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Les méthodes d'assainissement et approvisionnement en eau au quartier Vungi de Butembo.

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par KAVYAVU Wisdom KAMBALE
UNIVERSITE DE CONSERVATION DE LA NATURE ET DE DEVELOPPEMENT DE KASUGHO - Graduat 2010
  

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III.2.6. LES EXPORTATIONS D'EAU

Environ 160 millions de mètres cubes d'eau sont « exportés » hors de la Région wallonne. On entend par « eau exportée », l'eau qui est prélevée en Wallonie, quel que soit le Producteur, et destinée à être consommée hors de Wallonie (Flandre et Bruxelles).

En ville de Butembo, au quartier Vungi, on importe l'eau de l'Ouganda. C'est ainsi que les alimentations sont bien pourvues de l'eau minérale RWENZORI provenant du pays susmentionné.

L'approvisionnement en eau n'est qu'un aspect de la crise mondiale. Nous sommes de plus en plus nombreux à être menacés aussi par sa qualité. La croissance démographique, l'industrialisation et l'urbanisation ne font qu'épuiser les lacs, les rivières et les aquifères; elles les polluent également. Déjà, l'accès à l'eau potable fait défaut à plus d'un milliard de personnes; trois milliards d'êtres humains n'ont pas accès à un réseau d'assainissement. La pénurie d'eau met en péril la vie de millions de gens. Les maladies liées au manque d'eau et d'assainissement en privent beaucoup d'autres de leur santé et d'un avenir productif.

III.2.7. L'EAU DE PLUIE

Le captage des eaux de pluie a une longue histoire, riche de techniques et d'innovations. Les Grecs, les Mayas et les insulaires partout dans le monde ont tous mis au point des moyens pour recueillir et conserver les eaux de pluie, qu'elles ruissellent du toit de leurs maisons ou qu'elles s'écoulent à travers champ. Les chercheurs subventionnés par le CRDI ont, concurremment, exploité cette mine de savoir traditionnel et utilisé les outils offerts par la science moderne pour améliorer les techniques de captage des eaux de pluie et en protéger la qualité.

Dans les établissements surpeuplés de la bande de Gaza et dans les villages poussiéreux de la vallée du Jourdain, des « manuels d'instruction » sur les systèmes de captage des eaux ont été adaptés aux réalités locales. Les principaux problèmes techniques consistaient à assurer la propreté de l'eau et à trouver une méthode d'entreposage rentable.

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Quant aux systèmes de captage proprement dit, les problèmes étaient à la fois d'ordre organisationnel et économique. Non seulement fallait-il enseigner aux villageois comment construire et entretenir ces systèmes, mais il a fallu aussi les convaincre que cette technologie était efficace et durable.

Il y a aussi la question des coûts. Ainsi, en Cisjordanie, on a constaté que le ferrociment était le matériau le plus durable pour la construction de réservoirs. Mais les frais d'installation de 200 $ US excédaient la capacité de payer de la majorité des ménages. Deux politiques possibles ont été envisagées : d'une part, une subvention ou de nouveaux mécanismes de tarification; d'autre part, la conception de citernes d'entreposage pouvant servir à plusieurs familles ou à tout un pâté de maisons à la fois, réduisant ainsi les coûts unitaires grâce à des économies d'échelle. Cette dernière solution supposait en outre l'instauration d'un système qui assurerait une distribution équitable et un appui constant à l'entretien.

Une analyse des coûts et avantages a révélé que le captage des eaux de pluie est plus économique lorsque la pluviosité se situe entre 100 et 500 millimètres par année. Si elle est supérieure, les coûts excèdent les avantages; si elle est moindre, les avantages ne couvrent pas les frais.

En ville de Butembo, les populations tentent récupérer l'eau de pluie par de simple gouttières avec un plongement vers les tanks. Ces derniers sont connectés au transport.

