B - WEBOGRAPHIE :
1.
http://ac-grenoble.fr
2.
http://evene.lefigaro.fr
3.
http://fr.jurispedia.org.
4.
http://fr.wikipedia.org
5.
http://fr.wikisource.org
6.
http://go-bible.fr
7.
http://icosi.org
8.
http://revistadefilosofia.org
9.
http://www.academia.edu
10.
http://www.cmontmorency.qc.ca
11.
http://www.concernedhistorians.org
12.
http://www.editions-ellipses.fr
13.
http://www.littre.org
14.
http://www.oeconomia.net
15.
http://www.rencontres-int-geneve.ch
16.
http://www.vrin.fr
17.
http://www.uqac.ca/jmt-sociologue
18.
http://www.deboeck.fr/politiques-antidiscriminatoires
19.
http://espacethique.free.fr
(15/02/2015, 11 :34 : 55.)
20.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr
(02/06/2015, 23 :55 :24)
21.
http://plato.stanford.edu.
(10/08/2015, 15:09:04)
22.
http://photos.state.gov/.../pub-lincoln.pdf
(10/08/2015, 15:12:12)
23.
http://www.persee.fr (11/09/2015, 09
: 39:13)
24.
http://popups.ulg.ac.be/1782-2041
(07/11/2014, 11 :01 :00)
25.
http://www.eclm.fr (06/09/2015, 19
:43:00)
26.
http://francois.gannaz.free.fr/Littre/xmlittre.php
?requete=d5177 (19/07/2015, 20: 29: 08)
27.
http://papacitoyen.reves-connectes.com/archive/2012/07/05/abraham-lincoln-chasseur-de-vampire-tant-que-tous-les-hommes-ne-seront-pas-libres-nous-serons-tous-des-esclaves.html
(10/08/2015, 14 :38:10)
28.
http://www.devoir-de-philosophie.com/C'est
quoi le délaissement d'après Sartre ? (15/06/2015, 12 :18)
29.
http://www.forumdephilosophie.com/t2194-sartre-et-le-rapport-a-dieu#16913
(15/06/2015, 12 :23:05)
30.
http://www.marxau21.fr/index.php?option=com
content&view=article&id=136:j-simont-letre-de-classe-dans-luvre-de-sartre&catid=34:
sartre&Itemid=54 (15/08/2015, 11 :00:23)
31.
http://www.millenaire.org./.../Microsoft
Word - CatP synt Educ et DÛmo 4 mai [2].doc(15/05/2015, 21
:19 :28)
32.
http://www.puf.com/Auteur:
Jean-Paul Sartre ; Dictionnaire d'éthique et de philosophie morale, tome
2, 46 éd., Paris, P.U.F, coll. « Quadrige/Dicos poche
», 2014/ Sartre, La Transcendance de l'Ego. (30/03/2015,
17:21:30).
33.
http://www.quickiwiki.com/fr/capitalisme.
(10/08/2015, 15:12:04.)
34.
https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Salaire&oldid=115608351(10/08/2015/
15 :12 :14)

97
ANNEXE 11
PRESENTATION DE ]NI PAUL SARTRE
Dans ces pages qui nous servent à la fois
d'abrégé et d'annexe, nous essayerons de réaliser un
partage et une invitation à discourir sur le grand thème de la
Responsabilité. Cela à travers un petit raccourci du
monde Sartre et de quelques temps environnants, toujours relatif au
concept de la responsabilité.
I. Parcours biographique)
Jean-Paul-Charles-Aymard-Léon-Eugène Sartre,
né à Paris de France le 21 juin 1905, est à la fois un
philosophe et aussi l'une des personnalités majeures de la vie
intellectuelle française de la seconde moitié du XXe
siècle et surtout une référence capitale de
l'Existentialisme athée.
