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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEIMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHES
SCIENTIFIQUE
« ESURS »
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCEDEGOMA
ISC-GOMA
B.P. 67 GOMA
INCIDENCE DES REFORMES TARIFAIRES DES IMPORTATIONS SUR LES
RECETTES
GLOBALES DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE, Cas de l'OCC/Goma de 2007
à 2011.
Par BAYOLI KIESA Serge
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du diplôme de licence en sciences commerciales et
financières.
Option :
Comptabilité
Directeur : CT KYAKIMWA MULERE
Encadreur : Ass2 DIANE MAJUNE
Année
Académique : 2013-
2014
i
EPIGRAPHE
«Il me semble que ce qui est requis est un sain
équilibre entre deux tendances: celle qui nous pousse à scruter
de manière inlassablement sceptique toutes les hypothèses qui
nous sont soumises et celle qui nous invite à garder une grande
ouverture aux idées nouvelles. Si vous n'êtes que sceptique,
aucune idée nouvelle ne parvient jusqu'à vous; vous n'apprenez
jamais quoi que ce soit de nouveau; vous devenez une détestable personne
convaincue que la sottise règne sur le monde -- et, bien entendu, bien
des faits sont là pour vous donner raison. D'un autre côté,
si vous êtes ouvert jusqu'à la crédulité et n'avez
pas même une once de scepticisme en vous, alors vous n'êtes
même plus capable de distinguer entre les idées utiles et celles
qui n'ont aucun intérêt. Si toutes les idées ont la
même validité, vous êtes perdu: car alors, aucune
idée n'a plus de valeur»1
Carl Sagan
1 Carl SAGAN , The Demon Haunted World: Science as a
Candle in the Dark, Ballantine Books, New York, 1996, P.13.
ii
DEDICACE
A mon père BAYOLI pour les sacrifices consentis et
à ma mère Georgette KITOKA qui s'est débattue sans
relâche ;
A mes soeurs DIVINE BAYOLI, ALINE BAYOLI, ANGEL BAYOLI et
à mon frère GEORGE BAYOLI pour l'inoubliable hospitalité
dont nous avons bénéficié ;
A toute personne qui aurait contribué tant moralement que
matériellement, à ma formation académique à la
personne de MOSES KITOKA MUNTU MWAMBA Edouard, ITONGWA KITOKA,...
Je vous dédie ce travail
BAYOLI KIESA SERGE
iii
REMERCIEMENTS
La réalisation de cette oeuvre scientifique est le
fruit des apports scientifiques issus de plusieurs personnes digne de
gratitude.
Un mot pour exprimer notre profonde reconnaissance
s'avère nécessaire d'être présenté.
De prime abord, nos remerciements s'adressent à
l'assistant2 Emmanuel MUDEKEREZA MUBALAMA, qui malgré ses innombrables
occupations a accepté de bon coeur la direction de ce travail.
Que les autorités académiques et corps
professoral de l'Institut Supérieur de Commerce de Goma en
général et ceux de l'option comptabilité en particulier
trouvent ici l'expression de notre reconnaissance pour la qualité de
l'enseignement mise en notre portée.
D'une manière spéciale nos remerciements
s'adressent à nos parents Joseph BAYOLI et Georgette KITOKA pour leur
soutient tant moral, matériel que financier pendant tous les jours de
notre vie.
Nous exprimons nos vifs sentiments de gratitude à tous
nos frères et soeurs : George B, DIVINE B, LINDA B, ALINE B, DANIEL
BAYOLI, DINA BAYOLI, LYLY B, MAMYSA B, KIZA B, PECO B, SAMY B, NEEMA WABATINGA,
FABRICE W, BAHATI W, MWAYUMA W, RAISA W, CHANCE KALENGA, ELISEE W.
Nous remercions PRUDENCE Kadjemba, MARCELLE RUTAL, FRANCK
BELA, Couple MAXIME, ELVIS B, EDWIGE NDAYISABA, CHRISTIAN M, Couple George
YEMBO et toute la communauté Néo catéchumènes de la
paroisse Saint Esprit.
Nous remercions également nos oncles et tente MOSES
KITOKA, Couple JACQUE KITOKA, Couple DARIUS, Maman GERMAINE et toute sa
famille, Maman FINA et toute sa famille.
Nous serons ingrat de terminer cette page sans penser aux amis
et camarades qui n'ont pas cessé de nous soutenir, nous pensons
notamment à MUNTU EDOUARD, JACK MBULA, THIERY KASEREKA PA, NGABO MAS,
PAUL, LEVIS B, JIMY MUHIMA, AKABISENGE KASONGO et tous les membres de TGL.
A tous ceux qui nous ont aidés de près ou de
loin, nous leur adressons nos sincères remerciements et que tous ceux
dont les noms ne sont pas repris ci-haut trouvent à travers cette phrase
nos sincères remerciements.
BAYOLI KESA SERGE
iv
SIGLES ET ABREVIATIONS
AFDL : Alliance des Forces Démocratiques pour la
Libération du Congo
ARSO : Organisation Régionale Africaine de la
Normalisation
CA: Chiffe d'Affaires
CEI : Commission Electrotechnique Internationale
CIF : Cost Insurance and freight
CTC: Congo Tobacco Company
DGI : Direction Générale des Impôts
DGRAD : Direction Générale des Recettes
Administratives, Domaniales et de
Participation
DIRNOKI: Direction provinciale du Nord-Kivu
Ed : Edition
FOB : Free On Board
GECAMINE : Générale des Carrières des
Mines
ISC : Institut Supérieur de Commerce
ISO : Organisation Internationale de Normalisation
OCC: Office Congolais de Contrôle
OFIDA : Office des Douanes et Accises
Op. Cit: Opere citato
OZAC: Office Zaïrois de Contrôle
RDC: République Démocratique du Congo
REGIDESO : Régie de Distribution d'Eau Potable
SCS : Société Congolaise de Surveillance
SGS: Société Générale Suisse
SNEL : Société Nationale d'Electricité
SZS : Société Zaïroise de Surveillance
TFC: Travail de Fin de Cycle
TGL : Tazama Grand lacs
1
INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Etant donné que toute recherche scientifique doit
être élaborée en suivant une certaine norme scientifique,
l'une de ces normes est le choix d'un sujet de recherche.
Ainsi, « L'INCIDENCE DE LA REFORME TARIFAIRE DES
IMPORTATIONS SUR LES RECETTES GLOBALES D'UNE ENTREPRISE PUBLIQUES ». CAS
DE L'OCC, DIRNOKI/GOMA 2007-2011 » est le sujet dans lequel s'inscrit la
présente étude.
Néanmoins, signalons, qu'avant nous plusieurs
chercheurs ont déjà exploité plusieurs sujets qui tournent
autour de l'OCC en général.
Nous nous proposons certaines de leurs idées
Monsieur Jackson MBULA BATUKENAYE dans son travail de fin de
cycle relatif à la capacité de maximisation des recettes par un
établissement public, cas de l'OCC/Goma s'est préoccupé de
savoir comment l'OCC réalise des recettes tout en cherchant le poste qui
produit plus sur l'ensemble des recettes réalisée et
l'élément générateur des recettes le plus
performent de la DIRNOKI.
Après ses études, il a réalisé que
sur l'ensemble des recettes, la Grande barrière a produit 49,5%, ainsi
il occupe la première position et que sur l'ensemble des
éléments générateurs des recettes, les importations
ont été très performantes avec un taux d'exécution
de 124%.2
Mme TANYANGEKE SHUNGU Mathilde à travers son travail de
fin cycle relatif à l'incidence des reformes tarifaires sur les recettes
de l'office congolais de contrôle cas de poste de BUNAGANA voulais savoir
comment se fait la tarification au sein de l'Entreprise précité
et connaitre l'impact de la modernisation du système tarifaire sur les
recettes
Elle a abouti aux résultats selon lesquels l'incidence
remarquable sur les recettes de l'OCC est exclusivement due aux reformes
tarifaires mais aussi à l'augmentation des importations.3
2 J.MBULA BATUKENAYE
capacité de maximisation des recettes par un établissement
public. Cas de l'OCC/Goma. TFC inédit, ISC/Goma 2009-2010
3 M.TANYANGE SHUNGU, Analyse de
l'incidence de la reforme tarifaire sur les recettes d'une Entreprise publique
(cas de l'Office Congolais de Contrôle, poste de Bunagana), TFC
inédit, ISC/Goma 2005-2006
2
02. PROBLEMATIQUE
Les aspects économiques touchent plusieurs domaines de
la vie humaine. Le tiers monde s'est vu pendant plusieurs décennies
pousser à exporter ses matières premières en vue de
trouver des moyens de survie.
Malheureusement, plus les pays concernés envoient leurs
matières premières, plus ils ont besoin des produits
manufacturés.
Ainsi, ils sont obligés d'importés plus qu'ils
n'exportent et en conséquence leur dépendance vis-à-vis de
l'extérieur ne fait qu'accroitre, d'où une économie
extravertie.
Or, dans toute économie moderne, il faut une
maximisation des recettes à l'entrée tout comme à la
sortie des marchandises.
L'importation et l'exportation sont donc des outils essentiels
pour une croissance économique d'un pays car elles ont pour effet de
déclencher la croissance économique d'un pays. Notre pays ne
s'écarte pas de cette réalité. Il réalise des gros
revenus dans ce secteur de vie économique travers l'OCC.
Il faut aussi dire que, les opérateurs
économiques qui importent et exportent régulièrement les
produits et marchandises sont une catégorie des personnes très
importantes dans ce secteur.
Ils entrent en contact avec l'OCC à chaque coup de
leurs opérations étant donné que c'est ce dernier qui
contrôle toute entrée et sortie des marchandises.
La politique de l'OCC dans ce secteur est menée au
moyen des tarifs qui reprennent les sommes que doivent payer les importateurs
et les exportateurs.
Cependant, en examinant le système tarifaire de l'OCC
au cours d'une certaine période, nous avons relevé une certaine
instabilité qui ne nous a pas laissé insensible.
Face à ce problème, il nous a été
indispensable de nous poser les questions suivantes
1. Quelle est l'incidence de la reforme tarifaire des
importations sur les recettes globales à l'OCC ?
2. Sur l'ensemble des recettes produites par les
importations, quel a été le post qui a produit plus des recettes
?
3
0.3. HYPOTHESE DU TRAVAIL
D'une part M.GRAWITZ défini l'hypothèse comme
étant une réponse provisoire à la question
posée4, d'autre part R.GHIGLIONE et B.MALTON la
définissent comme une proposition relative à l'application de
phénomènes admise provisoirement avant d'être soumis au
contrôle de l'expérience5.
Au regard des questions posées ci-haut, nous avons
formulé les hypothèses suivantes :
1. La reforme tarifaire aurait une incidence positive qui va
au-delà de 2% sur les recettes globales.
Nous supposons que la Grande barrière serait le
poste le plus productif. 0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Vu l'impotence des Entreprises publiques dans leur
capacité contributive au revenu national du pays. Notre étude
s'est intéressé à l'aspect financier d'une part afin que
les autorités de cette Entreprise publique voire du pays puissent
envisager les mécanismes pour une amélioration futur du climat
des affaires dans ce secteur une fois les résultats de cette
réforme aboutissent au néant et d'autre part les chercheurs
pourront trouver un outil de base sur lequel fondé leurs
études.
Les analyses méthodiques des données
récoltées sur le terrain, pourront nous permettre d'envisager les
mécanismes pour une amélioration future au cas où il
s'avérait que le service ne fonctionne pas normalement.
0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Tout travail qui se veut scientifique doit respecter une
certaine réglementation ou une démarche logique. Cet ordre
logique fait allusion à la méthode et technique sans lesquelles
la recherche est vouée à l'échec.
05.1 Méthode
Une méthode est une procédure qui consiste
à observer les phénomènes, à tirer des
hypothèses et à vérifier les conséquences de ces
hypothèses par expérimentation scientifique.6
Une méthode est aussi une démarche rationnelle
de l'esprit pour arriver à la connaissance ou à la
démonstration d'une vérité.
Pour bien mener notre étude, nous avons fait recours
à la méthode analytique et la méthode statistique. La
méthode analytique nous a permis d'interpréter et analyser
4 M.GRAWITS, lexique des sciences sociales, éd.
Dalloz, Paris, 1971,P.55
5 GHIGLIONE et B.MALTON, cité par le prof
KISANGANI
6 Le robert illustré, éd. Le robert,
Paris 2002, P. 649
4
séparément les éléments à
l'étude et nous avons utilisé la méthode statistique pour
analyser les résultats chiffrés de notre étude et les
interpréter sous forme des tableaux et des figures.
05.2 Technique
Une technique est un ensemble des procédés et
des méthodes utilisées dans un art ou dans une science à
la recherche d'un résultat.7
En effet, une recherche est un procédé
opératoire rigoureux, bien défini, transmissible, susceptible
d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions
adaptées au genre de problème et de phénomène en
cause.8
Ainsi, plusieurs approches peuvent être
utilisées, mais nous avons opté d'abord pour la technique
documentaire, qui n'est autre qu'une exploitation des documents visuels,
sonores ou audio-visuels en vue d'y puiser les renseignements
nécessaires relatifs à l'étude et ensuite la technique
d'entretien nous a permis de récolter les informations verbales
complémentaires non signées dans les documents mais relatives
à notre étude.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Pour élaborer notre thème, nous l'avons
délimité aussi bien dans le temps que dans l'espace.
O.6.1 Dans le temps
Ce travail porte sur la tarification des produits
importés et couvre la période allant de 2007 à 2011.
Cette période a été choisie car il a
été remarqué une modification dans le système de
tarification à l'OCC.
Ainsi, nous nous sommes décidés de faire une
étude approfondie sur l'instabilité qui plane à travers
les variations tarifaires.
0.6.2 Dans l'espace
Ce travail est centré sur l'OCC, DIRNOKI/Goma, ce
dernier nous servira donc de cadre d'étude pour concrétiser ce
travail.
0.7. DIFICULTES RECONTRES
Comme on peut l'imaginer, ce travail a été
confronté à des difficultés de plusieurs ordres, notamment
l'accès difficile aux données utilisées et celles
liées aux moyens financiers.
7 J.MBULA BATUKENAYE op cit
8 Le robert illustré, éd. Le robert,
Paris 2002, p.649
5
Toutefois, grâce à notre patience et courage nous
avons obtenu quelques éléments essentiels à notre
travail.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hors mi l'introduction et la conclusion générales,
notre travail s'étend sur trois chapitres.
Le premier porte sur les généralités sur les
recettes.
Le second cadre avec la présentation de l'OCC.
Le troisième porte sur l'incidence des reformes tarifaires
des importations sur les recettes globales de l'OCC.
6
CHAPITRE I : GENERALITES
Dans ce chapitre, il est question de brosser les
différents concepts clés de notre sujet pour permettre une
compréhension aisée à tout lecteur du présent
travail.
Ainsi, il est question de comprendre les contenus sur :
reforme, tarif, recettes d'une part et d'autre part l'entreprise publique,
service public et en fin des notions sur l'importation.
I.1 DE LA REFORME DE LA TARIFICATION
Ces quelques concepts nous seront utiles dans le
présent travail. Ainsi pour qu'ils ne créent une quelconque
confusion, nous allons les préciser afin de permettre tout lecteur de
comprendre dans quel contexte nous les utilisons.
A. Reforme
Selon le robert dictionnaire de français, reforme
désigne un changement qu'on apporte dans les moeurs, les lois, les
institutions afin d'en obtenir de meilleurs résultats.9
B. Tarification
Ce concept vient du mot « tarif » de l'italien «
tariffa » signifiant « notification » La même
signification est reprise en arabe par « Ta'rif »10
Après une certaine évolution du terme, on a
essayé de l'adapter aux différentes situations selon les
domaines. Ainsi tarif désigne un tableau qui indique les montants de
droits à acquitter. Il signifie aussi les prix fixés pour
certaines marchandises ou certain service et dans le même ordre
d'idée il désignerait l'ensemble de ces prix.
Dans un autre angle, l'on peut parler d'un tarif de
responsabilité pour désigner un barème pour le calcul de
prestations versées par la sécurité sociale.
Notons cependant que dans le cadre de notre étude le
mot « tarif » désigne un tableau reprenant le montant à
payer selon les services rendus par l'Office Congolais de Control.
Partant de cela, la tarification peut être comprise
comme une fixation selon un tarif précis des droits, des prix des
marchandises, de prestations de service, etc.11
I.2 NOTION SUR LES RECETTES12
9 Le Robert dictionnaire de français, paris,
éd.SNL, 2011, p.382
10 ROBERT(P), Dictionnaire alphabétique de la
langue française, paris, éd. SNL, 1980, p.1925
11 ROBERT(P), Dictionnaire alphabétique de la
langue française, paris, éd. SNL,1980, p.1926
12 C. VUNABANDI, Sciences et Techniques Fiscales,
Cours inédit, G2 Finances, ISC-Goma, 2000-2001, cité par KAVIRA
MAKASI, Analyse de l'incidence des recettes d'une Entreprise publique, cas de
l'OCC de 2006 à 2008, TFC inédit, ISC-GOMA.