Fig : N 0 12: Recueil d'eau de pluie en Vungi

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a. La surveillance communautaire de la qualité de l'eau

Pour assurer la conservation de l'eau potable, les pays développés comptent sur des tests perfectionnés et coûteux faits en laboratoire. Lorsqu'on veut les exporter dans les pays en développement, ce sont habituellement les habitants des noyaux urbains et les résidants des banlieues riches des grandes villes qui en profitent. Vers le milieu des années 1980, le CRDI a créé un réseau de chercheurs des pays du Sud et du Nord afin de mettre à point des méthodes peu coûteuses mais efficaces de tester l'eau en vue d'y déceler toute trace de bactéries fécales. Le réseau a proposé quatre méthodes adaptées aux conditions des collectivités rurales du Sud. Le test au sulfure d'hydrogène, par exemple, repose sur l'utilisation d'un papier buvard qui devient noir s'il est placé dans un échantillon d'eau contaminée.

Les essais sur le terrain effectués dans le nord du Canada et au Chili ont démontré l'efficacité du test et sa facilité d'exécution par un personnel local bien formé. Ce ne sont pas là les seuls efforts qui ont été faits pour étendre la portée des activités de gestion communautaire de l'eau : d'autres mesures correctives ont souligné la nécessité de resserrer les liens entre les collectivités, les institutions locales qui fournissent les tests et les conseils techniques, et les organismes gouvernementaux et nationaux chargés de la qualité de l'eau et de l'approvisionnement. Il importe de signaler que le gouvernement de Chili s'apprête à adapter ses règlements et politiques pour y inclure le test au sulfure d'hydrogène et en faire une procédure standard pour le contrôle de la qualité de l'eau potable dans les régions rurales.

Leçon: Les décideurs rejettent souvent les petits groupes et les solutions simples. Pourtant, des innovations qui semblent bien modestes, comme la vérification des barrages afin de réduire les ruissellements de surface dans les champs des agriculteurs, peuvent avoir des avantages considérables et imprévus qui s'étendent rapidement à toute la collectivité.

b. Les systèmes d'irrigation et la gestion des bassins hydrographiques *Les droits d'utilisation de l'eau.

L'accès à l'eau et aux terres est essentiel à la réduction de la pauvreté. Dans les régions rurales et dans les pays en développement, les droits d'accès sont généralement une question de tradition locale. Avoir « accès à l'eau » détermine essentiellement qui obtient quoi, quand et dans quel but. Ainsi, lorsqu'il y a pénurie d'eau, les femmes en voudront davantage pour les besoins de la famille tandis que les hommes voudront en utiliser le plus

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possible pour les cultures marchandes. Quelle que soit la situation locale, la gestion des droits d'utilisation de l'eau est un élément capital de l'élaboration des politiques.

Nous avons encore trop de préjugés quant à la qualité des eaux pluviales: pluie acide, pluie polluée. Pourtant, nos ancêtres qui ne connaissaient ni filtres, ni collecteurs de gouttières savaient en tirer profit. De nos jours, de telles installations de récupération et d'assainissement de l'eau de pluie nous permettent de réduire considérablement notre consommation d'eau et préserver l'environnement. Dans un premier temps, l'eau pluviale est récoltée par les collecteurs de gouttières. Ensuite, elle passe par une maille filtrante, qui empêche les impuretés (cailloux, mousses, feuilles, brindilles) de se mélanger à l'eau. Enfin, l'eau est recueillie et stockée dans une cuve prévue à cet effet. Il est important de savoir que le réseau d'eaux pluviales, même une fois traitées, ne doit pas être connecté à celui de l'eau potable.

*Filtre et collecteur de gouttière

Les filtres et collecteurs de gouttière GRAF sont destinés tant au domaine privé qu'industriel. Avec ses 40 ans d'expérience, l'entreprise GRAF fait partie des leaders du marché dans le domaine de la récupération et le traitement des eaux de pluie.

