CONCLUSION GENERALE
Nous arrivons à la fin de notre travail qui a
porté sur « l'INCIDENCE DES REFORMES TARIFAIRES DES IMPORTATIONS
SUR LES RECETTES GLOBALES DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE »Cas de l'OCC/Goma
de 2007 à 2011.
L'objet que nous nous sommes assigné consistait
à vérifier si les reformes tarifaires issues des importations
avaient un impact sur les recettes globales réalisées par
l'OCC/Goma.
Pour aborder ce sujet, notre étude s'est proposé
d'apporter les éléments de réponse aux questions
ci-après :
- Quelle serait l'incidence de la reforme tarifaire des
importations sur les recettes globales de la DIRNOKI ?
- Sur l'ensemble des recettes produites par les importations,
quel a été le poste qui a produit plus des recettes ?
Partant de ces questions qui constituent notre
problématique, les réponses provisoires que nous nous sommes
proposés sont les suivantes :
- La reforme tarifaire des importations aurait une incidence
qui va au-delà de 2% sur les recettes globales.
- Nous pensons que le poste de la Grande barrière
serait le poste le plus productif des recettes des importations.
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous nous
sommes servis de la méthode analytique et la méthode statistique
appuyées par la technique documentaire et la technique d'entretien.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail s'articule
sur trois chapitres : le premier porte sur les
généralités, le second cadre avec la présentation
du milieu d'étude et le troisième porte sur l'incidence des
reformes tarifaires des importations sur les recettes globales.
A l'issue de nos analyses, nous sommes arrivés aux
résultats ci-après :
- La reforme tarifaire des importations a une incidence sur
les recettes globales de la DIRNOKI avec un taux de participation aux recettes
globales de 76% pour la tarification d'avant 2009 et un taux de
66
participation aux recettes globales de 79% pour la
tarification d'après 2009, d'où il se dégage un
écart positif de 3% en faveur de la tarification d'après 2009, et
que la variation entre les recettes de ces deux modes de tarification est de
625 439$USD soit 29,58% de différence au profit de la tarification de
2010 à 2011.
- Le poste de la Grande barrière a eu raison sur les
autres avec une nette globale de 3 570 289$USD soit 37% des recettes produites
par l'ensemble des postes issues des importations.
Ces résultats ainsi obtenus confirment nos
hypothèses.
De tout ce qui précède, nous suggérons ce
qui suit :
- Quel que soit la baisse ou la hausse de la tarification, si
la sécurité des opérateurs économiques et de leurs
marchandises ne soient pas assurées, les recettes de cette Entreprise de
l'Etat se trouveront toujours en baisse, d'où il revient aux
autorités compétentes de prendre des mesures conséquentes
;
- Etant donné que les recettes globales de l'OCC
dépendent à plus de 75% des recettes issues des importations, il
revient non seulement aux autorités du pays mais également
à celles de l'OCC de prendre des mesures conséquentes pour lutter
contre les fraudes frontalières.
Ce travail étant oeuvre humaine, il reste perfectible
sur plusieurs aspects, néanmoins nous espérons avoir fait de
notre mieux en abordant les aspects en rapport avec notre travail et
aboutissant aux objectifs assignés.
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