7
I.2.1 Notion sur les recettes publiques
Pour satisfaire les besoins publics, il faut un processus qui
nécessite la mobilisation des ressources de l'Etat afin de recourir
à des procédés particuliers et de rassembler les fonds
dont il a besoin.
La caisse de l'Etat est alimentée par des ressources
multiples. Elles peuvent provenir des prélèvements divers que
l'Etat opère par voie d'autorité, ou de contrainte sur les
ressources des agents économiques tant privés que publics.
Ces ressources sont réparties en trois grands groupes,
à savoir :
Les ressources courantes
Sont celles qui proviennent de différents impôts
et taxes. Elles constituent la source principale du trésor public. Elles
comprennent les recettes fiscales et non fiscales.
? Les recettes fiscales : Elles proviennent de
prélèvements pécuniaires que l'Etat opère par voie
de contrainte sur les ressources d'autres agents économiques en vue de
couvrir les charges publiques. Elles comprennent les recettes douanières
et les recettes de contribution ;
? Les recettes non fiscales : Elles comprennent les recettes
administratives, domaniales, judiciaires et des recettes du portefeuille.
- Les recettes administratives se rapprochent des taxes
payées pour bénéficier des services d'une entité
administratives quelconque telle que la zone, la radiodiffusion,... - Les
recettes domaniales concernent les redevances payées à l'Etat par
un agent du domaine public national tel que le sous-sol, la forêt, les
lacs, la pêche,...
- Les judiciaires sont composées des amendes à
la gendarmerie ou à des cours et tribunaux de la RDC en faveur de
l'Etat.
- Les recettes du portefeuille de la
rémunération des valeurs mobilières que l'Etat
détient dans la constitution du capital des sociétés
Les ressources d'emprunt
A part les recettes citées ci-dessus, le trésor
public dispose d'autres sources en plus de revenus qui sont principalement les
emprunts publics extérieurs.
Les donations
Sont des dons consentis à l'Etat par des gouvernements
étrangers ou par des organisations et institutions nationales ou
étrangères du secteur privé en vue de soutenir les efforts
de développement économique et social du pays.
Etant donné que les recettes réalisées
par l'OCC sont à caractère privé, ce pourquoi nous allons
nous intéresser plus aux recettes dudit caractère.
8
I.2.2. Notion sur les recettes privées I.2.2.1
Notion et définition
D'après lassègue13, le
résultat de l'exercice est mesuré, dans la comptabilité de
caisse (ou de trésorerie) par la différence : recettes moins
dépenses, alors que dans la comptabilité d'engagement, le
résultat de l'exercice est la différence : produits moins
charges, c'est-à-dire augmentation du patrimoine sous toutes leurs
formes, moins diminution du patrimoine sous toutes leurs formes.
Dans une optique patrimoniale, on estime traditionnellement
que le résultat de la comptabilité de caisse est moins
significatif de la performance de l'entreprise, parce que la date des recettes
et des dépenses est éloignée de l'activité qui leur
a donné naissance, et même rendue aléatoire par le
crédit. On ne l'emploie donc que dans le cas où l'on recherche la
simplicité.
La notion de résultat de la comptabilité de
caisse tend aujourd'hui à revenir en faveur, sous le nom de surplus
monétaire ou cash flow, d'une part parce qu'elle évite les
hypothèses et choix arbitraires que doit faire la comptabilité
d'engagement, d'autre part parce que le résultat ainsi mesuré est
disponible pour un nouvel emploi.
Dans une comptabilité de caisse, l'allocation des
recettes ou des dépenses entre les exercices est immédiate c'est
à dire on attribue les recettes (et les dépenses) tout simplement
à l'année pendant laquelle elles ont eu lieu. On note les flux
monétaires (mouvements de liquidités) et le résultat est
défini comme un surplus monétaire (la différence entre les
recettes et les dépenses de l'année).
L'inconvénient de la comptabilité de caisse est
que la date des recettes et des dépenses est en partie contingente,
puisqu'elle dépend des conditions de crédit, de paiement et de
stockage.
I.2.2.2 Recettes et produits14
Dans une comptabilité d'engagement, il faut distinguer
nettement les recettes de produits.
Les recettes sont les entrées de liquidités
(flux monétaire), depuis l'environnement dans le patrimoine, sous la
forme d'espèces, de chèque, de virement bancaire, ou même
d'inscription sur un compte courant.
Les produits sont une augmentation nette du patrimoine,
imputée à un exercice et pouvant avoir plusieurs formes
différentes c'est-à-dire ils sont une ressource
créée
13 P. Lassègue, Lexique de comptabilité,
6ème édition, Dunod, Paris 2007,p580
14 Lasegue, op cit, p582
9
par l'activité pendant l'exercice, définitive et
irréversible. Ils peuvent être les sommes ou les valeurs
reçues ou à recevoir. L'entrée des produits est donc une
ressource qui augmente le patrimoine, la composante positive du
résultat.
La notion de produit est liée à la
comptabilité d'engagement. La comptabilité imposée aux
entreprises par la loi compare les engagements et mesure le résultat de
l'exercice par la différence : Valeur de la production
réalisée (sortie de biens et services ou extrants), moins valeurs
des facteurs de production utilisés (intrants). Le flux réel de
la production sort de l'entité (période), en direction de
l'environnement.
Les produits sont l'avantage procurés par
l'activité de l'exercice (alors que les charges sont le coût de
cette activité), la composante positive du résultat et l'objectif
recherché par l'activité. De ce fait, nous avons :
- Les produits constatés d'avance : ce
sont des produits comptabilisés avant que la fourniture (prestation)
correspondante ait été réalisée. On les
évalue au montant de la fourniture (prestation) future.
- Les produits courants : ce sont des
produits comptabilisés contre-valeur monétaire des biens et
services crées par l'entreprise pour elle-même.
- Les produits fabriqués : A ne pas
confondre avec les produits au sens comptable. Ce sont des biens
matériels fabriqués par l'entreprise, dont on peut rapprocher les
services immatériels (ventes de produits fabriqués, prestation de
services, marchandises).
La production, qui est l'engagement des produits, est la somme
de production vendue, de la production immobilisée et de la production
stockée :
- La production vendue constitue les ventes
mêmes des produits fabriqués au cours de l'exercice.
- La production immobilisée est la
somme des immobilisations faites par l'entité pour elle-même
(travaux faits par l'entreprise pour elle-même)
- La production stockée est la
variation nette du stock : stockage (augmentation du stock) moins
déstockage (diminution du stock).
Il est à signaler que si tout produit correspond
à une recette, il existe des recettes sans produits.
a. Recette sans produit
C'est une ressource reçue (concédée)
entrainant une augmentation du passif et qu'il faudra restituer
ultérieurement, soit aux apporteurs pour les fonds propres, soit aux
prêteurs pour les dettes.
15 Lasegue, op cit, p105
10
b. Recette avec produit
C'est une ressource créée et
définitivement acquise ; produit d'exploitation (vente d'un bien ou d'un
service, produit financier (dividende ou intérêt), produit
exceptionnel (vente d'immobilisation).
Quand il y a à la fois recette et produit, ils peuvent
être contemporains ou séparés dans le temps et leur ordre
de succession peut être quelconque.
- Recette antérieure au produit : Qui
réalise l'imputation à un exercice ou à la
répartition entre plusieurs exercices. Produit non encaissable, qui a la
forme d'un transfert soit entre deux comptes (reprise d'une dotation), soit
entre deux exercices (régularisation), soit entre l'inventaire et les
comptes (intégration au compte de résultat de l'augmentation du
stock au cours de l'exercice). Donc le flux financier a d'abord la forme d'un
flux monétaire, ensuite la forme d'un flux comptable.
- Recette contemporaine au produit : Le
produit donne sa qualification comptable à la recette ; le flux
financier a tout de suite la forme d'un flux monétaire. On parle de
produit encaissé.
Ex : Vente au comptant
- Recette postérieure au produit : Le
produit engage la recette ; le flux financier a d'abord la forme du flux
juridique de la naissance d'une créance. On parle de produit à
encaissé, il est une composante de la capacité de
l'autofinancement.
Ex : Vente à crédit.
I.2.2.3 Charges et dépenses15
Les charges sont, dans une comptabilité d'engagement,
l'imputation à un exercice d'une diminution du patrimoine (autre qu'une
distribution du bénéfice), c'est-à-dire une composante
négative du résultat de l'exercice. On parle souvent de :
- Charges constatées d'avance : Achats
de biens ou de services dont la fourniture ou la prestation interviendra
ultérieurement.
- Charges différées : Les
dépenses qui ne peuvent pas être activées, ni
attribuées à un coût d'acquisition ou de production,
doivent être imputées aux charges de l'exercice. - Charges
à étaler : Les dépenses qu'on ne peut pas activer
doivent être imputées aux charges de l'exercice.
- Charges à payer : Dettes
provisionnées (Régularisation)
- Charges sociales : Aux salaires proprement
dits s'ajoutent des cotisations et des impôts.
11
Les charges sont donc des diminutions du patrimoine par la
sortie d'un flux financier de paiement qui peut avoir plusieurs formes :
- La forme monétaire d'une dépense faite au
même instant ;
- La forme juridique de la naissance d'une dette, qui sera
éteinte à l'arrivée du terme par une dépense, le
paiement ;
- La forme purement comptable d'un transfert de la valeur entre
deux comptes.
Les dépenses sont des sorties de liquidités
(flux monétaire) depuis le patrimoine vers l'environnement. Elles sont
donc de décaissements c'est-à-dire la sortie d'un flux financier
de paiement de forme monétaire.
Les dépenses sont caractérisées par leur
montant, par leur date, par leur forme, qui précise leur origine dans le
patrimoine et leur destination dans l'environnement : caisse, chèque,
virement, prélèvement. Il y a de dépenses sans ou avec
charges :
a. Dépenses sans charges : Ce sont de
dépenses faites après la mesure (en aval) du résultat.
Ex : La distribution d'un dividende aux associés, le
prélèvement d'une part du bénéfice par le dirigeant
; la valeur passe directement du patrimoine à l'environnement sans
transiter par la période et sans agir sur le résultat.
b. Dépenses avec charges : Ce sont de
dépenses faites avant la mesure (en amont) du résultat ; elles
font l'objet d'un traitement qui les convertit en charges.
- Conversion directe de la dépense en charge :
La dépense est qualifiée de charge de l'exercice ou
exceptionnelle d'un exercice postérieur. On choisit cette solution quand
la dépense est d'un faible montant, pour les achats de service, des
biens non stockables, fragiles, pour les dépenses qui ne font pas
acquérir un actif ayant une valeur de revente.
Plus généralement, une dépense sera
traitée comme une charge de l'exercice, quand on est plus sensible aux
principes d'indépendance des exercices, de prudence et de
réalisation. La dépense est alors considérée comme
un emploi consommé pendant la période et définitif, on
l'oriente vers le compte de résultat de l'exercice ; le bilan est alors
considéré comme avant tout juridique, un indicateur de la
solvabilité et l'actif ne regroupe donc que les postes ayant une valeur
vénale.
- Conversion indirecte de la dépense en charge
: Dans un premier temps, la dépense donne naissance à
une augmentation d'actif ; la valeur est conservée sous la forme d'un
emploi en attente. Dans un second temps, la dépense ressortira de
l'actif peu à peu, pour devenir charges de plusieurs exercices
successifs (amortissements) et produits (revente de l'actif résiduel).
On ne connaît pas à l'avance le montant total des
12
charges, qui est la différence entre la dépense
d'acquisition et la recette de revente ; on ne connaît non plus à
l'avance la date des charges, parce que l'étalement entre exercices a
une certaine liberté. Cette solution est utilisée pour les
dépenses de montant élevé, pour l'acquisition d'un bien
qui aura une longue utilisation, ou quand la dépense fait
apparaître un actif ayant une valeur de revente ou, plus
généralement, quand on donne la prééminence au
principe de continuité. La dépense est alors
considérée comme un emploi conservé en attente et on
l'oriente vers le bilan de fin de l'exercice.
Mais, inversement, à toute charge correspond une
dépense. Il y a toujours sortie d'un flux monétaire, à un
moment ou à un autre ; mais charge et dépense ne coïncident
pas forcement dans le temps et leur ordre chronologique peut être
quelconque :
1. Charge contemporaine à la dépense ou
charge décaissée
C'est-à-dire la charge qualifie la dépense ; le
flux financier de paiement a immédiatement la forme monétaire,
l'attribution de la charge au même exercice que la dépense et par
conséquent son montant s'impose absolument.
Ex : Achat au comptant
2. Charge séparée de la dépense ou
charge calculée
- Charge antérieure ou
décaissement
Elle engage la dépense c'est-à-dire le flux
monétaire viendra plus tard, dans un
premier temps, le flux financier a soit la forme juridique
(naissance d'une dette).
Ex : Achat à crédit ; soit la forme comptable
(dotation d'une prévision pour risque et
charge)
- Charge postérieure à la dépense ou
charge non décaissable
Le flux monétaire vient en premier, le flux comptable
vient ensuite, sous la forme
d'une décision d'attribution à un ou plusieurs
exercices.
Ex : Dotation d'amortissement ou de provision,
régularisation, inventaire du stock, retrait
d'immobilisation.
On entend par :
- Flux réel16: Ce sont les
facteurs de production achetés ou utilisés, ou de biens et
services produits ou vendus.
- Flux financier17 : Ce sont les
contreparties des précédents. Ils peuvent à leur tour
être subdivisés en :
? Flux juridiques : Naissance et extinction des
créances et dettes
? Flux monétaire : Recettes et
dépenses éteignant les créances et les dettes
16P. Lasegue, op cit, p139 17 Idem, p140
13
> Flux comptable : Virement, dotation,
reprises, régularisation, subdivision et regroupement de comptes, trajet
apparent de la valeur comme image et résultante du bi flux de son trajet
effectif.
I.3. ENTREPRISE PUBLIQUE
Avant de préciser le concept entreprise publique,
comprenons d'abord qu'est-ce qu'une entreprise et puis sa valeur.
Il existe plusieurs définitions du concept «
entreprise » déjà proposées par bon nombre d'auteurs.
Leur point de vue souvent distinct selon leur tendance.
D'après Lasègue, l'entreprise est une
variété d'organisation qui a pour but la production et la vente
des biens ou services, et elle est pourvue de l'autonomie de décision et
de résultat. La comptabilité est son principal système
d'information et elle est une entité qui a pour mission de satisfaire un
besoin18.
S'agissant de l'entreprise commerciale, c'est un ensemble des
moyens humains, techniques, financiers utilisés pour la
réalisation d'un gain et une entité ayant un caractère
juridique et possédant une autonomie de décision19.
L'entreprise est aussi définie comme étant une
cellule économique où sont combinés les facteurs nature,
travail et capital en vue de la production des biens et services dans un but de
lucre.
I.3.1. Sortes d'entreprises20
- Du point de vue mode d'activités
économiques, nous avons :
> Les entreprises de production : Elles s'occupent de
l'exploitation agricole, entreprise extractive, entreprise
énergétique, entreprise de construction.
> Les entreprises commerciales : Elles s'occupent des
achats et des ventes (gros ou détail) des biens ou marchandises.
> Les entreprises de services : Elles ne produisent pas des
biens mais, c'est une prestation de service. C'est ici où se situe
l'OCC.
- Du point de vue de sa nature juridique, on
distingue :
> Les entreprises privées appartenant à des
particuliers (entreprises individuelles ou sociétaires) ;
> Les entreprises publiques appartenant à l'Etat ;
> Les entreprises mixtes dont le capital est partagé
d'une part par le privé et d'autre part par le public.
18 P. Lasegue, opcit, p140
19 Vagheni, Comptabilité
Générale, cours inédit, ISC Goma G1 CPTE, 2007-2008
20 Vagheni, op, cit
14
I.3.2. Les principaux partenaires de l'entreprise21 :
? Les clients : Ils achètent et assurent ainsi les
débouchés de l'entreprise ;
? Les fournisseurs : Ils assurent l'approvisionnement en
matières et en services ; ? Les organismes de financement : Ils assument
le risque financier et apportent les capitaux nécessaires au
développement en contrepartie d'un profit ou d'un intérêt ;
? Le personnel : Il apporte son travail et sa compétence, et
perçoit un salaire ;
? L'Etat et les communautés collectives locales : Ils
assurent les infrastructures nécessaires au fonctionnement, prennent en
charge la formation initiale du personnel et perçoivent les taxes et
impôts.