Sans eau, rien ne va! La gestion, le traitement non polluant des eaux pluviales est chez Rheinzink une tradition. Les systèmes d'évacuation, les collecteurs d'eau de pluie efficaces et les accessoires en alliage titane zinc RHEINZINK brillent par une technique innovante, un montage facile, une individualité esthétique, et bien sûr, par une grande quantité de bonnes idées par exemple pour une évacuation des eaux de pluie sûre pour les balcons et auvents...

* L'eau potable : Filtration, traitement, ...

Sans eau potable, l'homme ne peut survivre que de 3 à une dizaine de jours suivant le

climat.

L'eau, indispensable, se révèle souvent un facteur limitant, une contrainte incontournable lors d'un voyage d'aventure. Se la procurer, l'assainir, la conserver, doivent faire partie des techniques à maîtriser.

Dossier réalisé par Olivier Nobili et publié dans Carnets d'Expé n°4 (numéro épuisé) en septembre 2004.

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Les dangers de l'eau

- L'eau est un milieu propice à la vie ; de nombreux protozoaires, bactéries, parasites et virus y survivent, y vivent ou s'y développent. Même une eau parfaitement cristalline peut être contaminée. Les protozoaires (giardia, amibes) sont souvent présents dans des eaux souillées par les animaux. Les bactéries se développent et vivent dans toutes sortes de sources d'eau.

- A l'inverse, les virus ne se développent pas dans l'eau ; pour cela, ils ont besoin d'un hôte vivant. Cependant ils peuvent survivre dans l'eau le temps de trouver cet hôte. On les rencontre surtout là où il y a activité humaine, dans les pays en voie de développement notamment. A noter que les virus se fixent souvent sur des particules de taille supérieure à 0,2 microns, d'où une efficacité partielle des filtres (voir plus bas). L'infection la plus fréquente est la gastro-entérite, qui présente un risque surtout pour les personnes affaiblies (personnes âgées, jeunes enfants). Les principaux risques pour l'adulte sont liés aux amibes, un protozoaire qui déclenche des diarrhées sanglantes et qui peuvent mal évoluer. Salmonelle, giardiase, fièvre typhoïde font également partie des maladies liées à l'eau de boisson.

On peut assainir l'eau en utilisant de nombreuses techniques que l'on peut regrouper

en 3 sections :

- Assainissement par ébullition

- Assainissement chimique (iode, micropore, etc.)

- Assainissement mécanique (filtres, dessaisonalisations)

Décantation ou pré filtrage

Dans tous les cas, il faut essayer de prélever l'eau la plus claire possible ; si elle ne l'est pas, il faut :

- la faire décanter quand elle est troublée par des matières minérales (eau boueuse). Dans ce cas la décantation fonctionne bien, les particules minérales étant plus denses que l'eau. La pré-filtrer quand elle est troublée par une soupe organique (la décantation a peu d'effet dans ce cas puisque les particules organiques ont plus ou moins la même densité que l'eau). Le pré-filtrage se fait avec des filtres grossiers : filtres à café ; pièces de tissus mises en série ; bouteille dont on découpe le fond et perce le bouchon, que l'on place à l'envers et remplit de sable fin (mettre du sable plus grossier au niveau du bouchon pour améliorer le débit). On verse l'eau au niveau du fond découpé et on la récupère au niveau du bouchon percé. Dans tous les cas on obtient une eau débarrassée des macro particules.

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Ebullition

C'est la technique traditionnelle, celle qui fonctionne bien sur tous les types de contaminants organiques. Elle est en principe ineficance contre les polluants chimiques (pesticides...). Pour venir à bout des organismes les plus résistants, il faut faire bouillir l'eau un certain temps. En dessous de 1 000 mètres, l'eau bout aux alentours de 100°C ; on entend souvent dire qu'il faut faire bouillir l'eau 10 minutes... or les études d'organismes de santé montrent qu'une ébullition d'une minute détruit ou désactive les principales sources de contamination organique. Le virus de l'hépatite A, qui est des plus résistants, est rendu inactif par une minute d'ébullition à 100°C (cela est parfois controversé).