Né à Paris, enfant bourgeois issu d'une famille
intellectuelle, il est reçu en 1924 à l'École Normale
Supérieure après de brillantes études et y
préparera son agrégation de philosophie. C'est à cette
époque qu'il rencontre l'écrivain Simone de Beauvoir, qui devient
sa compagne et collaboratrice. Ayant reçu influence de bon nombre de
penseurs tels que Descartes, Rousseau, Kant, Hegel, Fourier, Feuerbach,
Kierkegaard, Marx, Husserl, Jaspers, Heidegger, De Beauvoir, Merleau-Ponty,
Jean-Paul Sartre publie son premier roman, la Nausée,
en 1938, puis en 1939 un recueil de nouvelles, le Mur, qui le
rendirent célèbre.
Mobilisé en 1939, Jean-Paul Sartre est d'abord fait
prisonnier par les Allemands, et entre dans la «Résistance ».
Après un essai philosophique majeur, intitulé l'Être et
le Néant2(1943), il écrit deux pièces,
les Mouches (1943) et Huis clos (1944), qui lui permettent de
mettre en scène ses idées, notamment sur la
liberté individuelle, et de les faire comprendre au grand
public. A sa libération, Jean-Paul Sartre est un intellectuel
engagé. Il prend peu à peu ses distances avec les idées du
Parti communiste auxquelles il adhérait pendant la
guerre, et se prononce en faveur de l'indépendance de l'Algérie.
En 1964, il se voit décerner le prix Nobel de littérature pour
son récit autobiographique les Mots. Mais il le refuse,
estimant que « aucun homme ne mérite d'être
consacré de son vivant ».
1 Cf. Encarta Junior 2009.
2 Précédé de l'étude de
l'imagination, l'ouvrage qui est le premier grand ouvrage de Sartre parle de
la conscience comme fondement du néant et de la conscience
comme être-pour-autrui et liberté. Dans l'Être et
le Néant, Sartre définit le « pour-soi » humain
comme néantisation de l'« en-soi » réifié ; il
n'est donc pas un être, mais projet d'être, toujours en élan
vers ce qu'il n'est pas. Il est néant, et ce néant
néantisant le donné -- chose ou motif -- coïncide avec sa
liberté. Celle-ci est tellement absolue qu'elle provoque d'abord
l'angoisse, non le désir, et l'humain cherche plutôt à se
« faire chose » pour s'y dérober. Sartre prend à parti
tous les types de déterminismes, comme des exemples, dans le domaine
théorique, de la « mauvaise foi ».
98
Jean-Paul Sartre a consacré le temps de son vivant sur
l'existence de l'homme qu'il juge ne pas être
définissable par essence. Pour lui effectivement c'est en
avançant dans la vie, en existant, que l'homme pourra comprendre qui il
est et construire son identité. C'est ce que Sartre résume
dans la célèbre formule : «L'existence précède
l'essence ».
« Si l'Existentialisme est un humanisme est l'un
des ouvrages les plus célèbres de Sartre, c'est sans doute parce
que ce petit livre est d'un accès facile. L'importance de l'action et de
la « subjectivité humaine» est mise en avant face aux
philosophies essentialistes auxquelles Sartre reproche leur trop grande
abstraction. »1.
Cependant, la raison pour laquelle, nous avons choisi de
traiter notre question à travers Jean Paul Sartre n'est pas en fonction
de sa biographie, il faut le souligner. Nous fournissons ces informations pour
références scientifiques et idéologiques afin de mieux
comprendre les positions philosophiques de notre auteur : connaitre
l'idée et l'histoire d'un homme permet de mieux comprendre ce qu'il est
et ce qu'il n'est pas Enfin, ce qui nous intéresse n'est pas l'auteur,
comme une célébrité à chérir, mais
plutôt son objectivité philosophique dans ses ouvrages. Est-il
encore nécessaire de rappeler que nous aspirons à chercher et
à faire valoir ce qui peut être considéré, admis, et
proposé comme « vrai », « beau » et « bien
» ?
Nous profitons ainsi de ce moment pour exposer que notre
position vis-à-vis Jean Paul Sartre est notre position même envers
nos hypothèses sur la question de Responsabilité : une
inférence tout à fait objective, en vue des objectifs requis par
l'étude et fournis par les recherches et les hypothèses de
développement qu'on explique tout au long de ce travail.