S'agissant de l'entreprise publique, leur définition
pose également de nombreuses difficultés car la
réalité qu'elle renferme est très complexe. C'est pourquoi
nous allons la décrire sous ces principaux traits22 :
Par entreprise publique, on entend une société
industrielle et commerciale créée par l'Etat ou par une
collectivité publique ou par un groupement de personnes morales de droit
public pour produire, en vue de marchander dans un domaine qui intéresse
d'une façon évidente l'intérêt
général.
Bien qu'étant un service public, l'entreprise publique
est tenue de faire des bénéfices et cela contrairement à
la vocation traditionnelle de service public c'est-à-dire étant
que société, elle suppose la constitution d'un capital fourni par
les actionnaires, capital affecté au fonctionnement et aux
activités de la société. Mais un seul actionnaire,
propriétaire de l'entreprise, c'est l'Etat.
Le capital de l'entreprise publique est donc constitué
par les apports en numéraire et en nature fourni par le pouvoir
public.
Etant que société industrielle et commerciale,
elle produit pour vendre. L'entreprise recourt aux procédés
d'utilisation systématique des machines, de nouvelles technologies et de
la main d'oeuvre appropriée pour une production sur une grande
échelle industrielle, c'est à dire que sa production est
destinée à être vendue à un prix
rémunérateur permettant à l'entreprise d'accumuler les
bénéfices, de constituer des réserves et d'amortir les
équipements dans le strict respect de la législation
économique du pays.
Pour atteindre cet objectif, les entreprises publiques
appliquent les règles de gestion des entreprises privées
notamment dans la structure des prix, le respect de la
21 Vagheni, Op. Cit.
22 A. SILEM et ALBERTINI JM, lexique
d'économie, éd. Dalloz, Paris, 2002, p.324
15
législation économique du pays, le paiement de
l'impôt et le versement au trésor public du solde du bilan.
I.3.3. Brève historique des entreprises
publiques
En France comme dans de nombreux pays européens, le
libéralisme économique était bien avant l'unique doctrine
économique. Les activités économiques surtout celles
liées à la production étaient exclusivement
réservées aux particuliers, l'Etat en était totalement
exclu. C'est dans ce domaine qu'en 1946 les constitutions officielles
innovaient dans ce domaine en déclarant que les activités
importantes qui ont eu un impact sur la vie de citoyens ou sur la
sécurité de l'Etat doivent appartenir à la nation.
A la suite de cette option, une vague de nationalisation des
sociétés privées du secteur de l'électricité
avait été opérée par les législateurs. C'est
ainsi que sont nées les entreprises publiques en France telle que
l'électricité, le gaz et le charbonnage.
Dans le cas de la RDC, certaines entreprises publiques ont vu
le jour suite à la nationalisation opérée sous le
régime de la deuxième république. C'est le cas de la
REGIDESO, la SNEL, l'OCC et d'autres sont encore des créations
récentes
I.3.4. Caractéristiques de l'entreprise
publique23
? Sur le plan du statut juridique
L'entreprise publique est un service public
décentralisé. Pour ce faire, elle possède une
personnalité juridique propre distincte de l'Etat ou de la
collectivité publique dont elle dépend, ce qui lui permet de
poser des actes juridiques valables dont elle est seule responsable. Elle jouit
d'une autonomie financière, ce qui lui permet d'avoir un budget propre ;
bref, les moyens d'actions propres lui permettant d'avoir ses propres organes
de décision et de direction. Ces organes sont :
? Un président directeur général, qui,
soit assurer la gestion quotidienne de l'entreprise et exécuter les
décisions du conseil d'administration, soit représenté
l'entreprise en justice ;
? Le conseil d'administration, qui est un organe
collégial et suprême des décisions de l'entreprise. Il est
nécessaire de souligner que tous ses membres sont nommés par
décret ou par ordonnance du chef de l'Etat ;
? Le collège de commissaires aux comptes, il est
chargé du contrôle de la gestion financière de
l'entreprise. L'administration de l'entreprise composée de
l'employé, d'ouvriers, des cadres, des techniciens de l'entreprise qui
sont nommés par le
23 A. SILEM, lexique d'économie,
4ème éd. Dalloz, Paris, 2004
16
conseil d'administration sur proposition du président
directeur général. Tous sont liés à l'entreprise
par un contrat de droit privé.
? Sur le plan financier
Du point de vue financier, on distingue plusieurs formes des
entreprises publiques à savoir :
I.3.5. Etablissement public
Les établissements publics sont des organismes
créés par l'Etat ayant soit un
caractère commercial, soit social, soit d'appui
à la promotion de l'industrie ou de commerce, soit des organismes
chargés d'une mission de contrôle et en confie la gestion ou
l'exploitation à une personne morale de droit public.
L'établissement public jouit de la personnalité
juridique et de l'autonomie organique et financière.
D'une manière générale, leur
régime juridique est mixte c'est-à-dire les établissements
publics sont soumis particulièrement au régime de droit
privé et partiellement de droit public.
Il est à signaler que les établissements publics
sont assujettis aux impôts dans les mêmes conditions que les
entreprises privées. Ils ne bénéficient pas donc de
l'exception fiscale.
Bien que créés par le pouvoir public, la gestion
des établissements publics est toujours confiée à des
particuliers par un contrat de concession de service public. C'est pour cette
raison que les établissements publics sont également
appelés service public concédé.
I.3.6. Etablissement d'utilité publique
Un établissement d'utilité public est
définie comme étant une institution créée
à
l'initiative des particuliers et qui assure une activité
d'intérêt général.
Bien que créé à l'initiative des
particuliers, l'établissement d'utilité publique jouit d'une
personnalité juridique lui reconnue par le pouvoir public.
La création d'un établissement d'utilité
public suppose donc le concours à la fois de l'initiative privée
et d'une intervention du pouvoir public.
I.3.7. Société d'économie mixte
La société d'économie mixte est une
société industrielle et commerciale dont le
capital est constitué d'une part par un apport
financier ou en nature de l'Etat ou d'une collectivité publique, et
d'autre part par les apports financiers ou en nature des particuliers.
17
L'Etat ou la collectivité publique est donc un
actionnaire parmi tant d'autres aux côtés des particuliers.
La participation de l'Etat au financement de la
société d'économie mixte lui donne non seulement le droit
d'être copropriétaire mais également celui des particuliers
à la gestion. Elle est gérée donc suivant les
règles de gestion des sociétés privées.
I.3.8. Régie
Selon AHMED SILEM, la régie est un service public
industriel et commercial créé par l'Etat et dont la gestion et
l'exploitation sont confiées aux agents de sa propre
administration24
La régie est créée et gérée
par l'Etat et jouissant d'une autonomie organique et financière dans le
cadre d'une décentralisation. Elle fonctionne sous les règles lui
imposées par la collectivité publique qui l'a créée
et qui lui accorde une dotation.
La régie est dirigée par un organe de gestion
dans lequel siège exclusivement l'Etat c'est-à-dire où
l'Etat joue exactement le même rôle que si elle était une
entreprise privée, mais fonctionne sur le plan comptable selon les
principes de la comptabilité publique et son budget émerge en
annexe du budget de l'Etat25.
Il est à différencier la régie
décentralisée de la régie
déconcentrée26 :
- On parle de la régie décentralisée
lorsque le pouvoir public crée un service public en confiant la gestion
ou l'exploitation à des fonctionnaires, mais ces derniers jouissent par
truchement du service d'une personnalité juridique propre, de
l'autonomie organique permettant au service d'avoir ses propres organes de
décision et de l'autonomie financière lui permettant d'avoir un
budget et un patrimoine propre. Ici le ministre n'a plus sur les fonctionnaires
de la régie et sur la régie qu'un pouvoir de tutelle. Le pouvoir
hiérarchique revenant au directeur général ou à la
l'administrateur délégué général et au
conseil d'administration de la régie ;
- Pour les régies déconcentrées, on peut
les classer dans la catégorie des offices.
I.3.9. Office
L'office est une entreprise publique dotée d'une
autonomie juridique et d'un patrimoine propre dans laquelle l'Etat siège
majoritairement contraire à la régie.
24 A. SILEM, op cit
25 J. RIVERO, Droit administratif, éd.
Dalloz, Paris 1989 cité par Christian MUZINGA MANGALA, Etude analytique
des facteurs explicatifs de la fluctuation des recettes à la RVA/Goma,
TFC inédit ISC-Goma, 2005-2006.
26 J. RIVERO, Op Cit.
18
L'office fonctionne notamment sur le plan financier
conformément aux règles de la comptabilité commerciale
(privée). Il est régi par les règles du droit commun et
constitue un des modèles de l'Etat « privé » mais est
entièrement contrôlé par l'Etat.
L'office ressemble à la régie avec la
différence que l'office possède toute fois plus
d'indépendance sur le plan administratif et financier à
l'égard de l'Etat.
I.4 SERVICE PUBLIC
I.4.1. Notions et définition
Le service public est une activité due à
l'initiative de pouvoir public assumée par l'administration publique ou
par une administration placée sous la direction de pouvoir public dans
un but de satisfaire un besoin d'intérêt
général27
En effet, l'Etat ou le pouvoir public crée le service
public pour une loi ou un acte de l'exécutif et en confiant la gestion
ou l'exploitation à des fonctionnaires qui, tout en restant
hiérarchiquement subordonnés au ministre, jouissant d'une
autonomie organique. Dans ce cas, le service public concerné
bénéficie d'un budget et d'un patrimoine propre pour la
réalisation de son objectif.
Pour qu'il ait service public, il faut que l'activité
en question serve à l'intérêt général
même si elle est assurée par un particulier. On se trouve donc en
présence d'un service public lorsque l'intervention de pouvoir public
vise à répondre à un besoin collectif pour la satisfaction
du quelle les moyens offerts par l'initiative privée sont insuffisants
ou inexistants presque.
Toutefois, il n'est pas indispensable que le pouvoir public
soit intervenu dès le début de l'existence d'une activité.
Il peut intervenir après que cette activité soit
déjà existante.
Lorsque les particuliers prennent l'initiative de créer
par exemple les institutions d'enseignement ou les centres de santé, ce
n'est pas à priori pour répondre à un besoin
d'intérêt général mais d'abord pour réaliser
un bénéfice.
La création de service public réside donc dans
les intentions de pouvoir public de transformer et d'organiser cette
activité initialement privée en un service public. C'est ce qui
se passe dans le cas de nationalisation.
Il convient de différencier ici les services publics
administratifs et les services publics industriels et commerciaux.
27 ROME et ALI, Service public et droit public
économique, Librairie de la Cassation, Paris 1992 cités par
Jackie MWEMANANI KINTONYO, Etude des facteurs du chiffre d'affaire dans les
Entreprises paraétatiques, cas de SNEL/Goma TFC inédit, ISC-Goma,
2008-2009.
19
I.4.2. Services publics administratifs
Appelés aussi services publics centralisés. Ce
sont des services créés par le pouvoir public et
gérés par l'administration publique dans l'unique but de
satisfaire les besoins d'intérêt
général28.
Les services publics administratifs sont constitués par
les divers services permanents de département ministériel et leur
extension.
En définitif, les services publics administratifs n'ont
pas un caractère industriel et commercial c'est-à-dire que le
pouvoir public ne les crée pas avec l'intention de produire en vue de
marchander pour réaliser un profit. Ils sont créés par le
pouvoir public dans l'unique but de permettre à l'Etat d'accomplir ses
missions, celles d'assurer l'ordre public, la sécurité des
personnes et leurs biens ainsi que le bien-être matériel, moral et
intellectuel des citoyens.
I.4.3. Services publics industriels et commerciaux
Ce sont des services qui ont une incidence directe et
évidente sur le bien-être des citoyens ou sur la
sécurité de l'Etat et qui en plus, ont un caractère soit
industriel, soit commercial, soit social, soit de la sécurité de
l'Etat ou soit des services d'appui à la promotion de l'industrie et du
commerce, le transport et les finances.
Les services publics industriels et commerciaux jouissent tous
de la personnalité juridique propre et de l'autonomie organique et
financière contrairement aux services publics administratifs.
Comme nous l'avons dit dans les pages
précédentes, dans la plupart de cas, la création des
services publics réside dans les intentions du pouvoir public de
transformer et d'organiser une activité initialement privée en un
service public29. Cela nous pousse à parler de :
1. Nationalisation : La nationalisation
désigne la mise au service de l'ensemble de la nation (producteurs et
consommateurs) de l'outil de production en le soustrayant à la loi du
profit et en remplaçant la propriété privée des
moyens de production par la propriété collective de ceux-ci.
La notion de la nationalisation est donc liée à
une finalité socio-économique et non à une possession du
capital d'une entreprise par l'Etat.
2. Etatisation : L'Etatisation
désigne le remplacement de la propriété privée par
celle de l'Etat, mais les objectifs et la gestion ne différent pas
nécessairement de ceux des entreprises privées.
28 Rome et Ali, op cit
29 B. CHENOT, Les entreprises nationalisées,
7ème éd. PUF, 1956
20
3. Le partenariat : Le partenariat consiste
pour l'Etat à signer un contrat avec un particulier afin de gérer
une entreprise publique selon les règles des entreprises
privées.
4. La dénationalisation : Celle-ci
consiste à transférer à l'actionnariat privé la
participation de l'Etat dans l'entreprise et de fait à soumettre
celle-ci au droit commun des sociétés.
5. La désétatisation : Elle
consiste à introduire même dans les entreprises publiques le
modèle de gestion privée. L'on modifie le contrôle de
tutelle pour soumettre aux lois du marché sans s'attaquer à la
propriété.
6. La privatisation : La privatisation est
un transfert d'un bien ou des certaines activités relevant de l'Etat ou
du secteur public au secteur privé. Selon toujours B.
CHENOT30, reconnait que « privatiser » est susceptible
d'être utilisé dans plusieurs acceptations différentes.
Au sens strict, toujours selon lui, la privatisation vise le
transfert à un titre définitif d'entreprise du secteur public au
secteur privé sous forme d'une cession de titres ou d'actifs, ou d'une
cession de contrôle et au sens large, la privatisation est
considérée comme l'acte qui consiste à réduire le
rôle du gouvernement ou du secteur public et à augmenter le
rôle du secteur privé dans une activité ou dans la
propriété des moyens de production.
7. Privatisation de gestion : Appelée
aussi privatisation partielle, est un contrat par lequel l'Etat cède la
gestion d'une entreprise publique à un particulier, personne morale ou
physique. Ce contrat appelé « protocole d'accord »
précise les droits et les obligations des contractants.
8. La libéralisation : La
libéralisation économique consiste essentiellement en un
relâchement de mesure de contrôle ou à des
régularisations des secteurs vitaux de l'économie d'une
nation.
Le libéralisme économique conduit donc l'Etat
à « laisser faire les individus » et à « laisser
passer les produits » en permettant également aux mécanismes
du marché de fonctionner librement pour assurer l'auto
régularisation de l'ensemble du système.
I.5 NOTIONS SUR LES IMPORTATIONS
Le commerce extérieur est une branche de commerce qui se
pratique à l'extérieur du
pays, c'est-à-dire en traversant les frontières.
Il se subdivise en trois sous branches à savoir : l'importation,
l'exportation et le transit.
30 B. CHENOT, Op. Cit.p103
21
D'après l'encyclopédie Microsoft Encarta a Dicos
2008, l'importation est une introduction des biens par contrat en vue de leur
utilisation sur un territoire donné. C'est-à-dire une
entrée dans un pays des biens ou service provenant d'un autre pays.
C'est aussi le fait de faire entrer de l'extérieur d'un pays les
marchandises et les produits.
I.3.1 Nomenclature de procédure d'importation
à l'est de la RDC
1. Les importations hors Afrique et le rôle de BIVAC
a. Présentation de BIVAC (Bureau, Inspection, Valuation
Assistance, Contrôle)
Il est la filiale du bureau Varitas qui est une
société française créée en 1928,
spécialisée dans les opérations de contrôle des
importations des biens dans le monde. Il a été
désigné le 1 février 2006 par le gouvernement congolais
pour l'exécution du nouveau programme de vérification des
importations.
b. Programme de vérification des importations
Le nouveau programme de vérification des importations
initié par le gouvernement de la RDC a pour objectif :
- La qualité et la quantité des marchandises
importées
- Les prix des marchandises (en conformité avec les
méthodes de comparaison des prix décrites dans les accords de
GATT de 1994)
- La position tarifaire des biens importés et les
principaux éléments influençant la taxation en douane :
1. Les marchandises à l'inspection avant
expédition : toutes les marchandises dont la valeur FOB est
supérieure ou égale à 2500$, sauf celles
exemptées.
2. La licence d'importation des biens (LIB) ou
déclaration préalable d'importation (DPI): l'importateur doit se
rendre dans une banque agrée muni de sa facture pro forma afin d'ouvrir
une licence d'importation des biens, soit au guichet BIVAC afin d'ouvrir une
déclaration préalable d'importation. La facture pro forma doit
comporter les coordonnées de l'expéditeur et tous les
détails des produits. La LIB est émise au bureau de liaison BIVAC
par la cellule DGDA/OCC qui ouvre un dossier de contrôle avant
embarquement correspondant et lui attribue un numéro qui restera la
référence unique jusqu'à l'émission de
l'attestation de vérification, sur laquelle elle figurera.
