2mm. 16 Pour qu'elle précipite, il faut que le volume de chaque vésicule augmente d'un millier de fois pour que son poids devienne > à la poussée à laquelle elle est soumise du fait du courant d'air toujours turbulent. Deux mécanismes sont pour cela envisagés : ? Coalescence directe des vésicules: c'est la fusion des plusieurs gouttelettes en une seule sous l'effet de chocs répétés qu'on attribue à :
Parfois, elle peut s'évaporer avant d'atteindre le sol et n'intéresse donc pas l'hydrologue. C'est le cas des pluies désertiques. 0,8 ? 0.14T ? 1 Ainsi selon COUTAGNE : 17 Cette formule n'est applicable que si : P (1/8, 1/2 ) avec P>1/2 , on a P=ETR, d'où toutes les gouttelettes rentrent sans atteindre le sol et pas donc des pluies. b. Déclenchement artificiel des précipitations Quand le nuage ne contient pas des cristaux d'eau surfondus en énorme quantité, il ne peut pas pleuvoir. L'ajout des cristaux permet qu'il pleuve, d'une manière générale en ajoutant par :
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