II.2 Carte Postale & Analyse situationnelle du
DSS
Infrastructures Sanitaires : le DSS
dispose de formation sanitaire adaptée à la politique nationale
réparti dans les neuf ZS respectives, à savoir :
dans l'ensemble nous comptons 5 hôpitaux
généraux de référence , car pour certaines de nos
ZS il n y a que de CH qui couvrent ces activités et d'autres sont en
pleine phases de construction.
Signalons que tous nos CS n'ont pas de maternités et
plusieurs PS facilitent l'accessibilité aux soins de santés dans
nos ZS.
Personnel de Santé : le DSS
dispose d'un personnel qualifié et compétent pour faire
fonctionner les différentes formations sanitaires mise en place, ces
personnels sont repartis dans les neuf ZS respectives, à savoir
y' Le paludisme : qui représente plus de 50% de cause de
consultation dans les ZS
littorales (Fizi, Nundu, Lemera, Ruzizi, Uvira et Kimbi).
y' Les IRA : principale cause de consultation dans les ZS
Montagneuses (HPU,
Minembwe et Itombwe)
y' La Malnutrition : toutes les ZS
y' Les anémies carentielles : dans les ZS à forte
endémie palustre
y' Les Maladies des mains salles dont la fièvre
typhoïde, le cholera surtout dans les ZS
Lacustre (Uvira, Nundu, Fizi, Ruzizi et Lemera), précisons
ici que cette maladie sévit
dans ces ZS d'une façon
endémo-épidémique.
y' Les maladies chroniques : la TBC, le VIH, l'HTA et le
diabète.
y' Les IST : la gonococcie, la syphilis,
y' Les parasitoses intestinales : amibiases, schistosomiases,
ascaridioses, ankylostomiases,...
2.3 Situations socio-culturelles du DSS
Cette partie de la province connait une diversité
culturelle à la dimension des nombreuses tribus qui y habitent.
Les moeurs, Us et coutume dans cette zone ont des pratiques et
rites qui influent sur la santé de la population dont entre autre :
y' La section de la luette avec des instruments tranchants non
stérilisés chez les enfants de moins de 5 ans ;
y' Les tatouages et scarifications chez les enfants de moins
de 5 ans soit disant pour chasser les mauvais esprits ;
y' Interdiction d'utiliser les toilettes à fosses
arabes par les femmes enceintes de peur que le bébé ne tombe dans
la toilette ;
y' La consommation de l'eau non traitée de
rivière soit disant fraiche pour mieux étancher la soif en
s'appuyant surtout avec la fausse croyance qu'un nègre ne peut mourir de
microbes ;
y' Le lavement rectal aux produits traditionnel est à
la base des intoxications hépatique et rénales
sévères
y' La prolifération des chambres de prière par
certaines églises traditionnelles ou réveil qui
séquestrent les malades
y' La croyance exagérée a l'empoisonnement qui
favorise le recours aux herboristes et tradi-praticiens ;
y' Le refus d'utiliser les méthodes contraceptives sous
prétexte que c'est une stratégies des blancs à
réduire l'effectif des africains tout en s'appuyant sur l'idée
que Dieu a permis que nous puissions remplir la terre (une de principale
mission de l'homme sur la terre) ;
y' Le refus d'utiliser le service de vaccination par certains
parents sous prétexte que c'est un astuce pour éliminer les
enfants.
Il s'agit des Inspections Provinciales de la Santé et
des Districts de sanitaire, jouant le rôle d'appui technique et
logistique aux zones de santés.
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