3. L'attestation de vérification : dès
réception des données transmises par le bureau de liaison BIVAC
en RDC, le centre de relation avec les exportateurs prennent contrat avec
l'importateur pour organiser l'inspection des marchandises. Après
inspection, l'importateur remettra la facture finale, la liste de colisage, le
document de transport, le fret et assurance de transport et d'autres documents
nécessaires afin que l'attestation
22
de vérification soit émise. Il convient tout de
même de signaler que l'opérateur économique ayant souscrit
à une licence d'importation des biens bénéficie des
avantages car il est inscrit à un régime régulier.
2. Les importations en provenance de l'Afrique
Les importations des produits réalisées à
partir des pays africains sont moins exigeantes que ceux des pays hors Afrique,
les marchandises achetées au Kenya, en Ouganda et dans d'autres pays
africains sont essentiellement des produits alimentaires et d'autres produits
de première nécessité. Avant d'entrer dans le pays, ces
marchandises doivent être soumises au contrôle dans le laboratoire
de l'OCC afin de déterminer si elles sont propres à la
consommation, si non elles sont récupérées par le
commissariat d'avaries pour être détruites.
A l'instar des importations provenant des autres continents,
ceux-ci exigent la détention d'une Déclaration de Transit
Douanier Routier (DTDR) ainsi que la facture d'origine de la marchandise.
I.3.2. Quelques documents intervenant dans le
contrôle à l'importation
a. La facture d'origine de la marchandise : c'est un document
émis par le fournisseur lors de l'achat des marchandises par le client.
Il expose clairement la nature de la marchandise, les quantités
achetées, le prix unitaire et le prix total, la description, et autres
renseignements sur le fournisseur et les informations liées aux
conditions, à la période de paiement de la marchandise.
b. La déclaration de transport douanier routier :
détenu par l'importateur des marchandises en provenance des pays
africains. Il accompagne la facture et fourni des renseignements liés
à l'origine et la provenance de la marchandise, au transport et à
l'importation.
c. La feuille de pointage (tally au débarquement) :
c'est un document émis par l'OCC et complété lors du
dénombrement des marchandises présentées par l'importateur
afin de se rassurer que les informations par la facture correspondent bel et
bien aux marchandises réelles.
Il fournit ensuite les informations relatives à
l'immatriculation du véhicule transportant la marchandise, la date et le
lieu de contrôle, l'agence en douane, et tous les détails sur les
quantités et la nature des marchandises.
d. Le bordereau de transit : ce document est conjointement
signé par le transitaire et l'agent de l'OCC, il fournit en premier lieu
l'identité complète, l'adresse complète et la raison
sociale du client, il reprend ensuite toutes les informations relatives au
véhicule,
23
la nature de la marchandise, le nombre des colis, le poids, la
valeur FOB, la valeur de fret et la valeur CIF, le pays d'origine, et fournit
les informations sur le vendeur et autres renseignements comprenant la licence
d'importation, la facture d'origine et autres documents
e. La déclaration de contrôle à
l'importation : après avoir réalisé la tally au
débarquement et vu le bordereau de transit, la division de
l'exploitation de cette entreprise produit un rapport journalier sur base de la
déclaration de contrôle à l'importation. Les mentions y
relatives portent sur le lieu et la date de travail, l'importateur, la nature
d'intervention, les marchandises, le nombre de colis et le poids. Il doit
fournir l'information sur le vendeur, l'importateur ou le transitaire,
l'origine et la provenance, la valeur FOB, le fret et la valeur CIF. En fin il
renferme les spécialisations sur la marchandise, l'emballage, et les
marques trouvées, l'échantillonnage prélevé.
f. Bulletin d'analyse : émis par le service de
laboratoire après avoir effectué les analyses des produits
sensibles (produits cosmétiques, médicaments et produits
alimentaires), expose clairement le nombre de test réalisé sur la
marchandise et donne donc une lumière sur les frais d'analyse qui seront
payés par l'importateur.
g. La facture émise par l'OCC : à l'issue de
tous les contrôles réalisés, deux types de factures sont
émis selon les circonstances :
- La facture comptant : émise au niveau du poste
frontalier où les contrôles ont été effectués
par le chef de poste de l'OCC si l'importateur présente l'argent liquide
sur le champs et sans aucun litige. Cette facture est conjointement
signée par le chef de poste ainsi que son adjoint.
- La facture à terme ou note de débit :
émis par le service de la facturation pour demander le paiement à
l'importateur. Il s'agit du client qui ne s'est pas acquitté de ses
obligations au niveau du poste frontalier le jour où la marchandise a
traversé les frontières. Ce document expose tous les types de
frais qui seront payés par l'importateur. Il est également
signé pour être validé, par le DAF et le directeur.
24
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L'OCC
II.1. GENERALITES SUR L'OCC
Au niveau national, il y a une couverture
géographique du territoire national
avec des directions provinciales et agences ;
Au niveau international, il y a :
? Un réseau mondial des mandataires du BIVAC dans le
secteur du commerce extérieur et des assurances avec ATLANTIC
INTERNATIONAL SERVICE et le CABINET D'EXPERTISES MARITIMES ROBERT VISSIERE ;
? Une liaison dans les secteurs, de la normalisation et de la
métrologie avec les organismes homologues ISO/CEI, ARSO, etc....
La vision de l'0CC est d'être un organisme leader
reconnu au niveau international pour soutenir les efforts de
développement économique, industriel et le progrès social
dans le pays.
II.2. HISTORIQUE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
Avant juin 1949, pour assurer le contrôle avant
embarquement à l'étranger, des produits importés au
Congo-Belge et le contrôle à l'exportation, les opérateurs
économiques congolais signaient des contrats libres, donc non
obligatoires ou de gré à gré avec un organisme Suisse de
contrôle basé à Genève ayant des
représentations à travers plusieurs pays.
Les conséquences qui devraient naître
étaient les suivantes :
? Sortie incontrôlée des devises faisant
naître une carence d'un matelas des devises nécessaires à
la couverture de la monnaie nationale.
? Menace permanente contre la santé de la population,
sa vie et sa sécurité socio-économique.
Dans ces conditions, il fallait un organisme local avec,
mission des contrôles permanents et obligatoires.
A. Etape d'entreprise privée
En juin 1949, pour mettre fin au contrat de contrôle
signé de gré à gré par les opérateurs
économiques congolais et permettre un contrôle permanent et
obligatoire, il est créé sur place une société de
droit privé dénommée « Société
Congolaise de Surveillance » en sigle « SCS » dont l'objectif
était de contrôler les échanges
25
internationaux. Cette société était la
filiale de la Société Générale Suisse de
Surveillance, c'est-à-dire le capital apporté pour plus de 50%
par cette dernière. Etant une société privée,
l'Etat congolais n'avait une main mise sur elle. En plus, les
compétences de cette société était limitée
à l'échelle nationale.
En 1963, les grandes décisions de la
réglementation bancaire permettront alors à la SCS
d'étendre ses horizons : Effectue désormais des contrôles
techniques et l'exploitation des silos de Kinshasa.
En 1964, la circulaire N°72 réglemente dans son
alinéa 7, toutes les exportations et ce jusqu'à nos jours.
B. Etape d'entreprise mixte
En 1965, le président MOBUTU change le statut juridique
de la SCS qui passe désormais d'entreprise privée à celui
d'entreprise d'économie mixte. En clair, le Gouvernement congolais
participe alors au capital de la société.
Le 21 octobre 1971, la République Démocratique
du Congo change de nom en République du Zaïre. Ipso facto, la SCS
deviendra, Société Zaïroise de Contrôle (SZS).
Le 05 janvier 1973, la loi N° 73/009, particulière
sur le commerce sort ses effets, elle rend obligatoire le contrôle avant
embarquement, de la qualité, de la quantité de prix de
marchandises, des produits importés et exportés.
C. Etape d'entreprise publique
Le 30 novembre 1973, il est pris au Zaïre des mesures
économiques importantes dont la nationalisation de certaines entreprises
privées et semi-publiques à l'activité devant relever
normalement du secteur public (c'est la Zaïrianisation). Aussi, la SZS
devait-elle être nationalisée dans le mois qui suivait ? Son
capital devrait être entièrement Zaïrois. Et dans le but
d'assainir les finances publiques, le président annonce la dissolution
de la SZS.
Le 10 janvier 1974, pour nationaliser la SZS, l'ordonnance loi
N°74/013 créée à la place une institution de droit
public dotée d'une personnalité morale et soumise à la
tutelle du département (au ministère) du commerce
extérieur et dénommée « Office Zaïrois de
Contrôle » (OZAC en sigle). Cette ordonnance lui confère le
rôle de mandataire de l'Etat et repris l'ensemble des activités
à n'y ajoutant le commissariat d'avaries.
Le 10 juillet 1974, la loi N°74/014 :
? Modifie et complète la loi N°73/009 du 5 janvier
susmentionnée ;
? Rend obligatoire le contrôle du prix et de la
conformité sous la responsabilité exclusive de l'OZAC et sur
toute l'étendue du Zaïre.
26
Le 30 janvier 1991, l'arrêté ministériel
N°MICA/BEC/014/91 portant obligation de contrôle par l'OZAC de la
production industrielle locale pour garantir les standards de qualité
sort ses effets.
Le 18 février 1991, l'arrêté
ministériel N°002/CAB/VPM/MEIS et MEC/91 révise celui du 30
janvier 1991 ci-dessus.
Le 17 mai 1997, avec l'avènement de l'AFDL, l'Office
Zaïrois de Contrôle (OZAC) devient Office Congolais de
Contrôle (OCC)
Le 28 mars 2002, le décret présidentiel
N°36/2006 reconnaît l'OCC parmi les services autorisés
à oeuvrer dans les frontières et à tous les points de
rupture des charges en RDC.
II.3. MISSION LEGALE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE
Aux termes de l'ordonnance loi n°74/013, la mission
assignée à l'OCC consiste à :
> Effectuer des contrôles de qualités, de
quantités et de conformités de toutes les
marchandises ;
> Effectuer le contrôle de prix des marchandises et
produits à l'importation et à
l'exportation ;
> Analyser tous échantillons et produits ;
> Effectuer le contrôle technique de tous les appareils
et travaux ;
> Prévenir des sinistres et procéder au
constat des dommages ou des avaries ;
> Gérer et exploiter des silos, magasins
généraux et entrepôts de douane ;
> Faire toutes les opérations quelconques se
rapportant directement ou
indirectement à son activité légale, sauf
les opérations d'achat en vue de la
revente.
II.4. CADRE JURIDIQUE ET SA NATURE
> Un organisme public à caractère scientifique
et technique, doté de la
personnalité juridique, créé par
l'ordonnance loi n° 074/013 du 10 janvier 1974;
> Un organisme tierce partie, impartial dont la structure,
le personnel, la compétence et l'intégrité lui permettre
d'accomplir son rôle d'arbitre selon des critères définis
;
> Un organisme d'évaluation de la conformité
: Il est membre correspondant de l'organisation internationale de normalisation
(ISO), membre du programme des pays affilés à la commission
électrotechnique (CEI), et membre de l'organisation régionale
africaine de normalisation (ARSO)
27
II.5. ACTIVITES DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
C'est de la mission décrite ci-dessous que se
dégage le profil de différentes activités de l'office
congolais de contrôle telles que reprises dans les lignes qui suivent :
A. INSPECTION
Pour être compétant dans le domaine de
l'inspection, l'OCC a mis en place une organisation conforme à
l'ISO/CEI/17020 et exerce cette mission dans les domaines ci-après :
A.1. Contrôle des importations : Pour
contrôler les importations, l'OCC s'emploie à : > Effectuer la
vérification de la qualité et de la quantité ainsi que la
détermination du juste prix pratiquer sur le marché du pays
d'origine ou de provenance de marchandises importées ;
Constituer l'appui technique douanier visant la
sécurisation et la maximisation de recettes fiscales de l'Etat.
A.2. Contrôle des exportations : Dans ce
domaine, l'OCC :
> Constitue la garantie d'une qualité minimale
permettant la compétitivité des produits congolais sur le
marché international.
> Effectue la vérification de la qualité, de
la quantité et de la conformité du juste prix des marchandises et
produits destinés à l'exportation.
A.3. Métrologie : Pour le contrôle
de la métrologie, l'OCC procède à :
La vérification de l'exactitude des instruments de
mesure utilisés dans le commerce (Métrologie légale) et
l'étalonnage des instruments de mesure utilisés dans le processus
industriel (Métrologie industrielle).
A.4. Contrôle technique : Dans ce
secteur, l'OCC effectue :
> Les techniques de sécurités sur les lieux de
travail et de protection de
l'environnement;
> L'évaluation de la conformité des
unités fluviales et lacustres et des ouvrages en
construction ou exportés;
> Le contrôle technique automobile : le tout se
référant à l'ISO/CEI/17020.
A.5. Prévention et constat d'avaries : Dans ce
domaine, l'OCC apporte aux assureurs les éléments
d'appréciation relatifs aux dommages et/ou avaries survenus aux
marchandises par :
> La constatation des pertes, dommages et/ou avaries, des
missions de surveillance pour compte de divers donneurs d'ordre ;
> Des recours pour la préservation et la poursuite
des assureurs contre les tiers responsables ;
28
> Des enquêtes et contre expertises au profit des
assureurs étrangers pour leurs assurés installés en
RDC.
B. CERTIFICATION DES PRODUITS
L'OCC a mis en place une organisation conforme au guide
ISO/CEI/65 afin de :
> Aider les industriels congolais à améliorer
la qualité de leurs produits et de le rendre compétitifs sur les
marchés extérieur et intérieur ;
> Protéger la santé du consommateur face aux
risques que peuvent engendrer les produits issus de l'industrie locale de
mauvaise qualité ou non conforme.
C. LABORATOIRE D'ESSAIS ET D'ECHANTILLONNAGES
Pour toutes sortes d'essais, l'OCC se conforme à la
norme ISO/CEI/17025. Ces essais s'effectuent dans les laboratoires
ci-après
C.1. Laboratoire National de Métrologie :
Il a pour mission :
> La conservation et la maintenance des étalons
nationaux de référence ;
> L'étalonnage des étalons de travail et les
instruments de mesure par rapport aux étalons de référence
nationaux rattachés aux étalons internationaux
(traçabilité).
C.2. Laboratoire d'Essais : Il a pour mission
:
> La détermination de la qualité par des
analyses physico-chimiques et/ou microbiologie ;
> La détermination de la qualité des
matériaux par des essais mécanique et non destructifs.
D. NORMALISATION
> La participation à la formulation, à la
diffusion et à la l'application des normes ;
> La gestion de la documentation et de l'information sur les
normes ;
> La coopération avec les organismes nationaux,
régionaux et internationaux de
normalisation et de Métrologie.
Toutes ces activités de l'OCC se concrétisent dans
une structure composée de 13
départements centraux (à la
délégation générale) et de 9 directions
provinciales.
II.6. OBJECTIFS PRINCIPAUX DE L'OCC
A. En faveur de l'Etat
- Aider l'Etat à juguler la fraude
fiscale et à maîtriser la balance de paiements
extérieurs
par le contrôle des prix ;
- Aider l'Etat à disposer des
statistiques fiables dans le commerce extérieur et à
maîtriser la valeur en douane de la marchandise ;
- Soutenir l'Etat dans ses efforts de
développement intégral.
29
B. En faveur de l'opérateur
économique
- Rassurer les importateurs, les
exportateurs et les assureurs ainsi que les fournisseurs de qualité, de
quantité, de conformité et du prix réel des marchandises
et produits ;
- Aider les opérateurs
économiques et industriels à s'assurer du respect des normes.
C. En faveur du consommateur et de l'usager
- Sécuriser et rassurer le
consommateur et l'usager de la qualité du produit identifié et
retenu comme propre à la consommation ou des ouvrages en chantier
prêts à être utilisés ;
- Sécuriser l'usager sur le lieu de
travail ;
- Prévenir les atteintes à
l'environnement humain.
II.7 MOYENS OPERATIONNELS
L'OCC met à votre disposition :
1. Pour les contrôles de qualité, de
quantité, de prix et de conformité : > Des
contrôleurs qualités et expérimentés ;
> Des laboratoires d'analyses physico-chimiques et
microbiologiques ; > Un laboratoire technique ;
> Une banque des données sur le prix.
2. Pour le stockage et le reconditionnement des
céréales ainsi que pour les constats d'avaries :
> Des silos ;
> Un commissariat d'avaries.
