Année académique
0152016
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
RESEAU DES UNIVERSITES DU
CEPROMAD
UNIC DE GOMA
B.P. 573 GOMA
Agréée par
Décret Présidentiel n° 06/106 du 12 juin 2006
E-mail:
unicgoma@gmail.com
Web:
www.cepromad.cd
Faculté de Management et Science
Économique
ANALYSE DE LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES DU
PORTEFEUILLE EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, APPLICATION DE
LA
SNEL/GOMA
Par : Donatien KAKULE MUHULA
Encadreur : Emanuel MUDEKEREZA
chef des travaux
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DEDICACE
À mes parents :
Valentin KYEYA et Jeannette KYAKIMWA ;
À mes
frères et soeurs biologiques.
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KAKULE MUHULA Donatien
Donatien KAKULE MUHULA
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REMERCIEMENT
La réalisation de ce travail n'a pas été
une oeuvre des efforts personnel, il est donc impérieux pour nous de
remercier, de reconnaître l'effort et l'apport d'autres personnes.
Nous remercions et glorifions le bon Dieu pour la vie et
l'amour, la force et l'intelligence qu'il n'a cessé de nous donner
gracieusement.
Nous remercions nos parents Valentin KYEYA et Jeannette
KYAKIMWA pour avoir soutenus notre parcours de la vie dans tous les domaines
dès la naissance jusqu'à ce jour.
Nos sincères remerciements s'adressent également
:
Aux autorités académiques de l'université
du CEPROMAD « UNIC » en sigle pour leur encadrement sur le plan
morale et intellectuel ;
À monsieur le Chef des Travaux Emanuel MUDEKEREZA et
à l'Assistant Serge BALAGIZI, qui malgré leurs multiples
occupations, ont acceptés de nous accompagner et nous diriger dans la
réalisation de ce travail, que le bon Dieu bénisse leurs courage
et leurs bravoure ;
À ma grande soeur Stella MASIKA et son mari Emanuel
pour leur soutient tant morale que financier tout au long de notre
traversée académique ;
Aux responsables de la Société Nationale
d'Électricité « SNEL » pour leur franche
collaboration;
À mes frères, soeurs, cousins, neveux, amis et
compagnons de lutte, particulièrement le chef de promotion Alain et
Merveille KAVIRA son adjointe, pour toutes les fois qu'ils ont
abandonnés leurs activités pour nous prêter oreille, puisse
Dieu les bénir.
En fin, que tous ceux qui ont de loin ou de près
contribué à la réalisation de ce travail, trouvent ici
l'expression de nos sincères remerciements.
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SIGLES ET ABREVIATIONS
A.D.G. : Administrateur Directeur Générale
A.SI.C. : Abonné semi-commerciale
B.T. : Basse Tension
C.D. : Centre de Distribution
C.A. : Chef d'Agence
C.F.A.C. : Chef Facturation
D.G. : Directeur Générale
E.A.V.T. : Étude d'Analyse
E.P. Éclairage Publique
G.CL. Gestion de la Clientèle
G.A. : Gestion des Abonnée
H.T. : Haute Tension
R.D. Congo : République Démocratique du Congo
M.T. : Moyenne Tension
M.W. : Méga Watt
S.N.EL : Société Nationale
d'Électricité
T.V.A. : taxe sur la Valeur Ajoutée
T.F.C. : Travail de Fin de Cycle
T.F.E. : Travail de Fin d'Étude
U.N.C. : Université du Cepromad
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INTRODUCTION GENERALE
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Une étape très importante de la recherche
consistant à faire une revue de la littérature, qui met en marge
certains chercheurs qui ont abordés le même domaine que nous avons
orienté notre réflexion1.
La performance budgétaire des entreprises, prise dans
la plus part de cas comme conséquence de la gestion de celles-ci, notre
travail ne peut éventuellement pas être liminaire à parler
de celle-ci, nous ne sommes pas premiers à en avoir fait allusion,
raison pour laquelle nous serons obligés de nous
référencer à nos prédécesseurs :
En premier lieu, nous faisons allusion au travail de monsieur
Jules KASEYA de l'Université de LUMBASHI, qui avait comme thème
d'étude : « Gestion des finances publiques et son impact sur
l'évolution de la croissance économique en RDC2
», il a exprimé son problème de recherche à travers
les questions suivante :
- Que pourrait ou peut avoir comme effet, la gestion bonne ou
mauvaise des finances de l'État sur la croissance économique et
le développement socioéconomique du pays ?
- Ne pourrait-elle pas avoir des effets positifs ou
négatifs sur la croissance économique et le développement
socio-économique selon que les ressources pécuniaires de
l'État sont bien ou mal gérées par les fonctionnaires et
agents de l'État ?
De manier provisoire, il a répondu à ces questions
de la manière suivante :
- Au vestibule de notre travail et en se basant sur nos
investigations, nous osons croire que les ressources financières
publiques seraient victimes des différents abus (dilapidations,
détournements des deniers publics, mal gouvernance économique et
financière, mauvaise gestion, etc.), suite à la modicité
des salaires dont bénéficient les fonctionnaires et agents de
l'État, au contrôle inefficace effectué par des organes
habileté dont le corps de travail semble avoir pris de l'âge, au
manque de rigueur dans la gestion, à l'absence des sanctions qui
alimentent l'impunité dans les administrations et services
1 KASEKWA J.B., Initiation à la Recherche
Scientifique, cours inédit, UNIGOM, 2010-2011
2 Jules KASEYA, Gestion des finances publiques et
son impact sur l'évolution de la croissance économique en
RDC, mémoire inédit, UNILU 2011
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publics, au non-respect des principes et valeurs éthiques
et déontologiques par les fonctionnaires et agents de l'État ;
- En outre, une bonne gestion des Finances Publiques pourrait
favoriser une croissance
économique saine et bonne et un développement
prenant en compte l'approche environnementale en vue de protéger les
écosystèmes ; par contre une mauvaise gestion des deniers publics
pourrait également avoir comme effets entre autres un faible volume des
dépenses publiques dans la mesure où l'essentiel des recettes
mobilisées n'est pas canalisé vers le Trésor Public, ce
qui pourrait engendrer comme conséquences la diminution des
dépenses de fonctionnement et celles d'investissement susceptibles de
diminuer la production nationale et par voie de conséquence plongerait
le pays dans le sous-développement, etc.
En concluant son oeuvre, ces hypothèse ont
été affirmée partant du fait que les finances publiques
constituent un domaine important dans la vie non seulement économique
mais aussi sociale, politique et autre d'un pays, dès lors que, leur
mobilisation, leur utilisation, leur affectation ou répartition ainsi
que leur évaluation exigent une bonne gestion pouvant permettre au
gouvernement de réaliser ses objectifs économiques.
Deuxièmement nous parlons de monsieur3BAGAZA
RUKEMA. Cet auteur s'est articulé sur « l'analyse de performances
des points de perception de la SNEL/Goma ». Dans son mémoire,
l'auteur s'interroge sur la façon de fonctionnée de points de
perceptions de la SNEL et leur façon de contribué aux recettes de
la société. De manière provisoire il a répondue
à la question en disant que la SNEL a été à
l'assaut de sa clientèle dans le cadre d'un marketing de la
proximité, en important et en rendant viable ces services à
travers les points de perception dans différents quartiers.
Ayant affirmé son hypothèse, nous constatons que
ce dernier s'est beaucoup intéresser à la mobilisation des
recettes par les points d'accès que la SNEL à placée dans
différent quartier.
En dernier lieu, nous voyons le travail de
monsieur4 KAMBALI BITOTA. Celui-ci dans son travail intitulé
« Apport du management à la performance des institutions
hospitalières, cas de l'hôpital générale de
référence de RUHENGERI », il est préoccupé par
la contre-
3BAGAZA RUKEMA, Analyse de performances des points
de perception de la SNEL/Goma, mémoire inédit, UNIC,
2009-2010
4KAMBALI BITOTA, Apport du management à la
performance des institutions hospitalières, cas de l'hôpital
générale de référence de RUHENGERI, TFE, UNIC,
2007-2008
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performance et s'interroge quant aux stratégies
managériales pour la redynamisation de l'hôpital
générale de RUHUNGERI. De manière provisoire, il a
répondue à sa question en disant que l'efficacité et la
mégestion du dit hôpital seront causés par le management
intuitif avec lequel les décisions sont prises par imitation,
expérience et jugement personnels plutôt que sur base de l'outil
de gestion efficace. Après l'affirmation de son hypothèse, ce
chercheur a constaté qu'il serait bien nécessaire de former le
personnel de l'hôpital malgré leurs différents niveaux
d'étude pour que ce dernier puisse mener une gestion saine de
l'hôpital.
En bref notre travail ne s'opposera pas à ceux des
précédents, mais il se démarquera de ce dernier par le
fait qu'ils ont parlé en premier lieu de la mobilisation de ressources
financières de l'État considérer comme régulateur
de l'activité économique dans son ensemble, en suite de la
performance des points de perceptions sans aller loin de la mobilisation de
recette et en fin du management intuitif. Nous allons, en ce qui nous concerne,
nous inquiété de l'environnement interne des entreprise du
portefeuille en RDC et surtout de leur manière d'intégration des
méthodes modernes de management pour atteindre leur performance
budgétaire et parvenir à juger ces dernières d'efficiente
ou efficace.
0.2. PROBLEMATIQUE
Depuis la nuit de temps, les sociétés ont
toujours besoin des ressources en général et des ressources
financières en particulier, pour assurer la couverture et la
satisfaction de leur besoin. Dès lors, la gestion budgétaire qui
est l'une des outils du contrôle de gestion, qui occupe une place
considérable dans le fonctionnement et la survie des entreprises.
Cependant, la mobilisation, l'utilisation, la répartition ainsi que
l'évaluation de ces ressources nécessitent une bonne gestion pour
assurer réellement et efficacement le fonctionnement harmonieux des
entreprises et le développement socioéconomique de ces
dernières.
D'une part, la recherche du plus haut niveau de performance
possible est une préoccupation des dirigeants depuis plusieurs
années, cela s'explique par une suite de valeurs derrière
lesquels court les entreprises tel que la stabilité, la satisfaction de
la clientèle, l'accroissement du chiffre d'affaire, l'innovation et bien
d'autres que nous ne pouvons cités ici. De ce fait, le budget apparait
comme l'outil de gestion qui va de la prévision des recettes et
dépenses possible, il implique par conséquent, une connaissance
profonde de l'organisation, des rouages de la décision, des techniques
et des supports d'information, des méthodes de travail appliquées
dans l'entreprise et de l'homme.
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Par ailleurs, l'analyse de la performance budgétaire,
est un instrument économique permettant la meilleure organisation des
processus de l'entreprise, notamment à travers les outils comptables
qui, internes, ne sont pas soumis aux euphémismes de la
comptabilité publiée, mais aux images que, par le contrôle,
les managers se font des priorités.
Pour être performante, une entreprise doit être
plus attentive aux notions d'efficience et d'efficacité, il n'est
cependant pas facile d'atteindre la performance dans certain domaine où
l'on maîtrise difficilement des éléments en rapport avec
l'efficience et l'efficacité, raison pour laquelle dans certains pays du
monde et ceux de l'Afrique en particulier en R.D. Congo, l'Etat se
réserve l'exploitation de certain domaine comme la production du courant
électrique, l'assurance de la sécurité sociale, la
production et le traitement de l'eau,...
Cependant, lorsque on aperçoit de près ou de
loin le niveau qu'a atteint la technologie actuellement, on sent que
l'électricité occupe une place non négligeable dans le
processus de la modernisation, on constate également qu'elle est l'un de
moteur de la nouvelle technologie de pointe sans quoi le développement
économique est une utopie. Des part cette place qu'elle occupe, il est
sans doute inévitablement évident pour toute personne curieuse de
se pose la question de savoir comment l'entreprise qui gère sa
production et sa distribution s'y met pour en fin espérer un
développement proche.
Dans ce travail, nous allons, après toutes les rumeurs
qui sont à la une sur la manière de gestion des entreprises du
portefeuille dans le pays du tiers monde et particulièrement dans notre
pays la R.D.C, tenter de vérifier comment le gestionnaire des
entreprises du portefeuille usent de différentes méthodes
modernes de management pour atteindre leurs performance. Nous allons
précisément faire une analyse de la performance budgétaire
de l'une de ces entreprises, sachant que plus souvent le contrôle
budgétaire permet de savoir où se situe l'entreprise en
matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses.
