3.1.2 La situation d'occupation des sols en 1986
Quinze ans après 1972 la cartographie des unités
d'occupation des sols de 1986, indique que les zones de cultures (cultures
pluviales, culture sous parc arboré et arboriculture)
représentent 50,93 %, soit 2773,56ha. Mais les cultures sous parcs
arborés diminuent et passent de 363,71ha en 1972 à 314,95ha en
1986. Cela résulte de la pression démographique sur
l'environnement.
La dégradation des sols atteint son paroxysme dans les
années 1980 après les sécheresses successives de 1973 et
1984. Les sols nus c'est-à-dire les surfaces dénudées
(loupe d'érosion) et les terrains rocheux ont atteint 2438,24ha soit
44.6% de la superficie totale.
La végétation a également subi une
dégradation du fait de la démographie galopante, de l'expansion
des zones de cultures d'une part et d'autre part du surpâturage.
La steppe régulière a complètement
disparu au profit de la steppe arborée arbustive dégradée
et parfois même des sols nus.
Les points d'eau se sont contractés et
s'étendent sur seulement 0,02 % du terroir soit
1,16ha.
Déjà en 1986 l'arboriculture a fait son
apparition dans le terroir avec 3,99 ha. Elle concerne en grande partie les
arbres fruitiers tels que les manguiers, les goyaviers ou les citronniers. Ces
vergers sont protégés par une haie vive bien entretenue. Elle est
une protection contre les animaux des éleveurs en transhumance. Dans les
champs des mesures antiérosives traditionnelles sont appliquées
pour contrôler l'érosion des sols.
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Figure 11 : Carte d'occupation des sols
1986
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