H. Histoire, oeuvres et idées de l'homme Sartre2
Certes, Sartre est principalement connu dans l'Existentialisme
mais il n'en demeure pas moins de ses idées et de sa pensée qui
se résume par une citation clé : « l'existence
précède l'essence », c'est tout Sartre originel. Il
reconnait le Marxisme comme un antitotalitarisme qu'il soutient
également au vue de la liberté humaine.
Les succès de Jean Paul est celui d'un écrivain
plus qu'un philosophe occidental. Il a effectivement laissé beaucoup
d'ouvrages de différentes catégories après sa
mort3 :
· Romans et nouvelles :
'Encarta 2009, Encarta Junior.
2 Cf. Phénoménologie,
Existentialisme, Marxisme Mao-spontex.
Simone de Beauvoir, Maurice Merleau-Ponty, Raymond Aron,
Albert Camus. Les Temps modernes, La Cause du Peuple, Libération.
315 avril 1980 (à 74 ans).
La Nausée (1938), Le Mur (1939),
Les Chemins de la liberté (1945) : L'Âge de raison,
Le Sursis, La Mort dans l'âme.
· Théâtre :
Bariona, ou le Fils du tonnerre (1940), Les
Mouches (1943), Huis clos (1944), La Putain respectueuse
(1946), Morts sans sépulture (1946), Les Mains sales
(1948), Le Diable et le Bon Dieu (1951), Kean (1954),
Nekrassov
(1955), Les Séquestrés d'Altona
(1959), Les Troyennes (1965), L'Engrenage (1969).
· Autobiographie, mémoires, entretiens et
correspondance :
Les Mots (1964) ; Carnets de la drôle de
guerre - Septembre 1939-mars 1940 (1983-1995) ; Lettres au Castor et
à quelques autres, tome I et II (1983) ; L'Espoir maintenant,
les entretiens de 1980 (1980).
· Essais :
Situations I (1947), Situations II, (1948), Situations III
(1949), Situations IV (1964), Situations V (1964), Situations VI (1964),
Situations VII (1965), Situations VIII (1972), Situations IX (1972), Situations
X (1976).
· Essais politiques :
Réflexions sur la question juive (1946),
Entretiens sur la politique (1949), L'Affaire Henri Martin
(1953), On a raison de se révolter avec Pierre Victor et
Philippe Gavi (1974), Plaidoyer pour les intellectuels (1972).
· Critique littéraire :
La République du Silence (1944),
Baudelaire (1946), Qu'est-ce que la littérature ?
(1948), Saint Genet, comédien et martyr (1952),
L'Idiot de la famille (1971-1972) sur Flaubert, Un
théâtre de situations (1973),
Critiques littéraires.
· Ouvrages de critique littéraire posthumes :
Mallarmé, la lucidité et sa face d'ombre (1986).
· Philosophie :
L'Imagination (1936), La Transcendance de l'Ego
(1936), Esquisse d'une théorie des émotions (1938),
L'Imaginaire (1940), L'Être et le Néant «
essai d'ontologie phénoménologique » (1943),
L'existentialisme est un
humanisme (1945), Questions de méthode
(1957), Critique de la raison dialectique I: Théorie des
ensembles pratiques (1960).
· 99
Ouvrages philosophiques posthumes :
100
Cahiers pour une morale (1983), Critique de la
raison dialectique II : L'intelligibilité de l'histoire (1985),
Vérité et Existence (1989).
· Scénarios :
Les jeux sont faits (1947), L'Engrenage
(1948), Le Scénario Freud (1984), Typhus
(1943)1.
· Adaptations au cinéma :
1947 : Les jeux sont faits, de Jean Delannoy ; 1953 :
Les Orgueilleux, d'Yves Allégret ; 1962: Freud, passions
secrètes (Freud, the Secret Passion), de John Huston ; 1962 :
Les Séquestrés d'Altona (I Sequestrati di Altona), de
Vittorio De Sica.
· Chanson :
Dans la rue des Blancs-Manteaux avec la musique de
Joseph Kosma dont l'interprétation la plus célèbre est
celle de Juliette Gréco.
Comme le dit Gérard Noiriel3, « Sartre
est le seul intellectuel français qui ait été reconnu
à la fois comme philosophe, comme écrivain et comme acteur majeur
de la vie politique française ». Aussi, sont ici fournis ces
donnés pour de futurs nécessités possibles.