Pour ainsi dire, nous allons dans ce travail, analyser quelques indicateurs de
performance budgétaire qu'est l'efficience et l'efficacité,
surtout en matière de mobilisation des recettes et engagement des
dépenses au sein de la société nationale
d'électricité.
En fin, la problématique étant réelle et
pertinente, il n'est pas facile d'aborder toutes les facettes de la performance
budgétaire en intégralité au sein des entreprises du
portefeuille, nous allons surtout orienter notre étude sur une analyse
budgétaire en vue d'expliquer le niveau
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d'efficacité et efficience budgétaire de la SNEL
Goma. Pour bien atterrir, nous allons tenter dans ce travail de répondre
aux questions suivantes qui sont le soubassement de notre analyse :
- Quel est le niveau d'appréciation de la performance
budgétaire de la SNEL partant de son efficacité et efficience en
matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses
pendant la période sous examen ?
- Partant des recettes et dépenses présente de
la SNEL Goma, la tendance de la performance budgétaire de cinq
années avenir, est-elle évolutive?
Telles sont formuler les principales questions qui guiderons
notre recherche, pour nous permettre d'apporter certains élément
de réponse à notre curiosité scientifique et d'expliquer
la performance financière particulièrement des entreprises du
portefeuille à l'application de la SNEL Goma durant la période
sous examen.
0.3. HYPOTHESES
L'hypothèse étant une réponse provisoire
que se propose un chercheur afin de mener à bon port son travail
scientifique5, nous en avons fait allusion pour la
réalisation du présent travail, et ainsi nous avons
provisoirement répondu à notre préoccupation en disant que
:
- Le budget de la SNEL Goma serait jugée efficace car
elle parviendrait à mobiliser les recettes prévues et cette
entreprise serait efficiente car elle parviendrait à réaliser les
recettes escompté avec moins des dépenses que prévues au
départ ;
- La performance budgétaire serait prédite
à tendance évolutive pendant les cinq années futures si la
tendance évolutive des recettes à réaliser serait
supérieure à celle des recettes prévues, ainsi que les
dépenses à engager seraient moindre que celles prévues.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 0.4.1.
Intérêt personnel
Nous avons été motivés dans le choix de
ce thème d'étude par deux faits qui sont d'une part la
nécessité de l'électricité qui est muté
indispensable pour le développement d'un pays et de l'autre, par la
recherche des raisons de pérennités des entreprises du
portefeuille qui ne
5
WWW.mémoireonline.com
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semblent pas être régulièrement
subventionné par l'État dans notre pays la R.D.C., mais qui
résister malgré l'environnement incertain dans lequel elles
travaillent.
0.4.2. Intérêt scientifique
Outre l'aspect lié à la mondialisation nous
avons été plus intéresser par le niveau
d'appréciation de la performance budgétaire partant de
l'efficacité et l'efficience qui sont de facteurs clés de
performance dans toute entreprise particulièrement pour les entreprises
du portefeuille à l'application de la SNEL.
0.4.3. Intérêt social
Ce travail étant d'actualité, motiverai tout
désireux de la connaissance vraie des choses surtout s'il faut tenter
des proposer aux dirigeants de ce pays plein de potentialité qu'est la
République Démocratique du Congo, des meilleures méthodes
de suivi budgétaire pour arriver à rendre performant diverses
entreprises sous son tutelle.
0.5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
De manière générale, ce travail se fixe
comme objectif de faire une analyse de la performance budgétaire afin de
juger d'efficace ou efficiente la société Nationale
d'électricité en sigle SNEL/Goma surtout en ce qui concerne la
mobilisation des recettes attendus et l'engagement de dépenses
prévues.
Ce travail comportera également trois objectifs
spécifiques qui sont :
- Comprendre les théories en rapport avec la politique
budgétaire utilisée par le dirigeant pour mener vers la
performance budgétaire une entreprise du porte feuil ;
- Découvrir de près la société
nationale d'électricité « SNEL », ses objectifs, sa
missions et son historique ;
- Et en fin Juger d'efficace et/ou efficiente, mais
également comprendre le fondement de performance budgétaire de la
société nationale d'électricité dans notre pays et
singulièrement (la SNEL/Goma)
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0.6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
La méthodologie est l'ensemble des opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifies6. Cet ainsi que dans ce travail nous avons fait
recourt à certains méthodes et techniques.
0.6.1. Méthodes
Une méthode est un ensemble plus au moins
structuré et cohérent de principes sensés d'orienter
l'ensemble des démarche du processus dans lequel elle s'inscrit.
Pratiquement, nous fait recourt à la méthode analytique ou de
décomposition, celle descriptive et celle statistique pour
exécuter notre oeuvre.
a) Méthode descriptive :
La méthode descriptive est un ensemble des lois qui
visent une description exacte de quelque chose avec un plan ou un schéma
incontestable. Cette méthode nous a servi à établir une
logique et à faire la présentation des données.
b) Méthode statistique
La méthode statistique est un ensemble des principes
qui visent à donner une description quantitative de l'étude. Elle
va nous servir dans l'appréciation des indicateurs de performance
budgétaire, ainsi que la projection de recettes et dépenses pour
apprécier la pérennité de la performance dans les
années avenir au sein de la SNEL Goma.
c) Méthode analytique ou de décomposition
La méthode analytique est un examen méthodique
permettant de distinguer les différentes parties d'un problème et
de définir leur rapport. Dans ce travail elle pourra nous soutenir dans
l'étude de faits et l'établissement des leurs cohérences
tout en analysant les théories y afférentes, en confrontant les
prévisions aux réalisations pour analyser l'impact du
contrôle de gestion apporter d'un exercice budgétaire à un
autre.
6 R.PINTO et M. GRAWITZ, Méthode de
recherche en science sociale, 4e éd ; Dalloz, Paris 1976,
P 196
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0.6.2. Technique
Par technique, il faut attendre un outil mis à la
disposition de la recherche et organiser par la méthode dans un but plus
précis. Pour appuyer les méthodes, nous avons dans ce travail
fait recourt à la technique d'interview libre et celle documentaire.
a) Technique d'interview libre
La technique d'interview libre consiste à faire une
entrevue entre le chercheur avec une personne ou groupe de personnes afin de
connaitre son appréciation sur une question bien précis. Elle
nous a permis dans ce travail de dialoguer avec nos enquêtés
suivant un canevas préétablit en rapport avec la
récolté des données utile pour notre recherche. Cette
technique nous a été plus utile car elle nous a facilité
de connaître le niveau d'appréciation en terme d'efficience et
efficacité de la SNEL Goma par la Direction de KINSHASA année par
année.
b) Technique documentaire
La technique documentaire est un ensemble de recherche et
analyses des informations disponibles sur un thème donné. Elle
pourra nous facilité la consultation de sources fiables d'information en
vue d'en tirer les données essentielles à notre étude.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
Dans le temps nous allons étudier les indicateurs de
performance financière en matière de mobilisation des recettes et
engagement de dépenses allant de l'exercice 2011 à 2015 et
Dans l'espace nous serons préoccupés par
l'analyse de la performance budgétaire de la société
nationale d'électricité à Goma chef-lieu de la province du
Nord-Kivu, en république démocratique du Congo.
0.8. DIFFICULTE RENCONTREES
Dans la réalisation de ce travail nous avons
rencontré certaines difficultés notamment :
La sensibilité de notre préoccupation et la
qualité des données pratique dont nous avions besoin, qui se
révèle confidentielles et dont on nous a remis après avoir
examiné plusieurs fois notre maturité et niveau de
confidentialité, pour ne citer que ça.
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0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Excepté l'introduction générale et la
conclusion générale, cet ouvrage aura trois chapitres dont :
- Le premier des généralités : Cadre
théorique
- Le deuxièmes de l'aperçue authentique sur la
société nationale d'électricité et la ville de Goma
; et
- En fin le troisième de l'analyse des indicateurs de
performance budgétaire à la Société Nationale
d'électricité Goma.
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Chapitre premier : CADRE THEORIQUE
I.1. NOTIONS SUR LE BUDGET I.1.1.Origines et
Définitions
Le mot budget provient du gaulois « bouge
» puis de l'ancien français « bougette
», qui désignait une petite bourse accrochée
à la ceinture de l'habit d'une personne, contenant de la menue monnaie
lui permettant de faire face aux dépenses prévisibles de la
journée. Le mot est exporté en Angleterre au Moyen-Âge
où il désigne ensuite le sac du chancelier à
l'échiquier dans lequel il présente au Parlement les comptes et
autres pièces justificatives, et il prend progressivement le sens actuel
de « budget ». Le mot avait disparu de la langue française
durant plusieurs siècles quand il y revient au
XVIIIème par l'intermédiaire de l'anglais, avec son
nouveau sens7.
Un budget est un document produit annuellement par les
entreprises, les administrations ou encore les organisations. Il fait
état des recettes et des dépenses prévisionnelles
planifiées pour l'exercice à venir. Le budget est un outil
incontournable pour les chefs d'entreprise qui l'utilisent à des fins de
pilotage, de prévision et de contrôle de leurs activités.
Il peut se focaliser sur les recettes, dépenses liées à
l'exploitation ou à l'investissement et peut recouvrir un
caractère indicatif ou impératif8.
Parce que le budget n'a aucune valeur légale, certaines
entreprises (notamment commerciales) n'hésitent pas à
établir un double budget. Alors qu'un premier budget comprenant des
données réelles est destiné à la direction, un
second est fourni aux collaborateurs en leur présentant des objectifs
à la hausse. Cette stratégie est essentiellement utilisée
à des fins de motivation du personnel.
Naguère, le budget était défini comme
étant « l'acte par lequel sont prévues et autorisées
les dépenses et les recettes annuelles de l'État ou des autres
services que les lois assujettissent aux mêmes règles ».
À cet égard, quatre points sont à relever9 :
- Le budget est un acte juridique, à savoir qu'il
émane d'une institution, notamment, le parlement ;
7 Henriette Walter, Honni soit qui mal y
pense, éditions Robert Laffont, 2001.
8
WWW.Wikipédia.fr
consulté le 02 Août 2016
9 CT N'SIMBA, Cours des Finances publiques,
cours inédit, Université de Bunia, G3, 2013-2014
Page | 11
- Le budget est un état prévisionnel : les
recettes et les dépenses sont considérées comme probables
et évaluées par anticipation ;
- Le budget est un acte d'autorisation : l'acte émanant
de l'assemblée nationale ou du parlement engage l'exécutif
à procéder à son exécution ;
- Cet acte juridique est annuel ; dès lors, cette
autorisation n'est valable que pour une année.
De notre part, nous définissons le budget comme un
état prévisionnel des dépenses et recettes établit
par les dirigeants d'une entreprise, collectivité, chacun à son
niveau et dans son domaine afin d'apporter d'avance sa contribution pour
matérialiser les objectifs de l'organisation.
I.1.2. Les Qualités du budget
Les qualités essentielles du budget sont :
l'universalité, la sincérité et l'exactitude,
l'annualité, l'unité, la spécialité et
l'équilibre.
1) L'universalité :
Le budget est universel lorsqu'il comprend, sans confusion,
atténuation ni omission toutes les recettes et toutes le dépenses
à effectuer pendant la durée d'un exercice. Le principe de
l'universalité budgétaire est contenu dans la législation
qui spécifie que toutes les recettes de l'entreprise doivent être
portées annuellement au budget et qu'aucun paiement sur la caisse de
celle-ci ne peut avoir lieu qu'en vertu d'un crédit porté au
budget décidé par le dirigeant, ou bien en vertu d'un
crédit spécial approuvé par lui. Le principe de
l'universalité requiert également l'inscription du montant brut
des recettes et des dépenses. Cela veut dire que lorsqu'un service de
l'entreprise réalise à la fois des recettes et des
dépenses, chacune d'elle, et non leur solde net, doit être inscrit
au budget. De même par exemple les intérêts
créditeurs et les intérêts débiteurs échus
doivent figurer distinctement au budget en dépense et en recette.
2) La sincérité et l'exactitude :
Le budget est sincère et exact lorsqu'il ne contient
pas d'opportunes trompeuses comme, par exemple, la dénaturation,
l'exagération ou la réduction fictive de certaines
dépenses et recettes, lorsqu'il ne prévoit aucune recette fictive
de nature à réaliser un équilibre apparent. Il doit faire
preuve d'une juste évaluation des recettes et des dépenses de
sorte à éliminer dans la
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mesure du possible des recours ultérieurs à des
demandes de crédit supplémentaire en cours d'exercice. Sont
à condamner sévèrement les manoeuvres qui constituent
à sous-évaluer les prévisions de recettes ou à
surévaluer les prévisions de dépenses en vue de
présenter la situation budgétaire sous un jour
défavorable, comme il convient de condamner les procédés
inverses de nature à retarder le redressement financier
nécessaire et indispensable.
