CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'OCC
II.1. GENERALITES SUR L'OCC
Au niveau national, il y a une couverture
géographique du territoire national
avec des directions provinciales et agences ;
Au niveau international, il y a :
? Un réseau mondial des mandataires du BIVAC dans le
secteur du commerce extérieur et des assurances avec ATLANTIC
INTERNATIONAL SERVICE et le CABINET D'EXPERTISES MARITIMES ROBERT VISSIERE ;
? Une liaison dans les secteurs, de la normalisation et de la
métrologie avec les organismes homologues ISO/CEI, ARSO, etc....
La vision de l'0CC est d'être un organisme leader
reconnu au niveau international pour soutenir les efforts de
développement économique, industriel et le progrès social
dans le pays.
II.2. HISTORIQUE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
Avant juin 1949, pour assurer le contrôle avant
embarquement à l'étranger, des produits importés au
Congo-Belge et le contrôle à l'exportation, les opérateurs
économiques congolais signaient des contrats libres, donc non
obligatoires ou de gré à gré avec un organisme Suisse de
contrôle basé à Genève ayant des
représentations à travers plusieurs pays.
Les conséquences qui devraient naître
étaient les suivantes :
? Sortie incontrôlée des devises faisant
naître une carence d'un matelas des devises nécessaires à
la couverture de la monnaie nationale.
? Menace permanente contre la santé de la population,
sa vie et sa sécurité socio-économique.
Dans ces conditions, il fallait un organisme local avec,
mission des contrôles permanents et obligatoires.
A. Etape d'entreprise privée
En juin 1949, pour mettre fin au contrat de contrôle
signé de gré à gré par les opérateurs
économiques congolais et permettre un contrôle permanent et
obligatoire, il est créé sur place une société de
droit privé dénommée « Société
Congolaise de Surveillance » en sigle « SCS » dont l'objectif
était de contrôler les échanges
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internationaux. Cette société était la
filiale de la Société Générale Suisse de
Surveillance, c'est-à-dire le capital apporté pour plus de 50%
par cette dernière. Etant une société privée,
l'Etat congolais n'avait une main mise sur elle. En plus, les
compétences de cette société était limitée
à l'échelle nationale.
En 1963, les grandes décisions de la
réglementation bancaire permettront alors à la SCS
d'étendre ses horizons : Effectue désormais des contrôles
techniques et l'exploitation des silos de Kinshasa.
En 1964, la circulaire N°72 réglemente dans son
alinéa 7, toutes les exportations et ce jusqu'à nos jours.
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