III. L'existence existentielle de Jean Paul
SARTRE
La satisfaction dans ce que l'on qualifie de « maigre
repas symbolique », tel que la morale épicurienne le prescrit (un
morceau de pain et un verre d'eau fraiche) est l'aspect du bonheur, non pas
encore le bonheur dans sa plénitude ; puisque le bonheur est
métaphysique, et le physique n'est que malheur en dehors de l'instant.
Le bonheur en effet, c'est l'absolution de l'homme dans son essence humaine...
: devenir soi-même n'est qu'un aspect, être soi-même est le
véritable bonheur ; puisque l'heur n'est en effet ni «bon» ni
«mal» qu'en soi, et le soi n'est lui-même soi que dans ce qui
est absolu.
Sartre n'était que trop fier de son jeune âge
intellectuel pour admettre l'idiotie du bonheur à la crainte des
opinions. En effet, l'on confond l'idiot4 avec le
stupides. Cette incurable erreur poussa alors l'Espérant dans
le goût du plaisir après avoir réfléchi à
l'amour et au bonheur.
En effet, l'on peut connaître trois Sartre pour avoir
une « existence existentielle » qui unifie ces trois personnes pour
un seul. Celui de 1905 à 1945 est un Sartre avant-guerre : un Sartre
libre, tellement libre6. Il s'agit de celui qui est
l'individu conscient de l'enfer, plus que tout autre objet conscientiel.
Ensuite vient celui de 1945 à 1980 qui est un Sartre après-guerre
: un Sartre libre,
1 Écrit durant l'occupation et
édité en 2007 par Gallimard.
2 Sartre a cependant, parait-il, exigé que son
nom ne figure pas au générique du film.
3Dire la
vérité au pouvoir. Les intellectuels en question,
Agone, collection « Éléments », 2010, p.
101 [en ligne [archive]].
4 C'est-à-dire « naïf », ou
celui qui agit contradictoirement aux règles et lois de la logique
comprise.
6 C'est-à-dire « inintelligent », ou
celui qui a peu d'intelligence et de sensibilité, ou atteint d'inertie
mentale.
6 Un pour-soi pur sans alter-ego, une conscience comme
potentialité [L'Être et le Néant,
Phénoménologie de la conscience].
101
tellement responsable'. Il s'agit de celui qui est
un individu conscient du monde (de l'autre ou d'Autrui), plus que tout
autre objet conscientiel. Et enfin, celui qui est mourant : un Sartre libre,
tellement espérant. Il s'agit de l'individu conscient de Dieu. Et en ces
trois Sartre, il n'y a pas de contradiction : il n'y a qu'une évolution
existentielle à trois ports dont peu de ses proches purent admettre ou
accepter.Celui de la réalité qui dit
avec arrogance que Dieu n'existe pas (n'est pas là) et que le « moi
» (l'Ego) précède ; celui de la
vérité qui reconnait après les
horreurs de la liberté (durant la guerre) que le Moi c'est le monde (ou
l'Homme) et que le monde c'est l'existence (début de l'altruisme et de
la morale sartrienne dans les cahiers pour une morale) ; et celui de
l'Existence qui confesse une espérance en Dieu avant que son
être-là ne s'achève...est le même Sartre.Il
s'agit d'un parcours, pour une existence assez « essentielle » dans
l'Être néant (qui n'est pas là). Voire, dans Situations
I (Gallimard), intitulé Critiques littéraires
(Poche), dans « la liberté cartésienne »,
écartée de l'édition de 2010 (Arlette Elkaim-Sartre,
Gallimard) : Sartre soutient contre Descartes que la liberté
cartésienne est négative puisque l'homme n'est libre que pour le
mal, pour se tromper : il soutient avec lui que « Dieu est le seul
être à être véritablement libre »2 ;
et conclut que cette liberté divine et infinie est positive pour
être humaine. La liberté n'est donc pas humaine sans être
divine. Cela confirme plus un humanisme qu'un athéisme ; voire
même que c'est une « onto-théologie ».