3) L'annualité :
La société a l'obligation d'établir
chaque année un budget qui comprend toutes les recettes et toutes les
dépenses susceptibles d'être effectuées au cours de
l'exercice financier. Un crédit voté pour un exercice
déterminé ne peut pas être utilisé pour payer de
dépenses prévues au budget d'un exercice antérieur ou
postérieur.
4) L'unité :
Afin de mettre les dirigeants en mesure de prendre les
décisions financières en toutes connaissances de cause, le budget
de l'entreprise doit se présenter sous forme d'un seul et unique
document. Lors du vote du budget se fait en effet le choix de la
priorité des dépenses qui conditionne la fixation des recettes et
le recours éventuel à l'emprunt. Ce n'est que de cette
façon que l'équilibre du budget peut être
sauvegardé.
5) La spécialité :
La subdivision du budget en articles budgétaires,
ayant chacun un objet bien déterminé, exige l'imputation de
chaque recette et de chaque dépense sur un article bien précis et
adéquat. Une imputation incorrecte est interdite. Elle revient en
matière de dépenses à une sortie de fonds sans
autorisation du gestionnaire
6) L'équilibre :
Le budget doit être présenté et doit
être voté en équilibre réel. Cela signifie que le
total des recettes doit être au moins égal au total des
dépenses. Toutefois, l'équilibre de l'ensemble du budget est
insuffisant, si le chapitre ordinaire propre à l'exercice ne
dégage pas un boni ordinaire assez important pour faire face à
d'éventuelles rentrées de recettes inférieures à
celles qui avaient été escomptées ou à des
dépenses supplémentaires imprévues, mais urgentes. Parler
d'équilibre réel présuppose évidemment que les
prévisions budgétaires soient aussi sincères et aussi
justes que possible. A défaut de budget établi dans les
conditions d'équilibre indiquées,
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la caisse serait fatalement exposée à la confusion
et le fonctionnement normal de la société serait fortement
restreint.
I.1.3. La structure du budget
a) La division : le budget est divisé en chapitre
ordinaire et en chapitre extraordinaire, tant en recettes qu'en
dépenses. Chaque chapitre budgétaire est subdivisé en
codes fonctionnels, codes comptables, codes sectoriels et codes détails.
Dans le cadre de cette division, le document budgétaire doit renseigner
dans des colonnes distinctes : les chiffres de l'exercice budgétaire
à venir (N), les chiffres du budget rectifié de l'exercice en
cours (N-1), les chiffres du budget en cours, valables au moment du vote du
budget (N-1), les chiffres définitifs du dernier compte de gestion
arrêté (N-2)
b) La classification : les articles budgétaires sont
regroupés selon le système de la classification fonctionnelle et
économique des recettes et des dépenses. La classification
fonctionnelle répartit les activités de l'entreprise selon leur
destination et regroupe les recettes et les dépenses selon les
différentes fonctions qui correspondent en principe aux diverses
tâches et missions que la société assume. La classification
économique regroupe les recettes et les dépenses suivant leur
nature économique. Elle fait la distinction entre les opérations
courantes et les opérations en capital et enregistre les flux financiers
entre les différents secteurs de l'économie.
I.1.4. les rôles d'un budget
Le système budgétaire joue simultanément
trois rôles notamment, il est un élément du contrôle
de gestion ; il est un moyen de planification ; enfin, comme tout
élément d'un dispositif de contrôle il doit établir
une relation entre les personnes, leurs intentions, motivations, les buts
poursuivis par l'entreprise et les déclinaisons de ces buts dans
l'organisation.
- Le budget est un élément du contrôle de
gestion Cela signifie qu'il est conçus pour Permettre les fonctions de
finalisation, pilotage, post évaluation, sur un horizon de court terme,
généralement annuel. Le choix de l'année comme
référence budgétaire est souvent justifié par la
coïncidence nécessaire avec l'exercice comptable. C'est là
un aspect en fait artificiel, dans la mesure où l'exercice comptable est
parfois arbitrairement défini. Il l'est fréquemment par
référence à l'exercice fiscal, qui lui-même n'a pas
nécessairement de rapport avec le cycle économique de
l'activité. En tant qu'instrument de contrôle, le
système
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budgétaire est certainement plus efficace lorsqu'il
colle à la réalité du cycle économique que
lorsqu'il se calque sur l'année fiscale.
- Le budget est un instrument de planification, Cette
caractéristique du budget fait appelle à deux commentaires :
d'une part, il n'est qu'un des instruments du contrôle de gestion, et de
l'autre, il transcrit les plans dans un langage particulier, celui de la
comptabilité et de la finance.
- Les budgets doivent accorder les personnes, les projets, les
stratégies, aucun instrument de contrôle n'échappe à
cette contrainte générale dans les organisations : il faut
parvenir à intégrer les objectifs stratégiques poursuivis,
les déclinaisons en activités qui en résultent, les
comportements des personnes qui, à un titre ou à un autre,
interviennent dans le processus sous contrôle...ne serait-ce que pour
donner leur avis. Il est extrêmement important que les budgets engagent
les personnes, qu'ils ne soient pas vus comme un simple exercice de
prévision réalisé pour être agréable à
la direction générale, au contrôleur de gestion, aux
comptables. Un des principaux soucis de la direction en matière
budgétaire doit être de s'assurer que les budgets engagent et
mobilisent. Dans une entreprise où une décentralisation
formalisée est mise en place, le budget remplit ce rôle de
manière assez naturelle ; il devient un instrument de communication mais
il représente aussi une situation future que des personnes
identifiées s'engagent à chercher à atteindre, en
acceptant d'être jugées sur cette base. On voit bien comment le
système budgétaire est ainsi impliqué à divers
titres dans les processus de management. Mais on perd parfois de vue le fait
que ce triple engagement est une source de dysfonctionnements potentiels.
I.1.5. le processus de budgétisation
Le processus budgétaire comporte 4 phases qui concourt
à son aboutissement qui sont : Phase1 :
La première phase doit donc consister à indiquer
à chaque responsable de plans d'actions, programmes, budgets, les
attentes que la direction formule dans le domaine qui l'intéresse, par
exemple en termes : commerciaux, de politique d'approvisionnement, de
productivité, de stockage, d'investissement, de politique du personnel,
de rentabilité, de besoin en fonds de roulement, etc., de façon
qu'il puisse établir des plans conçus comme une réponse
à ces attentes : amélioration de la qualité mesurée
par des indicateurs quantifiés, développement sélectif de
tel ou tel produit, meilleure couverture de telle ou telle catégorie de
la demande réelle
Phase 4 :
Page | 15
ou potentielle, accroissement du niveau d'activité,
etc. Ces attentes de la direction doivent être chiffrées. Il est
inutile d'indiquer que l'on souhaite, par exemple, une réduction des
coûts si l'on n'a pas évalué son ampleur.
Phase 2 :
La deuxième phase est celle de l'élaboration du
pré budget, qui peut prendre deux formes :
- celle d'une simulation par le contrôleur de gestion
des conséquences des hypothèses qu'il juge les plus
réalistes, après avis des services fonctionnels appropriés
: le but recherché est de disposer d'une première
référence qui permettra d'analyser les propositions faites par
les opérationnels dans leurs propres domaines ;
- celle, de la part de ces derniers, de la première
construction des plans d'action, programmes et budgets en résultant.
Dans la plupart des cas, on parle de pré budget parce que les
opérationnels élaborent des plans et programmes, le
contrôle de gestion se chargeant à chaque échelon
hiérarchique d'une évaluation globale et d'une consolidation de
cette esquisse pour en tester la crédibilité, la cohérence
et la faisabilité. La confection détaillée des budgets
intervient une fois ces schémas globaux approuvés par la
direction.
Phase 3 :
La troisième phase est celle de la négociation
du pré-budget avec la hiérarchie. Les contrôleurs de
gestion de chaque niveau hiérarchique doivent être les garants de
la cohérence de ce qui est transmis vers le haut. Lorsque des questions
leur semblent devoir être posées, ils doivent en entretenir
l'opérationnel concerné et n'alerter la hiérarchie que si
l'opérationnel maintient une hypothèse jugée
inappropriée. Dans cette phase d'ajustement et de négociation, le
contrôle de gestion joue souvent un rôle de proposition : sa
compétence spécifique appuyée sur sa connaissance large
des activités, les données qu'il a pu réunir au long de
l'année, les études de rentabilité qu'il a faites lui
permettent en effet de suggérer des solutions susceptibles
d'améliorer les objectifs pour obtenir une meilleure convergence avec
les buts des dirigeants et préserver le long terme. Toute
réduction de coût, en effet, n'est pas bonne en soi si elle
compromet à tenue des capacités critiques de l'entreprise, par
exemple en décourageant ses cadres à fort potentiel ou en
dégradant sa capacité d'innovation ou de recherche.
Page | 16
La quatrième phase est celle de la confection des
budgets des centres de responsabilité. Les schémas que
constituent les pré budgets une fois approuvées, il reste
à confectionner les documents budgétaires
détaillés. Le contrôleur de gestion doit jouer un
rôle actif dans cette phase : il lui revient de prendre en charge toutes
les opérations à caractère administratif et comptable qui
permettent de passer des programmes approuvés aux budgets
détaillés, de manière à ne pas imposer aux
opérationnels une tâche lourde et parfois hors de leurs
compétences.
Phase 5 :
La cinquième phase qui est la dernière, est
celle de la dernière négociation et de l'approbation du budget
par le conseil d'administration. Deux autres phases viennent ensuite, parfois
de manière quasi simultanée la mensualisation du budget, son
actualisation. La mensualisation est indispensable pour que le budget garde son
caractère de référence à l'action. L'actualisation
initiale du budget répond à un besoin purement technique. Lorsque
le budget est arrêté, généralement en
décembre, on ne connaît jamais complètement les chiffres
réels de l'année qui s'achève, on bâtit le budget
sur des estimations de ces chiffres. Les données définitives
étant toujours différentes, peu ou beaucoup, des estimations, on
a tout avantage à ne pas garder comme référence un budget
établi sur des données de base anciennes. On procédera
donc à une actualisation en début d'année pour partir des
données réelles constatées.
I.2. NOTION DE PERFORMANCE
La notion de performance au sein d'une entreprise intrigue et
soulève pas mal de questionnements tout en générant des
définitions diverses. La conception de la performance ayant
évolué avec le temps, on peut plus ou moins dire que la
performance se fonde sur le rapport valeur-coût que l'entreprise tend
à optimiser10. Comment peut-on définir la performance
et comment l'améliorer,
La performance est le degré d'accomplissement des
objectifs, des buts, des plans ou programmes que s'est donnée une
organisation. Ces indicateurs sont généralement de quantification
se traduisant par des rapports entre les résultats obtenus et les moyens
mis en oeuvre.11La performance d'une entreprise s'articule autour de
tout ce qui contribue à améliorer
10CENECO, Dictionnaire économique de
l'entreprise, éd. Bordas, Paris, 1980, Pge 192 11
Idem.
Page | 17
le couple valeur-coût et qui tend ainsi vers la
maximisation de la création nette de valeur. On peut ainsi traduire une
entreprise performante par :
· Une entreprise pérenne, qui gagne de l'argent et
qui est durablement profitable
· Une entreprise qui défie ses concurrents en termes
de qualité et de rapidité de service
· Une entreprise innovante, efficiente, réactive
et qui évolue sûrement, constamment et durablement
· Une entreprise qui crée de la valeur tout en
répondant aux exigences du marché avec une longueur d'avance
· Une entreprise qui a su mettre en place de bons
indicateurs de performance pour établir des stratégies de
développement gagnantes
· Une entreprise intelligente financièrement,
sociétalement, environnementalement, technologiquement et
qualitativement
· Une entreprise où règnent valeurs,
motivation, compétences, intelligence collective et autonomie
· Une entreprise ayant réussi à
fidéliser ses clients, remplir son portefeuille de commandes grâce
à une veille permanente et à une projection continue dans le
futur
En bref, la performance d'une entreprise est la combinaison
efficace et efficiente de ces facteurs de production, en vue d'atteindre les
objectifs fixés durant une période bien
déterminé.
I.2.2. Les indicateurs de performance12
I.2.2.1. Les indicateurs financiers
C'est un ensemble de ratios employés pour
déterminer la santé financière de l'entreprise.
Ces indicateurs concernant la solvabilité, voire la croissance
de l'activité. Ils offrent la possibilité de comparer
les prestations générales d'une entreprise par rapport à
son secteur d'activité pour identifier les éventuelles
opportunités d'investissement.
12 GORNGREN, BHIMANI A., FORSTER G. et DATAR A.,
contrôle de gestion et gestion budgétaire, 4e
éd. Liaison, 2001
Page | 18
On trouvera notamment des indicateurs du type : (croissance
des ventes ; calcul des coûts ; rendement de l'actif ; besoin en fond de
roulement ;...)
I.3.2.2. Les indicateurs de marché
Ces indicateurs sont mis en place afin d'identifier
l'origine détaillée du chiffre d'affaires. Il peut
s'agir du chiffre d'affaires généré par les clients
fidèles ou les nouveaux. Grâce à ces indicateurs,
l'entreprise pourra déterminer les performances des
activités commerciales et marketing dans le cadre de son
domaine d'activité. Elle pourra également apprécier sa
part de marché sur le secteur étudié.
Les principaux indicateurs sont les suivants : (le
degré de satisfaction client, l'étude de la
concurrence, le chiffre d'affaires généré par les clients
fidèles, le chiffre d'affaires généré par les
nouveaux clients, la rentabilité des campagnes publicitaires
I.3.2.3. Les indicateurs organisationnels
C'est un ensemble de ratios employés pour
l'analyse de la qualité des processus internes et de
l'évaluation des ressources humaines. Ces ratios intègrent
plusieurs études différentes ; le service après-vente, la
recherche et développement, la gouvernance ainsi que l'étude
d'aptitudes des employés. Ces indicateurs permettent également la
détermination des coûts de productions et la marge
d'économie.
I.3.2.4. Les indicateurs individualisés sont
principalement
? les frais de production
? les fluctuations des dépenses dans l'innovation
? le flux d'appels ou de consultation pour le service
après-vente
? le niveau de formation
? le degré de satisfaction des salariés.
Page | 19
I.3.EFFICACITE ET EFFICIENCE
I.3.1. Efficacité13
L'efficacité qualifie la capacité d'une
personne, d'un groupe ou d'un système de parvenir à ses fins,
à ses objectifs (ou à ceux qu'on lui a fixés). Être
efficace revient à produire à l'échéance
prévue les résultats escomptés et réaliser des
objectifs fixés.
L'efficacité ne peut être appréciée
comme une valeur isolée et absolue.
· En gestion de projet, l'obtention d'un résultat
dépend de la combinaison entre 3 paramètres :
La charge : qui caractérise
l'importance, la dimension du résultat à atteindre, et par
conséquent le volume d'effort à produire. Exemple : La peinture
d'une porte peut être définie comme une peinture en une, deux ou
trois couches à appliquer.
La ressource affectée : qui
caractérise l'importance des moyens mobilisés pour effectuer la
charge.
Exemple : Une charge peut être réalisée par
une personne seule ou un groupe de personnes.
La durée : qui caractérise le
temps alloué aux ressources pour remplir la charge. Exemple : La charge
peut avoir une durée allouée très courte (contrainte
délai forte) ou longue (on a le temps de voir venir...) On
s'aperçoit donc qu'il existe une étroite corrélation entre
ces paramètres : par exemple, diminuer la charge (réduire le
nombre des couches exigées) ou augmenter les ressources (affecter 2
peintres au lieu d'un) aura pour effet de réduire la durée de
réalisation de la charge.
· En évaluation, l'efficacité est un mode
de jugement parmi d'autres, qui consiste à vérifier si les
objectifs attendus ont été atteints. Il existe d'autres
critères qui permettent de compléter l'évaluation, tels
que la pertinence, l'efficience, la cohérence et l'utilité
13 FERNANDEZ A. ; OP.cit.
14 Idem.
Page | 20
I.3.2. Efficience14
L'efficience est l'optimisation des outils
mis en oeuvre pour parvenir à un résultat. Elle se mesure sous la
forme d'un rapport entre les résultats obtenus et les ressources
utilisées.
L'efficience économique met en relation les
résultats atteints avec les ressources financières
utilisées. L'efficience économique se mesure différemment
selon la nature du projet : elle peut être évaluée en
termes monétaires (par exemple en flux de trésorerie), ou bien
selon un indicateur non-financier (par exemple en bien-être
collectif).
Si le projet est valorisable monétairement, les
indicateurs utilisés pour mesurer l'efficience peuvent être :
l'évaluation du seuil de rentabilité ; la valeur actuelle nette
(VAN); le taux de rentabilité interne (TRI) et le délai de
récupération.
Si le projet ne produit pas de résultat valorisable
monétairement, on peut utiliser un indicateur d'efficience qui
correspond à la division : « valeur » d'un avantage /
ressources financières. Il s'agit donc bien d'un rendement. On peut
considérer également un indicateur de coût unitaire :
coût unitaire d'un élève formé, coût unitaire
par élève lorsqu'une nouvelle classe est ouverte, coût de
construction ou de réhabilitation d'une route par kilomètre.
I.4. NOTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES
En vue de permettre à nos lecteur d'avoir une bonne
idée et compréhension sur la notion des entreprises publiques, il
est impérieux d'abord d'étudier l'entreprise en
général afin qu'ils appréhendent la portée
même de ce thème principal de cette section, notions qui ouvriront
par la suite la clairière à d'autres notions connexes
liées à celle-ci.
I.4.1. Définition
Le concept d'entreprise a déjà
été défini de plusieurs manières. Par entreprise,
nous entendons une unité économique de production. En
législation sociale, une entreprise est une organisation
économique de forme juridique déterminée
(propriété individuelle ou collective) constituée pour une
production des biens destinés à la vente ou à la
fourniture des services rémunérés et pouvant comprendre un
ou plusieurs établissements
Page | 21
Selon J.M. AUBY, l'entreprise publique est une institution
placée sous l'autorité de l'administration publique
(gouvernement) affectée à des biens et services soumis à
un régime prépondérant de droit
privé15.
Au Congo, au terme de la loi cadre, est entreprise publique,
tout établissement qui, quelle que soit sa nature16 :
· Est créée par le pouvoir pour remplir une
tâche d'intérêt général ;
· Est créée à l'initiative de pouvoirs
publics pour l'exploitation en commun d'un service ou d'une activité
donnée ;
· Est créée par elles ou entre elle et une ou
plusieurs personnes privées pour l'exploitation en commun d'un service
ou d'une activité donnée.
L'entreprise publique au Congo est une personne morale de droit
public doté d'une autonomie et gestion tant financière
qu'administrative.
Cependant, toutes les activités des biens ou des services
sont des réalités qui vont nous guider non seulement pour
l'étude, la compréhension des missions des entreprises
(privées ou publiques), mais aussi leur distinction selon la nature et
la dimension.
De ce qui précédé, nous pouvons distinguer
d'après le domaine d'activités des entreprises : les entreprises
commerciales et des entreprises de services :
· Les entreprises commerciales sont celles qui s'occupent
de l'achat et de la vente des produits.
· Les entreprises de services, produisent quant à
elles les services.
I.4.2. Typologie d'entreprises
Dans cette partie, il faut dire que c'est une notion très
vaste que nous pouvons catégoriser en entreprise17 :
· Selon la taille ;
· Selon l'objet social ;
· Selon la personnalité juridique.
15LARCIER, les codes Larcier, droit
commercial, Tome 3, Vol 2, droit économique, 2003, p. 402.
16 Idem.
17 BUSSENAULT et PRETET M.,
Économie et gestion de l'entreprise, 4e éd.,
PUF, Paris, 2006
Page | 22
C'est cette dernière notion qui cadre avec la
personnalité juridique qui retient notre attention. Ainsi, nous
distinguons : les entreprises privées, les entreprises semi-publiques ou
mixtes et les entreprises publiques.
I.4.2.1. Les entreprises privées
Une entreprise privée est celle qui est financée
à 100% par un particulier. Elle est également définie
comme étant une cellule économique ou sont combinés
à l'initiative et sous sa responsabilité de l'entrepreneur. Les
facteurs nature, travail et capital en vue de la production des biens et
services dans un but lucratif. Cette définition apparaît valable
du fait que toute entreprise privée vise d'abord son profit, ses
intérêts et le problème de développement national
n'est qu'une conséquence dérivée et de fois inattendue.
I.4.2.2. Les entreprises semi-publiques ou mixtes
Une entreprise mixte ou semi-publique est celle où les
actions sont en partie pour les particuliers et pour l'État, Ainsi peut
y être actionnaire majoritaire ou minoritaire. Elles sont une des
composantes de ce qu'on nomme l' « économie mixte » où
coexistent un secteur public et un secteur privé.
La dernière catégorie qui nous concerne beaucoup
plus dans cette partie cadre avec la notion des entreprises publiques.
I.4.2.3. Les entreprises publiques
L'entreprise publique peut être définie comme
étant une entité juridique, économique et
financière affectée à la production des biens et services
à caractère économique et placée selon les
modalités diverses sous l'autorité de l'État ou autres
personnels publics. En République Démocratique du Congo est
entreprise publique au terme de la loi-cadre n-78-002 du 06 janvier1978
créée à l'initiative des pouvoirs politiques en
association avec les personnes morales de droit publique pour l'exploitation en
commun d'un service ou d'une activité donnée. L'entreprise
publique est créée et contrôlée par les pouvoirs
publics pour remplir une tâche d'intérêt
général. En outre une entreprise publique est celle dont les
actions sont ou appartiennent à 100% à l'État. Les
entreprises publiques se sont développées sous le double signe de
l'intérêt général et l'impulsion partielle ou totale
que l'État a donné à la vie économique de la
nation. Leur fin est la réalisation du « bien commun ». Outre
la réalisation de l'intérêt général, les
entreprises publiques sont un des moyens d'action de l'État dans :
Page | 23
(L'interventionnisme de l'Etat par sa participation à
la gestion des activités économiques nécessaires pour le
développement national et L'interventionnisme de l'Etat repose aussi sur
le fondement de l'existence des besoins d'ordre social dont les individus ont
besoins pour leur service.
I.4.3. Catégorie d'entreprises publiques
De nos jours, nous distinguons trois catégories
d'entreprises publiques ; A savoir : la société d'Etat ;
l'entreprise nationale et le service public. La
première catégorie constituée par des «
société d'Etat » est l'ensemble de grandes
sociétés créées par le gouvernement pour
répondre à ses besoins économiques. La seconde
catégorie est constituée des « entreprises nationales
», il s'agit ici des anciennes sociétés anonymes dont l'Etat
s'est rendu propriétaire au droit commun. La troisième et la
dernière enfin est constitué de « services publics »
qui sont des organisations à vocation publique créées par
le pouvoir public contrôlée par lui et constitué des
ressources de toute nature qui l'oriente à des besoins
communautaires.
Page | 24
Chapitre deuxième : PRESENTATION DE
LA
SOCIETE NATIONALE D'ELECTRICITE
Ce chapitre porte sur la présentation de la SNEL/DNK,
ses différentes fonctions, ainsi que son organisation administrative.
II.1. LOCALISATION DE LA SNEL/DNK
La SNEL/Goma est situé en République
Démocratique du Congo, dans l'une de ses 11 provinces le Nord Kivu plus
précisément dans la ville de Goma, commune de KARISIMBI, quartier
KATINDO dans l'avenue KIBOKO, n° 1 sur la route SAKE ou tout simplement au
poste arrivé Haute Tension (HT).
Son administration se trouve, elle, dans la commune de Goma
tout près de la Radiotélévision la Colombe sur la route de
la 8ième Région militaire, quartier les volcans,
avenue du Rondpoint, n° 100.
II.2. STATUT JURIDIQUE
La SNEL / GOMA est un établissement de droit public
créé en 1970 par l'ordonnance loi n° 033/70 du 16 Mai
1970.
La SNEL-GOMA dépendait de la Direction
Régionale du Kivu dont le siège était à Bukavu et
qui, plus tard en date du 15 Août 2009, par arrangement interne, la
direction Générale est installé à Goma en
fonctionnement à celle de Bukavu.
II.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL
La Société Nationale d'Electricité joue
un rôle très important et capital dans la vie
socio-économique dans notre pays.
