Conclusion partielle
Ainsi, du temps il faut quand même dire qu'il n'y a plus
aucune société proprement dite : seules les supposé «
amitiés »1 semblent vouloir compter. Il faut
éventuellement être assez fou pour être sage et assez sage
pour être fou, désormais. Certes l'effort est ce qui compte pour
la collectivité afin de pouvoir s'y intégrer. Mais l'effort ne
suffit pas toujours au même stade que l'effort est toujours ce qui compte
: c'est là l'une des plus originales des origines du « camp »
social. Et lorsque l'effort ne suffit pas, cela ne peut cependant pas justifier
les ruptures sociales. En effet l'effort ne suffit pas puisqu'il faut des
fruits, des produits : des résultats palpables, que l'on peut
comprendre, à travers lesquels on comprend l'effort. Qu'est-ce que cela
implique donc ?
Par la simple réalité de mon existence et de mes
ouvrages, à bien comprendre, l'effort est perçu; et s'il
ne l'est pas, la subjectivité l'est. « Moi et mes actes»
n'est autre que l'apparence active à travers laquelle l'on
perçoit l'effort, l'on l'accepte, à travers lesquels il ne peut
être nié. Ainsi la considération doit s'établir
à partir de l'existence, car la condamnation de la liberté compte
l'homme qui s'assume absolument à travers la subjectivité.
C'est-à-dire que le pour-soi n'existe que par tous et pour tous.Tel est
l'origine et la « nature » d'une responsabilité
«humaine ». Tout est alors considérable, tout
est à considérer, et tout est valorisablement2
à tenir compte : condamnation ! C'est dans ce sens que l'effort pourrait
produire quelque conséquence : la fm visée est donc l'Homme ou la
liberté. La liberté est effectivement condamnation, mais le
véritable sens de cette condamnation se trouve dans la situation
où se trouve tout homme, encore une fois, sans exception : dans le monde
et loin de Dieu. Heureusement, l'homme est condamné à une
existence plus significative et plus digne que celle des objets qui n'ont ni
volonté ni choix : tout leur sont imposé. Néanmoins, cette
existence dite humaine que l'on baptise ici « liberté », n'est
pas aussi déterminée heureuse ou malheureuse que celle des objets
qui sont déterminée par l'homme et le hasard. Telle a
été,d'une part, la problématique et l'hypothèse que
l'on se voulait résoudre.Il reste maintenant à développer
la question de cette retombée théorique pour qu'elle puisse
servir à résoudre les problèmes de façons
pratiques.
1 II s'agit de l'effet que nous rapporte la
nécessité catégorique d'inter-exister
(fait onto-phénoménologique de coexister). La
conscience même de ce besoin qui est nous même, ne vise pas autrui
plus que l'ego.
2 Ou « naturellement »,
dans le sens où la valeur est
humainement naturelle lorsque nature signifie
identité.
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