3. Types des produits contrôlés
:
> Produits du règne animal : Denrées
alimentaires périssables (viandes bovine, ovine, porcine et abats
comestibles ; volaille, poissons), lait et autres produits comestibles ;
> Produits du règne végétal :
Café, cacao, graisses, plantes médicinales, pili-pili, tourteaux,
amandes palmistes et céréales ;
> Produits des industries alimentaires : Conserves de
viandes, de poissons, de légumes et de fruits, boissons, liquides
alcooliques et tabacs ;
> Produits pharmaceutiques et cosmétiques :
Médicaments, savons, lotions ;
> Produits miniers : Cuivre, concentré de cuivre,
zinc, mitrailles, or, diamant, cassitérite, wolframite et scories ;
> Produits pétroliers : Pétrole brut,
carburants, lubrifiants ;
30
> Produits d'autres industries : Alcool, ciment, colorant,
peinture, glycérine, matières textiles et matières
plastiques.
II.8 BREF APERCU SUR LA DIRECTION PROVINCIALE DU
NORD-
KIVU
Le siège de la direction du Nord Kivu se situe sur
l'avenue du Gouverneur, n°26 Quartier les volcans dans la commune urbaine
de Goma. Son champ d'action s'étend sur les Agences de Béni et
Butembo. Le siège de Goma comprend cinq divisions ainsi que des postes
du siège à savoir : Ishasha, Munyaga, Bunagana, CTC,
Aéroport de Goma, Entrepôt OFIDA, Equipe Mobile, Grande et Petite
Barrières, Port public et PAM. Ces divisions sont :
> Division Administrative et Financière, (DAF)
> Division Exploitation, (DEX)
> Division Métrologie et Contrôle Technique,
(DIMCT)
> Division Laboratoire, (DiviLabo)
> Division Coordination des Agences, (DiviCoord)
Chaque Division est structurée en service et chaque
service en bureaux.
31
Figure N°1 STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE DE
LA DIRECTION PROVINCIALE DU NORD KIVU
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu2.png)
20
18
16
19
17
50
48
49
4
53
46
47
89
87
86
88
3
8
21
44
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu3.png)
42
41
40
78
79
80
77
7
12
76
93
81
38
73
39
74
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
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14
|
|
|
|
|
13
|
|
15
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
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|
43
|
92
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
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75
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
|
5
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
0
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
|
69
|
|
|
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|
|
|
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|
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|
|
|
|
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|
|
|
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|
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|
|
|
|
85
|
|
|
|
|
|
68
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
32
|
|
|
|
|
|
|
33
|
34
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
91
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
35
|
36
|
|
|
37
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
67
|
|
|
70
|
71
|
|
|
72
|
|
23
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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26
|
|
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|
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|
|
|
28
|
|
30
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
|
|
|
|
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|
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51
|
52
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
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|
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|
|
25
|
|
|
|
27
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|
|
29
|
|
|
31
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
|
|
|
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54
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
60
|
|
61
|
62
|
63
|
64
|
65
|
66
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
58
|
|
|
|
|
90
|
|
59
|
84
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
82
|
|
|
|
83
|
32
II.9. LEGENDE DE LA STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNELLE DE LA DIRECTION PROVINCIALE DU NORD- KIVU
1. Chef de Direction Provinciale
2. Chef de Direction Provinciale Adjoint
3. Chef de Division Administrative et Financière
4. Chef de Division Exploitation
5. Chef de Division Métrologie et Contrôle
Technique
6. Chef de Division Laboratoire
7. Chef de Division Coordination
8. Chef de Division Administrative et Financière
Adjoint
9. Chef de Division Exploitation Adjoint
10. Chef de Division Métrologie et Contrôle
Technique Adjoint
11. Chef de Division Laboratoire Adjoint
12. Chef de Division Coordination Adjoint
13. Secrétaire de Direction
14. Chef de Service Informatique et Télématique
15. Chef de Service Informatique et Télématique
Adjoint
16. Chef de Service Administratif
17. Chef de Service Administratif Adjoint
18. Chef de Service Comptabilité
19. Chef de Service Comptabilité Adjoint
20. Chef de Service Budget
21. Chef de Service Budget Adjoint
22. Chef de Service Trésorerie
23. Chef de Service Trésorerie Adjoint
24. Chef de Service Importation
25. Chef de Service Importation Adjoint
26. Chef de Service Exportation
27. Chef de Service Exportation Adjoint
28. Chef de Service EMIDOCS et Statistiques
29. Chef de Service EMIDOCS et Statistiques Adjoint
30. Chef de Service Commissariat des Avaries
33
31. Chef de Service Commissariat des Avaries Adjoint
32. Chef de Service Electricité
33. Chef de Service Pression et Levage
34. Chef de Service Métrologie et Environnement
35. Chef de Service Produits Agricoles et Alimentaires
36. Chef de Service Produits de Chimie, de Génie
Chimiques et Miniers
37. Chef de Service Produits Pharmaceutiques et
Cosmétiques
38. Chef de Service Microbiologie
39. Chef de Service Gestion Echantillon
40. Chef de Service Suivi Administratif et Finance
41. Chef de Service Exportation
42. Chef de Service Hydrocarbure
43. Chef de Bureau Informatique et
Télématique
44. Secrétaire Division Administrative et
Financière
45. Chef de Bureau Administratif
46. Chef de Bureau Services Généraux
47. Chef de Bureau Médico-social
48. Chef de Bureau Comptabilité Fiscalité
49. Chef de Bureau Facturation
50. Chef de Bureau Immobiliers et Stock
51. Chef de Bureau Caisse et Banque
52. Chef de Bureau Caisse et Banque/Agence
53. Chef de Bureau Budget d'inventaire
54. Chef de Bureau Budget d'exploitation
55. Chef de Bureau Recouvrement
56. Chef de Bureau Banque
57. Chef de Bureau Caisse
58. Chef de Bureau Contrôle à l'arrivée
et Banque des Prix
59. Chef de Bureau Production locale et Certification des
Produits
60. Chef de Bureau Export
61. Chef de Bureau Contrôle Avant Embarquement
62. Chef de Bureau Pool Dactylo
63. Chef de Bureau Statistique
64. Chef de Bureau Classe ment et Archive
34
65. Chef de Bureau Emission de Documents
66. Chef de Bureau Commissariat des Avaries
67. Corps d'Inspecteurs Techniques
68. Secrétaire Division Exploitation
69. Secrétaire Division Métrologie et
Contrôle Technique
70. Chef de Bureau Produits Agricoles et Alimentaires
71. Chef de Bureau Produits Chimiques, de Génie
Chimiques et Miniers
72. Chef de Bureau Produits Pharmaceutiques et
Cosmétiques
73. Chef de Bureau Microbiologie
74. Chef de Bureau Gestion des échantillons
75. Encodeur Informatique
76. Secrétaire Laboratoire
77. Chef de Bureau Suivi Administratif
78. Chef de Bureau Suivi Financier
79. Chef de Bureau Suivi Exploitation
80. Chef de Bureau Hydrocarbure
81. Secrétaire Division Coordination des Agences
82. Corps d'Inspecteurs et Pointeurs Import
83. Les Postes
84. Corps d'Inspecteurs et Pointeurs Export
85. Garçon de Laboratoire
86. Chef de Bureau Relation Publique
87. Chauffeur
88. Portier
89. Sentinelle
90. Huissier
91. Huissier Division Exploitation
92. Jardinier
93. Huissier Laboratoire
35
CHAPITRE III : INCIDENCE DES REFORMES TARIFAIRE DES
IMPORTATIONS SUR LES RECETTES GLOBALES DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
Dans ce chapitre, il sera question pour nous de ressortir les
points clés à partir desquels les résultats ainsi que ses
interprétations seront déterminés. Pour ce faire nous
allons scinder notre période en deux (de 2007 à 2009 et de 2010
à 2011) c'est à dire avant et après reforme tarifaire afin
de porter notre jugement sur ce sujet.
III.1 PRESENTATION DES DONNEES
Ici, nous présentons les données de base qui
vont nous faciliter de bien mener nos différentes analyses.
Généralement, les éléments des
richesses d'une Entreprise sont regroupés en ressources humaines,
matériels et financières.
Pour n'est parler que de celles-ci, l'OCC tire ses ressources
financières sur :
a. Le contrôle sur les importations : Les importations
effectuent la vérification de la qualité, de la quantité
et de la conformité des marchandises sur le marché du pays
d'origine ou de provenance ainsi que d'effectuer l'appui technique au programme
douanier visant la sécurisation et la maximisation des recettes fiscales
de l'Etat.
b. Les exportations : Les exportations servent à
contrôler et à constituer la garantie d'une qualité
maximale permettant la compétitivité des produits congolais sur
le marché international ainsi que d'effectuer la vérification de
la qualité, de la quantité et de la détermination de juste
prix des marchandises et produits destinés à l'exportation.
c. Le contrôle sur les trafics frontaliers : Les
trafics frontaliers sont les échanges des marchandises entre les
différents marchés se trouvant de part et d'autre de la
frontière de la RDC avec les pays voisins. Ces petits mouvements
d'affaires qui s'effectuent au niveau de deux villes frontalières et
dont les transactions s'effectuent à moindre valeur douanière
(moins de 500 USD) sont facturés à 2% de valeur de la
marchandise.
d. Le contrôle effectué sur les transactions
locales : Les transactions locales sont supervisées par le service
importation. Cet élément constitue la production du poste
aéroport de Goma issu des recettes perçues auprès des
commerçants des biens de premières nécessités,
d'importance pour d'autres régions de la RDC. Le
36
contrôle des transactions locales est une
opération qui se négocie de gré à gré entre
l'OCC et l'opérateur économique qui en exprime le
désir.
e. Le contrôle effectué sur les productions
locales : Les productions locales sont gérées par le service
exportation. Cet élément génère les recettes issues
du contrôle de la production des usines installées à Goma
et à Rutshuru. Le tarif des prestations dans le secteur de la production
locale est issue des conventions et protocoles d'accord entre producteur et
l'OCC.
f. Le contrôle technique et métrologie : Ce
contrôle est orienté dans les domaines ci-après :
· Electricité : Il s'agit des installations
électriques des usines, des diverses installations des immeubles, des
dépôts,...
· Métrologie : Contrôle des
matériels anti-incendie, contrôle des instruments des masses, des
volumes,...
· Navigation intérieure : Contrôle
technique des unités lacustres en exploitation
· Le contrôle des engins d'élevage et de
manutention (grue, chariots,...)
· Contrôle des appareils sous pressions, notamment
les fours, les chaudières, les compresseurs, les postes à
souder,...
g. L'analyse laboratoire : Il s'agit du contrôle de
qualité des produits sensibles qui entrent et sortent de la RDC et
même ceux fabriqués localement destinés à la
commercialisation.
h. Le constat d'avaries : Ce contrôle s'effectue sur
les produits altérés. Ces produits peuvent être
importés, exportés ou fabriqués localement.
I. La Statistique : L'OCC tire aussi des ressources en vendant
ses données statistiques aux organismes internationaux, aux banquiers,
investisseurs,...
Etant donné que les importations constituent la
principale ressource financière de l'OCC dont fait l'objet notre
travail, ce pourquoi nous allons nous limiter uniquement aux recettes du dite
ressource.
Ainsi, ces tableaux ci-dessous reprennent successivement les
recettes issues des importations et celle des recettes globales de la DIRNOKI
durant notre période d'étude.
37
Tableau n°1 : Recettes issu des importations de
2007 à 2011 (valeur nette en $ US)
Rubrique Année/Mois
|
Facture à terme
|
Aéroport
|
Bunagana
|
Ishasha
|
Munyaga
|
Grande barrière
|
Petite barrière
|
Total
|
2007
|
janvier
|
9791
|
230
|
41458
|
15417
|
2500
|
44602
|
195
|
114193
|
février
|
2098
|
1682
|
40371
|
13306
|
3498
|
54094
|
260
|
115309
|
mars
|
6927
|
375
|
49135
|
15298
|
2349
|
66818
|
380
|
141282
|
avril
|
48832
|
332
|
56769
|
4962
|
2244
|
68245
|
805
|
182189
|
mai
|
11326
|
1104
|
69719
|
9527
|
1764
|
71277
|
1215
|
165932
|
juin
|
5953
|
518
|
66329
|
6678
|
4460
|
73865
|
1290
|
159093
|
juillet
|
2793
|
4186
|
64460
|
8390
|
1418
|
67372
|
688
|
149307
|
août
|
3114
|
360
|
64816
|
18170
|
1466
|
83921
|
920
|
172767
|
septembre
|
6696
|
90
|
47144
|
18185
|
190
|
97373
|
705
|
170383
|
octobre
|
10297
|
0
|
18470
|
20278
|
230
|
116079
|
401
|
165755
|
novembre
|
15213
|
160
|
22392
|
10388
|
60
|
152503
|
0
|
200716
|
décembre
|
5036
|
258
|
46424
|
12669
|
0
|
147944
|
0
|
212331
|
Sous Total
|
128076
|
9295
|
587487
|
153268
|
20179
|
1044093
|
6859
|
1949257
|
2008
|
janvier
|
2902
|
284
|
42055
|
9635
|
0
|
80244
|
0
|
135120
|
février
|
4607
|
190
|
88632
|
15243
|
350
|
98433
|
245
|
207700
|
mars
|
4616
|
222
|
51941
|
14319
|
140
|
81367
|
0
|
152605
|
avril
|
4539
|
329
|
74549
|
8966
|
0
|
99895
|
0
|
188278
|
mai
|
28346
|
85
|
66562
|
9289
|
0
|
100109
|
360
|
204751
|
juin
|
5796
|
521
|
74949
|
12640
|
0
|
139853
|
360
|
234119
|
juillet
|
1256
|
660
|
87052
|
20698
|
515
|
91821
|
240
|
202242
|
août
|
4030
|
375
|
59478
|
26692
|
2154
|
118824
|
360
|
211913
|
septembre
|
1836
|
2040
|
0
|
39443
|
3121
|
137797
|
440
|
184677
|
octobre
|
13351
|
4915
|
0
|
68459
|
4339
|
90336
|
600
|
182000
|
novembre
|
1756
|
1025
|
0
|
12529
|
0
|
154595
|
600
|
170505
|
décembre
|
5305
|
2962
|
0
|
3828
|
0
|
168425
|
600
|
181120
|
38
|
Sous Total
|
78340
|
13608
|
545218
|
241741
|
10619
|
1361699
|
3805
|
2255030
|
2009
|
Janvier
|
16559
|
575
|
0
|
4989
|
240
|
82161
|
0
|
104524
|
Février
|
10269
|
1714
|
7225
|
36413
|
0
|
117640
|
750
|
174011
|
Mars
|
3909
|
1731
|
23620
|
68355
|
1464
|
98534
|
1080
|
198693
|
Avril
|
6533
|
380
|
39568
|
69353
|
2402
|
49900
|
990
|
169126
|
Mai
|
65188
|
375
|
38016
|
26193
|
2897
|
53456
|
1200
|
187325
|
Juin
|
26192
|
855
|
46224
|
42402
|
3414
|
50750
|
1200
|
171037
|
Juillet
|
78133
|
725
|
57465
|
48108
|
5158
|
52226
|
1200
|
243015
|
Août
|
42844
|
910
|
41434
|
58360
|
6142
|
25536
|
1600
|
176826
|
Septembre
|
8879
|
1692
|
64774
|
67778
|
5022
|
36686
|
2000
|
186831
|
Octobre
|
20519
|
1793
|
72300
|
48638
|
2664
|
25778
|
1800
|
173492
|
Novembre
|
17219
|
240
|
72925
|
37710
|
900
|
46156
|
2600
|
177750
|
Décembre
|
24719
|
165
|
61868
|
31114
|
750
|
53850
|
3100
|
175566
|
Sous Total
|
320963
|
11155
|
525419
|
539413
|
31053
|
692673
|
17520
|
2138196
|
2010
|
janvier
|
32445
|
715
|
50935
|
35144
|
1304
|
31188
|
1500
|
153231
|
février
|
57255
|
705
|
70114
|
31783
|
1271
|
18144
|
2500
|
181772
|
mars
|
51722
|
500
|
75047
|
33861
|
3900
|
45387
|
2700
|
213117
|
avril
|
72537
|
535
|
98588
|
25313
|
1795
|
34859
|
2400
|
236027
|
mai
|
47049
|
565
|
83929
|
44737
|
3750
|
25131
|
2380
|
207541
|
juin
|
95690
|
350
|
97605
|
61631
|
2550
|
25924
|
3050
|
286800
|
juillet
|
89503
|
765
|
62729
|
66615
|
4946
|
32722
|
2150
|
259430
|
août
|
31325
|
610
|
31964
|
112118
|
5612
|
32722
|
3600
|
217951
|
septembre
|
98586
|
400
|
37539
|
115193
|
6162
|
28967
|
2800
|
289647
|
octobre
|
105410
|
190
|
42765
|
108735
|
375
|
45095
|
1750
|
304320
|
novembre
|
99089
|
420
|
76681
|
76076
|
550
|
37533
|
3425
|
293774
|
décembre
|
39079
|
465
|
58073
|
39776
|
1700
|
34054
|
6825
|
179972
|
Sous Total
|
819690
|
6220
|
785969
|
750982
|
33915
|
391726
|
35080
|
2823582
|
2011
|
janvier
|
57046
|
355
|
59679
|
39637
|
3000
|
14691
|
2700
|
177108
|
février
|
164645
|
355
|
56869
|
47999
|
2663
|
11775
|
18012
|
302318
|
39
|
mars
|
82246,14
|
430
|
49322
|
37001
|
1200
|
6510
|
23781
|
200490,14
|
avril
|
49471,1
|
3117
|
37907
|
33461
|
3450
|
3400
|
28174
|
158980,1
|
mai
|
90737,01
|
380
|
28579
|
35867
|
3000
|
3950
|
37885
|
200398,01
|
juin
|
27172,69
|
200
|
37910
|
52554
|
4000
|
2243
|
29388
|
153467,69
|
juillet
|
125647,3
|
260
|
51928
|
54646
|
3505
|
13360
|
29347
|
278693,3
|
août
|
128294
|
100
|
66544
|
35747
|
2600
|
8111
|
27556
|
268952
|
septembre
|
43375,89
|
335
|
72210
|
24815
|
0
|
10738
|
17524
|
168997,89
|
octobre
|
128989
|
75
|
98291
|
26018
|
0
|
5454
|
64149
|
322976
|
novembre
|
97907
|
0
|
86008
|
28511
|
0
|
6050
|
46031
|
264507
|
décembre
|
21803
|
0
|
47987
|
11511,56
|
28556
|
3816
|
45057
|
158730,56
|
Sous Total
|
1017334,13
|
5607
|
693234
|
427767,56
|
51974
|
90098
|
369604
|
2655618,69
|
Total général
|
2364403,13
|
45885
|
3137327
|
2113171,56
|
147740
|
3580289
|
432868
|
11821683,7
|
Source : Elaboré par nous-même à partir des
données fournies par la division de la coordination des agences.