Parlant de l'objectif de la SNEL et l'importance de
l'électricité dans la vie actuelle, le courant électrique
est en première place dans le monde industriel et dans la vie technique.
L'usage de l'énergie électrique se trouve actuellement d'une
utilité capitale pour les besoins sociaux de l'être humain.
Page | 25
Son Objectif est donc de tenir à sa promesse de garantir
à la population un bon service. En effet la SNEL a pour mission :
- l'électrification de l'ensemble du territoire
Congolais,
- la distribution de l'énergie électrique de par
sa production, elle doit transporter et commercialiser sans tenir compte des
partis pris.
Il convient de signaler que la Direction Provinciale du Nord
Kivu ne dispose pas de sa propre centrale, elle se sert de l'énergie
produite par la centrale de la RUZIZI construite sur la rivière Ruzizi
à Bukavu et celle de RUZIZI 2 gérée par la SINELAC
(Société Internationale des Grands Lacs) pour satisfaire les
biens fondés ou les marques de la population des pays membres de cette
société ou de la SNEL.
II.4. HISTORIQUE DE LA SNEL
L'idée de l'utilisation de l'énergie
Hydroélectrique remonte de l'année 1970 quand l'Union
Minière du Haut Katanga (UMHK) sentit la nécessité de
remplacer ces centrales thermiques par l'énergie hydroélectrique
pour mieux exploiter les minerais tel que : le cuivre, le zinc, etc. mais les
travaux annoncés pour les premières stations dans les
rivières LUFIRA et LUALABA au Katanga, ils furent interrompus par la
première guerre mondiale.
La force hydro électrique de l'Est qui avait comme
objectif de mettre en valeur toutes les centrales hydro électriques de
l'Est du CONGO notamment dans la province du Katanga et une partie du Rwanda
furent en 1950.
Elles ont construit les centrales hydro électriques de
la TSHOPO dans la province Orientale, RUZIZI au Kivu et de KIMBI dans le
Katanga (Kalemie) mais la distribution de cette énergie était
gérée par la REGIDESO.
La SNEL qui a été créée en 1970
par l'ordonnance loi n° 07/033 du 16 Mai 1970 s'occupait seulement de la
gestion de site.
Elle gère depuis 1971 toutes les forces
hydroélectriques du Congo. Dans la Région Est au Nord Kivu, nous
avons le centre de distribution de l'énergie électrique de Goma
dont la supervision revient à la Direction Régionale qui se
trouvait à Bukavu, chef-lieu de l'ancien Kivu.
II.6.ORGANIGRAMME DE LA SNEL/DNK
Page | 26
En ce qui concerne la SNEL-Goma, elle a été
alimentée par le biais de l'entreprise Yougoslave ENERGONVOIST qui s'est
chargée du transport du courant électrique depuis Bukavu
jusqu'à Goma par la ligne Haute Tension et elle restera centre de
distribution de Goma gérée par la Direction Régionale de
Bukavu. C'est au 20 juillet 2009 par la note d'ordre de service n°
DG/016/2009 que la SNEL/Goma est devenu direction provinciale mais entrera en
vigueur comme DNK le 15 Août 2009
II.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA SNEL
La Direction Provinciale du Nord Kivu dépend de la
Direction Générale de Kinshasa, qui est le siège où
le conseil d'administration prend des grandes décisions et
définit la politique générale de l'entreprise. Ce conseil
est doté d'un organe appelé « Comité de Gestion
» chargé d'assurer la gestion courante de la société
en se conformant scrupuleusement à la ligne de conduite définie
par le conseil d'administration. Outre ces deux organes, la SNEL est
gérée par l'Administrateur Délégué
Général (ADG) qui traite des problèmes internes et
externes de la société avec le concours de ses principaux
collaborateurs dont l'Administrateur Directeur Financier (DAF), le
Secrétaire Général et le Président de la
Délégation Syndicale(PDS).
La direction générale compte en son sein six
départements ayant chacun à sa tête un directeur :
· Département de production et de transport,
· Département des ressources humaines,
· Département de distribution,
· Département de l'organisation et de
contrôle,
· Département de finance,
· Département technique
Page | 27
DNK
SECRÉTARIA
CONSEILLER JURIDIQUE
TRAITEMENT INFORMATIQUE
INSPECTION COMMERCIALE
GRD
GCL
CA Butembo
CA OICHA
UNITE
UNITE DE
Unité Kirotshe
UNITÉ
CA Beni
PROD ET TRANSP
ANTENNE APPRO
SC ADMIN
FINANCES
SC MEDICAL
Product
THERM
Exploitation thermique
Maintenanc
e et travaux
Transport
Poste de Goma
Travaux poste
Travaux ligne
Gest des bes
Centre et anal
Cord st bes mag
Nomen et rel,Info
Achat Loc
Pr de M.EI
Pr DE M.LOG
Pr.Bes M.DIV
Douane et transport
Gest Stock
Magasiner
SECRET
G.P
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Trésorerie
|
SC Med
|
Sc.Soc
|
|
|
|
Sc.GX
|
|
|
|
|
Cmpté immo
|
|
|
|
|
|
Protoco
|
|
|
|
|
|
|
|
|
BUDGET
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cpté CIV
|
|
|
Nursing
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Labo
|
|
|
|
Cpté centrale
|
|
|
|
|
|
|
|
Triage
|
|
|
|
EAVT
Ch Étud téchn
dessinateur
MTN
Prtéct0
Localisat0 Défaut
Travaux neufs
EXPLOI
Études com
Coord.com
GCLHT/MT
Por feuille
CVS Goma
CVS Karibu
SC.Vente
Gest. BT
Gest. Stock
Pml
SC.Vente
Pml Gest. BT Gest. Stock
N.
G cpmpt
GA
Ag Rrec
Depan BT
Maint BT
Mgsin
N
Ag Rrec
Depan BT Mgsin
Accueil
GA
Agc Ndosho
Agc Ville
Agc Katindo
Agc Birere
Agc Majengo
agc Virunga
Agc Carmel
Agc abattoir
Agc terminu
Page | 28
Source : Secrétariat Administratif de la SNEL/Goma
II.7. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL/DNK
Ce point est abordé en nous penchant à
l'organigramme (se trouvant à la page précédente) de
l'entreprise pour mieux démontrer les différents services de
l'institution et les attributions de chacun de ces services.
II.7.1 LA DIRECTION
Le Directeur reste à la tête de la SNEL/DNK, il
coordonne toutes les activités de la Direction
Provinciale et chapeaute tous les services organisés au
sein de cette Direction.
Il a à son sein d'autres services qui lui permettent de
fonctionner entre autres :
- le conseiller juridique
- le traitement informatique
- l'inspection commerciale
- le secrétariat de direction
- la Gestion de Réseau
- la Production et transport
- la Gestion de la clientèle
- l'Antenne d'Approvisionnement
- le Secrétariat Administratif
- la Finance
- et le Service Médical
Page | 29
II.7.2 LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD)
C'est une sous branche du Service Administratif qui s'occupe de
l'administration et regorge les services suivants :
- Le service du personnel :
Il s'occupe des listes des présences des travailleurs,
de la paie du personnel, gère les dossiers du personnel, élabore
le rapport administratif mensuel et calcule les congés des agents, les
déclarations des impôts, les cotisations mensuelles à
l'INSS ou à l'INPP. Il est aussi celui qui garde le document
d'instructions de la gestion du personnel et s'occupe de l'encadrement des
stagiaires pendant leur période de stage.
- Le service de secrétariat :
Il est chargé de la saisie des correspondances, le
classement de ces dernières ainsi que leur expédition et aussi il
oriente les visiteurs.
- Le service de comptabilité
:
Il gère les documents comptables et fait aussi la
situation financière, il classe toutes les pièces justificatives
et les livres comptables, il passe les écritures comptables relatives
à la situation de la société.
- Le service de Magasin ou Antenne
d'Approvisionnement :
Il s'occupe des achats des équipements de fonctionnements
et des matériels de travail.
II.7.3 LE SERVICE MEDICAL
Ce service est chargé des soins médicaux des
agents ainsi que de leurs femmes et enfants. Il englobe les sous services
suivants :
· La réception :
Ce service se charge de l'accueil des malades. Il tient
à jour toutes les fiches et les différents documents
médicaux y relatifs et aussi établit les demandes du paiement des
dépenses.
· Le responsable Médical :
Ces points de perception sont :
Page | 30
Il ordonne toutes les activités
médico-administratives et paramédicales, élabore et
transmet le rapport médical de la région contenant les situations
y relatives (épidémie, accident de travail, etc.)
· Infirmier(e) de soins :
Il (elle) est chargé(e) de soins des malades ainsi que
les suivies de ceux qui sont internés, nettoie et stérilise les
matériels médicaux, consulte le malade sur ordre du chef ou du
responsable de ce service.
· Le laborantin :
Dans ce service on prélève et examine les
malades (prélèvement de sang et autre) et remet le
résultat à son responsable. Il réquisitionne les produits
de laboratoire et le présente à son chef.
. Le pharmacien :
Il prépare la réquisition des
médicaments, le stock, fait les moyennes des entrées et des
sorties de ces produits pharmaceutiques.
· Chargé d'entretien :
Il s'occupe de l'entretien du dispensaire, sa propreté
sur tous les meubles et des blouses médicales, transporte les documents
aussi à la direction pour approbation.
II.7.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL)
Elle est responsable de la politique commerciale et donne les
lignes directives de travail aux autres services comme :
a) Le recouvrement
Ce service s'occupe de la politique d'amener le client à
payer le montant de la facture.
Pour atteindre les clients facilement et pour centraliser les
recettes, une politique a été mise en oeuvre par l'agence de Goma
qui est celle de la structuration et qui se manifeste sur 8 points de
perception que la Société Nationale
d'Électricité à éparpiller dans différents
axes de la ville.
Page | 31
- P.P Birere - P.P Majengo - P.P Katindo - P.P Carmel - P.P
Karibu - P.P Ndosho - P.P Abattoir - P.P Ville
Il est à signaler qu'à part ces 8 points de
perception de la ville de Goma, il y a un autre point de perception à
SAKE.
Au sein du P.P il y a les coupeurs et « rétablisseurs
» d'énergie qui stimulent l'attention des clients insolvables
c'est-à-dire ceux qui ne s'acquittent pas de leurs dettes avant la
période donnée par la SNEL, leur facilitant de régulariser
ou de réclamer le montant de la facture.
Ils coupent l'énergie pour les insolvables et
rétablissent pour ceux qui s'acquittent avant le temps.
b) La gestion des Abonnés
Elle prend en charge les abonnés et le dégagement
des crédits et recettes réalisés durant le mois. Il s'agit
d'un service d'appui très important pour l'élaboration du rapport
mensuel.
II.7.5 LA GESTION DU RESEAU (G.R)
Elle se charge de la supervision de toutes les activités
liées à la technique de l'énergie et elle est
subdivisée par :
a) La maintenance : s'occupe de
l'entretien des cabines lorsque celles-ci sont endommagées suite aux
pannes des câbles H.T et B.T et s'engage à la réparation de
ces cabines et enfin exécute le nouveau raccordement. Elle s'occupe de
la réparation de l'éclairage publique.
Page | 32
b) L'exploitation : s'occupe de la
conduite du réseau, suit le mouvement de l'énergie et fait la
relève des Moyennes Tensions.
c) Etude et Visa Technique : s'occupe
des études de réseaux, des modifications du réseau si
nécessaire, exécute les rapports techniques mensuels et fait des
nouveaux raccordements.
Page | 33
Chapitre troisième : ANALYSE DES
INDICATEURS
DES PERFORMANCE BUDGETAIRE à LA SNEL
GOMA
Dans ce chapitre nous allons d'une manière brève
présenter les données qui nous ont été
exposé, ainsi qu'une brève analyse effectuée par
nous-même dans l'objectif de vérifier les hypothèses que
nous avons en réponses provisoire aux questions spécifique de
notre problématique
III.1. ANALYSE DE LA MÉTHODOLOGIE DE CONTRÔLE
DE
LA CLIENTÈLE ET RECOUVREMENT.
III.1.1.Méthodologie De Contrôle De La
Clientèle À La Snel
Le contrôle de nouveaux et anciens clients de la SNEL est
assurer par le service de gestion client et cela de manière
régulière comme suit : avant d'être raccorder, tout client
doit commencer par présenter son dossier au service compétant
pour étude ce dossier doit comporter des éléments suivant
:
? La fiche technique de renseignement ;
? La demande de raccordement ;
? Un document parcellaire validé par la mairie moyennant
une quittance ;
? Le schéma uni filaire qui montre la répartition
de la charge électrique que pourra
consommer l'abonné ; et
? Le croquis explicatif donné par le service du cadastre
pour permettre de mieux situer
la parcelle.
Ces éléments ci-haut cité permettent au
service de bien contrôler la consommation du courant par les
abonnés durant une période bien déterminée.
III.1.2.Stratégie de recouvrement appliqué
par la SNEL
La Société Nationale d'Electricité SNEL en
sigle permet à tous ces abonnés (client) de consommer le produit
à crédit et ne leurs remet une facture seulement à la fin
du mois. Une fois la facture remise au client, il a une durée de 8 jours
pour s'acquitter ou soit s'il a des
Page | 34
réclamation à faire il à tout le droit de
revendiquer son droit durant les 8 jours qui lui sont accordé.
Dépasser les 8 jours, les recouvreurs passent de porte en
porte pour rappeler les abonnés de s'acquitter pour ceux-là qui
n'ont pas trop des créances et procéder à la coupure
momentanée pour ceux qui ont de créances de plus de 2 mois. Au
cas où vous avez été victime d'une rupture
momentanée, vous devez payer une amende avant d'être
rétabli et cela après avoir solder votre dette.
III.2. présentation de la situation
budgétaire de la SNEL III.2.1.Présentation des recettes
Tableau N° 1 Prévision et réalisation des
recettes de la SNEL 2011
Mois
|
Recettes prévues
|
Recette Réalisées
|
Janvier
|
|
523
|
485
|
250
|
|
752
|
601
|
686,00
|
Février
|
|
90
|
218
|
300
|
|
83
|
473
|
271,10
|
Mars
|
|
110
|
450
|
600
|
|
129
|
813
|
260,00
|
Avril
|
|
128
|
144
|
130
|
|
127
|
692
|
559,10
|
Mai
|
|
132
|
200
|
150
|
|
136
|
489
|
978,70
|
Juin
|
|
133
|
850
|
300
|
|
117
|
123
|
575,00
|
Juillet
|
|
134
|
320
|
700
|
|
119
|
249
|
050,60
|
Août
|
|
135
|
200
|
850
|
|
186
|
418
|
087,90
|
Septembre
|
|
136
|
432
|
759
|
|
110
|
261
|
840,90
|
Octobre
|
|
137
|
000
|
000
|
|
182
|
041
|
649,40
|
Novembre
|
|
139
|
241
|
350
|
|
153
|
518
|
536,70
|
Décembre
|
|
140
|
000
|
000
|
|
18
|
756
|
225,00
|
Total
|
1
|
940
|
544
|
389
|
2
|
117
|
439
|
720,40
|
Source rapport annuel de la SNEL 2011
Dans ce tableau nous faisons une lecture des recettes
prévues et réalisées par la SNEL en franc congolais pour
le compte de l'année 2011.
Graphiquement ces recettes et réalisation peuvent
être présentées de la manière suivante
Page | 35
800 000 000
700 000 000
600 000 000
500 000 000
400 000 000
300 000 000
200 000 000
100 000 000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
prévision et réalisation des recettes
Source : nous-mêmes à partir du tableau N°1
Ce graphique nous fait une aperçue des prévisions
en couleur bleu par rapport aux réalisations en rouge, de l'année
2011 et nous constatons qu'à part certaines exceptions, le plus souvent
les réalisations sont souvent supérieur aux prévisions au
courant de cette année.
Tableau N° 2 Prévision et réalisation des
recettes de la SNEL 2012
Mois
|
Recettes prévues
|
Recettes réalisées
|
Janvier
|
|
190 263 850,00
|
|
393
|
329
|
069,60
|
Février
|
|
192 822 460,00
|
|
440
|
166
|
551,80
|
Mars
|
|
196 243 800,00
|
|
334
|
341
|
081,80
|
Avril
|
|
197 000 250,00
|
|
378
|
518
|
216,00
|
Mai
|
|
200 000 000,00
|
|
341
|
252
|
150,30
|
Juin
|
|
133 850 300
|
|
117
|
123
|
575,00
|
Juillet
|
|
134 320 700
|
|
119
|
249
|
050,60
|
Aout
|
|
220 940 250,00
|
|
400
|
317
|
141,30
|
Septembre
|
|
235 426 262,00
|
1
|
197
|
219
|
320,60
|
Octobre
|
|
230 000 000,00
|
|
276
|
860
|
161,20
|
Novembre
|
|
239 625 450,00
|
|
221
|
955
|
067,00
|
Décembre
|
|
240 220 490,00
|
|
161
|
499
|
374,80
|
Total
|
2
|
410 713 812,00
|
4
|
381
|
830
|
760,00
|
Source : Rapport annuel de la SNEL 2012
Page | 36
Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et
réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le
budget de l'année 2012. Graphiquement cette situation peut se
présenter de la manière suivante :
Prévisions et réalisations des recettes 2012
1 400 000 000,00 1 200 000 000,00 1 000 000 000,00 800 000 000,00
600 000 000,00 400 000 000,00 200 000 000,00
0,00
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau 2
Comme pour le graphique précédent, nous constatons
que les prévisions en couleur bleu sont inférieures aux
réalisations en couleur rouge presque pour toute l'année
Tableau N° 3 Prévision et réalisation des
recettes de la SNEL 2013
Mois
|
Recettes prévues
|
Recette Réalisées
|
Janvier
|
|
250
|
000
|
000,00
|
|
114 919 653,50
|
Février
|
|
251
|
326
|
200,00
|
|
98 110 216,74
|
Mars
|
|
200
|
420
|
100,00
|
|
95 487 052,40
|
Avril
|
|
141
|
210
|
950,00
|
|
171 995 317,40
|
Mai
|
|
163
|
420
|
325,00
|
|
171 995 317,40
|
Juin
|
|
174
|
830
|
720,00
|
|
134 805 649,10
|
Juillet
|
|
176
|
244
|
100,00
|
|
193 764 297,90
|
Août
|
|
177
|
800
|
450,00
|
|
194 506 113,50
|
Septembre
|
|
204
|
125
|
265,00
|
|
267 275 762,00
|
Octobre
|
|
230
|
121
|
320,00
|
|
255 637 946,00
|
Novembre
|
|
241
|
620
|
100,00
|
|
196 033 992,50
|
Décembre
|
|
258
|
321
|
800,00
|
|
356 190 787,70
|
Total
|
2
|
469
|
441
|
330,00
|
2
|
250 722 106,14
|
Source : Rapport annuel de la SNEL Goma 2013
Page | 37
Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et
réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le
budget de l'année 2013. Graphiquement cette situation peut se
présenter de la manière suivante :
Prévisions et réalisations des recettes 2013
400 000 000,00 350 000 000,00 300 000 000,00 250 000 000,00 200
000 000,00 150 000 000,00 100 000 000,00
50 000 000,00
0,00
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
|
Source : nous-mêmes à partir du tableau N°3
Contrairement aux deux graphiques précédents ou les
prévisions présenter en couleur bleu semblait toujours être
inférieure aux réalisations en couleur rouge, le présent
graphique présente une sorte d'équilibre entre les
prévisions et les réalisations.
Tableau N° 3 Prévision et réalisation des
recettes de la SNEL 2014
Mois
|
Recettes prévues
|
Recette Réalisées
|
Janvier
|
262
|
341
|
360,00
|
256
|
320
|
350,00
|
Février
|
271
|
428
|
200,00
|
269
|
620
|
000,00
|
Mars
|
283
|
627
|
800,00
|
271
|
800
|
000,00
|
Avril
|
284
|
846
|
450,00
|
321
|
456
|
350,00
|
Mai
|
285
|
700
|
200,00
|
347
|
807
|
100,00
|
Juin
|
289
|
465
|
450,00
|
291
|
427
|
200,00
|
Page | 38
Juillet
|
|
290
|
000
|
000,00
|
|
301
|
205
|
000,00
|
Aout
|
|
292
|
647
|
000,00
|
|
317
|
428
|
450,00
|
Septembre
|
|
295
|
420
|
170,00
|
|
294
|
822
|
400,00
|
Octobre
|
|
297
|
000
|
000,00
|
|
296
|
841
|
000,00
|
Novembre
|
|
298
|
457
|
800,00
|
|
304
|
627
|
850,00
|
Décembre
|
|
300
|
257
|
000,00
|
|
359
|
824
|
000,00
|
Total
|
3
|
451
|
191
|
430,00
|
3
|
633
|
179
|
700,00
|
Source : Rapport annuel de la SNEL Goma
Prévisions et réalisations des recettes 2014
400 000 000,00 350 000 000,00 300 000 000,00 250 000 000,00 200
000 000,00 150 000 000,00 100 000 000,00
50 000 000,00
0,00
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
|
Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et
réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le
budget de l'année 2014. Graphiquement cette situation peut se
présenter de la manière suivante :
Page | 39
Source : nous-mêmes à partir du tableau N°4
Nous constatons que les prévisions en couleur bleu sont
inférieures aux réalisations en couleur rouge presque pour toute
l'année.
Tableau N°5 prévisions et réalisations des
recettes de la SNEL Goma 2015
Mois
|
Recettes prévues
|
Recette Réalisées
|
Janvier
|
|
310
|
814
|
200,00
|
|
321
|
300
|
000,00
|
Février
|
|
321
|
175
|
000,00
|
|
299
|
851
|
000,00
|
Mars
|
|
330
|
000
|
000,00
|
|
321
|
210
|
000,00
|
Avril
|
|
331
|
621
|
000,00
|
|
329
|
178
|
800,00
|
Mai
|
|
340
|
742
|
000,00
|
|
359
|
109
|
000,00
|
Juin
|
|
342
|
158
|
000,00
|
|
361
|
218
|
000,00
|
Juillet
|
|
351
|
053
|
000,00
|
|
379
|
142
|
210,00
|
Août
|
|
177
|
800
|
450,00
|
|
194
|
506
|
113,50
|
Septembre
|
|
235
|
426
|
262,00
|
1
|
197
|
219
|
320,60
|
Octobre
|
|
362
|
927
|
000,00
|
|
380
|
474
|
000,00
|
Novembre
|
|
365
|
819
|
550,00
|
|
374
|
810
|
850,00
|
Décembre
|
|
370
|
000
|
000,00
|
|
378
|
410
|
000,00
|
Total
|
3
|
839
|
536
|
462,00
|
4
|
896
|
429
|
294,10
|
Source : Rapport annuel de la SNEL Goma 2015
Page | 40
Dans ce tableau, nous retrouvons les prévisions et
réalisations de recettes faite en franc congolais par la SNEL sur le
budget de l'année 2014. Graphiquement cette situation peut se
présenter de la manière suivante :
Présions et réalisations des recettes de la SNEL
2015
1 400 000 000,00 1 200 000 000,00 1 000 000 000,00 800 000 000,00
600 000 000,00 400 000 000,00 200 000 000,00
0,00
|
|
|
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
|
Source : Nous-mêmes à partir du tableau N°5
Nous constatons que les prévisions en couleur bleu sont
inférieures aux réalisations en couleur rouge presque pour toute
l'année, avec une très grande différence au mois de
septembre.
Page | 41
II.2.2.Présentation des dépenses
MOIS
|
2011
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Prévisions
|
Réalisations
|
Janvier
|
386 218,67
|
646 341,33
|
419 328,00
|
694 512,00
|
600 000,00
|
960 000,00
|
8 881 378,65
|
300 000,00
|
11 733
794,65
|
230 106,44
|
Février
|
5 420 853,31
|
645 709,33
|
9 176 866,65
|
674 856,00
|
8 881
378,65
|
780 000,00
|
4 830 000,00
|
640 000,00
|
4 340 000,00
|
230 106,44
|
Mars
|
2 773 072,00
|
398 288,00
|
2 974 608,00
|
196 560,00
|
4 830
000,00
|
200 000,00
|
600 000,00
|
806 047,00
|
386 218,67
|
646 341,33
|
Avril
|
386 218,67
|
646 341,33
|
345 159,66
|
920 425,76
|
600 000,00
|
920 000,00
|
8 421 378,65
|
300 000,00
|
5 420 853,31
|
645 709,33
|
Mai
|
5 420 853,31
|
645 709,33
|
6 615 560,15
|
690 319,32
|
8 421
378,65
|
780 000,00
|
8 421 378,65
|
500 000,00
|
2 773 072,00
|
398 288,00
|
Juin
|
2 773 072,00
|
398 288,00
|
2 531 170,84
|
230 106,44
|
3 970
000,00
|
300 000,00
|
3 970 000,00
|
9 200 549,65
|
419 328,00
|
668 304,00
|
Juillet
|
386 218,67
|
646 341,33
|
640 000,00
|
1 600
000,00
|
500 000,00
|
780 000,00
|
500 000,00
|
230 106,44
|
6 555 054,00
|
668 304,00
|
Aout
|
5 420 853,31
|
645 709,33
|
11 733
794,65
|
880 000,00
|
9 200
549,65
|
946 047,00
|
9 200 549,65
|
1 600 000,00
|
3 105 648,00
|
563 472,00
|
Septembre
|
2 773 072,00
|
398 288,00
|
4 340 000,00
|
200 000,00
|
0001 53000
|
300 000,00
|
345 159,66
|
880 000,00
|
419 328,00
|
694 512,00
|
Octobre
|
419 328,00
|
668 304,00
|
100 000,00
|
1 060
000,00
|
500 000,00
|
640 000,00
|
6 615 560,15
|
200 000,00
|
9 176 866,65
|
674 856,00
|
Novembre
|
6 555 054,00
|
668 304,00
|
11 681
378,65
|
880 000,00
|
8 100
780,65
|
806 047,00
|
2 531 170,84
|
1 060 000,00
|
2 974 608,00
|
196 560,00
|
Décembre
|
3 105 648,00
|
563 472,00
|
4 340 000,00
|
200 000,00
|
1 190
000,00
|
300 000,00
|
640 000,00
|
880 000,00
|
345 159,66
|
920 425,76
|
Totaux
|
35 820
461,94
|
6 971 095,98
|
54 897
866,60
|
8 226
779,52
|
48 324
087,60
|
7 712
094,00
|
54 956
576,25
|
16 596
703,09
|
47 649
930,94
|
6 536
985,30
|
Source : Rapports annuel de la SNEL Goma de 2011 à 2015
Page | 42
Dans le tableau à la page ci-haut, nous présentons
les prévisions et réalisation des dépenses de la
Société Nationale d'Électricité SNEL durant la
période sous étude c.à.d. la période allant de 2011
en 2015 période qui a concerné nos analyses. Les dépenses
prévus sont dans certain cas supérieur aux réalisations et
dans d'autre les dépenses réalisés les sont, mais à
vois des près les prévisions sont supérieur.
III.3. ANALYSE DE L'EFFICIENCE ET DE
L'EFFICACITÉ
a) Analyse de l'efficacité
Dans ce paragraphe, nous allons mesurer l'efficacité de
la société nationale d'électricité de
la période sous étude. Nous aurons d'une part les
prévisions et de l'autre les réalisations en matière de
recettes
Année
|
Prévisions
|
|
|
Réalisations
|
|
Écart
|
|
|
Taux d'écart
|
2011
|
|
|
1 940
544 389
|
2 117
|
439
|
720,40
|
176
|
895
|
331,40
|
9,12%
|
2012
|
2
|
410
|
713 812,00
|
4 381
|
830
|
760,00
|
1 971
|
116
|
948,00
|
81,76%
|
2013
|
2
|
469
|
441 330,00
|
2 250
|
722
|
106,14
|
-218
|
719
|
223,86
|
-8,85%
|
2014
|
3
|
451
|
191 430,00
|
3 633
|
179
|
700,00
|
181
|
988
|
270,00
|
5,27%
|
2015
|
3
|
839
|
536 462,00
|
4 896
|
429
|
294,10
|
1 056
|
892
|
832,10
|
27,53%
|
Totaux
|
12
|
170
|
883 034,00
|
17279608580, 64
|
3 168
|
174
|
157,64
|
|
Moyenne
|
|
|
|
|
|
|
633
|
634
|
831,53
|
22,45%
|
Source : nous-mêmes à partir des tableaux N°1
à 5
Dans ce tableau, nous avons la sommation des toutes les
réalisations et prévisions de recette dès 2011 à
2015, ce qui nous permet de trouver les totaux par la sommation, la moyenne par
la formule suivant :
E Xi
n
Avec Xi les montants des prévisions ou réalisation
durant une année et n le nombre d'année d'étude qui
équivaux à 5.
Pour trouver le taux d'écart de recette nous avons
utilisé la formule
Réalisation - Prévisions
X 100
Prévisions
Page | 43
9,12+81,76-8,87+5,27+27,53
TEM =
5
|
?? 100 = 2 3%
|
Grace à cette formule nous avons constaté que
durant la période sous-étude, la Société Nationale
d'Électricité avait un taux d'écart des recettes de 22,45%
d'où nous constatons que la SNEL Goma à réaliser
promptement ses recettes par rapport à celles qui étaient
prévues aspect justifiant son efficacité pendant la
période sous examen. Son taux d'exécution de
?? 100
??ré??isions
recette peut être calculé grâce à la
formule réalisation
Soit de
|
17279608580,64
|
?? 100 = 141,9%
|
12 170 883 034,00
|
b) Analyse de l'efficience
Dans ce paragraphe, nous allons tenter d'analyser l'efficience de
la Société Nationale d'Électricité, qui
généralement non seulement le niveau de la réalisation
maximale des recettes par rapport à celles prévues mais aussi le
niveau de minimisation des dépenses par rapport à celles
prévues.
Nous allons dans un tableau synthèse présenter les
sommes par année des toutes les dépenses prévues et
réalisées, pour facilement calculer le taux d'exécution
des dépenses.
Tableau synthétique des dépenses
prévues et engagées
Années
|
Dépense prévues
|
|
Dépenses engagées
|
Taux d'écart
|
2011
|
35
|
820
|
461,94
|
6
|
971 095,98
|
80,54
|
2012
|
54
|
897
|
866,60
|
8
|
226 779,52
|
85,01
|
2013
|
48
|
324
|
087,60
|
7
|
712 094,00
|
84,04
|
2014
|
54
|
956
|
576,25
|
16
|
596 703,09
|
69,80
|
2015
|
47
|
649
|
930,94
|
6
|
536 985,30
|
86,28
|
Totaux
|
241
|
648
|
923,33
|
46
|
043 653, 89
|
|
Moyenne
|
48
|
329
|
784,67
|
9
|
208 731,58
|
-80,94
|
Source : Nous-mêmes à partir du tableau N°6
Page | 44
Différemment de celui de recette, le tableau des
dépenses nous donne des taux d'exécution qui nous permettent de
dire d'après nos analyses que la SNEL prend bien en application la
minimisation des dépenses car si nous analysons la formule du taux
d'écart des dépensés
engagées
|
Prévisions-réalisations X100 prévisions
|
D'où le taux moyen d'écart d'après
l'engagement des dépenses se présente comme suit
T E M =
|
80,5+85,01+84,04+69,80+86,28
|
= 81,1.
|
5
|
Avec un taux d'exécution des dépenses que nous
pouvons calculer grâce à la formule
X 100 = 19,05%
Réalisation
Prévision X 100 soit 46 043 653,89
241 648 923,33
Qui nous permet de dire que le dirigeant on bien minimiser les
dépenses.
Grace à cette analyse nous parvenons à trouver que
la SNEL Goma a réalisé un taux moyen positif d'exécution
de recettes est de ' ce taux nous n'avons pas tort de dire que la
Société Nationale d'Électricité est efficiente
durant la période sous-étude c.à.d. dès 2011
à 2015.
III.4. Projection de la situation budgétaire
actuelle de la SNEL à l'année 2020
a) Interpolation des recettes
Dans ce paragraphe, nous allons faire une interpolation des
recettes que réalisera la SNEL Goma dans les années avenir allant
de 2016 à 2020 partant de sa situation actuelle à travers de
l'évolution de la tendance générale
?? =
|
cov (x,??) var (x)
|
=
|
?? 1 ?(x-x°)(??-??°)
???(x+x°)2
1
|
et b = y° - ax° y = ax + b
|
a et b sont des paramètre, x les années et y
l'équation de perspective des recette Tableau N° 7 : tableau
intermédiaire
Page | 45
Années (x)
|
Réalisation (y)
|
X-X°
|
Y-Y°
|
(X-X°)(Y-Y°)
|
(X-X°)2
|
1
|
2
|
117
|
439
|
720,40
|
-2
|
-1338480596
|
2676961192
|
4
|
2
|
4
|
381
|
830
|
760,00
|
-1
|
925910443,9
|
-925910443,9
|
1
|
3
|
2
|
250
|
722
|
106,14
|
0
|
-1205198210
|
0
|
0
|
4
|
3
|
633
|
179
|
700,00
|
1
|
177259383,9
|
177259383,9
|
1
|
5
|
4
|
896
|
429
|
294,10
|
2
|
1440508978
|
2881017956
|
4
|
15
|
17
|
279
|
601
|
580,64
|
0
|
-0,20
|
4809328088
|
10
|
Source nous-même
Grâce à ce tableau nous nous trouvons que les
paramètres a = 480932808,8 , b = 2013121874,77 La droite de la tendance
générale de recettes s'écrira y = a +bx D'où Y =
480932808,8 + 2013121874 ,77x
À partir de cette droite nous comprenons que chaque
années, les recettes annuelles de la SNEL augmentent d'une année
à l'autre à un montant évalué à 2013121874
,77 à partir de l'accroissement de ses abonnés et de
l'intensification de stratégies de recouvrement
Projection de recettes
À partir de la droite de tendance de recettes qui
se présente de la manière suivante
Y = 480932808,8+2013121874 ,77x
Pour l'année 2016, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X1
Y= 2 494 054 683, 57
Pour l'année 2017, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X2
Y= 4 507 176 558, 34
Pour l'année 2018, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X3
Y= 6 520 294 433, 1
Pour l'année 2019, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X4
Y= 8 052 487 499, 07
Pour l'année 2020, Y= 480932808,8 +2 013 121 874,77X5
Page | 46
Y= 10 546 542 182, 5
Dans ce tableau, grâce à l'équation de
perspective y trouvé ci-haut, nous avons estimé les recettes de 5
années avenir et nous les représentons graphiquement de la
manière suivante :
REALISATIONS AVENIR
2,3E+09 2,25E+09 2,2E+09 2,15E+09 2,1E+09
2,05E+09
|
|
0 1 2 3 4 5 6
|
b) Interpolation des dépenses
Comme pour les recettes, nous allons partir de la même
formule pour estimer les dépenses avenir qui pourra être
effectué allant de 2016 à 2020, en passant par le tableau
intermédiaire suivant :
Tableau intermédiaire
Années
|
Réalisations (y)
|
x-x°
|
y-y°
|
(x-x°)(y-y°)
|
(x-x°)2
|
1
|
6 971 095,98
|
-2
|
-2237635,6
|
4475271,2
|
4
|
2
|
8 226 779,52
|
-1
|
-981952,06
|
981952,06
|
1
|
3
|
7 712 094,00
|
0
|
-1496637,58
|
0
|
0
|
4
|
16 596 703,09
|
1
|
156787971,5
|
156787971,5
|
1
|
5
|
6 536 985,30
|
2
|
-2671746,28
|
-53434492,58
|
4
|
15
|
46 043 657,89
|
0
|
0
|
156901702,2
|
10
|
Page | 47
De ce tableau, X °= 1
??
|
1
E??= 5??
|
15= 3
|
A partir de ce tableau, nous constatons que les paramètres
a et b sont respectivement de 15690170,22 et -37861779,08 ; cela nous permet
d'avoir l'équation d'estimation y = ax + b = 15690170,22x - 37861779,08,
ce qui nous permet d'estimer les dépenses de 5 années avenir en
valeur absolue dans le tableau suivant :
Années
|
Dépenses estimées
|
2016
|
22171608,86
|
2017
|
6481438, 64
|
2018
|
9208731,58
|
2019
|
24898901,8
|
2020
|
40589072, 02
|
Source : nous-mêmes
a = 15 690 170,2 et b = - 37 861 779 et y = a + bx
L'écriture de la tendance générale des
dépenses est la suivante ;
Y = 15 690 170,2 - 37 861 779x
Partant de la présentation de cette droite marquant la
situation réelle des dépenses, nous pouvons alors signaler que au
sein de la SNEL Goma , les dépenses annuelles relatives au fonctionne
ment du bureau de Goma diminuent d'une années à l'autre à
un montant évalué à 37 861 779 avec les dépenses
initiales fixées à 15 690 170,2 à partir du respect de la
loi d'ordonnancement de dépense vulgarisée et pratiquée
rigoureusement par les entreprises publiques cas particulier de la SNEL Goma
c) Projection de dépenses de 2016-2020
La droite de la tendance générale de
dépense Y = 15 690 170,2 - 37 861 779x
Nous pouvons alors dégager les dépense à
engagées pendant les cinq années à venir Pour
l'année 2016, Y=15 690 170,2- 37 861 779
Y = -22 171 608,8FC
Pour l'année 2017, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x2)
Page | 48
Y= - 60 033 387
Pour l'année 2018, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x3)
Y= - 97 895 166,7
Pour l'année 2019, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x4
Y= - 135 756 945,8
Pour l'année 2020, Y = 15 690 170,2 - (37 861 779x5
Y= - 173 618824 ,8
Vues le deux tendances nous constatons que contrairement aux
recettes qui évolueront en croissance ou en expansion pour les 5
années avenir tandis que les dépenses évoluent en
récession décroissance pour la même période.