En altitude, l'eau bout à une température inférieure ; plus on est haut, plus l'efficacité diminue. Au-dessus de 2000 mètres, l'usage est de laisser bouillir l'eau 3 minutes (à noter que la pasteurisation qui s'effectue à environ 70°C détruit encore un certain nombre de bactéries pathogènes).

L'ébullition a le gros intérêt d'anéantir les parasites (protozoaires...), ce qui est plus délicat à effectuer par le biais de l'assainissement chimique. L'inconvénient de la technique est qu'il faut du combustible et du temps. L'avantage est qu'elle marche partout sans matériel spécifique.

Assainissement chimique

La solution simple : on ajoute un peu de produit à l'eau, on attend entre 30 minutes et deux

heures avant de consommer l'eau devenue «potable». Cette technique n'est d'aucun effet

contre les polluants chimiques, elle est également d'une efficacité incertaine contre les

parasites. En revanche, elle est très efficace contre les virus et les bactéries.

Voici un panel des solutions de traitement chimique :

- Micropu

Version classique (ions d'argent) : agit en 2 heures, peu de goût, permet de conserver l'eau

environ 6 mois. Version forte (ions d'argent + chlore) : agit en 30 mn, un peu de goût. Usage

simple, une minuscule pastille pour un litre d'eau.

- Molécule DCCNa (Aquatabs et Micropur DCCNa)

Le Micropur DCCNa va remplacer le Micropur forte, le DCCNa ayant une meilleure

efficacité que l'agent chloré utilisé dans le Micropur forte.

- Javel (ou Drinkwell chlore)

3 gouttes de javel à 12° pour 1 litre d'eau.

- Iode

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Désinfectant très efficace, ayant une action (limitée) également sur les parasites, mais attention aux problèmes thyroïdiens en usage prolongé (plusieurs mois). 5 à 10 gouttes par litre, disponible en pharmacie sous forme d'alcool iodé (2%).

- Hydrochlorazone

Ce produit est jugé d'efficacité inférieure aux autres moyens de traitement (en revanche c'est bien moins cher que du Micropur et d'usage aussi pratique).

A noter : Plus l'eau est froide et plus l'action des agents désinfectants prend du temps, il faut donc laisser agir plus longtemps dans ce cas.

Assainissement mécanique

- Filtrage

Un des avantages de cette solution est que l'on peut, a priori, consommer l'eau immédiatement après filtrage.

Le principe est de forcer l'eau à passer à travers une ou plusieurs membranes. Une pompe met en pression l'eau. Les membranes sont de plusieurs types, elles laissent passer des éléments de taille plus ou passer des éléments de taille plus ou moins grande ; plus une membrane filtre petit et plus il est difficile de faire passer de l'eau au travers. Actuellement la porosité des filtres du commerce est de l'ordre de 0,2 microns.

Les parasites et les bactéries, qui sont volumineux, sont très bien arrêtés par ces membranes, mais les virus qui sont plus petits passent au travers. C'est pourquoi, en cas de doute sur l'eau, il faut aussi la traiter chimiquement. Les deux techniques se complètent bien. En milieu sauvage où le risque viral est moindre, un filtre semble être la meilleure solution ; cependant, emporter quelques pastilles, au cas où, ne coûte pas bien cher, ni en argent, ni en encombrement.

Certains filtres ont des étages actifs (iode) qui n'agissent pas comme un fi let qui retient, mais qui vont détruire ou désactiver, à l'instar de l'assainissement chimique, les organismes vivants qui passent au travers ; ceci est très utile pour les virus qui ne sont pas arrêtés par le filtrage. En revanche, on retrouve les effets négatifs liés à l'utilisation de l'iode sur la thyroïde.

D'autres filtres ont des étages au charbon. Les polluants chimiques vont être partiellement absorbés par le charbon, de même que les toutes petites molécules responsables des saveurs, l'eau aura alors moins mauvais goût.