Ce tableau ci-haut comprend l'ensemble des recettes en $USD
issue des importations durant notre période d'étude
c'est-à-dire de 2007 à 2011.
40
Tableau n°2 : Recettes globales
réalisées par la DIRNOKI de 2007 à 2011(valeur nette en $
US)
Rubrique Année/Mois
|
Recettes des importations
|
Autres recettes
|
Total
|
2007
|
Janvier
|
114193
|
59525
|
173718
|
Février
|
115309
|
39776
|
155085
|
Mars
|
141282
|
47001
|
188283
|
Avril
|
182189
|
50672
|
232861
|
Mai
|
165932
|
52808
|
218740
|
Juin
|
159093
|
55954
|
215047
|
Juillet
|
149307
|
65394
|
214701
|
Août
|
172767
|
66829
|
239596
|
Septembre
|
170383
|
77060
|
247443
|
Octobre
|
165755
|
79321
|
245076
|
Novembre
|
200716
|
101697
|
302413
|
Décembre
|
212331
|
79073
|
291404
|
Sous total
|
1949257
|
775110
|
2724367
|
2008
|
Janvier
|
135120
|
74306
|
209426
|
Février
|
207700
|
83041
|
290741
|
Mars
|
152605
|
102516
|
255121
|
Avril
|
188278
|
85363
|
273641
|
Mai
|
204751
|
102282
|
307033
|
Juin
|
234119
|
121768
|
355887
|
Juillet
|
202242
|
102795
|
305037
|
Août
|
211913
|
47604
|
259517
|
Septembre
|
184677
|
115597
|
300274
|
Octobre
|
182000
|
92139
|
274139
|
Novembre
|
170505
|
63297
|
233802
|
Décembre
|
181120
|
77123
|
258243
|
Sous total
|
2255030
|
1067831
|
3322861
|
2009
|
Janvier
|
104524
|
51188
|
155712
|
Février
|
174011
|
53417
|
227428
|
Mars
|
198693
|
74759
|
273452
|
Avril
|
169126
|
58356
|
227482
|
Mai
|
187325
|
52258
|
239583
|
Juin
|
171037
|
70530
|
241567
|
Juillet
|
243015
|
61256
|
304271
|
Août
|
176826
|
60116
|
236942
|
Septembre
|
186831
|
79288
|
266119
|
Octobre
|
173492
|
66487
|
239979
|
Novembre
|
177750
|
79383
|
257133
|
Décembre
|
175566
|
72164
|
247730
|
Sous total
|
2138196
|
779202
|
2917398
|
2010
|
Janvier
|
153231
|
45351
|
198582
|
41
|
Février
|
181772
|
76796
|
258568
|
Mars
|
213117
|
84495
|
297612
|
Avril
|
236027
|
89676
|
325703
|
Mai
|
207541
|
77490
|
285031
|
Juin
|
286800
|
47916
|
334716
|
Juillet
|
259430
|
90500
|
349930
|
Août
|
217951
|
130350
|
348301
|
Septembre
|
289647
|
71194
|
360841
|
Octobre
|
304320
|
69838
|
374158
|
Novembre
|
293774
|
78173
|
371947
|
Décembre
|
179972
|
72894
|
252866
|
Sous total
|
2823582
|
934673
|
3758255
|
2011
|
Janvier
|
177108
|
48016
|
225124
|
Février
|
302318
|
59740
|
362058
|
Mars
|
200490,14
|
154568,5
|
355058,64
|
Avril
|
158980,1
|
109349,7
|
268329,8
|
Mai
|
200398,01
|
65321
|
265719,01
|
Juin
|
153467,69
|
79820,7
|
233288,39
|
Juillet
|
278693,3
|
83077,88
|
361771,18
|
Août
|
268952
|
65537,1
|
334489,1
|
Septembre
|
168997,89
|
131820,24
|
300818,13
|
Octobre
|
322976
|
100018,1
|
422994,1
|
Novembre
|
264507
|
83531,5
|
348038,5
|
Décembre
|
158730,56
|
64921,44
|
223652
|
Sous total
|
2655618,69
|
1045722,16
|
3701340,85
|
Total
Générale
|
11821683,69
|
4602538,16
|
16424221,85
|
Source : Elaboré par nous même
à partir des données fournies par la division de la Coordination
des agences.
Ce tableau ci-haut, présente les recettes globales
réalisées par la DIRNOKI durant notre période
d'étude.
42
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
III.2.1. DETERMINATION DES FRAIS DE CONTROLE
Ce paragraphe du travail est essentiellement consacré
à la présentation du
tarif relatif au contrôle à l'importation et au type
de calcul effectué de la valeur FOB (Free on Bord) de la marchandise
jusqu'à la détermination des frais de contrôle.
Les frais de contrôle sont déterminés sur
base d'un tarif bien publié et qui est appliqué par tous les
chefs de postes de contrôle de l'OCC sur toute l'étendue du
territoire de la R.D.C.
Tableau n°3. Présentation des
éléments du tarif à l'importation avant 2009
1. Marchandises dont la valeur
|
3% CIF
3,5% CIF
|
FOB>10.000US$/ Régime régulier
Marchandises dont la valeur FOB>10.000US$/Régime
irrégulier
|
2. Marchandises dont la valeur
|
25 US$ 50 US$ 100 US$ 300 US$
2,5 US$
5 US$
20 US$
20 US$
50 US$
100 US$
5 US$/tonne
|
FOB=10.000 US$
|
Entre 0 et 500 US$
Entre 501 et 1000 US$ Entre 1001 et 2499 US$ Entre 2499 et 10000
US$
3. Tally de véhicule et autres engins
|
a. Vélo
b. Moto=250
c. Voiture/Moto>250 OCC
d. Minus bus, Camionnette
e. Tracteur /camion
f. Bateau/Avion
4. Tally de marchandises
|
|
Source : Tarif OCC Publié en 2002
Ce tarif est subdivisé en quatre branches. La
première branche concerne le pourcentage de contrôle applicable
aux marchandises dont la valeur Free On Bord est supérieure ou
égale à 10000 USD$.
43
En effet, les importateurs qui présentent une licence
d'importation des biens payent les frais de contrôle qui
s'élève à 3% de la valeur CIF de leurs marchandises. On
dit donc qu'il s'agit d'un régime régulier.
Quant à ceux qui n'ont jamais souscrit à cette
licence, ils sont donc sous un régime irrégulier. Ils supportent
par conséquent 3,5% de la valeur CIF de leurs marchandises en guise des
frais de contrôle.
La deuxième concerne les marchandises dont la valeur
FOB est comprise entre 0 et 9999 US$. Les frais de contrôle se calculent
tel que présenté au tableau précédent.
Aussi doit-on évoquer la troisième branche qui
concerne le dénombrement ou Tally des engins mécanique et
automoteurs. L'OCC les énumère clairement allant du vélo
à l'avion, en passant par la moto, la voiture et le camion. Les frais de
contrôle applicables à chaque catégorie d'engins sont
exposés au tableau précédent.
En dernier lieu, on trouve les tally des marchandises. Ce
tally consiste à un dénombrement des articles afin de se rassurer
que les informations fournies par la facture correspondent à la
réalité de la marchandise. A l'issue du dénombrement,
l'agent de l'OCC détermine le nombre des tonnes qui représentent
ce poids de la marchandise et l'importateur payera 5 US$ par tonne de
marchandise comme frais de contrôle.
44
Tableau n°4. Présentation des
éléments du tarif aux importations après 2009
1. Marchandises dont la valeur
|
2% CIF
4% CIF
|
FOB>10.000US$/ Régime régulier
Marchandises dont la valeur FOB>10.000US$/ Régime
irrégulier
|
2 .Marchandises dont la valeur
|
25 US$ 50 US$ 100 US$ 400 US$
2,5 US$ 5 US$
20 US$ 20 US$ 50 US$ 100 US$
5 US$/tonne
|
FOB=10.000 US$
|
Entre 0 et 500 US$
Entre 501 et 1000 US$ Entre 1001 et 2499 US$ Entre 2500 et 10.000
US$
3. Tally de véhicule et autres engins
|
a. Vélo
b. Moto=250
c. Voiture/Moto>250 OCC
d. Minus bus, Camionnette
e. Tracteur /camion
f. Bateau/Avion
4. Tally de marchandises
|
|
Source : Lettre d'instruction, OCC
Départ le tarif après reforme de 2009, nous
observons une légère variation au niveau de la première
branche c'est-à-dire pour ce qui concerne les marchandises qui ont une
valeur supérieur à 10 OOO US$, les frais de contrôle
à l'arrivé dévient 2% CIF pour les importateurs au
régime régulier et 4%CIF pour ceux irrégulier.
D'autres branches restent idem, sauf pour les marchandises se
situant entre 2500 et 10000 $US subissent une majoration et dévient 400
US$ au lieu de 300US$. Illustrons ces deux modes de tarification par un exemple
pratique.
Monsieur BAHATI importe de Dubai via Dar-Es-Salam une
marchandise constituée des articles divers.
45
Sa facture fournit les renseignements suivant : la valeur de
la marchandise est de 11.OOO US$ contenue dans un conteneur de 40 pieds. En
plus, ce monsieur a déjà souscris à une licence
d'importation des biens et ses articles devront subir 5 types d'analyses Labo
de l'OCC étant donné que ce sont des produits sensibles.
Combien payera-t-il à l'OCC comme frais de contrôle
?
Raisonnement
La marchandise est importée de Dubai, sous un
régime régulier. La valeur FOB étant supérieur
à 10000 US$, les frais de contrôle s'élèvent
à 3% de la valeur CIF de la marchandise.
1. Valeur FOB= 11000 US$
2. Fret1 (Entre Dubai et Dar-es-Salam)
1conténeur à 40 pied payera 3600US$
3. Assurance 1 (Dubai-Dar-Es-Salam)= (FOB+Fret1)x2%
=(11OOO+3600)x2%= 292 US$
4. La valeur CIF Dar-Es-Salaam= FOB+ Assurence1 + Frets
= 11.000+ 3600 +292
= 14.892 US$.
Etant donné que la marchandise sera consommée
en R.D.C, la valeur CIF Dar-Es-Salam sera considérée comme FOB
Tanzanie, et cela par convention.
5. FOB Dar-Es-Salam= 14.892 US$
6. Fret 2 (De Dar-Es-Salam à Goma 135$/ tonne)
42tonnex135$= 5.670 US$
7. Assurance 2 (FOB+Fret2) x 2%
(14.892 + 5670)x2% = 411,24 US$
8. CIF à Goma= FOB Dar-Es-Salam + Fret2 + Assurence2)
14.892 + 5670 + 411,42 = 20.973,24 US$ La valeur CIF
de la marchandise à Goma est maintenant déterminée, les
calculs des frais à remettre peuvent s'en suivre.
- Les frais Globaux (total) perçu par l'OCC
s'élèvent donc à :
419,46+210+150+140, 30=919,76
US$
46
a. Sous un régime régulier d'importation des
biens, le pourcentage des frais de contrôle qui sera appliqué sur
la valeur CIF Goma est de 3% . La valeur FOB de la marchandise est
supérieure à 10.000U$.
Frais de contrôle = 20.973,24 x 3% = 629,20
US$
b. Le tally de marchandise s'élève à 5$ la
tonne
42 tonnes x 5$ = 210 US$
c. Les frais de LABO s'élèvent à 30$ par
type d'analyse :
5types d'analyses X 30= 150 US$
d. Les frais d'impôt sur le chiffre d'affaire sont de
18% de la somme de tous les frais
ICA = (Frais contrôle + Frais tally + Frais Labo)x18%
(839 + 150)x18%= 178,02 US$
- Les frais à payer pour l'importation : 629,197 +210 =
839,2 US$
- Les frais globaux (total) perçu par l'OCC
s'élèvent donc à 839,2 + 150 + 178,02 =
1.167,22 US$.
Ainsi, nous remarquons que dans cette transaction seule
l'importation s'élève à 839,2$.
B. Utilisons le même exemple pour le tarif
d'après 2009
a. Frais de contrôle = 20.973,24 x 2% = 419,46
US$
b. Le tally de marchandise s'élève à 5$ la
tonne 42 tonnes x 5$ = 210 US$
C. Les frais de LABO s'élèvent à 30$ par
type d'analyse : 5types d'analyses x 30=
150 US$
d. ICA = (Frais contrôle + Frais tally + Frais Labo) x
18%
(419,46 + 210 +150)x 18% = 140,30
US$
- Frais d'importation = 419,46 + 210 = 629,46
US$
47
En comparent, les résultats obtenus sur ces deux
différents mode de facturation, nous remarquons que la facturation avant
réforme est favorable à l'Entreprise d'autant plus que c'est elle
qui a réussi à faire entrer plus des recettes dans les recettes
globales que celle d'après 2009.
Cependant, d'une manière générale et pour
mieux illustrer cette idée de chose, nous allons faire recours à
une étude corrélative, et cette dernière nous conduira au
calcul de coefficient de corrélation entre les recettes issues des
importations de ces deux tarifs et les recettes globales de la DIRNOKI prise
séparément c'est à dire de 2007 à 2009 soit le
tarif d'avant reforme et de 2010 à 2011 soit le tarif d'après
reforme.
Ce coefficient de corrélation est donné par la
formule :
(X--X)2. ( )
Y -- Y
?
2
Ainsi, pour se faire nous allons nous servir de l'indice du
carré de coefficient de corrélation appelé coefficient de
détermination r2.
Ces tableaux ci-dessous renferment les données qui vont
nous permettre de déterminer le coefficient de détermination
ainsi que son carré successivement pour les deux modes de
facturation.
