2.3.2.3. Le commerce
Le commerce représente une activité secondaire
pour les populations de la commune rurale de Bambèye. Il se
présente sous plusieurs formes. Les activités commerciales les
plus importantes se concentrent sur les huit (8) marchés hebdomadaires
de la commune. Ce sont : Bambèye (avec comme jour d'animation le Lundi),
Danfan (Samedi), Edir (Lundi), Garanga Marké (Mardi), Guillèye
(Samedi), Inkarkada (Mercredi), Mogheur (Vendredi) et Moulléla (Mardi).
Des transactions importantes se passent aussi sur les marchés des
localités voisines. C'est le cas des marchés de Badaguichiri, de
Tahoua, de Chanyassou... Les produits échangés sont : les
produits agricoles, le bétail, les textiles, les chaussures, les
articles de ménages (marmite, calebasse, cuillère, canaris, les
louches, les bassines les nattes...), les articles de consommation (savons,
pommades, parfum...), les postes radios d'occasions et autres.Les autres
produits viennent en grande partie du Nigeria, de la Côte d'Ivoire ou des
pays Maghrébins.
Ces marchés représentent aussi des lieux
d'approvisionnement pour les boutiquiers et les `'tabliers» se trouvant
dans les gros villages de la commune ainsi qu'aux colporteurs. Les femmes sont
aussi présentes dans le commerce et excellent dans la restauration et la
vente des beignets sur les marchés et le matin dans les gros villages.
Les contraintes principales des activités commerciales sont la non
praticabilité des pistes de desserte surtout pendant la saison de pluies
et l'insuffisance du capital.
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2.3.2.4. L'artisanat
L'artisanat est très peu développé dans
la commune. Les activités artisanales se limitent à la forge, la
poterie, la cordonnerie, la maçonnerie, la réparation des postes
radios, le tressage des nattes, le bûcheronnage, la couture, la
transformation des fruits de jujubier en pâte, la production du
fromage,.... Les productions sont très limitées ou se font sur
demande. L'artisanat de la commune se butte à plusieurs problèmes
dont entre autres la non compétitivité des produits locaux par
rapport à ceux importés (prêt-à-porter, bassines et
louches en plastiques, les bijoux....), l'insuffisance de formation et
d'équipements de travail, l'absence d'un système de crédit
local pouvant inciter les artisans à la création.
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