3.3.1.6. La continentalité
La continentalité est définie comme étant
la distance ou l'éloignement par rapport à l'océan. Elle
constitue un facteur très important en Maâmora et conditionne par
exemple la régénération du chêne liège. En
effet, la continentalité est principalement marquée par un
gradient des précipitations moyennes annuelles qui va de 557,3 mm
(Kenitra) à 403,6 mm (Sidi Slimane) en passant par 503,7 mm à
Rabat-Salé (synthèse de données climatiques de la DMN
entre 1980-2013). Plus on s'éloigne de l'océan,
c'est-à-dire de l'Ouest vers l'Est, plus les précipitations
diminuent et on note également une augmentation dans les
températures moyennes annuelles ainsi que l'amplitude thermique annuelle
(différence entre la moyenne du mois le plus chaud et celle du mois le
plus froid).
La continentalité a caractérisée par la
carte des précipitations (voir figure 14). Afin de spatialiser ce
facteur par groupe, on a procédé par transformation de la carte
des isohyètes en zones homogènes (polygones) de
précipitations délimitées par les isohyètes avant
de faire un calcul de statistiques par zone (groupes). Chaque groupe prend la
valeur de précipitations majoritaire.
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Figure 14. Carte des précipitations en
forêt de Maâmora.
3.3.1.7. Les besoins en bois de feu
Les besoins en bois de feu sont parfois la cause des coupes
délictueuses en forêts. Ce facteur a été
déduit des données acquises auprès de la direction
régionale aux eaux et forêts (DREF) de Kenitra. Il s'agit de
données des besoins et de production en bois de feu par commune. A
partir de ces données, on a fait le rapport Besoins/Production pour
estimer l'ampleur de la pression humaine en termes de besoins en bois de feu.
Pour ramener les données de la commune au groupe, On a fait
l'intersection de la carte de Besoins/Production avec celle des groupes avant
de faire une moyenne pondérée par la surface des besoins des
communes se retrouvant dans chacun des groupes.
3.3.1.8. La pression pastorale
Le parcours est un ennemi notoire pour la
régénération naturelle. En Maâmora, le
pâturage est important et constitue donc un facteur important en termes
d'évaluation de la vulnérabilité. Dans le but
d'intégrer ce facteur, On a calculé comme pour les besoins en
bois de feu un rapport Besoins/Production cette fois-ci en termes
d'unités fourragères. Les données sont issues de la
révision d'aménagement (HCEFLCD, 2012). La méthode pour
ramener les données de la commune au groupe est la même que
précédemment.
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