48
Tableau n°5. Etude corrélative entre les
recettes issues des importations et les recettes globales d'avant reforme
(2007-2009)
Mois
|
Recettes des
importations (x)
|
Recettes globales (y)
|
X-
|
Y-
|
(X- ) 2
|
(Y- ) 2
|
(X- )(Y- )
|
1
|
114193
|
173718
|
-
2462,083333
|
-75299,3889
|
6061854,34
|
5669997967
|
185393370,4
|
2
|
115309
|
155085
|
-60871,0833
|
-93932,3889
|
3705288782
|
8823293684
|
5717766269
|
3
|
141282
|
188283
|
-34898,0833
|
-60734,3889
|
1217876218
|
3688665995
|
2119513763
|
4
|
182189
|
232861
|
6008,9167
|
-16156,3889
|
36107079,91
|
261028902,3
|
-97082395,1
|
5
|
165932
|
218740
|
-10248,0833
|
-30277,3889
|
105023211,3
|
916720278,6
|
310285203,6
|
6
|
159093
|
215047
|
-17087,0833
|
-33970,3889
|
291968415,7
|
1153987322
|
580454864,9
|
7
|
149307
|
214701
|
-26873,0833
|
-34316,3889
|
722162606
|
1177614547
|
922187177,5
|
8
|
172767
|
239596
|
-3413,0833
|
-9421,3889
|
11649137,61
|
88762568,81
|
32155985,12
|
9
|
170383
|
247443
|
-5797,0833
|
-1574,3889
|
33606174,79
|
2478700,408
|
9126863,6
|
10
|
165755
|
245076
|
-10425,0833
|
-3941,3889
|
108682361,8
|
15534546,46
|
41089307,6
|
11
|
200716
|
302413
|
24535,9167
|
53395,6111
|
602011208,3
|
2851091285
|
1310110266
|
12
|
212331
|
291404
|
36150,9167
|
42386,6111
|
1306888778
|
1796624801
|
1532314847
|
13
|
135120
|
209426
|
-41060,0833
|
-39591,3889
|
1685930441
|
1567478075
|
1625625726
|
14
|
207700
|
290741
|
31519,9167
|
41723,6111
|
993505148,8
|
1740859723
|
1315124746
|
15
|
152605
|
255121
|
-23575,0833
|
6103,6111
|
555784552,6
|
37254068,46
|
-143893140
|
16
|
188278
|
273641
|
12097,9167
|
24623,6111
|
146359588,5
|
606322223,6
|
297894395,9
|
17
|
204751
|
307033
|
28570,9167
|
58015,6111
|
816297281,1
|
3365811131
|
1657559192
|
18
|
234119
|
355887
|
57938,9167
|
106869,6111
|
3356918068
|
11421113777
|
6191909495
|
19
|
202242
|
305037
|
26061,9167
|
56019,6111
|
679223502,1
|
3138196828
|
1459978438
|
20
|
211913
|
259517
|
35732,9167
|
10499,6111
|
1276841336
|
110241833,3
|
375181728,8
|
21
|
184677
|
300274
|
8496,9167
|
51256,6111
|
72197593,41
|
2627240181
|
435523154,8
|
22
|
182000
|
274139
|
5819,9167
|
25121,6111
|
33871430,39
|
631095344,3
|
146205684
|
23
|
170505
|
233802
|
-5675,0833
|
-15215,3889
|
32206570,46
|
231508059,4
|
86348599,45
|
24
|
181120
|
258243
|
4939,9167
|
9225,6111
|
24402777
|
85111900,17
|
45573750,34
|
25
|
104524
|
155712
|
-71656,0833
|
-93305,3889
|
5134594274
|
8705895598
|
6685898719
|
26
|
174011
|
227428
|
-2169,0833
|
-21589,3889
|
4704922,362
|
466101713,1
|
46829182,92
|
27
|
198693
|
273452
|
22512,9167
|
24434,6111
|
506831418,3
|
597050219,6
|
550094364,3
|
28
|
169126
|
227482
|
-7054,0833
|
-21535,3889
|
49760091,2
|
463772975,1
|
151912427,2
|
29
|
187325
|
239583
|
11144,9167
|
-9434,3889
|
124209168,2
|
89007693,92
|
-105145478
|
30
|
171037
|
241567
|
-5143,0833
|
-7450,3889
|
26451305,83
|
55508294,76
|
38317970,73
|
31
|
243015
|
304271
|
66834,9167
|
55253,6111
|
4466906090
|
3052961540
|
3692870495
|
32
|
176826
|
236942
|
645,9167
|
-12075,3889
|
417208,3833
|
145815017,1
|
-7799695,35
|
33
|
186831
|
266119
|
10650,9167
|
17101,6111
|
113442026,6
|
292465102,2
|
182147835,3
|
34
|
173492
|
239979
|
-2688,0833
|
-9038,3889
|
7225791,828
|
81692473,91
|
24295942,26
|
35
|
177750
|
257133
|
1569,9167
|
8115,6111
|
2464638,445
|
65863143,53
|
12740833,4
|
36
|
175566
|
247730
|
-614,0833
|
-1287,3889
|
377098,2993
|
1657370,18
|
790564,0241
|
TOTAL
|
6342483
|
8964626
|
0
|
0
|
28258248151
|
66025824883
|
37429300455
|
Source : Elaboré par nous même
à partir du tableau n°2
49
= =
Recherche de coefficient de corrélation
r
Sr
?
?
(X-X)(Y-Y)
? ( ) . ( )
2 X - X ?
Y - Y 2 37429300455
28258248151 66025824883
r ? 0,86652715
1
r2 = (0,87)2 = 0,76
Etant donné que le coefficient de corrélation
trouvé entre les recettes issues des importations et les recettes
globales pour les années allant de 2007 à 2009 est de 0,866527151
et qui tend vers 1 ce qui signifie qu'il y a une forte corrélation entre
les recettes des importations et les recettes globales de la DIRNOKI.
Comme nous l'avons souligné précédemment
que pour mieux interpréter ce coefficient de corrélations, nous
allons nous servir de l'indicateur du carré de ce coefficient.
Ainsi, r2= 0,76
Ce coefficient de détermination trouvé prouve
que ce premier mode de tarification au niveau des importations a
contribué en concurrence de 76% des réalisations dans les
recettes globales de la DIRNOKI durant la période allant de 2007
à 2009 soit la période d'avant reforme.
50
Tableau n°6 Etude corrélative entre les
recettes issues des importations et les recettes globales après reforme
(2010 à 2011)
Mois
|
Recettes des importations (X)
|
Recettes globales
(Y)
|
X-
|
Y-
|
(X- ) 2
|
(Y-) 2
|
(X- )(Y-)
|
1
|
153231
|
198582
|
-75069,02875
|
-112234,494
|
5635359077
|
12596581587
|
8425334438
|
2
|
181772
|
258568
|
-46528,0288
|
-52248,4938
|
2164857464
|
2729905104
|
2431019424
|
3
|
213117
|
297612
|
-15183,0288
|
-13204,4938
|
230524363,5
|
174358656,5
|
200484209,7
|
4
|
236027
|
325703
|
7726,9712
|
14886,5062
|
59706083,93
|
221608066,8
|
115027604,7
|
5
|
207541
|
285031
|
-20759,0288
|
-25785,4938
|
430937276,7
|
664891690,5
|
535281808,4
|
6
|
286800
|
334716
|
58499,9712
|
23899,5062
|
3422246630
|
571186396,6
|
1398120424
|
7
|
259430
|
349930
|
31129,9712
|
39113,5062
|
969075106,9
|
1529866367
|
1217602322
|
8
|
217951
|
348301
|
-10349,0288
|
37484,5062
|
107102397,1
|
1405088205
|
-387928234
|
9
|
289647
|
360841
|
61346,9712
|
50024,5062
|
3763450875
|
2502451221
|
3068851941
|
10
|
304320
|
374158
|
76019,9712
|
63341,5062
|
5779036021
|
4012146408
|
4815219477
|
11
|
293774
|
371947
|
65473,9712
|
61130,5062
|
4286840905
|
3736938788
|
4002457002
|
12
|
179972
|
252866
|
-48328,0288
|
-57950,4938
|
2335598368
|
3358259732
|
2800633133
|
13
|
177108
|
225124
|
-51192,0288
|
-85692,4938
|
2620623813
|
7343203494
|
4386772611
|
14
|
302318
|
362058
|
74017,9712
|
51241,5062
|
5478660061
|
2625691958
|
3792792330
|
15
|
200490,14
|
355058,64
|
-27809,8888
|
44242,1462
|
773389915,1
|
1957367500
|
-1230369166
|
16
|
158980,1
|
268329,8
|
-69319,9288
|
-42486,6938
|
4805252529
|
1805119150
|
2945174589
|
17
|
200398,01
|
265719,01
|
-27902,0188
|
-45097,4838
|
778522653,1
|
2033783045
|
1258310841
|
18
|
153467,69
|
233288,39
|
-74832,3388
|
-77528,1038
|
5599878930
|
6010606879
|
5801609330
|
19
|
278693,3
|
361771,18
|
50393,2712
|
50954,6862
|
2539481782
|
2596380046
|
2567773321
|
20
|
268952
|
334489,1
|
40651,9712
|
23672,6062
|
1652582762
|
560392284,3
|
962338105,5
|
21
|
168997,89
|
300818,13
|
-59302,1388
|
-9998,3638
|
3516743666
|
99967278,68
|
592924357,8
|
22
|
322976
|
422994,1
|
94675,9712
|
112177,6062
|
8963539523
|
12583815333
|
10620523814
|
23
|
264507
? Y 7459595,85
|
348038,5
|
36206,9712
|
37222,0062
|
1310944763
|
1385477746
|
1347696106
|
24
|
158730,56
|
223652
|
-69569,4688
|
-87164,4938
|
4839910989
|
7597648979
|
6063987532
|
Total
|
5479200,69
|
7459595,85
|
0
|
0
|
72064265956
|
80102735915
|
67731637322
|
Source : Elaboré par nous même
à partir du tableau n°2
5479200,69 ? 228300,028 8
? X
? ? 310816,493 8
24
n
= =
24
n
=
51
Recherche de coefficient de corrélation
r
?
(X-X)(Y-Y)
r
?
? ( ) . ( ) 2 X -
X ? Y - Y 2 67731637322
72064265956 80102735915
r ? 0,891472428
r2 = (0,89)2 = 0,79
Le coefficient de corrélation trouvé
étant de 0,891472428 sous le deuxième mode de tarification, ce
qui signifie également qu'il existe une forte corrélation entre
les recettes issues des importations et les recettes globales de la DIRNOKI.
Ainsi le carré de ce coefficient de corrélations
r2 =0,79
Ce Coefficient de détermination trouvé prouve
également que ce deuxième mode de tarification des importations a
contribué jusqu'à 79% dans les réalisations des recettes
globales de la DIRNOKI pour la période allant de 2010 à 2011 soit
la période d'après reforme.
Ainsi donc, en comparant ces deux pourcentages nous remarquons
qu'il se dégage un écart de 3% à l'avantage de la
deuxième tarification c'est à dire période allant de 2010
à 2011 soit le mode de tarification après reforme.
Ce tableau ci-dessous va également nous permettre de
connaitre la variation des recettes issues des importations entre ces deux
reformes tarifaires en étude. Pour examiner cette variation, nous allons
nous servir des indices simples et pour calculer ces indices nous allons
considérer la période d'avant reforme comme année de base.
Cette variation sera trouvée à partir de la formule suivante :
6324483
×100
Tableau n°7. Variation des recettes issues des
importations
Période
|
Moyenne des recettes
|
Indice
|
Variation en valeur
|
Variation en %
|
Avant reforme
Après reforme
|
=2114161
|
100
129,58
|
-
625439
|
-
29,58
|
=2739600
|
|
3
5479483
2
Source : à partir du calcul précédent
En observant ce tableau ci-haut, nous remarquons qu' avant la
réforme tarifaire soit de 2007 à 2009 et après la
réforme soit de 2010 à 2011, l'indice est passé de 100
à 129,58 ce qui présente une augmentation des recettes de
625439$USD après avoir fait la moyenne entre les recettes issues des
importations de ces deux tarifs en étude.
Néanmoins d'autres facteurs peuvent aussi influencer
les recettes d'une Entreprise soit positivement ou négativement entre
autres : la guerre, l'insécurité, les différentes crises
économiques.... mais pour ce cas c'est la reforme tarifaire qui a plus
influencé ces recettes.
52
III.2.2. ETUDE DE PERCEPTION DES RECETTES PAR POSTE
Dans cette section nous analysons le niveau de production de
chaque poste issue des importations et cela, année par année.
53
Tableau n°8 : Production ventilée des
recettes par poste 2007 (valeur nette en $US)
Source : Par nous même à partir du
tableau n°1Les réalisations annuelles produites par les postes ont
été de 1821181. Sur l'ensemble de ces
Mois Post
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Total
|
pourcentage
|
Aéroport
|
230
|
1682
|
375
|
332
|
1104
|
518
|
4186
|
360
|
90
|
0
|
160
|
258
|
9295
|
0,51
|
Bunagana
|
41458
|
40371
|
49135
|
56769
|
69719
|
66329
|
64460
|
64816
|
47144
|
18470
|
22392
|
46424
|
587487
|
32,26
|
Ishasha
|
15417
|
13306
|
15298
|
4962
|
9527
|
6678
|
8390
|
18170
|
18185
|
20278
|
10388
|
12669
|
153268
|
8,42
|
Munyaga
|
2500
|
3498
|
2349
|
2244
|
1764
|
4460
|
1418
|
1466
|
190
|
230
|
60
|
0
|
20179
|
1,11
|
Grande barrière
|
44602
|
54094
|
66818
|
68245
|
71277
|
73865
|
67372
|
83921
|
97373
|
116079
|
152503
|
147944
|
1044093
|
57,33
|
Petite barrière
|
195
|
260
|
380
|
805
|
1215
|
1290
|
688
|
920
|
705
|
401
|
0
|
0
|
6859
|
0,38
|
Total
|
104402
|
113211
|
134355
|
133357
|
154606
|
153140
|
146514
|
169653
|
163687
|
155458
|
185503
|
207295
|
1821181
|
100
|
recettes, la Grande barrière située à Goma a
réalisé un montant de 1044093 soit 57% de réalisations
produites par ces postes. Ce qui confirme partiellement notre deuxième
hypothèse.
54
Figure N° 1 : Diagramme sectoriel de production
par poste (2007)
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu4.png)
Source : Par nous-mêmes à partir du
tableau n°8
Ce graphique illustre la part sectorielle des postes
détaillés dans le tableau n°8 ci-haut.
Ainsi, nous remarquons que le secteur qui a une grande part
est celui de la Grande barrière.
55
Tableau n°09 : Production ventilée des
recettes par poste 2008 (valeur nette en $US)
Mois
Post
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Total
|
Pourc
|
Aéroport
|
284
|
190
|
222
|
329
|
85
|
521
|
660
|
375
|
2040
|
4915
|
1025
|
2962
|
13608
|
|
Bunagana
|
42055
|
88632
|
51941
|
74549
|
66562
|
74949
|
87052
|
59478
|
0
|
0
|
0
|
0
|
545218
|
|
Ishasha
|
9635
|
15243
|
14319
|
8966
|
9289
|
12640
|
20698
|
26692
|
39443
|
68459
|
12529
|
3826
|
241739
|
|
Munyaga
|
240
|
0
|
1464
|
2402
|
2897
|
3414
|
5158
|
6142
|
5022
|
2664
|
900
|
750
|
31053
|
|
Grande barrière
|
80244
|
98433
|
81367
|
99895
|
100109
|
129853
|
91821
|
118824
|
137797
|
90336
|
154595
|
168425
|
1351699
|
|
Petite barrière
|
0
|
245
|
0
|
0
|
360
|
360
|
240
|
360
|
440
|
600
|
600
|
600
|
3805
|
|
Total
|
132458
|
202743
|
149313
|
186141
|
179302
|
221737
|
205629
|
211871
|
184742
|
166974
|
169649
|
176563
|
2187122
|
|
Source : Par nous même à partir du
tableau n°1
Le total des recettes réalisées par les
importations est de 2187122, seul le poste de la Grande barrière en a
produit 1351699 soit 61,8% des recettes produites. Ce qui confirme encore
partiellement notre deuxième hypothèse.
56
Figure N° 2 : Diagramme sectoriel de production
par poste (2008)
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu5.png)
Source : Par nous même à partir du
tableau n°09
Ce graphique illustre la part sectorielle des postes
détaillés dans le tableau n°09 ci-haut.
Départ ce graphique, il est visible que la Grande
barrière possède une part importante que ces autres.
57
. Tableau n°10 : Production ventilée des
recettes par poste 2009 (valeur nette en $US)
Source : Par nous même à partir du
tableau n°1
Mois
Post
|
Janvie r
|
Févrie r
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembr e
|
Octobr e
|
Novembr e
|
Décembr e
|
Total
|
Pource ntage
|
Aéroport
|
575
|
1714
|
1731
|
380
|
375
|
855
|
725
|
910
|
1692
|
1793
|
230
|
165
|
11145
|
0,61
|
Bunagana
|
0
|
7225
|
23620
|
39568
|
38016
|
46224
|
57465
|
41434
|
64774
|
72300
|
72925
|
61868
|
525419
|
28,91
|
Ishasha
|
4989
|
36413
|
68355
|
69353
|
26193
|
42402
|
48108
|
58360
|
67778
|
48638
|
37710
|
31114
|
539413
|
29,68
|
Munyaga
|
240
|
0
|
1464
|
2402
|
2897
|
3414
|
5158
|
6142
|
5022
|
2664
|
900
|
750
|
31053
|
1,71
|
Grand
|
|
11764
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
barrière
|
82161
|
0
|
98534
|
49900
|
53456
|
50750
|
52226
|
25536
|
36686
|
25778
|
46156
|
53850
|
692673
|
38,12
|
Petite barrière
|
0
|
750
|
1080
|
990
|
1200
|
1200
|
1200
|
1600
|
2000
|
1800
|
2600
|
3100
|
17520
|
0,96
|
|
|
16374
|
19478
|
16259
|
12213
|
14484
|
16488
|
13398
|
|
15297
|
|
|
181722
|
|
TOT
|
87965
|
2
|
4
|
3
|
7
|
5
|
2
|
2
|
177952
|
3
|
160521
|
150847
|
3
|
100
|
Les recettes nettes globales produites par les postes issus
des importations sont de 1817223, avec la participation de la Grande
barrière de 692673 soit 38,11%. Ce pourcentage place encore une fois ce
dernière à la première position ce qui confirme encore
notre deuxième hypothèse.
