WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La gestion des risques financiers au sein des institutions du micro finance. Cas de l'association Al Amana.

( Télécharger le fichier original )
par Mohamed oujaa
Université Cadi Ayyad - licence fondamentale 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.1 Définition de la micro finance :

La micro finance a pour objectif de fournir des services financiers aux personnes à faible revenu. Elle s'inscrit dans une démarche envisageant un monde où les ménages à faible revenu disposeraient d'un accès permanent à des services financiers abordables et de qualité pour financer des activités génératrices de revenus, accumuler des actifs, stabiliser leurs dépenses de consommation et se prémunir contre les risques. À l'origine, le terme était étroitement lié au microcrédit (de très petits prêts accordés à des emprunteurs non salariés ayant des garanties limitées ou inexistantes), mais il a depuis évolué pour couvrir toute une gamme de produits financiers (épargne, assurance, paiements, transferts d'argent, etc.).

Au cours des dernières décennies, les institutions de micro finance et les autres prestataires de services financiers se sont efforcés d'élaborer des produits et des modes de prestation susceptibles de répondre aux besoins très divers des populations à faible revenu. Par exemple, contrairement aux autres formes de prêt, la micro finance a recours à des mécanismes tels que les prêts de groupe et les garanties collectives, des conditions d'épargne préalables et un accroissement graduel du montant des prêts pour évaluer la solvabilité des clients. Aujourd'hui, les prestataires de services de micro finance continuent de chercher à mieux comprendre les besoins financiers de leurs clients potentiels et de concevoir des produits répondant à ces besoins.

1.2 Historique de la micro finance :

Le concept de la micro finance n'est pas nouveau. Bien qu'il soit difficile d'en faire un historique précis, en 1720, Jonathan Swift, un scriban et pasteur irlandais, aurait commencé le premier fonds de prêts, en fournissant des prêts sans collatéral aux personnes sans ressources économiques à Dublin. Depuis, le secteur de la micro finance a évolué dans le monde entier.

La première banque asiatique à s'y intéresser fut la Banque Priyayi au Purwokerto à Java, Indonésie, établie en 1895, prédécesseur de l'actuelle banque Rakyat.

Dans les années 70, des programmes expérimentaux au Bangladesh, au Brésil et quelques autres pays commencent à accorder de petits prêts à des groupes de femmes sans ressources économiques pour investir dans les micros entreprises :

· ACCION International : Le pionnier dans les viles d'Amérique latine, ACCION est l'une des premières institutions de micro finance dans le monde

· Banque SEWA : En 1972 l'association de femmes auto-employées (SEWA) était enregistrée comme formation syndicale à Gujarat (Inde)

· Banque Grameen : Au Bangladesh, le Professeur Muhammad Yunus s'attaque au problème bancaire subi par les personnes sans ressources économiques par un programme d'action et de recherche. Il recevra le Prix Nobel en 2006

Pendant les années 80, les programmes de microcrédit pour le monde entier se sont améliorés depuis les méthodes utilisées à l'origine et le financement de gens sans ressources économiques devient un véritable enjeu. D'abord, il a été prouvé que les gens sans ressources économiques, en particulier les femmes, ont un taux de remboursement excellent. En fait, les taux de remboursement sont meilleurs que dans les secteurs financiers conventionnels dans la plupart des pays émergents. De la même façon, les gens sans ressources économiques sont capables de payer des taux d'intérêts, ce qui permettrait aux institutions de micro finance (IMF) de couvrir les coûts d'opérations.

Dans les années 90, ces deux caractéristiques - un taux de remboursement élevé et le paiement de taux d'intérêts - permettent à quelques institutions de micro finance d'être viables à long terme et leur nombre de clients devient très élevé.

Ce n'est qu'à la moitié des années 90 que le terme de microcrédit commence à être remplacé par le nouveau terme qui inclue non seulement le crédit, mais aussi l'épargne et d`autres services financiers. La ` Micro finance ' émerge en tant que terme faisant référence à un large panel de services financiers pour les gens sans ressources économiques, ce qui inclue non seulement crédit, mais aussi l'épargne et d'autres services comme les assurances et les transferts d'argent.

Malgré le succès de ces services de micro finance qui transforment des vies, la Banque Mondiale déclare qu'à l'heure actuelle ce secteur est loin de suffire à la demande. 500 millions de gens vivent dans la pauvreté et pourraient bénéficier d'un petit prêt pour démarrer un petit entreprise et seulement un tiers de la population a accès à un compte bancaire.

Comme l'industrie de la micro finance continue à bien se porter, il y a un risque qu'elle se tourne vers une clientèle plus sûre. Il est crucial que les organisations de micro finance continuent à se concentrer sur les personnes dans le plus grand besoin - celles qui ont été déplacées, ou habitent dans des régions rurales, celles que les institutions traditionnelles considèrent comme ` inéligible à l'emprunt `. En continuant à se concentrer sur ce public, la micro finance peut créer un monde dans lequel les gens sans ressources économiques pourraient avoir accès à des opportunités économiques et à l'espoir de sortir de la pauvreté.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984