2.4.3TYPES DE MODELES DES DONNEES
Pour modéliser les données sous formes
appropriées du S.G.B.D à utiliser, il est nécessaire de
connaitre quelques structures des bases de données. Dans cette partie
nous présentons brièvement les différents modèles
de représentations de données.
2.4.3.1 LES MODELES HIERARCHIQUES
Le monde réel nous appartient souvent au travers des
hiérarchies et étant donné que les bases de données
modélisent les informations du monde réel, il est normal que ce
modèle soit l'un des modèles les plus répandues.
Le modèle hiérarchique peut être vu comme
un cas particulier du modèle réseau, l'ensemble de lignes entre
types d'articles devant former des graphes hiérarchiques. Cependant, les
articles ne peuvent avoir des données répétitives. Dans
cette structure les données sont organisées selon une
arborescence.
251644416La figure ci-dessous illustre modèle
hiérarchique.
Figure II.2 : modèle
hiérarchique
2.4.3.2 LE MODELE RESEAU
La structure des données peut être
visualisée sous la forme d'un graphe quelconque. Comme pour le
modèle hiérarchique, la structure est conçue avec des
pointeurs et détermine le chemin d'accès de données.
251645440Ce modèle est une extension du modèle
hiérarchique dans laquelle le graphe des objets n'est pas limité.
Il permet, entre autres, de représenter le partage d'objets ainsi que
des liens cycliques entre des objets. Il est le modèle utilisé
par le système CODASYL. Le modèle réseau est décrit
dans la figure ci-dessous :
Figure II.3 : modèle
réseau
251654656
2.4.3.3 LES MODELES OBJETS
Dans le modèle objet, les données sont
représentées sous forme d'objets au sens donné par les
langages orientés objet : pour simplifier, les données
(au sens habituel) sont enregistrées avec les procédures et
fonctions qui permettent de les manipuler.
251653632La figure ci-dessous explicite concrètement le
modèle objet.
Figure II.4 : modèle
objet
2.4.3.4 LES MODELES RELATIONNELS
251646464Dans le modèle relationnel, les données
sont enregistrées dans des tableaux à deux dimensions (lignes
appelées enregistrements et colonnes appelées champs). La
manipulation de ces données se fait selon la théorie
mathématique des ensembles. La souplesse apportée par cette
représentation, et les études théoriques appuyées
sur la théorie mathématique des relations ont permis le
développement des langages puissants non procéduraux comme
illustrer dans la figure ci-après :
Fig. II.5 : modèle
relationnel
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