58
Figure N° 3 : Diagramme sectoriel de production
par poste (2009)
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu6.png)
Source : Par nous même à partir du
tableau n°10
Ce graphique illustre la part sectorielle des postes
détaillés dans le tableau n°10 ci-haut.
Ce graphique révèle que la Grande
barrière détient une grande part que d'autres secteurs
Série1; Grande
barrière; 38,12; 38%
Série1; Munyaga;
1,71; 2%
Série1; Petite barrière;
0,96; 1%
Série1; Aéroport; 0,61;
0%
Série1; Ishasha; 29,68;
30%
Série1; Bunagana;
28,91; 29%
Aéroport Bunagana Ishasha
Munyaga Grande barrière Petite
barrière
.
59
. Tableau n°11 : Production ventilée des
recettes par poste 2010 (valeur nette en $USD)
Mois Post
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Total
|
Pourcentage
|
Aéroport
|
715
|
705
|
500
|
535
|
565
|
350
|
765
|
610
|
400
|
190
|
420
|
465
|
6220
|
0,31
|
Bun
|
50935
|
70114
|
75047
|
98588
|
83929
|
97605
|
62729
|
31964
|
37539
|
42765
|
76681
|
58073
|
785969
|
39,23
|
Ishash
|
35144
|
31783
|
33861
|
25313
|
44737
|
61631
|
66615
|
112118
|
115193
|
108735
|
76076
|
39776
|
750982
|
37,48
|
Muny
|
1304
|
1271
|
3900
|
1795
|
3750
|
2250
|
4946
|
5612
|
6162
|
375
|
550
|
1700
|
33615
|
1,68
|
Gr Bar
|
31188
|
18144
|
45387
|
34859
|
25131
|
25924
|
32722
|
32722
|
28967
|
45095
|
37533
|
34054
|
391726
|
19,55
|
Pet Bar
|
1500
|
2500
|
2700
|
2400
|
2380
|
3050
|
2150
|
3600
|
2800
|
1750
|
3425
|
6825
|
35080
|
1,75
|
TOT
|
120786
|
124517
|
161395
|
163490
|
160492
|
190810
|
169927
|
186626
|
191061
|
198910
|
194685
|
140893
|
2003592
|
100
|
Source : Par nous même à partir du
tableau n°1
A la lecture de ce tableau n°8, nous remarquons que les recettes
issues des importations sont de 2003592 avec la
réalisation du post de BUNAGANA de 785969 soit 39,22%
Place le poste de BUNAGANA en première position ce qui infirme
partiellement notre deuxième hypothèse.
60
Figure N° 4 : Diagramme sectoriel de production
par poste (2010)
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu7.png)
Série1; Munyaga; 1,68;
2%
Série1; Ishasha; 37,49;
37%
Série1; Grande
barrière; 19,56; 20%
Série1; Pétite barrière;
1,75; 2%
Série1; Aéroport; 0,31;
0%
Série1; Bunagana;
Aéroport
Bunagana
Ishasha
Munyaga
Grande barrière
Pétite barrière
39,23; 39%
Source : Par nous même à partir du
tableau n°11
Ce graphique illustre la part sectorielle des postes
détaillés dans le tableau n°11 ci-haut.
Départ ce graphique, nous remarquons que ISHASHA est le
secteur détenant la part la plus importante.
61
Tableau n°12 : Production ventilée des
recettes par poste 2011 (valeur nette en $USD)
Mois
Post
|
Janvie r
|
Févrie r
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembr e
|
Octobr e
|
Novembr e
|
Décembr e
|
TOTAL
|
Pource ntage
|
Aéroport
|
355
|
355
|
430
|
3117
|
380
|
200
|
260
|
100
|
335
|
75
|
0
|
0
|
5607
|
0,34
|
Bunagan a
|
59679
|
56869
|
49322
|
37907
|
28579
|
37910
|
51928
|
66544
|
72210
|
98291
|
86008
|
47987
|
693234
|
42,31
|
Ishasha
|
39637
|
47999
|
37001
|
33461
|
35867
|
52554
|
54646
|
35747
|
24815
|
26018
|
28511
|
11511,56
|
427767,56
|
26,11
|
Munyaga
|
3000
|
2663
|
1200
|
3450
|
3000
|
4000
|
3505
|
2600
|
0
|
0
|
0
|
28556
|
51974
|
3,17
|
Grand barrière
|
14691
|
11775
|
6510
|
3400
|
3950
|
2243
|
13360
|
8111
|
10738
|
5454
|
6050
|
3816
|
90098
|
5,5
|
Petite barrière
|
2700
|
18012
|
23781
|
28174
|
37885
|
29388
|
29347
|
27556
|
17524
|
64149
|
46031
|
45057
|
369604
|
22,56
|
TOT
|
12006
2
|
13767
3
|
11824
4
|
10950
9
|
10966
1
|
12629
5
|
15304
6
|
14065
8
|
125622
|
19398
7
|
166600
|
136927,5
6
|
1638284,5
6
|
100
|
Source : Par nous même à partir du
tableau n°1
De ce tableau, il ressort des recettes
générées par les importations de 1638284,56, avec le
montant de 693234 soit 42,31% réalisé par le poste de BUNAGANA
lui place à la première position ce qui infirme encore une fois
notre deuxième hypothèse.
62
Figure N°5 : Diagramme sectoriel de production par
poste (2011)
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu8.png)
Petite barière; 22,57
Grande barière; 5,5
Munyaga
3%
Ishasha; 26,11
Aérort; 0,34
Aérort Bunagana Ishasha
Munyaga Grande barière Petite
barière
Bunagana; 42,31
Source : Par nous même à partir du
tableau n°12
Ce graphique illustre la part sectorielle des postes
détaillés dans le tableau n°12 ci-haut.
Ce graphique montre que BUNAGANA détient la part
considérable au niveau des importations de 2011.
63
Tableau n°13 : Production ventilée par
poste de 2007 à 2011 (valeur nette en $USD)
Mois Année
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
2011
|
TOTAL
|
Pourcent
|
Aéroport
|
9295
|
13608
|
11145
|
6220
|
5607
|
45875
|
0,48
|
Bunagana
|
587487
|
545218
|
525419
|
785969
|
693234
|
3137327
|
33,14
|
Ishasha
|
153268
|
241739
|
539413
|
750982
|
427767,56
|
2113169,56
|
22,32
|
Munyanga
|
20179
|
31053
|
31053
|
33615
|
51974
|
167874
|
1,77
|
Grande barrière
|
1044093
|
1351699
|
692673
|
391726
|
90098
|
3570289
|
37,71
|
Petite Barrière
|
6859
|
3805
|
17520
|
35080
|
369604
|
432868
|
4,57
|
TOTAL
|
1821181
|
2187122
|
1817223
|
2003592
|
1638284,56
|
9467402,56
|
100
|
Source : Par nous même à partir du
tableau n°1
Ce tableau illustre la synthèse des recettes produites par
poste issue des importations durant notre période d'étude.
Les recettes nettes réalisées
s'élèvent à 9467402,56 et seule la Grande barrière
en a produit 3570289 soit 37,71%.
Ainsi ce tableau fait un détail global sur la part
contributive de chaque poste dans les recettes issues des importations.
D'où la Grande barrière occupe la première
place ce qui vient confirmer définitivement notre deuxième
hypothèse
64
Figure N°5 : Diagramme sectoriel
général de production par poste
(2007-2011)
![](Incidence-des-reformes-tarifaires-des-importations-sur-les-recettes-globales-dans-une-entreprise-pu9.png)
Grande barière; 37,71
Petite barière; 4,57
Munyaga; 1,77
Aéroport; 0,48
Ishasha; 22,32
Bunagana; 33,14
Aéroport Bunagana Ishasha
Munyaga Grande barière Petite
barière
Source : Par nous même à partir du
tableau n°13
Ce graphique illustre la part sectorielle des postes
détaillés dans le tableau n°13 ci-haut.
Ce graphique montre que la grande barrière
détient la plus grande part des recettes des importations durant notre
période d'étude.
65
CONCLUSION GENERALE
Nous arrivons à la fin de notre travail qui a
porté sur « l'INCIDENCE DES REFORMES TARIFAIRES DES IMPORTATIONS
SUR LES RECETTES GLOBALES DANS UNE ENTREPRISE PUBLIQUE »Cas de l'OCC/Goma
de 2007 à 2011.
L'objet que nous nous sommes assigné consistait
à vérifier si les reformes tarifaires issues des importations
avaient un impact sur les recettes globales réalisées par
l'OCC/Goma.
Pour aborder ce sujet, notre étude s'est proposé
d'apporter les éléments de réponse aux questions
ci-après :
- Quelle serait l'incidence de la reforme tarifaire des
importations sur les recettes globales de la DIRNOKI ?
- Sur l'ensemble des recettes produites par les importations,
quel a été le poste qui a produit plus des recettes ?
Partant de ces questions qui constituent notre
problématique, les réponses provisoires que nous nous sommes
proposés sont les suivantes :
- La reforme tarifaire des importations aurait une incidence
qui va au-delà de 2% sur les recettes globales.
- Nous pensons que le poste de la Grande barrière
serait le poste le plus productif des recettes des importations.
Pour confirmer ou infirmer nos hypothèses, nous nous
sommes servis de la méthode analytique et la méthode statistique
appuyées par la technique documentaire et la technique d'entretien.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce travail s'articule
sur trois chapitres : le premier porte sur les
généralités, le second cadre avec la présentation
du milieu d'étude et le troisième porte sur l'incidence des
reformes tarifaires des importations sur les recettes globales.
A l'issue de nos analyses, nous sommes arrivés aux
résultats ci-après :
- La reforme tarifaire des importations a une incidence sur
les recettes globales de la DIRNOKI avec un taux de participation aux recettes
globales de 76% pour la tarification d'avant 2009 et un taux de
66
participation aux recettes globales de 79% pour la
tarification d'après 2009, d'où il se dégage un
écart positif de 3% en faveur de la tarification d'après 2009, et
que la variation entre les recettes de ces deux modes de tarification est de
625 439$USD soit 29,58% de différence au profit de la tarification de
2010 à 2011.
- Le poste de la Grande barrière a eu raison sur les
autres avec une nette globale de 3 570 289$USD soit 37% des recettes produites
par l'ensemble des postes issues des importations.
Ces résultats ainsi obtenus confirment nos
hypothèses.
De tout ce qui précède, nous suggérons ce
qui suit :
- Quel que soit la baisse ou la hausse de la tarification, si
la sécurité des opérateurs économiques et de leurs
marchandises ne soient pas assurées, les recettes de cette Entreprise de
l'Etat se trouveront toujours en baisse, d'où il revient aux
autorités compétentes de prendre des mesures conséquentes
;
- Etant donné que les recettes globales de l'OCC
dépendent à plus de 75% des recettes issues des importations, il
revient non seulement aux autorités du pays mais également
à celles de l'OCC de prendre des mesures conséquentes pour lutter
contre les fraudes frontalières.
Ce travail étant oeuvre humaine, il reste perfectible
sur plusieurs aspects, néanmoins nous espérons avoir fait de
notre mieux en abordant les aspects en rapport avec notre travail et
aboutissant aux objectifs assignés.
67
BIBLIOGRAPHIE
I.OUVRAGES
1. A. SILEM et ALBERTINI JM, lexique d'économie,
éd. Dalloz, Paris, 2002,
2. A. SILEM, lexique d'économie,
4ème éd. Dalloz, Paris, 2004
3. B. CHENOT, Les entreprises nationalisées,
7ème éd. PUF, 1956
4. Carl SAGAN, The Demon Haunted World: Science as a Candle
in the Dark, Ballantine Books, New York, 1996,
5. GRAWITS.M, lexique des sciences sociales, éd.
Dalloz, Paris, 1971,
6. Le robert illustré, éd. Le robert,
Paris 2002;
7. Le Robert dictionnaire de français, paris,
éd SNL, 2011;
8. Pierre Lassègue, Lexique de
comptabilité, 6ème édition, Dunod, Paris
2007
9. ROBERT(P), Dictionnaire alphabétique de la langue
française, paris, éd. SNL, 1980
II. COURS ET TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
1. KAVIRA MAKASI C, Analyse de l'incidence des recettes
d'une entreprise publique, cas de l'OCC de 2006 à 2008, TFC
inédit, ISC-Goma, 2008-2009 ;
2. KISANGANI E, Initiation à la Recherche
Scientifique, cours inédit, G2 Comptabilité, ISC-Goma,
2008-2009 ;
3. MBULA BATUKENAYE J, Capacité de maximisation des
recettes par un établissement public. Cas de l'OCC/Goma, TFC
inédit, ISC/Goma 2009-2010
4. MUZINGA MANGALA C, Etude analytique des facteurs
explicatifs de la fluctuation des recettes à la RVA/Goma, TFC
inédit, ISC-Goma, 2005-2006
5. MWEMANYI KINYONYO J, Etude des facteurs du chiffre
d'affaire dans les entreprises paraétatiques, cas de SNEL/Goma, TFC
inédit, ISC-Goma, 2001-2002
6. TANYANGE SHUNGU M, Analyse de l'incidence de la reforme
tarifaire sur les recettes d'une entreprise publique, cas de l'OCC poste
de Bunagana de 2001 à 2004, TFC inédit, ISC-Goma,
7. VAGHENI, Comptabilité Générale,
cours inédit, G1 Comptabilité, ISC-Goma, 2007-2008 ;
68
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE i
REMERCIEMENTS iii
SIGLES ET ABREVIATIONS iv
0. INTRODUCTION 1
0.1 ETAT DE LA QUESTION 1
0.2. PROBLEMATIQUE 2
0.3 HYPOTHESE DU TRAVAIL 3
0.4 CHOIX ET INTERET DU SUJET 3
0.5 METHODOLOGIE DU TRAVAIL 3
0.6 DELIMITATION DU SUJET 4
0.7 DIFICULTES RECONTRES 4
0.8 SUBDIVISION DU TRAVAIL 5
CHAPITRE DEUXIEME : GENERALITE 6
I.1 DE LA REFORME DE LA TARIFICATION 6
I.2.1 Notion sur les recettes publiques 7
I.2.2. Notion sur les recettes privées 8
I.3. ENTREPRISE PUBLIQUE 13
I.3.1. Sortes d'entreprises 13
I.3.2. Les principaux partenaires de l'entreprise : 14
I.3.3. Brève historique des entreprises publiques 15
I.3.4. Caractéristiques de l'entreprise publique 15
I.3.5. Etablissement public 16
I.3.6. Etablissement d'utilité publique 16
I.3.7. Société d'économie mixte 16
I.3.8. Régie 17
I.3.9. Office 17
I.4 SERVICE PUBLIC 18
I.4.1. Notions et définition 18
I.4.2. Services publics administratifs 19
I.4.3. Services publics industriels et commerciaux 19
I.5 NOTIONS SUR LES IMPORTATIONS 20
I.3.1 Nomenclature de procédure d'importation à
l'est de la RDC 21
I.3.2. Quelques documents intervenant dans le contrôle
à l'importation 22
CHAPITRE DEUXIEME : PRESENTATION DE L'OCC 24
II.1. GENERALITES SUR L'OCC 24
II.2. HISTORIQUE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE 24
II.3. MISSION LEGALE DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE 26
II.4. CADRE JURIDIQUE ET SA NATURE 26
II.5. ACTIVITES DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE 27
II.6. OBJECTIFS PRINCIPAUX DE L'OCC 28
II.7 MOYENS OPERATIONNELS 29
II.8 BREF APERCU SUR LA DIRECTION PROVINCIALE DU NORD-KIVU 30
69
II.9 LEGENDE DE LA STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE
DE LA
DIRECTION PROVINCIALE DU NORD- KIVU 32 CHAPITRE TROISIEME :
INCIDENCE DES REFORMES TARIFAIRE DES IMPORTATIONS SUR LES RECETTES GLOBALES DE
L'OFFICE CONGOLAIS DE
CONTROLE 35
III.1 PRESENTATION DES DONNEES 35
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 42
III.2.1. DETERMINATION DES FRAIS DE CONTROLE 42
III.2.2. ETUDE DE PERCEPTION DES RECETTES PAR POSTE 52
CONCLUSION GENERALE 65
BIBLIOGRAPHIE 67
TABLE DES MATIERES 68
|