L'ultime solution est le filtre avec un étage iode qui détruit les virus et un étage charbon qui

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capte l'iode libérée, ce qui élimine les risques liés à l'iode. Certains fabricants dispersent des particules d'argent dans leurs éléments filtrants pour éviter la prolifération des bactéries, au sein même du filtre, entre deux utilisations.

Inconvénients du filtrage

- débit limité : 1 litre par minute dans le meilleur des cas, 1 litre toutes les 2 à 4 minutes en pratique. Lorsqu'on veut refaire un gros plein d'eau (plus de 15 litres) c'est assez fastidieux car fatigant pour le «Shadock».

- Il faut nettoyer régulièrement le filtre dont les pores s'obstruent, surtout quand l'eau est un peu douteuse (ndlr : pour une eau avec une transparence de l'ordre de 30 cm, il nous a fallu nettoyer tous les 5 litres).

A noter : pour filtrer tous les virus de manière certaine, il faudrait filtrer à 0,01 micron ; pour éliminer tous les polluants chimiques, il faudrait filtrer à 0,001 micron. Evidemment, pour obtenir un débit correct au travers de telles membranes, il faudrait dépenser trop d'énergie pour que cela soit utilisable en voyage.

A noter par ailleurs que certains filtres (encombrants ou peu pratiques) fonctionnent simplement par gravitation, il n'est alors plus nécessaire d'apporter de l'énergie au système, l'eau est filtrée comme si elle sourdait après avoir traversé plusieurs strates filtrantes de terre.

Filtration mécanique. Pomper permet de mettre en pression l'eau contre l'élément

filtrant.

Un filtre démonté. Le remplacement, l'entretien d'un filtre sont facilités s'il est simple. C'est souvent un gage de fiabilité.

Elément céramique encrassé.

Plus l'eau est trouble et plus les particules vont rapidement boucher l'élément filtrant, rendant le débit faible, voire nul, il faut alors le nettoyer. Continuer de pomper lorsque le filtre est encrassé risque de l'endommager. Les filtres actuels ont généralement des soupapes de surpression performantes qui limitent les risques de casse.

Nettoyage de l'élément céramique.

Cette manipulation érode la couche superficielle de l'élément, ce qui explique que le filtre a une capacité limitée ; plus on nettoie et plus l'autonomie du filtre est diminuée, d'où l'intérêt de filtrer l'eau la plus claire possible. On peut cependant remplacer l'élément très facilement.

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- Désalinisation

Le voyage en milieu marin est un petit peu frustrant dans la mesure où l'on dispose d'une quantité illimitée d'eau autour de soi, mais impropre à la consommation humaine. Pour dessaler l'eau, on peut avoir recours à un dessalinisateur.

C'est du filtrage, sauf qu'ici les membranes sont très peu perméables. La pression nécessaire pour que l'eau traverse ces membranes en abandonnant une bonne partie du sel, est extrêmement élevée : environ 55 bars ; pour donner une idée c'est la pression qui s'exerce à 540 mètres de profondeur sous la mer. Récupérer des quantités d'eau exploitable via cette technique implique donc un gros apport d'énergie. Si cet apport est électrique, il faut de gros panneaux pour obtenir une quantité d'eau raisonnable, ce qui est très limitant et ne s'envisage que sur une expié lourde, type traversé d'océan à la rame, ou sur un voilier. Le plus petit dessalinisateur électrique de Katadyn, le «40E», produisant 5.7 l/h, nécessite une puissance de 48 W, il faut donc utiliser un ou deux panneaux de type Unisolar de 0,6 m2 (2,3 kg le panneau).

Le ou les panneaux doivent recharger un gros accu 12V (minimum 10 AIT), puis on se sert de l'accu pour faire fonctionner le dessalinisateur. Notons qu'ici la puissance des panneaux n'est pas suffisante pour faire fonctionner le dessalinisateur en continu. Nous détaillerons l'utilisation des panneaux solaires dans un prochain numéro de Carnets d'Expié. Certains dessalinisateur fonctionnent manuellement, mais leur débit est très faible. Ils sont utilisés en condition de survie. Katadyn fabrique deux dessalinisateur manuels :

Le «Survivor 06» (0,89 l/h ; 1,13 kg ; dimensions 21 x 13 x 7cm)

et le «Survivor 35» (4,5 l/h ; 3,17 kg ; dimensions 56 x 14 x 9 cm) qui s'envisage déjà plus dans une expié kayak de mer par exemple, cela restera toutefois de l'appoint.

