D. Les effectifs, question
épineuse
La question des effectifs fut également
épineuse. Au départ, l'UA voulait élargir les contingents
aux pays de l'ensemble du continent, mais elle a finalement revu sa copie
devant le manque d'intérêt que suscitait la crise centrafricaine.
Les chefs d'État de la CEEAC ont accepté de renforcer leurs
troupes sur place, une manière pour eux de garder le contrôle
malgré le transfert d'autorité.
La surprise est venue du Burundi qui, pour sa première
participation à une opération de maintien de la paix de la CEEAC,
a décidé d'envoyer près de 850 soldats. Leur
présence a été rendu possible par l'aide logistique des
États-Unis qui ont assuré le transport du contingent, mais aussi
du lobbying du médiateur de la crise Denis Sassou Nguesso qui s'est
déplacé deux fois à Bujumbura pour convaincre le
président Pierre Nkurunziza
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