11. Préservation de la biodiversité.
La réalisation du développement durable suppose
que l'on puisse préserver la diversité biologique, maintenir les
processus écologiques et les systèmes entretenant la vie, et
utiliser de façon durable les espèces et les
écosystèmes. C'est donc dire qu'un développement
basé sur la conservation des ressources nécessite le recours
à des mesures qui permettront de protéger la structure, les
fonctions et la diversité des systèmes naturels dont
dépend la vie. Ces mesures doivent viser les espèces et les
écosystèmes, ainsi que le patrimoine génétique
qu'elles recèlent. Conséquemment, les limites et la
capacité de renouvellement des ressources naturelles que sont les sols,
les espèces sauvages et domestiques, les forêts, les
pâturages et les terres agricoles, les eaux douces et les
écosystèmes marins ne doivent pas être compromises.
Même dans le cas des ressources non renouvelables, il faut faire en sorte
de prolonger leur durée de vie en développant et utilisant des
technologies plus performantes et plus propres et en privilégiant les
techniques de réutilisation et de recyclage.
12. Production et consommation responsable.
Les modes de production et de consommation doivent être
raisonnables en vue de rendre ces dernières plus viables et plus
responsables sur le plan social et environnemental, entre autres par l'adoption
d'une approche d'éco efficience, qui évite le gaspillage et qui
optimise l'utilisation des ressources.
13. Protection du patrimoine culturel.
Le patrimoine culturel, se définit comme l'ensemble des
biens, des lieux, des paysages, des traditions et de savoirs, ayant une
importance artistique ou historique qui reflète l'identité de la
société. Il transmet les valeurs et sa conservation favorise le
caractère durable du développement. Il importe d'assurer son
identification, sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des
composantes de rareté et de fragilité qui le
caractérisent.
14. Pollueur payeur.
Si une activité économique génère
une pollution, le cout de cette pollution doit être pris
en compte au niveau du pollueur. Ce dernier il est dans
l'obligation d'intégrer dans son choix économique la
totalité des couts lié à sa production.
Ce principe vise :
? l'efficacité : pour que les prix reflètent
l'intégralité et la réalité des coûts de
production et favorisent économiquement, à terme, les
activités les moins polluantes.
13
? l'équité : en effet, à défaut
d'équité, le contribuable, qui n'est pas nécessairement
l'usager ni le consommateur des services ou des biens produits, finit par payer
l'addition au niveau des impôts.
? la responsabilité : l'identification du pollueur et
le prix à payer doit l'inciter à minimiser les pollutions
produites.
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