Notons que pour économiser l'eau douce, on peut se servir (en partie) d'eau de mer pour la cuisson des aliments : environ 1/5 d'eau de mer pour 4/5 d'eau douce pour la cuisson des aliments absorbants (riz, pâtes, etc.) ; l'eau de mer sans eau douce peut être utilisée pour faire cuire le poisson.

Problématique de l'eau potable dans la nature

L'eau est un vecteur important de maladies et de pollutions diverses, la traiter de façon appropriée est important. Cependant, ne tombons pas dans l'excès d'Uritarisme qui caractérise souvent les sociétés occidentales. Tout est question d'équilibre... voici quelques points de réflexion à ce sujet :

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- 40 % de la population mondiale ne dispose pas d'une eau suffisamment traitée et vit quand même (combien d'Indiens ont bu l'eau souillée du Gange ?).

- On a toujours tendance à s'inquiéter plus lorsqu'on est éloigné de chez soi : l'eau la plus contaminant se trouve principalement là où il y a activité humaine : un randonneur en milieu naturel sauvage a peu de chance de mourir en buvant de l'eau... Notons que les «turista», affections du voyageur en milieu civilisé comme en pleine nature, disparaissent généralement d'elles-mêmes en 4 à 7 jours, et n'ont d'ailleurs pas toujours l'eau comme origine.

- Qui n'a jamais bu la tasse dans une rivière (lors d'une baignade ou d'une descente en eau vive) ou un lac bondé et à l'eau pas très claire ? C'est généralement sans conséquence. - Notons que de nombreuses personnes qui partent en expié au (moyen ou) long cours traitent leur eau au début, puis le font de moins en moins par la suite - dans la mesure où celle-ci ne semble pas douteuse - sans que cela ne les rende forcément malades. Entre ingurgitation répétée de produits traitants, transport et contraintes d'utilisation des produits et outils d'assainissement de l'eau, bien-être physique et mental, chaque voyageur trouve son compromis.

Purification Et Traitement De L'eau

*Consommation humaine

Suivant les milieux traversés, la température, l'hygrométrie et le type d'effort, les besoins en eau varient énormément. La consommation nécessaire en activité dans de bonnes conditions est de l'ordre de 2 à 3 litres par jour pour un adulte. Mais cela peut monter à 10 ou 20 litres d'eau par jour dans des conditions extrêmes.

Pour prendre un exemple moyen : lors d'expiés en milieu chaud et en mer (possibilité de se rafraîchir), en économisant un peu, la consommation d'eau est d'environ 3 litres par jour et par personne les journées d'effort, et moins de 2 litres les journées de repos. En milieu chaud et sec sans possibilité de se rafraîchir, cette consommation grimpe en flèche.

Lenntech fournit des solutions de traitement de l'eau pour tous types d'applications, équipements domestiques comme installations clé en main de capacité max. 5000 m3/jour.

Notre large gamme de technologies ainsi que notre savoir-faire dans tous les secteurs de l'eau vous garantiront une solution rentable répondant à la qualité de l'eau exigée.

Lenntech traite journalièrement avec des clients de diverses origines: municipalités, sociétés de mise en bouteille, complexes hôteliers devant fournir de l'eau potable à leur

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visiteur, agriculteurs nécessitant une eau spécifique pour l'irrigation de cultures, mais également des industries exigeant une eau de processus particulière telles que centrales électriques, pétrolières et usines de produits chimiques.

L'acidité : (PH) mesurer l'acidité fournit une idée générale sur la quantité des substances dissoutes dans l'eau. Le PH favorable avoisine 7.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon