4.2.3. Vulnérabilité des
écosystèmes forestiers à l'horizon 2045
Etant donné que les facteurs biophysiques ont
été considérés comme invariants sur la
période considérée, seules les
vulnérabilités factorielles climatique, anthropozoogène et
sylvicole ont été recalculées.
4.2.3.1. Le facteur climatique
Comme explicité dans la méthodologie, 2
scénarios différents ont été appliqués, et
selon le scénario d'évolution du climat, on a obtenu une
estimation différente du déficit
76
hydrique à l'horizon 2045. Les figures 40, 41, 42 et 43
représentent les cartes de vulnérabilité des
écosystèmes forestiers en considérant uniquement le
déficit hydrique projeté et les vulnérabilités
factorielles climatiques correspondantes. On note que le scénario 2 (RCP
8.5) dit pessimiste donne des vulnérabilités plus
élevées que celles obtenues par le scénario 1 (RCP 4.5)
dit optimiste. C'est pour cela d'ailleurs qu'avec le scénario 2, on
n'obtient pas de vulnérabilité faible, et par exemple les groupes
du canton C sont passés d'une vulnérabilité moyenne
(scénario 1) à une vulnérabilité
élevée (scénario 2). Il en est de même pour la
vulnérabilité factorielle, c'est à dire que le
scénario 2 permet de prédire une vulnérabilité plus
élevée des groupes à l'horizon 2045 que le scénario
1.
Figure 40. Carte de
vulnérabilité de la forêt au déficit hydrique,
scénario 1 (2045).
77
Figure 41. Carte de vulnérabilité
de la forêt au déficit hydrique, scénario 2 (2045).
Figure 42. Carte de vulnérabilité
factorielle climatique de la forêt, scénario 1 (2045).
78
Figure 43. Carte de
vulnérabilité factorielle climatique de la forêt,
scénario 2 (2045).
4.2.3.2. Le facteur anthropozoogène
Le taux d'accroissement démographique appliqué
pour la projection du nombre d'habitants provient des études de
l'évolution de la population en zones rurales effectuées par le
Haut-Commissariat au Plan (RGPH, 2004). Le taux d'accroissement appliqué
est de 0,5% d'accroissement par an (moyenne des taux donnés par le
Haut-Commissariat au Plan). Pour ce qui est du cheptel, un taux de 1%
d'accroissement par an (Anonyme, 2014) a été appliqué. Que
ce soit pour la densité de la population, les besoins en bois de feu ou
la pression pastorale, la vulnérabilité obtenue pour tous les
groupes sans exception est élevée. La carte de la
vulnérabilité factorielle anthropozoogène résultant
de ces 3 facteurs présente aussi une vulnérabilité
élevée de tous les groupes comme le montre la carte
ci-après :
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Figure 44. Carte de
vulnérabilité factorielle anthropozoogène de la
forêt de Maâmora
(2045).
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