Situation affirmant une fois encore la performance budgétaire à
la situation de la SNEL Goma à partir de l'analyse de son
efficacité à partir de recettes prévues et
réalisées ainsi que son efficience à partir de son niveau
d'optimisation c'est-à-dire la maximisation de recettes et la
minimisation des dépenses.
D'où nous affirmons bel et bien notre deuxième
hypothèse
Page | 49
CONCLUSION
Au terme de ce travail dans lequel nous avons fait une
étude sur « l'analyse de la performance budgétaire des
entreprises du portefeuille en RDC, cas de la Société Nationale
d'Électricité SNEL de 2011 à 20135», avec comme
objectif de faire une analyse de la performance budgétaire afin de juger
d'efficace ou efficiente la société Nationale
d'électricité en sigle SNEL/Goma surtout en ce qui concerne la
mobilisation des recettes attendus et l'engagement de dépenses
prévues.
Motiver par la place qu'occupe l'électricité
dans le processus de modernisation actuel, et la curiosité de savoir sur
quoi peut se fonder la pérennité d'une entreprise dont le
dirigeant sont tenus d'applique les nouvelles méthodes de management
à l'occurrence du contrôle de gestion pour atteindre leur
performance budgétaire, nous nous sommes lancer dans cette étude
avec espérance de donner quelques éléments des
réponses à nos question de départ qui ont guidé
notre recherche et qui ont été formulé de la
manière suivante :
- Quel est le niveau d'appréciation de la performance
budgétaire de la SNEL partant de son efficacité et efficience en
matière de mobilisation des recettes et engagement des dépenses
pendant la période sous examen ?
- Partant des recettes et dépenses présente de
la SNEL Goma, la tendance de la performance budgétaire de cinq
années avenir, est-elle évolutive?
Auxquelles, nous avons d'une manière provisoire
répondues en disant :
- Le budget de la SNEL Goma serait jugée efficace si
elle parviendrait à mobiliser les recettes prévus et cette
entreprise serait efficiente si elle parviendrait à réaliser les
recettes escompté avec moins des dépenses que prévues au
départ ;
- La performance budgétaire serait prédite à
tendance évolutive pendant les cinq années futures si la tendance
évolutive des recettes à réaliser serait supérieure
à celle des recettes prévues, ainsi que les dépenses
à engager seraient moindre que celles prévues
Au-delà de l'objectif général poursuivi par
ce travail qui est de faire une analyse de la performance budgétaire
afin de juger d'efficace ou efficiente la société Nationale
d'électricité en sigle SNEL/Goma surtout en ce qui concerne la
mobilisation des recettes attendus et l'engagement de dépenses
prévues, nous avions également trois objectifs spécifiques
à
Page | 50
poursuivre notamment : comprendre les théories en rapport
avec la politique budgétaire utilisée par le dirigeant pour mener
vers la performance budgétaire une entreprise du porte feuil,
découvrir de près la société nationale
d'électricité « SNEL », ses objectifs, sa missions et
son historique, et en fin Juger d'efficace et/ou efficiente, mais
également comprendre le fondement de performance de la
société nationale d'électricité dans notre pays et
singulièrement (la SNEL/Goma).
Pour atteindre nos objectifs, nous avons fait recourt certaine
méthodes et techniques spécialement la Méthode
descriptive, cette méthode nous a servi à établir une
logique et à faire la présentation des données,
méthode statistique qui nous a servir dans l'appréciation des
indicateurs de performance budgétaire, ainsi que la projection de
recettes et dépenses pour apprécier la pérennité de
la performance dans les années avenir au sein de la SNEL Goma et la
méthode analytique ou de décomposition qui dans ce travail nous a
soutenus dans l'étude de faits et l'établissement des leurs
cohérences tout en analysant les théories y afférentes, en
confrontant les prévisions aux réalisations pour analyser
l'impact du contrôle de gestion apporter d'un exercice budgétaire
à un autre. En ce qui concerne les techniques nous avons utilisé
la technique d'interview libre qui nous a été plus utile car elle
nous a facilité de connaître le niveau d'appréciation en
terme d'efficience et efficacité de la SNEL Goma par la Direction de
KINSHASA année par année, Technique documentaire qui nous a
facilité la consultation de sources fiables d'information en vue d'en
tirer les données essentielles à notre étude.
Grace à ces techniques et méthodes et l'analyse
que nous avons faite, nous avons aboutis aux résultats suivant :
- En ce qui concerne la première hypothèse qui
présuppose que La SNEL Goma serait jugée efficace car elle
parviendrait à mobiliser les recettes prévues et cette entreprise
serait efficiente car elle parviendrait à réaliser les recettes
escompté avec moins des dépenses que prévues au
départ. Nos analyses ont affirmées notre première
hypothèse en ce sens que les recettes connaissent un accroissement
positif évalué à un taux d'écart moyen positif de
23% pendant notre période sous examen tandis que les dépenses
connaissent de de diminution à partir du taux d'écart moyen de
-81%, et un taux d'exécution de recettes de 141,9% et celui
d'exécution des dépenses à 19,05% ;situation affirmant bel
et bien l'efficacité et l'efficience de la SNEL pendant la
période sous examen ;
- Quant à la seconde hypothèse qui
présuppose que le tendance budgétaire de La SNEL Goma serait
prédite évolutive pendant les cinq années futures si la
tendance évolutive des
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recettes à réaliser serait supérieure
à celle des recettes prévues, ainsi que les dépenses
à engager serait moindre que celles prévues a été
partiellement affirmer car pour les recette la tendance est évolutive,
comme pour les dépenses que nous avions considéré comme
baissière. Cela nous permet de dire en bref que nos
hypothèses ont été affirmées.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé
l'essentiel sur l'analyse de la performance budgétaire (une de facette
du contrôle de gestion) des entreprises de portefeuille à
l'application de la Snel, et vu que le travail humain est condamné
à une imperfection, vos remarques et apports divers pour la perfection
de ce travail sont les bienvenus.
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SUGGESTIONS
? Que le responsable multiplie davantage la capacité de
production de l'entreprise pour satisfaire sa clientèle et ses
abonnés autant qu'ils les fournissent pour mobiliser les recettes ;
? Que le législateur congolais fasse une mise à
jour des anciennes lois liées à la gestion des entreprises du
portefeuille ;
? Au grand public de Goma, nous leur recommandons de bien
vouloir s'acquitter de leurs obligations, vis-à-vis de la
Société Nationale d'Électricité et de bien faire
usage du courant électrique que leur produit la SNEL.
Page | 53
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. CENECO, Dictionnaire économique de
l'entreprise, éd. Bordas, Paris, 1980, P. 192 ;
2. GHORNGREN, BHIMANI A., G FORSTER et DATAR A.,
contrôle de gestion et gestion budgétaire, 4em éd.
PUF, 2010 ;
3. BUSSENAULT et PRETET M., Économie et gestion de
l'entreprise, 4em éd., 2006
4. LARCIER, les codes Larcier, droit commerciale, Tom 3,
Vol 2, droit économique,
5. R.PINTO et M. GRAWITZ, Méthode de recherche en
science sociale, 4e éd ; Dalloz, Paris 1976, P 196 ;
6. Henriette Walter, Honni soit qui mal y pense,
éditions Robert Laffont, 2001,
II. COURS INEDIT
1. KASEKWA J., Méthode de Recherche Scientifique en
Sciences Sociales, cours inédit, Université de Goma, 2011
;
2. N'SIMBA F. Finances Publique, cours inédit,
Université de Bunia, 2014 ;
3. MBAHWEKA F, Audit et Contrôle de gestion, cours
inédit, Université de Bunia, 2015 ;
4. BALAGIZI S., Analyse Financière 2, cours
inédit, Université du Cepromade, 2015.
III. TFC ET MÉMOIRE
1. Jules KASEYA, Gestion des finances publiques et son impact
sur l'évolution de la croissance économique en RDC,
mémoire inédit, UNILU 2011 ;
2. BAGAZA RUKEMA, Analyse de performances des points de
perception de la SNEL/Goma, mémoire inédit, UNIC,
2009-2010
3. KAMBALI BITOTA, Apport du management à la
performance des institutions hospitalières, cas de l'hôpital
générale de référence de RUHENGERI, TFE, UNIC,
2007-2008
IV. WEBOGRAPHIE
1.
WWW.mémoireoneline.com
2. WWW.Wikipédia.FR
3. WWW.Snel.cd
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TABLE DES MATIERE
DEDICACE i
REMERCIEMENT ii
SIGLES ET ABREVIATIONS iii
INTRODUCTION GENERALE 1
1. ETAT DE LA QUESTION 1
2. PROBLEMATIQUE 3
3. HYPOTHESES 5
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5
4.1. Intérêt personnel 5
4.2. Intérêt scientifique 6
4.3. Intérêt social 6
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL 6
6. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE 7
6.1. Méthodes 7
6.2. Technique 8
7. DELIMITATION DU TRAVAIL 8
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 9
9. DIFFICULTE RENCONTREE 8
Chapitre premier : CADRE THEORIQUE 10
I.1. NOTIONS SUR LE BUDGET 10
I.1.1.Origines et Définitions 10
I.1.2. Les Qualités du budget 11
I.1.3. La structure du budget 13
I.1.4. les rôles d'un budget 13
I.1.5. le processus de budgétisation 14
I.2. NOTION DE PERFORMANCE 16
I.2.2. Les indicateurs de performance 17
I.3.EFFICACITE ET EFFICIENCE 19
I.3.1. Efficacité 19
I.3.2. Efficience 20
I.4. NOTION DES ENTREPRISES PUBLIQUES 20
I.4.1. Définition 20
I.4.2. Typologie d'entreprises 21
I.4.3. Catégorie d'entreprises publiques
23
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Chapitre deuxième : PRESENTATION DE LA SOCIETE NATIONALE
D'ELECTRICITE 24
II.1. LOCALISATION DE LA SNEL/DNK 24
II.2. STATUT JURIDIQUE 24
II.3. OBJECTIFS ET MISSION DE LA SNEL 24
II.4. HISTORIQUE DE LA SNEL 25
II.5. ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA SNEL 26
II.6.ORGANIGRAMME DE LA SNEL/DNK 26
II.7. FONCTIONNEMENT DE LA SNEL/DNK 28
II.7.1 LA DIRECTION 28
II.7.2 LE SECRETARIAT ADMINISTRATIF (SAD) 29
II.7.3 LE SERVICE MEDICAL 29
II.7.4 LA GESTION DE LA CLIENTELE (GCL) 30
II.7.5 LA GESTION DU RESEAU (G.R) 31
Chapitre troisième : ANALYSE DES INDICATEURS DES
PERFORMANCE BUDGETAIRE à LA SNEL GOMA
33
III.1. ANALYSE DE LA MÉTHODOLOGIE DE CONTRÔLE DE LA
CLIENTÈLE ET RECOUVREMENT. 33
III.1.1.Méthodologie De Contrôle De La
Clientèle À La Snel 33
III.1.2.Stratégie de recouvrement appliqué
par la SNEL 33
III.2. présentation de la situation budgétaire de
la SNEL 34
III.2.1.Présentation des recettes 34
II.2.2.Présentation des dépenses 41
III.3. ANALYSE DE L'EFFICIENCE ET DE L'EFFICACITÉ 42
a) Interpolation des recettes 44
b) Interpolation des dépenses 46
c) Projection de dépenses de 2016-2020 47
CONCLUSION 49
SUGGESTIONS 52
BIBLIOGRAPHIE 53