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La gestion des risques financiers au sein des institutions du micro finance. Cas de l'association Al Amana.

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par Mohamed oujaa
Université Cadi Ayyad - licence fondamentale 2015
  

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1.1 Le risque de taux d'Intérêt :

Le risque du taux est lié aux prêts-emprunts. Les institutions financières peuvent courir ce risque lorsque les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi un emprunteur à taux variable, subit un risque de taux d'intérêt lorsque les taux de référence augmentent car il doit payer plus cher. À l'inverse, un prêteur subit un risque lorsque les taux baissent car il perd des revenus.

Une institution financière rencontre ce risque, une fois l'évolution des taux du marché conduise à un coût de rémunération des emprunts plus supérieur aux gains générés par les intérêts des prêts accordés.

Le risque de taux d'intérêt augmente si la gestion de l'actif et du passif n'est pas adéquate, notamment en termes de taux d'intérêt et d'échéances. Le risque de taux d'intérêt est particulièrement un problème pour les IMF qui opèrent dans les environnements avec des taux d'inflation élevés. Si le taux d'inflation augmente, le taux d'intérêt imposé sur le prêt ne pourra pas suffire pour compenser les effets d'inflation. L'effort d'une IMF pour ajuster les taux d'intérêt sur ses prêts est déterminé par le niveau d'utilisation du passif à court terme pour approvisionner les actifs à long terme dans le portefeuille. Si le taux sur les dettes à court terme augmente avant que l'IMF n'ajuste ses taux d'intérêt aux prêts, la marge entre le revenu d'intérêts et le paiement d'intérêt sera insignifiant. En conséquence cela va sérieusement affecter la marge de profit de l'IMF.

1.2 Le risque de change :

Généralement. Le risque de change désigne les pertes éventuelles encourues par l'entreprise du fait des variations de parties de change entre la monnaie nationale et la monnaie étrangère. Les fluctuations des cours devises peuvent engendrer soit des gains, soit des pertes de change. Le risque de change, pour une IMF, comprend trois principaux éléments :

A. Le risque de dévaluation:

Si les IMF réalisent des opérations financières avec des partenaires étrangers, elles sont exposées au risque de change.

Ce risque est fort probable lorsque l'IMF détient dans son actif ou passif des devises étrangères. La dévaluation ou la réévaluation de ces actifs ou passifs a les mêmes effets que le taux d'intérêt et expose les IMF aux pertes ou bénéfices potentiels. Si le taux de change de la monnaie locale est inférieur à celui de la devise étrangère utilisée, l'IMF devra subir la différence négative de change. Cette différence constitue un taux d'intérêt additionnel qui doit être généré par l'institution à travers ses revenus opérationnels. De la même manière, si c'est au contraire la valeur de la monnaie locale qui est plus cotée en bourse que celle de la devise étrangère, l'IMF bénéficiera d'un gain financier potentiel.

B. Le risque de convertibilité:

Le risque de convertibilité représente un autre élément possible du risque de change. Il s'agit principalement du risque que le gouvernement ne vende pas de devises aux emprunteurs ou autres détenteurs d'obligations libellées en monnaie forte, Les IMF sont en premier lieu préoccupées par les risques liés aux devises étrangères quand elles ont des créances libellées en devises étrangères et convertissent ces créances pour assumer des crédits en monnaie locale. Par exemple, la plupart des IMF financent leur portefeuille de prêt en devise locale avec les prêts libellés en Dollars par les bailleurs-ou d'autres sources commerciales. Quand les actifs sont convertis en Euros, l'lMF affronte les effets de risques de devises étrangères.

Prenant le cas d'une IMF reçoit 100.000 Dollars comme un prêt d'une banque commerciale et le converti en Dirham marocain à un taux de 8 Dirhams par Dollar pour donner en crédit aux clients. Quand le passif devient exigible, l'IMF doit reconvertir ses actifs de Dirhams en Dollars. Si le Dirham se détériore par rapport au dollar, au point que 1 Dollar devenait 9 Dirhams, l'IMF serait susceptible à des pertes de change.

Tableau 1: Exemple d'impact d'appréciation de devise étrangère

 

Montant en

Dollar

Scenario 1

(en Dirham)

Scenario 2

(en Dirham)

Montant du prêt

à 20%

100.000

800.000

900.000

Taux de change

à l'émission du pret

 

1 Dollar/8 Dirham

1 Dollar/9 Dirham

Montant dû

120.000

960.000

1080.000

Nominal.

100.000

800.000

900.000

Intérêt

20.000

160.000

180.000

Coût effectif du fonds *

20.000

160.000

320.000

Revenu opérationnel **

 

560.000

560.000

Coûts opérationnel ***

 

320.000

320.000

Solde net

 

240.000

240.000

Gain/Perte

 

80.000

-80.000

* y compris les frais d'intérêt, la réévaluation du principal et la réévaluation des frais d'intérêt.

** Suppose un taux d'intérêt de 70%.

*** Suppose un ratio de charge opérationnelle de 40 %

Le tableau 1 souligne l'impact de ce risque sur une IMF en comparant une situation de devise stable à une situation de devise dévaluée. En supposant que l'IMF n'ajuste pas son taux d'intérêt pour accommoder cette dévaluation, l 'IMF va subir des pertes au moment de rembourser le prêt de 100 000 Dollars.

C. Le risque de transfert :

Le risque de transfert est le risque que le gouvernement ne permette pas aux devises de quitter le pays suite aux transactions internationales avec l'étranger.

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci