EPIGRAPHE
« Aux uns, Dieu a donné la chance de
trouver leur famille déjà nantie et bien organisée tandis
qu'aux autres, Dieu a donné la charge impitoyable de sortir leur famille
de la misère ... »
(Je ne suis pas sorcier)
ZAMENGA
BATUKEZANGA
IN MEMORIAM
A ma chère grand-mère Brigitte KIFUKA
A mon cher frère Jérémie NLANDU
DEDICACE
A l'Eternel Dieu tout puissant source d'intelligence et de
sagesse qui nous a donné la vie et qui continue à nous remplir de
son amour.
A toute la famille NDWO et particulièrement à
Papa Jean Ndwo, Papa Hilaire Ndwo, à Maman Martime Batubenga, à
mes oncles, tantes, frères et soeurs : Sother Ndwo, Clarisse
Lumesa, Françoise Ndwo, Patience Ndwo, Brigitte Lufungula, Jeanne d'arc
Nome, Polycarp Batubenga et Depril Ndwo.
A mes proches :Freddy Muke,Heritier Makilutila, Maurice
Kisoki, Lievin Ingele, Nathan Makolo, Steev Ngabou, Arnold Bisidi, Grace Idaya
ainsi que Blaise Okubi ;
A nos compagnons de lutte : David Ilunga, Emmanuel Kongo,
Séraphin Mbala, Junior Ilunga, Tommy Loga, Gaspard Petemoya, J.P Ndembe
et tant d'autres.
A tous ceux qui de quelques manières que ce soit, ont
contribué à l'élaboration de ce travail. C'est à
vous que je dédie ce travail.
AVANT-PROPOS
Le programme de l'enseignement supérieur et
universitaire exige que chaque fin de cycle soit sanctionnée par la
rédaction d'un travail scientifique ayant le but d'inculquer le
goût de la recherche au récipiendaire et de lui permettre de
compléter ses connaissances scientifiques dans un domaine quelconque.
Cependant, la matérialisation de cet édifice ne
pouvait être effective dans le concours incessant et considérable
des personnes qui, de près ou de loin ont apporté leur pierre de
contribution.
Notre profonde et inoubliable reconnaissance s'adresse
particulièrement au Professeur Simon NTUMBA BADIBANGA
et l'Assistant Michel MILAMBU, respectivement Directeur et
Encadreur de ce travail, qui en dépit de leurs multiples fonctions et
engagements, ont bien voulu diriger ce travail. Leurs avis éclairs,
leurs critiques et remarques pertinentes nous ont été d'une
utilité indispensable, nous ont permis de réaliser notre
pensée et ont donné à notre étude sa structuration
définitive.
Nous exprimons nos remerciements à coeur de joie
à tous nos Professeurs, Chefs de travaux et aux Assistants pour tous les
enseignements biens riches et l'encadrement adéquat qu'ils nous ont
fournis tout au long de notre formation.
Nous nous faisons l'agréable devoir d'exprimer nos vifs
remerciements à toute la famille Ndwo pour leur soutien moral, spirituel
matériel et financier. Nous exprimons aussi notre gratitude à
Monsieur Nicolas Katembwe pour ses encouragements et Blaise Okubi pour sa bonne
orientation.
Que tous ceux qui de près ou de loin, ont
contribué à l'épanouissement et à
l'élaboration de ce travail, trouvent l'expression de notre profonde
gratitude.
Ndwo Mayele
Jacob
0. INTRODUCTION GENERALE
[7] [8] [9] [10] [11] [12]
Toute investigation exige le recours à un certain
nombre de représentations mentales, générales et
abstraites, des objets étudiés dénommés concepts. A
cet effet, nous disons qu'une recherche consciente de ses besoins ne peut
passer outre la nécessité de clarifier les concepts ; car
une exigence essentielle de la recherche est que les concepts soient
définis avec clarté suffisante pour permettre de progresser.
A cet effet, nous épousons le point du Professeur MBUYI
MUKENDI qui définit l'informatique comme une science du traitement
automatique de l'information notamment par machines électroniques,
considérée comme le support de connaissances humaines et des
communications dans les domaines techniques, économiques et sociaux.
Ce traitement automatique s'opère à l'aide des
machines spécialisées dont la plus utilisée est
l'ordinateur, l'outil indispensable dans le domaine informatique.
Depuis belle lurette, l'homme éprouve le désir
de rendre automatique ou d'automatiser toute sorte d'information qui lui parait
utile, entre autres : les informations concernant le service de finance,
de paie, de formation, d'inscription, de production, de transaction bancaire,
d'armée et tant d'autres. Ce goût s'est développé de
telle manière que le calcul formel et/ou scientifique ne peut pas rester
indifférent.
Ainsi, l'informatique s'affirme entre les sciences comme une
discipline excellente, du traitement automatique de l'information dans la
plupart d'entreprises et dans tous les domaines scientifiques. Elle est le lieu
de convergence de toutes les autres sciences, car les traitements de tout genre
est fait dans ce domaine. Elle est présente en Recherche
Opérationnelle (gestion de stocks, problèmes de transport), en
médecine (échographie), en armée (système
d'information géographique pour la détection satellitaire) etc.
Aucun domaine de la vie ne s'en écarte.
0.1 PROBLEMATIQUE
Tout chercheur scientifique exige a priori une prise de
conscience de ce que l'on cherche exactement. Cela est fonction de quelques
questions fondamentales que le chercheur doit dès le départ se
poser en vue de donner une orientation plus objective.
La problématique est un ensemble de questions
rencontrées dans un domaine d'étude en vue d'apporter des
solutions.
L'entreprise étant un système complexe dans
lequel transitent de très nombreux flux d'information doit-elle
s'adapter plus rapidement aux nouvelles règles de l'économie de
l'information afin de permettre à une bonne prise de décision
?
L'enjeu de toute entreprise, qu'elle soit commerciale,
industrielle ou de service, est de mémoriser, traiter et distribuer les
informations à temps réel.
Alors, compte tenu de ce que nous observons à
l'école des Métiers, de Modélisme, d'Hôtellerie,
d'Esthétique et Tourisme, en sigle EMMHEST, cela nous
pousse à poser les questions suivantes :
v Est-ce que l'outil informatique offre-t-il une meilleure
prise en charge pour pallier aux différents problèmes liés
à la gestion financière au sein d'une
institution éducative ?
v Comment faire pour éviter le problème de
lenteur dans le traitement de différentes informations liées
à l'enregistrement des candidats?
v Quel mécanisme faudra - t- il mettre en place pour
résoudre le problème de gestion manuelle des frais des formations
à l'EMMHEST ?
Nous tenterons de répondre à ces interrogations
dans ce qui suit.
0.2 HYPOTHESE
Ainsi, WENU définit l'hypothèse comme
étant un des principes fondamentaux de la recherche scientifique et que
dans un travail de ce genre, il ne suffit pas seulement de poser un ou
plusieurs problèmes, mais encore faut-il leur trouver les
réponses provisoires, qui seront confirmées ou infirmées
après analyse.
Dans cette acceptation, l'hypothèse est une idée
directrice ou une tentative d'explication des faits formulés au
début de la recherche.
Il sied de faire remarquer que le présent travail n'est
pas conçu dans les prérogatives d'épuiser toute la
matière sur la mise en place d'une base de données pour la
gestion financière dans une école des métiers.
v l'outil informatique offre une meilleure prise en charge
pour résoudre les différents problèmes en rapport avec la
gestion des frais de formation ;
v L'application des méthodes et techniques
informatiques s'avère d'une importance capitale pour éviter la
lenteur dans certaines tâches manuelles entre les différents
acteurs qui communiquent entre eux ;
L'outil informatique facilitera un travail rapide et efficace
pour éradiquer aux problèmes de l'enregistrement des frais de
formation au sein de l'EMMHEST, la mise en place d'une Base de
données rendra le travail rapide et efficace dont la gestion
financière sera automatique.
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.3.1 CHOIX
Dans le souci d'aider l'EMMHEST dans
l'organisation informatique de ses finances, nous avons porté notre
choix sur une mise en place d'une Base de données pour la gestion
financière au sein de cette dernière.
Pour l'EMMHEST, la mise en place d'une base
de données permettra de prévenir les ennuis rencontrés
dans l'accomplissement des tâches liées à la gestion telles
recensées dans la problématique.
0.3.2 INTERET DU SUJET
Notre travail a un double intérêt :
Ø Du point de vue scientifique :
nous estimons que notre travail sera une clé de référence
pour d'autres chercheurs qui vont aller dans ce domaine tout en mettant en
pratique toutes les connaissances acquises au cours de notre formation pendant
trois ans afin d'ajouter une pierre petite soit telle sur la construction du
monde informatique.
Ø Du point de vue pratique :
Accomplir le devoir qu'a tout étudiant en général et tout
analyste en particulier au terme de son cycle, celui de réaliser un projet informatique pour
automatiser le traitement des informations afin de faciliter les calculs,
diminuer le volume du travail, sécuriser les données,... L'outil
informatique tiendra une place prépondérante dans le
système de suivi-évaluation en disposant d'un logiciel de
système d'information pour la saisie, le traitement et la production des
informations fiables.
0.4. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Pour rendre plus intelligible et plus saisissable le sujet,
les normes scientifiques exigent sa délimitation dans l'espace et le
temps.
Notre travail s'attèle sur la mise en place d'une base
de données afin de gérer les finances de ladite institution.
Quant aux recherches qui ont conduit à son élaboration, elles ont
été menées durant une période allant de 2011
à 2014 pour ne pas aboutir à des résultats erronés
cette étude a été appliquée en une année.
Sur le plan spatial, l'EMMHEST est
situé dans la Commune de Limete au quartier résidentiel dans la
concession de Saint Raphaël, Boulevard Lumumba n°5, Ville-Province de
Kinshasa.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Pour ce qui nous concerne, nous avons fait appel aux
méthodes et techniques ci-dessous :
0.5.1 METHODES
Une méthode est un ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontré et les
vérifié.
A. LA METHODE HISTORIQUE
Cette méthode nous a permis de remonter aux origines
par son approche diachronique car elle consiste à étudier le
passé d'un système, son origine et elle cherche surtout
l'explication des faits, la genèse des situations à
étudier, leurs antécédents, successions dans le temps
et dans l'espace afin de mieux comprendre le présent.
B. LA METHODE ANALYTIQUE
Elle permet dans l'analyse informatique de recomposer le sujet
à étudier et d'apprendre les éléments constitutifs
de l'application à développer.
0.5.2 TECHNIQUES
Selon Musesa Landa, la technique est un outil de recherche qui
facilite les méthodes et permet de collecter les informations. Pour ce
qui nous concerne nous avons utilisé les techniques ci-dessous :
A. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
Cette technique nous a permis de consulter les
différents documents susceptibles de continuer l'information concernant
notre travail, la collection des données utiles à notre
étude entre autre les ouvrages, les TFC, Revue et bien d'autres ...
B. TECHNIQUE D'INTERVIEW
Nous avons fait usage de l'interview direct qui consiste
à poser des questions bien précises afin d'avoir les informations
adéquates ou nécessaires.
0.6. PRESENTATION SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Hormis l'Introduction Générale et la Conclusion
Générale, notre travail comprend quatre (4) chapitres à
savoir :
CHAPITRE I : SYSTEME
D'INFORMATION : Dans ce chapitre nous parlerons
essentiellement de généralités sur les notions
ci-après : système, information et système
d'information afin de rendre facile l'étude de ce chapitre.
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LES BASE DE
DONNEES : ce chapitre décrit les notions
essentielles des bases de données, en effet elle nous donnera une
lumière sur certains concepts nécessaires et utiles de bases des
données.
CHAPITRE III : ETUDE
D'OPPORTUNITE : Ici, il sera question d'analyser et de
critiquer le système d'information existant afin de s'équiper des
arguments probants, capables d'influencer sur la prise de décision de la
modification du système d'information étudié. Il s'agira
donc de discuter sur l'opportunité de ladite modification.
CHAPITRE IV : MODELISATION ET
APPLICATION : Ce dernier chapitre sera axé sur la
mise en oeuvre d'un modèle ainsi que les différentes interfaces
utilisées dans notre application.
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Il n'y a pas de rose sans épines dit-on, c'est en ces
termes que nous confirmons que tout au long de la rédaction de ce
travail scientifique, nous étions butés à des multiples
difficultés dont deux nous ont plus marqué : la difficulté
d'ordre financier en premier lieu et en second lieu celle d'ordre
matériel.
PREMIER CHAPITRE : SYSTEME D'INFORMATION
[1]
[11] [13] [14] [15] [16] [17] [23]
Aujourd'hui comme jamais, consciente de la place de
l'information dans leur fonction, les organisations souhaitent des
systèmes d'information plus efficaces, flexibles et adaptés pour
traiter leurs problèmes d'informations et les assister dans leurs
actions, aussi bien quotidiennement qu'à plus long terme. Il leur
importe de donner à chacun dans l'organisation, les moyens de collecter
les informations pour accomplir professionnellement sa mission et pour prendre
opportunément et rapidement les décisions que la situation
justifie, en intégrant, tout à la fois la structure, les
objectifs et les contextes immédiats.
En effet, avant d'entrer dans le fond de notre travail nous
allons axer notre attention sur quelques concepts fondamentaux sur les notions
ci-après : système, information et système
d'information autour desquels va se focaliser notre étude. L'objectif
poursuivi en parlant de ces concepts, est de permettre à tous nos
lecteurs, tendance confondue, de maitriser les concepts employés en vue
de s'imprégner du contenu de notre étude.
1.1 SYSTEME
1.1.1 DEFINITION ET ETYMOLOGIE
Le mot système vient du Latin
« systema » pour désigner
« un tout composé de plusieurs parties »,
il y a système lorsque les différentes composantes d'un tout sont
organisées entre elles dans la poursuite d'un objet commun.
Par définition, un système est
un ensemble des moyens d'acquisition et de restitution, de traitement et de
stockage des données dédié au traitement des
informations.
1.1.2 STRUCTURE D'UN SYSTEME
Pour ce qui est de la structure d'un système, elle peut
être subdivisée en trois systèmes qui sont : le
système de pilotage, le système d'information et le
système opérant.
Système de Pilotage
(Coordination, direction, décision, objectifs,
...)
Décision
Informations traitées
Système d'information
(Collecte, mémorisation, traitement,
transformation des données ...)
Système opérant
Production, action (ensemble de personnes
exécutants)
Figure I.1 : Structure d'un
système
Flux sortant
Flux entrant
Informations
collectées
251639296En effet la figure ci-dessous explicite ce que nous
venons de décrire récemment.
o Système de
pilotage
Ce système est constitué de décideur dont
leur rôle est de faire une bonne prise de décision à court
et moyen terme et donne l'ordre au système opérant. Les
gestionnaires des entreprises font partie de ce système.
o Système
opérant
Ce système a pour rôle d'exécuter des
ordres venant du système précédent afin de produire les
biens selon des utilisateurs du système de pilotage.
o Système d'information
Ce système est le trait d'union entre le système
de pilotage et le système opérant. Il permet de traiter les
informations. D'où, le système d'information est défini
comme l'ensemble des informations circulant dans l'entreprise.
D'après Jean-Louis Lemoine, la structure du
système d'information comprend :
v Le flux physique d'entrée :
c'est un ensemble des variables d'entrées composées au
système par l'environnement, le système n'a donc aucun moyen de
pression sur les entrées ; il les accepte tels qu'ils lui sont
fournis par son environnement.
v Le flux physique de sortie: c'est
l'ensemble de variables de sortie, il représente donc les produits du
système qui sont en principe restitués à l'environnement
c'est-à-dire aux utilisateurs. Nous avons les produits finis, flux
financier, ...
v La mise en place d'un projet d'évolution de
système d'information nécessite la mobilisation des
ressources humaines, technologiques et financières.
v Un projet de système d'information
représente donc un investissement, qui, en tant que tel, doit être
justifié par l'obtention de gains quantitatifs ou qualitatifs pour
l'organisation.
Cependant, la notion de flux se caractérise
par :
o La station d'origine ou la station de
départ ;
o La station terminale ou la station
d'arrivée ;
o La nature des données
échangées ;
o Leur volume ;
o La vitesse de circulation des données d'une station
de départ à une station d'arrivée.
I.1.2.1 ILLUSTRATION DE FLUX D'INFORMATION ET LES
STATIONS DE SERVICES
Le système d'information de l'entreprise peut alors
être considéré comme étant un ensemble de flux
d'informations qui transitent entre les diverses stations.
La représentation du processus doit être
communicable et précise. Elle doit garantir la compréhension
complète de l'enchaînement des activités et permettre
ensuite de dégager des axes d'amélioration du processus.
La figure ci-dessous, illustre le transfert du flux
d'information dont la nature de l'information est
« document », entre une station de départ
(Secrétaire) et une autre station d'arrivée (Directeur).
Secrétaire
Directeur
251640320
Figure I.2 : Illustration du flux d'information
entre deux stations de services
Le rôle de ce système est de (d') :
v Analyser et traiter les données internes et
externes
v Diffuser lesrésultats
v Stocker les informations
Donc dans la vie courante, un bon système doit
être rapide, fiable et pertinente.
1.2 INFORMATION
1.2.1 DEFINITIONS
Une information est le résultat d'une
représentation auquel on peut appliquer des traitements qui fournissent
une autre information.
Selon KASENGEDIA, une information est un message, un
renseignement ou un évènement susceptible d'être
communiqué entre les hommes et suffisamment explicité pour
pouvoir déclenché une action ou une réaction auprès
du destinateur.
1.2.2. TRAITEMENT DE
L'INFORMATION
Une information, d'une manière générale,
peut subir divers traitements, entre autres :
o Son enregistrement et son stockage dans un support
quelconque ;
o Sa consultation ;
o La modification de sa forme (présentation) ;
o La modification de son contenu (agrégation) ;
o Sa transmission à distance
(télétransmission) ;
o Sa diffusion à un individu ou groupe d'individus.
1.2.3. LES DIFFERENTES FORMES
D'INFORMATION
On peut rencontrer deux catégories d'informations,
entre autres :
o L'information naturelle ;
o L'information structurée.
1.2.3.1. L'INFORMATION NATURELLE
L'information naturelle est celle que l'homme perçoit
à l'aide de ses organes de sens.
Ainsi, ce genre d'information peut prendre plusieurs
formes :
§ L'information visuelle qui peut être soit
écrite (texte) ou picturale (dessin, photographie, vidéo,
graphes, schémas, pictogrammes...) ;
§ L'information orale ;
§ L'information olfactive (odeur, ...) ;
§ L'information tactile (chaleur, douleur..) etc.
1.2.3.2. L'INFORMATION STRUCTUREE
A. Définition
L'information structurée est une suite de
caractères représentant une information et qui se prêtent
à un traitement via la machine.
Elle permet donc, de représenter de manière
beaucoup plus rigoureuse les informations naturelles qui sont souvent
difficiles à appréhender ou manipuler.
Information = Donnée + Modèle
d'interprétation
B. Intérêt d'une
donnée
Il y a intérêt à extraire les
données d'une information naturelle :
· Pour la simple raison qu'il y a concision,
c'est-à-dire ça occupe par l'espace mémoire lors de
stockage sur les supports ;
· Pour une autre qu'il y a possibilité de subir
aux données de traitements machinaux, voire même
algorithmiques.
1.2.4. CODIFICATION D'UNE
INFORMATION (NATURELLE)
1.2.4.1 DEFINITION
Codifier une information (naturelle) consiste à
concevoir un système de symboles permettant de représenter cette
information (naturelle).
Ainsi, la codification d'une information (naturelle) est la
mise au point d'un quelconque langage de codification. Ce dernier est
défini par les trois
éléments ci-après :
ü Un alphabet, qui est l'ensemble des signes et symboles
(caractères numériques, alphabétiques, etc...) pour
représenter l'information (naturelle) ;
ü Une structure syntaxique, qui est la
manière dont les signes ou les symboles sont combinés ou
juxtaposés dans la zone de codification ;
ü Des règles sémantiques, qui
définissent les relations entre les caractères utilisés et
l'information à représenter.
1.2.5. CLASSIFICATION DE
L'INFORMATION
Pour se présenter dans un ensemble important des
informations qui constituent le système d'information de l'entreprise ou
du système étudié, on est amené à
procéder à un certain nombre de classifications.
Ainsi, l'information peut se présenter sous diverses
catégories suivantes :
1.2.5.1 INFORMATIONS ELEMENTAIRES
Une information élémentaire est celle dont on ne
peut inventer une ou plusieurs valeurs. Pour s'en servir, on doit
connaître la valeur.
Exemple : Le nom d'un étudiant lors du
concours d'admission
1.2.5.2 INFORMATIONS PARAMETREES
Un paramètre est une rubrique dont la valeur est
constante et prévisible. On peut estimer que sa valeur est connue et est
la même pour tout ou pour tous.
Exemple 1: En cas de beaucoup
d'échec dans un concours d'entrée, le(s) point (s) connu (s)
à ajouter est le même pour tous les candidats.
1.2.5.3. INFORMATIONS RESULTANTES
Une information résultante est obtenue par un
traitement arithmétique et un traitement logique.
Exemple 2: Résultat
d'un traitement arithmétique : La moyenne d'un candidat.
Résultat d'un traitement logique : Compte tenu des points obtenus
par le candidat, il a droit à 2 points.
1.2.5.4. INFORMATIONS DE COMMANDE
L'information de commande est celle ayant permis, à
partir d'informations invariantes, d'obtenir une information résultante.
Ce sont les traitements (calculs, comparaison ...) à effectuer.
On emploie également les termes de règles de
gestion règles de calcul, pour désigner ces informations de
commande.
1.3. LE SYSTEME D'INFORMATION
Un système d'information (S.I) est un ensemble
organisé de ressources (matériels, logiciels, personnel,
données et procédures) permettant de collecter, regrouper,
classifier, traiter et diffuser de l'information dans un environnement
donné.
L'apport des Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication
NTIC en sigle est à
l'origine du regain de la notion de système d'information.
L'utilisation combinée de moyens
informatiques,
électroniques
et de procédés de
télécommunication
permet aujourd'hui selon les besoins et les intentions exprimés
d'accompagner, d'
automatiser et de
dématérialiser
quasiment toutes les opérations incluses dans les activités ou
procédures
d'entreprises.
1.3.1 FONCTIONS PRINCIPALES D'UN
SYSTEME D'INFORMATION
Le système d'information réalise quatre
fonctions essentielles :
v Collecter les informations provenant des
autres éléments du système ou de l'environnement externe
au système ; (fonction dynamique);
v Mémoriser les données
manipulées par le système ; (fonction statistique)
v Stocker les données (fonction
dynamique);
v Transmettre des informations vers les
autres composantes du système ainsi que vers l'environnement externe du
système. (système dynamique);
On remarque il y a trois fonctions dynamiques et une seule
statique. Le système d'information est donc dynamique.
1.3.2 QUALITES D'UN (BON) SYSTEME
D'INFORMATION
D'une manière générale, un (bon)
système d'information soit avoir les qualités suivantes :
§ La
fiabilité : Le système d'information
doit fournir les informations fiables, sans erreurs. Autrement, comme les
erreurs ne manquent jamais, un système d'information doit avoir moins
d'erreurs possibles :
§ La rapidité : les
utilisateurs ayant besoin d'un temps minimum pour avoir les résultats,
le système d'information doit mettre en un délai court les
résultats à la disposition des utilisateurs ;
§ La pertinence :
un bon système d'information doit être pertinent ;
§ La
sécurité : un bon système
d'information doit être capable d'assurer la sécurité pour
les informations qu'il possède.
1.3.3.
DEVELOPPEMENT ET LE CYCLE DE VIE DU SYSTEME D'INFORMATION
1.3.3.1. DEVELOPPEMENT DU
SYSTEME D'INFORMATION
Mettre en place un système d'information c'est mener un
ensemble d'activités complexes et variées de décisions et
de planifications, d'analyse de la réalité et de recueil de
besoins d'informations, de conception et d'évaluation de système,
de réalisation, de tests, de mise en orientation et des contrôles
de qualité qui aboutissent à faire passer le système
d'information d'une situation initiale de profit, à une situation finale
de système concret et opérationnel.
Le travail du concepteur de système d'information est
similaire au travail de l'architecte qui conçoit et dessine les plans
d'un immeuble comme lui le concepteur de système d'information par sa
spécification, à la fois, définit le futur système
d'information, décide de la solution technologique et prépare les
tâches de réalisation.
Il est désormais professionnellement admis que le
processus de développement d'un système d'information s'organise
globalement en deux phases. Première phase de concept qui aboutit
à la spécification du système d'information sous la forme
d'un schéma, une grande phase de réalisation, qui conduit
à la deuxième étape fabrication effective du
système d'information.
Comme l'illustre la figure ci-après :
La phase de réalisation
La phase de conception
PHENOMENES REELS ET BESOINS
SYSTEME D'INFORMATION EN OPERATION
PROCESSUS DE CONCEPTION
SCHEMA DU SYSTEME D'INFORMATIONS
PROCESSUS DE REALISATION
251641344
Figure I.3 : Développement du
système d'information
251642368
1.3.3.2. LE CYCLE DE VIE DU
SYSTEME D'INFORMATION
Entant qu'artéfact, un système d'information a
son cycle de vie propre.
251658752Ce cycle débute lorsque l'organisation prend
la décision d'entamer le développement d'un nouveau
système. Pour autant, le SI naît réellement lors de sa mise
en place dans l'entreprise, après une période de gestion plus ou
moins longue qui correspond aux travaux de conception et de réalisation
comme illustrer dans la figure ci-dessous :
Figure I.4 : Cycle de vie d'un système
d'information
251659776
1.3.4.
PROBLEMATIQUE DE CONCEPTION DU S.I
Dans le processus de développement du système
d'information, objet complexe, la conception est la tâche la plus
créative mais aussi la plus difficile. Les nombreuses difficultés
découlent directement ou indirectement de la nature du travail de
conception du nombre et de la variété des problèmes qu'il
faut résoudre et de la diversité des compétences qu'il
faut réunir pour les traiter.
L'évolution des techniques, la variété
de choix qu'elles créent permettent de se libérer de l'emprise
technologique de reconnaitre l'importance de l'examen des besoins, de l'analyse
conceptuelle et l'intérêt de susciter une interaction positive
entre professionnels de la technologie et les utilisateurs et en final une
participation plus active de ces derniers à l'expression de besoins et
au choix des solutions.
Les difficultés de la conception font appel à
une réponse méthodologique.
1.3.5.
METHODE DE CONCEPTION
La méthode de conception est utile et nécessaire
pour :
ü Aider clairement et complètement la formulation
du problème d'information qui est posé et nécessite la
maîtrise de la résolution, en s'appuyant sur des critères
objectifs pour évaluer les solutions ;
ü Construire des systèmes d'informations
pertinents, complets, cohérents, fiables, flexibles et
adaptatifs ;
ü Maitriser la complexité du problème
d'information à résoudre ;
ü Permettre d'évaluer le système en tout
moment de son cycle de vie, tant sur le plan de son efficacité technique
que sur celui de sa pertinence à satisfaire les besoins des
gestionnaires ;
ü Substituer à la construction trop individuelle
des systèmes d'informations une conception concrète basée
sur une coopération efficace entre concepteur, informaticien et
gestionnaire utilisateurs ;
ü Permettre la communication entre les participants de
l'équipe de conceptrice ;
ü Maitriser et réduire les coûts et les
détails, accroitre la productivité et la qualité des
activités de développement.
Les entreprises reconnaissent aujourd'hui la
nécessité de recourir à une méthode de concepteur.
Les méthodes proposées sont nombreuses et variées.
Par ailleurs, leur tendance est de s'intéresser
à tout le cycle de vie du Système d'information non pas seulement
à certaines étapes :
En dépit de cette variété, toute
méthode doit mettre en oeuvre quatre composantes indissociables et
complémentaires :
v Des modèles : un modèle
est l'ensemble des concepts et des règles destinés soit à
expliquer et construire la représentation de phénomènes
organisationnels, soit à expliquer et représenter les
éléments qui compose le SI et leurs relations ;
v Des langages : un langage est
l'ensemble de constructions qui permettent de décrire formellement les
spécifications du système d'information, élaborées
aux différents stades du processus de conception s'appuyant
éventuellement sur un ou des modèles de la méthode.
v Une démarche : la
démarche est le processus opératoire grâce auquel
s'effectue le travail de modélisation, de description,
d'évaluation et de réalisation du système
d'information.
v Des outils : les outils logiciels
supportent la démarche. Ils peuvent être des outils des
documentations, d'évaluation, de simulation d'aide à la
conception ou à la réalisation.
Ces quatre composantes sont, selon les méthodes, plus
ou moins développées.
1.3.6. STRUCTURE
Le système d'information est le véhicule des
entités de l'organisation. Sa structure est constituée de
l'ensemble des ressources (les personnels, les matériels, les logiciels,
les procédures) organisées pour : collecter, stocker,
traiter et communiquer les informations. Le système d'information
coordonne, grâce à la structuration des échanges, les
activités de l'organisation et lui permet ainsi d'atteindre ses
objectifs.
Le système d'information se construit à partir
de l'analyse des
processus
"métier" de l'organisation et de leurs interactions, et non simplement
autour de solutions informatiques plus ou moins standardisées par le
marché. Le système d'information doit réaliser l'
alignement
stratégique de la
stratégie
d'entreprise par un
management
spécifique.
1.3.7. ARCHITECTURE D'UN SYSTEME
D'INFORMATION
Le système d'information doit décrire (on dit
encore représenter) le plus fidèlement possible le fonctionnement
du système opérant. Pour ce faire, il doit intégrer une
base d'information dans laquelle seront mémorisés la description
des objets, des règles et des contraintes du système
opérant.
Cette base étant sujette à des
évolutions, le système d'information doit être doté
d'un mécanisme (appelé processeur d'information) destiné
à piloter et à contrôler ces changements. Le processeur
d'information produit des changements dans la base d'information à la
réception d'un message. Un message contient des informations et exprime
une commande décrivant l'action à entreprendre dans la base
d'information.
Le processeur d'information interprète la commande et
effectue le changement en respectant les contraintes et les règles.
Si le message exprime une recherche sur le contenu de la base
d'information, le processeur interprète la commande et émet un
message rendant compte du contenu actuel de la base d'information. Dans tous
les cas, l'environnement a besoin de connaître si la commande a
été acceptée ou refusée. Le processeur émet,
à cet effet, un message vers l'environnement.
Relativement à la conception d'un système
d'information, l'architecture d'un système d'information induit une
double conception :
o celle de la base d'information (aspect statique)
o celle du processeur de traitement (aspect dynamique)
Pour aider le concepteur dans ces deux tâches, la
méthode Merise propose un ensemble de formalismes et de règles
destinées à modéliser de manière
indépendante les données et les traitements du système
d'information. Ces modèles ne sont qu'une base de réflexion pour
le concepteur et un moyen de communication entre les divers acteurs du
système d'information dans l'entreprise. Seule la validation de
l'ensemble se fera en commun.
Enfin nous illustrerons par la figure ci-dessous un
modèle de système d'information pour porter la lumière
à ce que nous venons de dire ci-haut :
Figure I.5 : Illustration de l'architecture
d'un système d'information, modèle CESAMES.
251660800
DEUXIEME CHAPITRE : BASES DE DONNEES
[3] [4] [5] [6] [12]
Ce présent chapitre nous aidera à définir
et donner un commentaire sur certains concepts nécessaires dans le
domaine des bases de données. Les données permanentes constituent
certainement, les matériaux de base à partir duquel l'utilisateur
pourra élaborer la plupart de ses applications.
D'autres applications se réduisent afin de gérer
et consulter les données ; ces données sont rangées
dans des fichiers et sont structurées en enregistrement.
Mais si la masse et la complexité de données
à traiter deviennent applicables, il est nécessaire que ces
données aient aussi une structure complexe. Les données sont
classées dans plusieurs fichiers en fonction d'objets qu'elles
décrivent. Ces données constituent alors ce que nous appelons
d'une Base de données.
2.1 DEFINITIONS
2.1.1 BASE DE DONNEES
- Une base de données (BD) est un ensemble
d'informations archivées dans des mémoires accessibles à
des ordinateurs en vue de permettre le traitement des diverses applications
prévues pour elles.
- Une base de données peut être aussi pour
certains, une collection de fichiers reliés par les pointeurs multiples,
aussi cohérentes entre eux que possible, organisé de
manière à répondre efficacement à une grande
variété de question.
- Une base de données est donc un ensemble
structuré et organisé permettant le stockage de grandes
quantités d'informations afin d'en faciliter l'exploitation (l'ajout,
mise à jour, recherche de données).
2.1.2 GESTION D'UNE BASE DE DONNEES
Gérer une base de données signifie
contrôler son fonctionnement pour l'utiliser au mieux. Ainsi, construire
une base de données consiste à regrouper les données en
paquets « homogènes », les entités ou tables ; chaque
entité étant composée d'un nombre fini de données
élémentaires (les colonnes, attributs ou champs), dont la
répétition doit être minimale. Le modèle de
données utilisé dans ce projet est le modèle «
entités-associations ».
2.2 LES CRITERES D'UNE BASE DE DONNEES
Une base de données doit répondre aux
critères ci-dessous :
a) l'exhaustivité : implique que
l'on dispose de toutes les informations relatives au sujet donné.
b) Lanon-redondance : implique
l'unicité des informations dans la base de données. D'une
manière générale, on essaie d'éviter la duplication
des données car cela pose des problèmes de cohérence lors
des mises à jour de ces données.
c) La structure : implique l'adaptation
du mode de stockage des renseignements aux traitements qui les exploiterons et
les mettrons à jour ; ainsi qu'au coût de stockage de ces
renseignements dans l'ordinateur.
2.3 NIVEAUX DE DESCRIPTION DE DONNEES
On a coutume de distinguer plusieurs niveaux de
représentation ou de description de données pour les bases de
données et les systèmes d'informations, on considère
généralement trois niveaux de descriptions de base de
données : le niveau physique ou interne, le niveau conceptuel et le
niveau externe.
Ce découpage facilite la maintenance des
applications ; il permet de dissocier autant que possible les applications
des contraintes liées au matériel et au système
d'exploitation.
Et la séparation entre les niveaux externe et
conceptuel permet de protéger les applications contre les modifications
ou enrichissement du schéma conceptuel.
A. LE NIVEAU PHYSIQUE
Ce niveau définit la façon selon laquelle
sont stockées les données et les méthodes pour y
accéder et intègre
les moyens et techniques nécessaires au projet. Ils s'expriment en
termes de matériels ou de logiciels et sont (par suite des
progrès technologiques) les plus sujets à changement.
B. LE NIVEAU CONCEPTUEL
Il est aussi appelé MCD (modèle conceptuel des
données) ou MLD (modèle logique des données). Il
définit l'arrangement des informations au sein de la base de
données, il correspond à la définition des
finalités de l'entreprise en expliquant sa raison d'être. Ce
niveau traduit les objectifs et les contraintes qui pèsent sur
l'entreprise. On y trouvera par exemple les règles de gestion du
personnel, de tenue de la comptabilité ou de livraison des produits
finis.
C. LE NIVEAU EXTERNE
Ce niveau correspond aux différentes façons dont
les utilisateurs peuvent voir les données de la base. La
représentation de la base est donc composée de plusieurs
schémas externes.
Le schéma ci-dessous illustre les niveaux de
description des bases de données qui suit les recommandations de travail
du comité de normalisation américain AINSI-SPARC définit
les différents niveaux de description pour un système de gestion
de bases de données.
Figure II.1 : modèle
ANSI-SPARC
2.4 SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
Les données stockées dans des bases de
données modélisent des objets du monde réel, ou des
associations entre objets. Les objets sont en général
représentés par des articles de fichiers, alors que les
associations correspondent naturelles à des liens entre articles.
Les données peuvent donc être vues comme un
ensemble de fichiers par des pointeurs ; elles sont interrogées et
mises à jour par des programmes d'application écrits par les
utilisateurs fournis avec le système de gestion de base de
données.
2.4.1 DEFINITION
Un S.G.B.D peut être défini comme un langage
(logiciel) qui sert à interagir avec une base de données et qui
permet à l'utilisateur de définir les données de la base,
de les consultées et de les mettre à jour.
Selon Georges Gardarin, un système de gestion de base
de données peut être défini comme étant un ensemble
de logiciels systèmes permettant de stocker et d'informer un ensemble de
fichiers, interdépendants, mais aussi comme un outil permettant de
modéliser et gérer les données d'une entreprise.
2.4.2 OBJECTIFS ET FONCTION D'UN S.G.B.D
2.4.2.1 OBJECTIFS
Les objectifs d'un système de gestion de base de
données sont les suivants :
Ø La cohérence des
données : Un S.G.B.D doit permettre à l'utilisateur
de définir des règles permettant de maintenir la cohérence
de la base. Ces règles définissent des propriétés
que les données doivent satisfaire. Le maintien de la cohérence
d'une base de données passe également par une mise en place d'un
système d'autorisation permettant de limiter certaines manipulations
à des groupes d'utilisateurs.
Ø La souplesse d'accès aux
données : un S.G.B.D doit permettre l'accès facile
à n'importe quelle donnée de la base. Plus
précisément, le système doit permettre d'accéder
aux données par l'intermédiaire de langages déclaratifs
(non procéduraux) et de haut niveau que l'on appelle classiquement
langages de requêtes. Ces derniers peuvent être utilisés de
façon interactive par des utilisateurs afin de consulter une base de
données ou le mettre à jour.
Ø La sécurité : un
S.G.B.D doit être capable de protéger les données qu'il
gère contre toute sorte d'agressions externes. Ces agressions peuvent
être physiques, humaines, etc... Pour protéger les données
contre toutes formes de pannes un S.G.B.D doit permettre la pose de points de
reprise afin de permettre le redémarrage du système ainsi que la
journalisation des modifications faites sur les données.
Ø Le partage de données :
Le partage des données entre plusieurs applications (utilisateurs) est
l'un des besoins essentiels qui ont conduit au concept de base de
données. Différentes applications opérant sur les
mêmes données doivent pouvoir s'exécuter comme si elles
étaient seules à opérer sur ces données. Ainsi les
systèmes de gestion de bases de données doivent offrir des moyens
de contrôler ce partage des données, de détecter
d'éventuels conflits d'accès pouvant exister entre plusieurs
utilisateurs ou plusieurs applications, et de donner les outils pour le
résoudre.
Ø L'indépendance des données :
l'indépendance est un des aspects majeurs offerts par un
système de gestion de base de données. Une application manipulant
ses données par l'intermédiaire de fichiers est fortement
dépendante de ses données.
Ø La performance : Un système
de gestion de base de données doit être capable de gérer un
volume important de données et d'offrir un temps d'accès
raisonnable aux utilisateurs. Ce besoin de performance fait qu'une grande
partie de la technologie des bases de données soit consacrée
à l'amélioration des techniques d'accès et
d'optimisation.
Ø L'administration et Contrôle :
l'administration du système joue un rôle primordial dans
la conception et la maintenance d'un système de gestion de base de
données. En effet, une base de données étant
utilisée par plusieurs utilisateurs à la fois, et ces
utilisateurs ayant des besoins multiples, qui peuvent parfois être
incompatibles, le contrôle et l'administration doivent être
confiés à une personne indépendante.
2.4.2.2 FONCTIONS D'UN S.G.B.D
Un S.G.B.D a pour fonction, de :
v Décrire les données qui seront
stockées
v Manipuler ces données (ajouter, modifier, supprimer
des informations)
v Consulter les données et traiter les informations
obtenues (sélectionner, trier, calculer, agréger, ....)
v Définir des contraintes d'intégrité sur
les données (contraintes de domaines, d'existence, ...)
2.4.3TYPES DE MODELES DES DONNEES
Pour modéliser les données sous formes
appropriées du S.G.B.D à utiliser, il est nécessaire de
connaitre quelques structures des bases de données. Dans cette partie
nous présentons brièvement les différents modèles
de représentations de données.
2.4.3.1 LES MODELES HIERARCHIQUES
Le monde réel nous appartient souvent au travers des
hiérarchies et étant donné que les bases de données
modélisent les informations du monde réel, il est normal que ce
modèle soit l'un des modèles les plus répandues.
Le modèle hiérarchique peut être vu comme
un cas particulier du modèle réseau, l'ensemble de lignes entre
types d'articles devant former des graphes hiérarchiques. Cependant, les
articles ne peuvent avoir des données répétitives. Dans
cette structure les données sont organisées selon une
arborescence.
251644416La figure ci-dessous illustre modèle
hiérarchique.
Figure II.2 : modèle
hiérarchique
2.4.3.2 LE MODELE RESEAU
La structure des données peut être
visualisée sous la forme d'un graphe quelconque. Comme pour le
modèle hiérarchique, la structure est conçue avec des
pointeurs et détermine le chemin d'accès de données.
251645440Ce modèle est une extension du modèle
hiérarchique dans laquelle le graphe des objets n'est pas limité.
Il permet, entre autres, de représenter le partage d'objets ainsi que
des liens cycliques entre des objets. Il est le modèle utilisé
par le système CODASYL. Le modèle réseau est décrit
dans la figure ci-dessous :
Figure II.3 : modèle
réseau
251654656
2.4.3.3 LES MODELES OBJETS
Dans le modèle objet, les données sont
représentées sous forme d'objets au sens donné par les
langages orientés objet : pour simplifier, les données
(au sens habituel) sont enregistrées avec les procédures et
fonctions qui permettent de les manipuler.
251653632La figure ci-dessous explicite concrètement le
modèle objet.
Figure II.4 : modèle
objet
2.4.3.4 LES MODELES RELATIONNELS
251646464Dans le modèle relationnel, les données
sont enregistrées dans des tableaux à deux dimensions (lignes
appelées enregistrements et colonnes appelées champs). La
manipulation de ces données se fait selon la théorie
mathématique des ensembles. La souplesse apportée par cette
représentation, et les études théoriques appuyées
sur la théorie mathématique des relations ont permis le
développement des langages puissants non procéduraux comme
illustrer dans la figure ci-après :
Fig. II.5 : modèle
relationnel
2.4.4 TYPE DE SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
Nous distinguons généralement trois
catégories de système de gestion de base de données qui
sont :
v Le S.G.B.D centralisé
v Le S.G.B.D client-serveur
v Le S.G.B.D reparti
2.4.4.1 LE S.G.B.D CENTRALISE
- Réside dans un ordinateur central (ou à un
seul endroit).
La figure ci-dessous illustre l'architecture d'un S.G.B.D
centralisé
Figure II.6 : architecture d'un S.G.B.D
centralisé
2.4.4.2 LE S.G.B.D CLIENT-SERVEUR
251647488Dans ce système le serveur est dans un
ordinateur plus puissant et il répond à des requêtes
provenant des clients. Et le client est dans l'ordinateur de l'usager. Le
client fait des requêtes au serveur pour gérer la base de
données. Exemple : Langage SQL. Ce système est décrit dans
la figure ci-dessous :
Figure II.7 : architecture d'un S.G.B.D
client-serveur
251655680
2.4.4.3 LE S.G.B.D TROIS TIERS
* Réside sur plusieurs ordinateurs
* Données sont distribuées dans plusieurs
centres d'activités.
Figure II.8 : architecture d'un S.G.B.D trois
tiers
251648512
2.4.5 LES ACTEURS DE BASE DE DONNEES.
La mise en place d'une base de données (de grande
envergure) nécessite la compétence de toute une équipe,
notamment :
v L'administrateur (une personne ou une
équipe) :
- décide de l'information contenue dans la base, il est
en charge de la définition des structures de données contenues
dans la base et de leur évolution éventuelle pour prendre en
compte de nouvelles applications.
- définit les autorisations accordées aux
utilisateurs
- définit les points de reprise et les sauvegardes.
v Les programmeurs d'application :
-Ils définissent les schémas externes et
construisent les programmes qui alimentent ou exploitent la BD en vue
d'applications particulières.
- Ils utilisent pour cela le langage de bases de
données du SGBD, éventuellement couplé avec un langage de
programmation classique.
v Les utilisateurs finaux :
-Ils accèdent à la BD au travers des outils
construits par les programmeurs d'applications ou pour les plus avertis au
travers du langage de requêtes.
2.4.6 LES CONTROLES D'UN S.G.B.D
· Intégrité
- Les données stockées dans une BD doivent
respecter un certain nombre de contraintes dites d'intégrité. Un
SGBD doit assurer qu'elles sont toujours respectées.
· Confidentialité
- Un SGBD doit permettre d'interdire à certaines
personnes de réaliser certaines opérations sur une partie ou sur
toute la BD.
· Concurrence
- Plusieurs utilisateurs se partagent la même BD. Un
SGBD doit gérer les conflits qui peuvent se produire lorsqu'ils
manipulent simultanément les mêmes données de façon
à ce que la BD ne soit pas mise dans un état
incohérent.
· Reprise après panne
- Après une panne, qu'elle soit d'origine logicielle ou
matérielle, un SGBD doit être capable de restaurer la BD dans un
état cohérent, le même ou le plus proche de celui
précédant la panne.
TROISIEME CHAPITRE : ETUDE
D'OPPORTUNITE
v
DEFINITION
L'étude d'opportunité appelée autrement
étude du préalable, est l'étude qui permet à un
informaticien de préparer la décision relative à la
nécessité d'informatiser ou de ne pas informatiser le traitement
de l'information, le changement d'outils informatique ou encore l'achat des
nouveaux équipements informatiques.
En effet, cette étude fournira des amples informations
aux responsables de l'Ecole des Métiers, de Modélisme,
d'Hôtellerie, d'Esthétique et de Tourisme pour une bonne prise des
décisions concernant les modifications des objets, des nouvelles
méthodes du système afin d'améliorer les performances et
en déduire les coûts.
En bref, l'étude d'opportunité est une
étude menée afin de déterminer s'il y a
nécessité d'automatiser ou pas l'application ou l'entreprise sous
l'étude.
Autrement dit, elle a pour but de permettre de recueillir les
informations afin d'en élaborer un diagnostic en vue de la recherche et
de choix de solution afin d'améliorer les performances, les
qualités ainsi que la capacité.
Elle permet de prendre une connaissance générale
et suffisante de l'entreprise afin d'en faire la synthèse et de
concevoir la solution.
Pour ce qui nous concerne, nous allons analyser les toutes
activités ayant traits aux finances de l'Ecole de Métiers, de
modélisme, d'Hôtellerie, d'Esthétique et de Tourisme. Pour
ce, pour parvenir à bien développer cette étude nous le
scinderons en deux volets :
v L'analyse de l'existant ;
v Le critique de l'existant et proposition des
solutions nouvelles ;
3.1 ANALYSE DE L'EXISTANT
3.1.1 PRESENTATION DE
L'EMMHEST
3.1.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'Ecole des Métiers, de modélisme,
d'Hôtellerie, d'Esthétique et de Tourisme (EMMHEST)
en sigle est situé le boulevard Lumumba n°5, dans la
concession de Saint Raphaël précisément au quartier
résidentiel dans la Commune de Limete.
3.1.1.2 HISTORIQUE
L'EMMHEST est une institution d'enseignement privée
à caractère professionnel et à l'utilité publique,
elle a vu le jour le 17 mai 2008 avec le nom de l'EMMEST qui signifiait
Ecole des Métiers, de Modélisme, d'Esthétique et de
Tourisme avec deux options en exergue le modélisme et
l'Esthétique.
Arrivés aux années 2009, l'école sera
dotée d'une nouvelle option en exergue l'option hôtellerie &
restauration grâce aux efforts fournis par son comité de gestion
et sera de nouveau baptisée sous le nom l'EMMHEST (Métiers, de
Modélisme, d'Hôtellerie, d'Esthétique et de Tourisme) avec
désormais les options suivantes : couture sans patron,
modélisme et stylisme, esthétique professionnelle et technique,
esthétique accélérée ainsi que l'hôtellerie
& restauration.
3.1.1.3 OBJECTIFS
La formation professionnelle a pour objectif
d'améliorer les connaissances existantes des apprenants et de leur
préparer à une vie purement professionnelle et leur offrir un
métier de leur choix afin qu'ils s'orientent vers l'embauche et
l'auto-emploi.
3.1.1.4 STATUT JURIDIQUE
L'Ecole de Métiers, de modélisme,
d'Hôtellerie et d'Esthétique est une institution privée
appartenant au Promoteur Maboti Nsiala Joseph.
3.1.3.5 STRUCTURE GENERALE
Figure III.1 : Structure générale de
l'EMMHEST
Source : Secrétariat de
l'EMMHEST
DIRECTION GENERALE
DIRECTRICE
DIRECTEUR ADJOINT
SECRETARIAT
SERVICE DE FINANCES
SERVICE LOGISTIQUE
SERVICE DE VENTE
FORMATION
CONSEILLER TECHNIQUE (COUPE & COUTURE)
CONSEILLER TECHNIQUE (SECRETARIAT)
CONSEILLER TECHNIQUE (HOTELLERIE)
SERVICE DE GESTION DE L'ENSEIGNEMENT
SERVICE DE CHARGE DE RENSEIGNEMENT
251662848
A.FONCTION ET ROLE DE POSTES
A.1. SERVICE LOGISTIQUE
Ce service s'occupe de matériels des formations
(chaises, tables et autres matériels pour la formation)
A.2 SERVICE DE L'ENSEIGNEMENT
Ce service est le cerveau moteur de l'institution citée
ci-haut car, il réparti les cours, fait les prévisions des cours,
programme et planifie toutes les activités liées à la
pédagogie de cette institution.
A.3SERVICE DE VENTE
Le présent service s'occupe de la vente et de la
comptabilité de produits cosmétiques. A chaque fin de la
journée, ce service doit transmettre directement les rapports à
la trésorerie afin de leur permettre à un bon contrôle de
gestion.
A.4. SERVICE CHARGE DES RENSEIGNEMENTS
Ce dernier a pour tâche de recevoir des candidats qui
désirent avoir les renseignements sur l'institution de formation
citée ci-haut.
A.5. DIRECTRION GENERALE
Elle veille sur l'ensemble de formations que l'école
met à la disposition des apprenants. Elle supervise les inscriptions, et
donne des orientations sur les finances et elle a la dernière
décision sur tout problème qui émane de ses
compétences.
A.6. SECRETARIAT
Le service de secrétariat dirigé par un
secrétaire dont le rôle est de veiller sur le recouvrement de
frais des formations, d'effectuer d'autres tâches administratives et de
rédiger un rapport journalier à transmettre à la
hiérarchie afin de le permettre de connaitre l'avancement des recettes
pour qu'elle porte connaissances de la ventilation des entrées
journalières.
B. FORMATIONS
B.1. ESTHETIQUE
L'objectif de cette filière est d'apprendre aux
candidats à bien maitriser les techniques modernes de soins personnels
(coiffures, esthétique), les caractéristiques des produits
cosmétologiques, l'anatomie de la peau et chevelure, la
décoration, etc....
B.2 COUTURE
L'utilité de ladite filière est de former les
apprenants à bien confectionner des habits selon les genres divers.
B.3 LE STYLISME
Le stylisme permettra aux apprenants d'élaborer de
nouvelles formes dans le domaine de la mode grâce à la mise au
point de dessin, figures, gamme des couleurs, produit à réaliser
de style, des projets personnels de collection mixte (homme et femme).
B.4. HOTELLERIE
Cette dernière a pour rôle de se focaliser sur
les activités concernant les hôtels et les restaurants. Son
objectif est de donner une bonne formation sur l'art culinaire,
préparation de recettes et boissons(Congolaise, Africaine, Occidentale)
et création des recettes spéciales, les techniques de
restauration, salle de banquet, etc...
RECOUVREMENT
TRESORERIE
COMPTABILITE
2516567043.1.3.6 STRUCTURE DE SERVICE DE FINANCES
Figure III.2 : Organigramme du service
financier
Source : Service de Finances de l'EMMHEST
3.1.3.6.1 ETUDE DE POSTES
N°
|
POSTE
|
FONCTION
|
01
|
Percepteur
|
Assure la perception des recettes, après il doit
délivrer un reçu à chaque perception à
l'apprenant. A la clôture de la journée, il établira un
rapport afin de permettre aux gestionnaires de l'école à une
bonne prise de décision
|
02
|
Trésorier
|
Effectuera les dépenses autorisées par la
hiérarchie, et établira à son tour un rapport en
précisant toutes les sorties opérées et assistera le
caissier et le percepteur dans leurs fonctions.
|
03
|
Comptable
|
S'intéressera à la passation des
écritures comptables
|
Tableau III.1 : Etude de postes au sein de
l'EMMHEST
Source : Service de finances de l'EMMHEST
251657728
3.1.2 NARRATION
La narration est un récit détaillé d'une
suite de faits, mais aussi la structure générale d'un
récit en général. Il est à signaler que la gestion
de l'EMMHEST est tenue par le service financier en général et en
particulier par le service de recouvrement.
101
201
301
401
100
Doc1
Doc2
Reçu
DOC4
Reçu
Doc3
202
402
251652608C'est ainsi, lorsqu'un apprenant se présente
à l'enceinte de l'établissement pour payer les frais de formation
ou d'études, il doit être en possession des frais, le percepteur
recevra la somme d'argent auprès de l'étudiant et lui
établira un reçu et prendra soin de garder la souche afin de
permettre aux gestionnaires à un bon contrôle de gestion et la
conception de la liste des apprenants en règle avec le frais de
formation.
3.1.3 SCHEMA DE CIRCULATION DES INFORMATIONS
ETUDIANT
|
PERCEPTEUR
|
COMPTABILITE
|
SERVICE RECOUVREMENT
|
|
|
|
|
Classement carte, reçu
|
Vérification des frais
|
Passation des écritures comptable
|
Elaboration de liste d'étudiant
litigieux
|
|
|
|
|
Tableau III.2 : Schéma de circulation des
informations au sein de l'EMMHEST
3.1.4 DESCRIPTIONS DES TACHES
N° POSTE
|
POSTE
|
N° TRAITEMENT
|
TRAITEMENT
|
100
|
ETUDIANT
|
101
|
Classement carte, reçu d'étudiant
|
200
|
PERCEPTEUR
|
201
|
Vérification liste des frais
|
202
|
Paiement frais de formation
|
300
|
COMPTABILITE
|
301
|
Ecriture comptable
|
400
|
SERVICE CONTROLE
|
401
|
Elaboration liste d'étudiants litigieux
|
402
|
Affichage liste étudiant litigieux
|
Tableau III.3 : Description des tâches au
sein de l'EMMHEST
3.1.5 ETUDE DES DOCUMENTS EXISTANTS
Application : Mise en place d'une base de données
pour la gestion financière de l'institution de formation
professionnelle
CODE : RUBRIQUE
|
Relever des documents existants
|
Etude réalisée par les Etudiants de G3
Informatique de L'Université de Kinshasa.
|
N°
|
Désignation
|
Emetteur
|
Destinateur
|
Nombre
|
Support
|
01
|
Reçu de minerval
|
Percepteur
|
Etudiant
|
3
|
Cahier
|
02
|
Reçu de frais de participation à la session
|
Percepteur
|
Etudiant
|
3
|
Cahier
|
03
|
Reçu d'inscription
|
Percepteur
|
Etudiant
|
3
|
Cahier
|
04
|
Bordereau de versement
|
Percepteur
|
Etudiant
|
2
|
Cahier
|
Tableau III.4 : Description des documents
existants au sein de l'EMMHEST
3.1.6 DESCRIPTIONS DES DOCUMENTS
A. RECU DES FRAIS D'INSCRIPTION
Application : Mise en place d'une base de données
pour la gestion financière de l'institution de formation
professionnelle
CODE : RECFINS
|
Fiche d'étude des documents
|
Etude réalisée par les Etudiants de G3
Informatique de L'Université de Kinshasa.
|
Emetteur : Percepteur, nombre
d'exemplaires 3
Destinateur : Etudiant, service comptable,
service de
Recouvrement
Support : papier
|
Rubrique remplie : date du jour, montant
en chiffre, numéro reçu, reçu de somme en toute lettre,
percepteur
|
Rubriques non remplies :
|
B. RECU DE MINERVAL
Application : Mise en place d'une base de données
pour la gestion financière de l'institution de formation
professionnelle
CODE : Reçu MIN
|
Fiche d'étude des documents
|
Etude réalisée par les Etudiants de G3
Informatique de L'Université de Kinshasa.
|
Emetteur : Percepteur, nombre
d'exemplaires 3
Destinateur : Etudiant, service comptable,
service de
Recouvrement
Support : papier
|
Rubrique remplie : date du jour, montant
en chiffre, numéro reçu, reçu de somme en toute lettre,
percepteur
|
Rubriques non remplies :
|
Remarque :
|
C. RECU DES FRAIS DE PARTICIPATION A LA
SESSION
Application : Mise en place d'une base de données
pour la gestion financière de l'institution de formation
professionnelle
CODE : RECFPSES
|
Fiche d'étude des documents
|
Etude réalisée par les Etudiants de G3
Informatique de L'Université de Kinshasa.
|
Emetteur : Percepteur, nombre
d'exemplaires 3
Destinateur : Etudiant, service comptable,
service de
Recouvrement
Support : papier
|
Rubrique remplie : date du jour, montant
en chiffre, numéro reçu, reçu de somme en toute lettre,
percepteur
|
Rubriques non remplies :
|
Remarque :
|
D. BORDERAU DE VERSEMENT
Application : Mise en place d'une base de données
pour la gestion financière de l'institution de formation
professionnelle
CODE : BV
|
Fiche d'étude des documents
|
Etude réalisée par les Etudiants de G3
Informatique de L'Université de Kinshasa.
|
Emetteur : Percepteur, nombre
d'exemplaires 3
Destinateur : Etudiant, service comptable,
service de
Recouvrement
Support : papier
|
Rubrique remplie : date du jour, montant
en chiffre, numéro reçu, reçu de somme en toute lettre,
percepteur
|
Rubriques non remplies :
|
Remarque :
|
3.1.7 ETUDES DES MOYENS UTILISES PAR L'ENTREPRISE
Cette étude se fixe comme objectif de faire un
recensement des différents moyens manuels utilisés pour arriver
à traiter les informations dans le système existant. Ainsi, nous
avons subdivisé ce point en deux parties qui sont : les moyens
matériels et humains.
A. LES MOYENS MATERIELS
C'est l'ensemble des éléments physiques
employés pour le traitement de l'information. Notons que malgré
la présence de l'outil informatique, le traitement est encore manuel car
tout traitement de l'information se fait à la main. Nous
représentons ci-dessous quelques différents matériels
utilisés pour le traitement de l'information.
Application : Mise en place d'une base de données
pour la gestion financière de l'institution de formation
professionnelle
CODE :
|
Relever des documents existants
|
Etude réalisé par les Etudiants de G3
Informatique de L'Université de Kinshasa.
|
N°
|
Désignation
|
Date d'achat
|
Prix d'achat
|
Marque
|
Quantité
|
01
|
Stylo
|
2010
|
100 FC
|
Bravo
|
50
|
02
|
Produits
|
2010
|
20 $
|
|
3
|
03
|
Papiers
|
2010
|
6.000 FC
|
Bravo
|
Ramette
|
04
|
Machine à coudre
|
2010
|
95 $
|
Singer
|
55
|
05
|
Agrafeuse
|
2010
|
5 $
|
|
Carton
|
06
|
Classeurs des dossiers
|
2010
|
5 $
|
|
5
|
07
|
Tissus
|
2010
|
10 $
|
|
20 rouleaux
|
08
|
Attaches
|
2010
|
5 $
|
|
Carton
|
09
|
Chaise
|
2010
|
10 $
|
Kuba
|
10
|
10
|
Table
|
2010
|
20 $
|
Plastique
|
5
|
Tableau III.5 : Description des moyens
matériels
B. MOYENS HUMAINES
L'école des Métiers, de Modélisme,
d'Hôtellerie, d'Esthétique et de Tourisme est en possession d'un
personnel de qualité expérimenté et maitrisant bien son
travail. Nous trouvons parmi eux les licenciés, les gradués et
les diplômés d'Etat.
3.2 CRITIQUE DE L'EXISTANT ET
PROPOSITION DES NOUVELLES SOLUTIONS
La critique de l'existant, appelée aussi bilan de
l'existant, va nous aider à l'évaluation du système
existant par rapport à l'analyse faite au sein de cette institution de
formation en exergue l'EMMHEST sous étude tout en établissant un
diagnostic.
Ce diagnostic est établi dans le but de rechercher des
solutions futures à des problèmes posés.
Le but de la critique de l'existant est d'établir un
diagnostic précis sur les procédures utilisées, relever
les anomalies, les qualités et les défauts du système
existant.
Par ailleurs, deux aspects sont toujours dégagés
lors de cette critique dont l'un est positif et l'autre négatif.
Ces deux aspects méritent d'être soulevés
étant donné que le besoin de la perfection sera toujours
souhaité par les utilisateurs en vue d'un bon fonctionnement.
3.2.1 CRITIQUE DE
L'EXISTANT
3.2.1.1 POINTS POSITIFS
Après une analyse approfondie et observation du
système financier de cette institution de formation, nous avons
observé quelques points positifs à savoir :
· La qualification du personnel ;
· Les mesures de sécurité sont assez
parfaites ;
· Une bonne circulation des informations et transparence
dans la tenue des documents entre les partenaires ;
· Une franche collaboration au sein du service ;
3.2.1.2 POINTS NEGATIFS
Au sein de l'EMMHEST, nous avons remarqués les
difficultés suivantes :
- Les documents étant conservés dans les
classeurs à papiers, l'accès est difficile étant
donné qu'il faut toujours une recherche sérieuse pour retrouver
un document tel que : un reçu d'un étudiant et tant
d'autres ;
- Le volume d'information à traiter est tellement
important et est soumis à divers traitements manuels très
lents ;
- L'Ecole des Métiers, de Modélisme,
d'Hôtellerie, d'Esthétique et de Tourisme n'a pas de logiciel
approprié pour gérer toutes les données en local ou
à distance.
3.2.2 PROPOSITION DES
SOLUTIONS
L'entreprise étant un système complexe dans
lequel transitent de très nombreux flux d'information, sans un
dispositif de maitrise de ces flux, l'entreprise peut très vite
être dépassée et ne plus fonctionner avec une
qualité de service satisfaisante.
C'est ainsi pour apporter la lumière aux anomalies qui
viennent d'être reprises dans le système existant, nous pouvons
proposer deux solutions, l'une manuelle et l'autre automatique, dans le but
d'améliorer la performance et le bon fonctionnement du système
existant.
3.2.2.1 SOLUTION MANUELLE
REORGANISEE
La solution manuelle consiste en une simple
réorganisation du système en reconduisant les qualités
tout en conservant le traitement manuel.
Cette proposition qui ne garantit en rien la rapidité
dans l'exécution des tâches, occasionnera des erreurs de
manipulation et fatiguera le personnel dans le traitement des informations.
v AVANTAGES
- Réalisation d'un bon travail à moindre
coût ;
- Modification de l'organigramme et une nouvelle conception
des fichiers et des documents ;
- Solution moins coûteuse et facile à implanter
car elle prendra moins de l'espace.
v INCONVENIENTS
- Les procédures des traitements des informations
restent toujours manuelles et la fatigue humaine peut faire commettre les
erreurs de temps à autre ;
- Il n'y a pas une grande sécurité des
informations car les supports utilisés restent les papiers ;
- Accès facile aux informations par des personnes non
autorisées.
3.2.3.2. SOLUTION
INFORMATIQUE
La solution informatique a l'avantage de traiter des
informations avec la rapidité et précision, de rendre fiable la
gestion de l'information.
Cette solution permettra à l'utilisateur de faire les
opérations à temps réels avec fiabilité,
performance et perfection ; avec cette solution, les données seront
stockées sur les supports de stockages fiables et capables de garder les
informations intactes.
Mais en faisant allusion à l'informatique, nous ne
pouvons pas nous en passer de l'ordinateur qui permet à l'utilisateur de
traiter automatiquement les informations. Pour y remédier, nous lui
proposons ce qui suit:
· De former les utilisateurs ;
· D'engager les ingénieurs informaticiens
qualifiés afin de maintenir les ordinateurs ;
Première solution
Il s'agit ici, de placer dans chaque service, les ordinateurs
que pourront utiliser chacun, lié à un serveur de contrôle
pour les services qui exécutent les mêmes tâches des
machines de travaux, afin de faciliter l'accès aux données sur
les étudiants ainsi que leurs modalités de paiement.
Deuxième solution
L'EMMHEST doit placer un réseau global afin de
permettre aux étudiants d'être répertoriés par une
création d'un dossier d'information, cela permettra la
possibilité de consulter les informations de ces derniers en temps
voulu.
Ce réseau comportera plus ou moins dix ordinateurs pour
la ville de Kinshasa afin de résoudre les problèmes des
étudiants qui préoccupent l'EMMHEST et assurera la
facilité à l'accès aux informations afin d'atteindre les
objectifs assignés à l'établissement. Ainsi, le mode de
traitement sera unitaire.
v AVANTAGES
Cette solution est avantageuse car elle permet :
· la gestion automatique et rapide de grand volume
d'information
· l'exactitude dans les calculs et édition
automatique des états ;
· la fiabilité des données après
traitement des informations.
v DESAVANTAGES
· Le coût de maintenance des machines est quasiment
élevé ;
· L'achat de consommables informatiques tels que les
onduleurs et stabilisateurs.
· La formation des utilisateurs afin de maîtriser
l'outil et les logiciels nécessaires ;
· Interruption du travail lors d'une coupure brusque du
courant électrique et surtout que les onduleurs et les stabilisateurs
sont insuffisants ainsi que le groupe électrogène qui a
déjà vieilli.
3.2.3 CHOIX DE LA MEILLEURE
SOLUTION
Compte tenu des inconvénients cités ci haut et
dans le souci de produire des meilleures applications, nous pensons automatiser
le système où la machine serait vraiment importante pour
alléger certaines tâches.
En comparant les avantages de deux solutions proposées
précédemment, nous opterons pour la solution automatique ou
informatique pour des raisons suivantes :
- la prise en charge par la machine (ordinateur) de tous les
traitements afin d'éviter les erreurs et fournir les résultats
fiables dans un bref délai à l'intérieur du pays comme
à l'extérieur du pays ;
- les énormes avantages et procédures beaucoup
plus satisfaisants.
QUATRIEME CHAPITRE : MODELISATION ET APPLICATION
[2]
4.1 MODELISATION
4.1.1 MODELE CONCEPTUEL DE
DONNEES (MCD)
4.1.1.1 REGLES DE GESTION
La règle de gestion est une traduction de la conception
des objets choisis et des différentes contraintes validées par
l'organisation.
Elle permet aussi de déterminer théoriquement
les cardinalités qui existent entre objets et relations.
R1 : - Un ou plusieurs étudiants peuvent payer un ou
plusieurs frais
- Un ou plusieurs frais peuvent être payé
par un ou plusieurs étudiants
R2 : - Un ou plusieurs étudiants peuvent effectuer un
et un seul paiement
- Un ou plusieurs paiements peuvent s'effectuer par un
ou plusieurs étudiants
R3 : - Un ou plusieurs étudiants appartiennent à
un et un seul niveau
- Un et un seul niveau doit contenir un ou plusieurs
étudiants
R4 : - Un ou plusieurs étudiants peuvent suivre une et
une seule formation.
- Une formation peut être suivie par un ou
plusieurs étudiants.
R5 : - Un ou plusieurs étudiants peuvent obtenir un ou
plusieurs résultats.
- Un ou plusieurs résultats peuvent être
confirmés un ou plusieurs résultats.
R8 : - Un et un seul agent doit percevoir un ou plusieurs
frais.
- Un ou plusieurs frais doivent être
perçus par un et un seul agent
R9 : - Une et une section peut contenir une ou plusieurs
options
- Une ou plusieurs options peuvent être incluses
dans une et une seule section.
R10 : - Un ou plusieurs services peuvent organisés une
ou plusieurs formations - Une ou plusieurs formations peuvent
être organisées par un ou plusieurs services.
4.1.1.2 RECENSEMENT DES OBJETS
Dans le cadre de notre travail, nous utiliserons les objets
ci-dessous :
ü Etudiant
ü Niveau
ü Agent
ü Section
ü Service
ü Formation
ü Résultat
ü Paiement
ü Frais
4.1.1.3 RECENSEMENT DES RELATIONS
· Payer
· Effectuer
· Appartenir
· Suivre
· Confirmer
· Instruire
· Se trouver
· Prévoir
· Organiser
4.1.1.4 DESCRIPTIONS DES OBJETS
N°
|
NOM OBJET
|
PROPRIETES
|
IDENTIFIANT
|
01
|
ETUDIANT
|
Matricule
Nom
Post-nom
Sexe
Adresse
Téléphone
|
*
|
02
|
NIVEAU
|
Code niveau
Libellé niveau
|
*
|
03
|
AGENT
|
Matricule
Nom
Post-nom
Sexe
Adresse
Téléphone
Fonction occupée
|
*
|
04
|
SECTION
|
Libellé section
Nom section
Option
|
*
|
05
|
SERVICE
|
Code service
Libellé service
Nom service
|
*
|
06
|
PAIEMENT
|
Num réçu
Montant payé
Reste à payé
Date de paiement
|
*
|
07
|
FRAIS
|
Code frais
Libellé
|
*
|
08
|
FORMATION
|
Code formation
Libellé
|
*
|
09
|
RESULTAT
|
Libellé résultat
Description résultat
|
|
Tableau IV.1 : Description des objets
4.1.1.5 DESCRIPTION DES RELATIONS
N°
|
RELATION
|
ENTITE 1
|
ENTITE 2
|
DIMENSION
|
CARDINALITES
|
01
|
Payer
|
Etudiant
|
Frais
|
Binaire
|
1,n et 1,n
|
02
|
Effectuer
|
Etudiant
|
Paiement
|
Binaire
|
1,n et 1,n
|
03
|
Appartenir
|
Etudiant
|
Niveau
|
Binaire
|
1,n et 1,1
|
04
|
Suivre
|
Etudiant
|
Formation
|
Binaire
|
1,n et 1,1
|
05
|
Confirmer
|
Etudiant
|
Résultat
|
Binaire
|
1,1 et 1,n
|
06
|
Instruire
|
Classe
|
Etudiant
|
Binaire
|
1,1 et 1,n
|
07
|
Se trouver
|
Classe
|
Option
|
Binaire
|
1,n et 1,1
|
08
|
Exercer
|
Agent
|
Fonction
|
Binaire
|
1,1 et 1,1
|
09
|
Percevoir
|
Agent
|
Frais
|
Binaire
|
1,1 et 1,n
|
10
|
Contenir
|
Section
|
Option
|
Binaire
|
1,1 et 1,n
|
11
|
Organiser
|
Service
|
Formation
|
Binaire
|
1,n et 1,n
|
Tableau IV.2 : Description des
relations
4.1.1.6 RECHERCHE DE CARDINALITE
La cardinalité est la possibilité minimum (0 ou
1) et maximum (1, ou n) de participation d'une occurrence d'un objet dans la
relation envisagée, nous en distinguons différents types de
cardinalités.
o 0,1 zéro ou une fois
o 1,1 une et une fois
o 0,n zéro et plusieurs fois
o 1,n
1,1
1,n une et plusieurs fois
1,n
1,n
Service
Formation
Organiser
Etudiant
Frais
Payer
Etudiant
Payement
Effectuer
Etudiant
Résultat
Confirmer
1,n
1,n
1,n
1,1
1,n
1,1
1,n
1,n
1,1
1,n
Etudiant
Niveau
Appartenir
Etudiant
Formation
Suivre
1,1
1,n
Agent
Frais
Percevoir
Etudiant
Section
Se trouver
Résultat
Num_result
descr_result
observation
Formation
Code formation
Libelle format
Service
Code service
Libelle service
Agent
Matricule
nom
Post-nom
Sexe
Adresse
Téléphone
Fonction
Paiement
Numéro paiem
Date paiement
Motif payem
N° reçu
Montant payé
Section
Code section
Nom section
Option
Appartenir
Effectuer
S'est trouvé
Percevoir
Frais
Id_frais
motif frais
nbre billet
Etudiant
Matricule
Nom
Post-nom
Prénom
Sexe
Adresse
Tél
Payer
Influencer
Organiser
Confirmer
Suivre
1,n
1,n
1,n
1,n
1,n
1,1
1,1
1,n
1,1
1,1
1,n
1,n
1,1
1,n
1,1
1,n
1,n
1,1
251664896
Niveau
Code niveau
Libelle
2516638724.1.1.7 PRESENTATION DU MODELE CONCEPTUEL DE
DONNEES (M.C.D)
Figure IV.1 Modèle Conceptuel de
données
251666944
4.1.2 MODELE CONCEPTUEL DE
TRAITEMENT (M.C.T)
4.1.2.1 PRESENTATION DU M.C.T
Mise à disposition
Présentation
ET
Refus
Accord
Remise fiche inscription
ET
Passation Test
OK
KO
Remplissage fiche Inscription
Réception
Renseignement
OK
KO
Réussite
Echec
Se présenter à la caisse
ET
Caisse
OK
KO
Payement de Frais de Formation
Remise du reçu
Etudiant déclaré abandon
Enregistrement et Contrôle
Elaboration rapport
Toujours
Expédition du rapport
251649536
Figure IV.2
Modèle Conceptuel de Traitement
251665920
4.1.3 MODELE ORGANISATIONNEL
DE DONNEES (M.O.D)
4.1.3.1 CALCUL DU VOLUME DE LA BASE DE DONNEES
· VOLUME DES ENTITES
ENTITE
|
TAILLE
|
OCCURENCE
|
VOLUME
|
ETUDIANT
|
300
|
1000
|
300.000
|
AGENT
|
50
|
1000
|
50.000
|
SECTION
|
20
|
1000
|
20.000
|
SERVICE
|
10
|
500
|
5.000
|
FRAIS
|
10
|
500
|
5.000
|
PAIEMENT
|
900
|
1000
|
900.000
|
NIVEAU
|
10
|
500
|
5.000
|
RESULTAT
|
10
|
300
|
3.000
|
FORMATION
|
25
|
300
|
7.500
|
TOTAL VOLUMIQUE
|
1.295.500
|
Tableau IV.3 : Calcul du volume théorique
des entités
· VOLUME DES INDEX
ENTITE
|
INDEX
|
TAILLE
|
OCCURENCE
|
VOLUME
|
ETUDIANT
|
MATR
|
10
|
1.000
|
10.000
|
AGENT
|
MATR
|
10
|
1.000
|
10.000
|
SECTION
|
LIBELLE
|
10
|
1.000
|
10.000
|
SERVICE
|
CODE S
|
10
|
1.000
|
10.000
|
FRAIS
|
CODE
|
10
|
1.000
|
10.000
|
PAIEMENT
|
CODE PAIE
|
10
|
1.000
|
10.000
|
NIVEAU
|
CODE NIV
|
10
|
1.000
|
10.000
|
RESULTAT
|
LIBELLE
|
10
|
1.000
|
10.000
|
FORMATION
|
COD FORM
|
25
|
1.000
|
25.000
|
TOTAL VOLUMIQUE THEORIQUE
|
105.000
|
Tableau IV.4 : Calcul du volume théorique
des index
Pour trouver le volume total de notre base de données
nous avons utilisé la formule suivante : Volume de base =
[Ó vol. des entités + Ó vol. des index] x
coefficient.
Cependant, il est recommandé de
trouver le volume réel de la base de données en utilisant un
coefficient qui varie entre 2 et 5 afin de prendre en compte certains
imprévus en terme d'espace mémoire.
Volume Total (Octet) = (1.295.500 + 105.000) x 4 =
5.602.000
Volume Total (Ko) = 4.276.500/1024 = 5.470,70
Volume Total (Go) = 5.470,70/1024 = 5,3
Go.
Code niveau
Libelle
Code formation
Libelle formation
Matricule
Nom
Post-nom
Prénom
Sexe
Adresse
Tél
Option
Suivre
Etudiant
Effectuer
Num paiement
Date paiement
Motif paiement
Paiement
Formation
Appartenir
Payer
Niveau
Id_frais
motif frais
nbre billet
Frais
1,n
1,1
1,n
1,n
1,n
1,n
1,n
1,1
2516515844.1.3.2 PRESENTATION DE MOD
Figure IV.3 Modèle Organisationnel de
données
251667968
u
4.1.4 MODELE ORGANISATIONNEL
DE TRAITEMENT (M.O.T
4.1.4.1 PRESENTATION DU MODELE ORGANISATIONNEL DE
TRAITEMENT
Temps
|
Procédure Fonctionnelle
|
Nature
|
Postes
|
Mise à disposition
Présentation
ET
Refus
Accord
Remise fiche inscription
ET
Passation Test
OK
KO
Remplissage fiche Inscription
Réception
Renseignement
OK
KO
Réussite
Echec
Se présenter à la caisse
ET
Caisse
OK
KO
Payement de Frais de Formation
Remise du reçu
Etudiant déclaré
abandon
Enregistrement et Contrôle
Elaboration rapport
Toujours
Expédition du rapport
Journalière
Journalière
Journalière
Réception
Caisse
Recouvrement
S.A
S.A
S.A
S.A
Réception
Figure IV.4 Modèle Organisationnel de
Traitement
251668992
4.2 APPLICATION
Pour ce qui est l'application, nous avons utilisé le
Java comme langage de programmation, et le
MySQL comme système de gestion de base de
données. Nous présentons ci-dessous quelques interfaces de notre
projet pour montrer son fonctionnement.
Figure IV.5 Page du démarrage du Netbeans
IDE 8.0.1
Figure IV.6 Page du démarrage du
MySQL
Figure IV.7 Page d'ouverture
duPhpMyAdmin
Figure IV.8 Page d'ouverture
duPhpMyAdmin
En effet, l'interface jointe ci-dessous est la page du
démarrage de notre application.
Figure IV.9 Page d'accueil de
l'application
Après la page d'accueil, le menu administrateur est
réservé à l'administrateur de notre base de
données. Pour qu'il y accède il doit s'identifier en introduisant
son nom et son mot de passe pour se connecter et réaliser les
différentes opérations.
Figure IV.10 Page d'authentification de
l'Administrateur
251661824Ici, nous sommes dans la zone d'administration
où, seul l'administrateur de la base de données peut enregistrer,
afficher, rechercher ou mettre à jour les différentes
données qui s'y trouvent.
Figure IV.11 Menu de la zone
d'administration
L'interface ci-dessous illustre un formulaire de payement que
doit remplir le gestionnaire avant que l'étudiant puisse payer le frais
d'inscription ou de formation.
Figure IV.12 Menu de remplissage du formulaire de
renseignements
L'interface jointe ci-dessous illustre un formulaire de
payement de frais rempli.
Figure IV.13 Menu du remplissage du formulaire de
payement
En outre, l'interface jointe ci-dessous est un extrait de la
liste des étudiants ayant payé le frais de formation et
enregistrés dans la base de données de ladite institution de
formation.
Figure IV.14 Extrait de la liste des
étudiants en ordre
L'interface ci-dessous illustre comment le gestionnaire peut
modifier les différentes données des étudiants au cas
où elles étaient inscrites avec des erreurs d'orthographes,
etc....
Figure IV.15 Menu de modification et mise à
jour du formulaire
CONCLUSION GENERALE
Comme le soleil se lève à l'Est et se couche
à l'Ouest, de même tout travail commence par un préambule
et se termine par une conclusion.
Notre travail a porté sur la mise en place
d'une base de données pour la gestion financière d'une
Institution de formation professionnelle et notre champ
d'investigation a été l'EMMHEST / Kinshasa.
Lors de notre passage sur terrain, nous avions constaté
que la gestion des finances de l'institution citée ci-haut était
confrontée à plusieurs difficultés notamment la lenteur
dans le traitement des informations liées aux finances d'une
manière générale et en particulier de paiement des
différents frais de formation, la perte de données lors de la
conservation.
En effet, nous avons structuré notre travail en quatre
chapitres :
Au premier chapitre, nous nous sommes donné le devoir
d'aborder les systèmes d'information. Certes, sans un dispositif de
maitrise de ces systèmes d'information, l'entreprise peut très
vite être dépassée et ne plus fonctionner avec une
qualité de service satisfaisant.
En effet, au second chapitre, nous avons parlé des
généralités sur les bases de données comme nous
l'avons dit ci-haut que les bases de données ont une portée
particulière dans une entreprise car ils peuvent gérer une forte
masse d'informations.
En outre, le troisième chapitre avait fait l'objet
d'une étude préalable avant d'arriver à la
modélisation. Après la collecte des données mise à
notre portée, nous avons entamées la phase d'analyse. D'où
nous trouvons la nécessité de donner des pistes de solutions
afin de redynamiser toutes les opérations financières de ladite
institution.
Enfin dans le quatrième et dernier chapitre, nous avons
focalisé notre attention à la conception d'un modèle de
système d'information avec la méthode Merise
dont nous signalons avoir utilisé le Java
comme langage de programmation, et le MySQL comme
système de gestion de base de données.
Néanmoins nous pouvons dire que les solutions que nous
avons proposées dans notre travail d'analyse, portent solutions à
notre problématique et optimisent les résultats des
opérations liées aux finances de cette institution d'enseignement
à caractère professionnel en temps réel.
Ainsi, nous laissons la liberté à toute personne
de critiquer et suggérer ce travail pour son amélioration.
BIBLIOGRAPHIE
1.
OUVRAGES
1) DE COURCY R., Les systèmes d'information
et réadaptation, Québec, Réseau International
CIDIH et les facteurs environnementaux, 1992, Vol 1 & 2
2) DIGALLO Frédéric.,
Méthodologie des systèmes d'information,
Paris, Angoulême, 2001
3) GARDARIN Georges, Base de données : Objet
et relationnelle, édition Eyrolles, Paris, 1999.
4) HAINAUT Jean Luc, Base de données et
Modèles de calcul, 2ème édition, Dunod,
Paris, 2000
5) HAINAUT J.L., Base de données et
modèles de calcul, outils et méthodes pour l'utilisateur, Cours
et Exercices, 2ème édition, Dunod, Paris, 2000.
6) JACQUES LE MAITRE, Bases de données et
Système de Gestion de Base de Données,
Université du Sud Toulon, Var, 2004.
7) PINTO ET GRAWTZ, Méthode de Recherche en
Sciences Sociales, Ed. Dalloz, Paris 1974.
8) PINTO ET GRAWTZ, Méthode de Recherche en
Sciences Sociales, Col. Teremis, Paris, PUF, 1967.
9) WENU BECKER, Recherche scientifique :
Théorie et Pratique, LUBUMBASHI, PUL, 2004
2.
NOTES DE COURS
10) BONGO BONGO, Méthodes de Recherche
Scientifique, L1 SCA, ISP/GOMBE, 2005-2006. (Inédit)
11) Alain MUSESA LANDA, Initiation à la
recherche scientifique, G2 Info, UNIKIN 2013-2014
(Inédit)
12) Eugène MBUYI MUKENDI, Informatique
appliquée : Base de données, G3 Info, UNIKIN
2012-2013 (Inédit)
13) Eugène MBUYI MUKENDI, Informatique
Générale, G1 Info, UNIKIN, 2011-2012
(Inédit)
14) Jean-Jacques MVIBUDULU KALUYIT., Méthode
d'Analyse Informatique II, G3 Info, UNIKIN, 2012-2013
(Inédit)
15) Jean-Jacques MVIBUDULU KALUYIT., Analyse
Informatique et Système de Gestion de Base de
Données, G2 Info, UNIKIN, 2012-2013 (Inédit)
16) Pierre KASENGEDIA MOTUMBE, Architecture et
Organisation des Ordinateurs, G2 Info, UNIKIN, 2013-2014.
(Inédit)
17) Simon NTUMBA BADIBANGA, Informatique de
Gestion, G3 Info, UNIKIN, 2014-2015 (Inédit)
3.
TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
18) MVUVU LIKOKO : Mise en place d'un modèle de
Gestion des paiements de frais scolaires. « Cas de l'Institut KYESHERO
». ISC/GOMA, Année académique 2011-2012.
19) KONGO PAMBU, Mise en place d'une application web pour la
gestion des produits pharmaceutiques. « Cas de la pharmacie G Pharma»
Université de Kinshasa, Année Académique 2013-2014.
4.
SITES WEB
20)
www.Commentçamarche.com
21) www.MemoireOnline.com
5.
DICTIONNAIRES
22) Dictionnaire Français Encarta,
édition 2009
23) Dictionnaire Français Larousse,
édition 2009
Table des
Matières
Epigraphie
..........................................................................................
i
In Memoriam
......................................................................................
ii
Dédicace
...........................................................................................
iii
Avant-Propos
....................................................................................
iv
EPIGRAPHE
1
ZAMENGA
BATUKEZANGA
2
IN
MEMORIAM
3
DEDICACE
4
AVANT-PROPOS
5
Ndwo
Mayele Jacob
5
0. INTRODUCTION GENERALE
6
0.1 PROBLEMATIQUE
6
0.2 HYPOTHESE
7
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET
8
0.3.1 CHOIX
8
0.3.2 INTERET DU SUJET
8
0.4. DELIMITATION DU TRAVAIL
8
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
9
0.5.1 METHODES
9
0.5.2 TECHNIQUES
9
0.6. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
10
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
10
PREMIER CHAPITRE : SYSTEME D'INFORMATION
11
1.1 SYSTEME
11
1.1.1 DEFINITION ET ETYMOLOGIE
11
1.1.2 STRUCTURE D'UN SYSTEME
11
1.2 INFORMATION
14
1.2.1 DEFINITIONS
14
1.2.2. TRAITEMENT DE L'INFORMATION
15
1.2.3. LES DIFFERENTES FORMES D'INFORMATION
15
1.2.4. CODIFICATION D'UNE INFORMATION
(NATURELLE)
16
1.2.5. CLASSIFICATION DE L'INFORMATION
16
1.3. LE SYSTEME D'INFORMATION
17
1.3.1 FONCTIONS PRINCIPALES D'UN SYSTEME
D'INFORMATION
17
1.3.2 QUALITES D'UN (BON) SYSTEME D'INFORMATION
18
1.3.3. DEVELOPPEMENT ET LE CYCLE DE VIE DU
SYSTEME D'INFORMATION
18
1.3.4.PROBLEMATIQUE DE CONCEPTION DU S.I
20
1.3.5. METHODE DE CONCEPTION
20
1.3.6. STRUCTURE
21
1.3.7. ARCHITECTURE D'UN SYSTEME D'INFORMATION
21
DEUXIEME CHAPITRE : BASES DE DONNEES
23
2.1 DEFINITIONS
23
2.1.1 BASE DE DONNEES
23
2.1.2 GESTION D'UNE BASE DE DONNEES
23
2.2 LES CRITERES D'UNE BASE DE DONNEES
24
2.3 NIVEAUX DE DESCRIPTION DE DONNEES
24
2.4 SYSTEME DE GESTION DE BASE DE DONNEES
25
2.4.1 DEFINITION
25
2.4.2 OBJECTIFS ET FONCTION D'UN S.G.B.D
26
2.4.3TYPES DE MODELES DES DONNEES
27
2.4.4 TYPE DE SYSTEME DE GESTION DE BASE DE
DONNEES
29
2.4.5 LES ACTEURS DE BASE DE DONNEES.
31
2.4.6 LES CONTROLES D'UN S.G.B.D
31
TROISIEME CHAPITRE : ETUDE D'OPPORTUNITE
32
3.1 ANALYSE DE L'EXISTANT
32
3.1.1 PRESENTATION DE L'EMMHEST
32
3.2 CRITIQUE DE L'EXISTANT ET PROPOSITION DES
NOUVELLES SOLUTIONS
42
3.2.1 CRITIQUE DE L'EXISTANT
42
3.2.2 PROPOSITION DES SOLUTIONS
43
3.2.3 CHOIX DE LA MEILLEURE SOLUTION
45
QUATRIEME CHAPITRE : MODELISATION ET
APPLICATION
46
4.1 MODELISATION
46
4.1.1 MODELE CONCEPTUEL DE DONNEES (MCD)
46
4.1.2 MODELE CONCEPTUEL DE TRAITEMENT (M.C.T)
51
4.1.3 MODELE ORGANISATIONNEL DE DONNEES (M.O.D)
52
4.1.4 MODELE ORGANISATIONNEL DE TRAITEMENT
(M.O.T
54
4.2 APPLICATION
55
CONCLUSION GENERALE
61
BIBLIOGRAPHIE
62
1. OUVRAGES
62
2. NOTES DE COURS
62
3. TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
63
4. SITES WEB
63
5. DICTIONNAIRES
63
Table des Matières
64
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