En cela, force est de reconnaître dans cette
expérience une particularité plus particularisante, une
originalité au-delà de la spécificité philosophique
et intellectuelle. C'est cette particularité qui a fait la
véritable propriété de la philosophie sartrienne, bien
au-delà de toute caractéristique ordinaire de l'existence
individuelle.
Par ailleurs, si Platon a parlé d'un monde idéal
et d'un monde sensible, Thomas d'Aquin et Saint Augustin postulent que Dieu
n'est pas sensible mais idéal et spirituel, Descartes prouve
ontologiquement que Dieu existe ; Sartre, lui, constate que l'homme vise trop
haut en ne regardant que dans l'abstrait, et que par conséquent celui-ci
devrait exister. Chacun de ses penseurs a sa « raison », et ce
d'étape à étape, de situations en situations. Mais si
Sartre est l'un des derniers voyants par désignation, il se veut l'homme
égo-socialiste : comment l'homme ontologique répondrait-il
à son être, avec une socialité qui vise son « ego
» ? Il est là une question à laquelle chacun devrait
individuellement répondre.
L'on peut constater avec Sartre, pour sa religiosité et
son athéisme, que l'homme gaspille son temps à se construire sur
des symboles développés, des symboles qui n'ont aucun sens
(physique) véritable, aucune signification (métaphysique)
préalable,... le sens étant un sens et non un égoïste
malin plaisir intuitif Celui qui dit que Si Dieu n'existait pas, le monde
sombrera dans le chaos, et qui postule que Dieu n'existe pas, mais confirme
à la suite l'existence du monde qui est là : ce ne peut pas
être un athée, c'est un errant philosophe existentiel qui cherche
l'existence dans ce qui est dépourvu d'existence en étant ce qui
existe. Il s'agit d'un Diogène renaissant, à la recherche d'un
homme, muni d'une torche à la lumière du jour, conscient d'un
monde sombre, terne et sans homme, conscient pourtant d'être un homme.
1 Un ego pour-autrui et pour-soi (un
être-pour-tous), conscient de l'alter-ego, se choisissant comme «
être ».
2 Cf. http///
fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Situations_I&oldid=125925068.
102
Bref, Sartre n'est pas un «religieux»', c'est un
croyant qui sût si tôt s'égarer dans son courant mais qui
sût tantôt revenir à l'« espoir »2, en
passant par des vérités pratiques, acquisitives de la «
connaissance de cause » : c'est une image de « l'homme »,
malgré et conséquence du tout.
1 Sartre dit dans les Cahiers pour une morale
(Gallimard, Paris, 1983) que la Religion est la résignation
à perdre sa liberté, face aux héros et au tout-puissant,
au vue des idéologies du destin et de la morale, faisant de la foi une
mauvaise foi (pp.154-155).
2 Cf. Sartre, Benny Lévy, L'espoir
maintenant, Les entretiens de 1980, Philosophie, avril 1991, Nouvelle
édition 2007.

103
RÉTROSPECTIVE POURRE/SOLUTION.
Vu les faits historiques, vu les faits actuels, vu les
théories philosophiques déjà connues, notre essai
n'aboutit donc jusqu'ici qu'à des critiques affirmations. Que la
responsabilité ne soit pas un mot nouveau, cela signifie que son
problème ne l'est pas non plus.
En fait, le problème concerne approximativement tous
les problèmes lorsqu'il s'agit de celui de la Responsabilité :
cette responsabilité-là semble bien pouvoir résoudre
pratiquement tous les problèmes qui se présentent à
l'homme.Et de même, que l'homme fut pacifique envers tout et tous dans
son alentour signifie qu'il était donc libre : cela implique que le
changement dont le monde connaît ne correspond pas à cette
harmonie originelle et que ce n'est donc que littéralement
corruptiondu monde vers sa grande destruction. L'homme est corrompu, son
environnement l'est également : c'est un constat critique. Mais lorsque
ce constat se fonde sur une hypothèse antérieure dont
l'ignorancehumaine puisse s'agir pendant un fond, la
question ne peut se dissoudre sur ce simple constat analytique.
I. Les suggestions sartriennes
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