8. Partenariat et coopération
intergouvernementale.
L'atteinte du développement durable est devenue une
responsabilité collective qui doit se concrétiser par une action
conjuguée à tous les niveaux de l'activité humaine. La
consultation et la concertation à tous les échelons
décisionnels sont indispensables à la gestion durable des
ressources des écosystèmes terrestres, aquatiques et marins. Il
incombe à tous les États et à toutes les nations de
collaborer de bonne foi et dans un esprit de partenariat à l'application
des stratégies efficaces pour protéger, préserver et
restaurer l'environnement. Tous doivent participer activement et faire leur
juste part, compte tenu de leur capacité et des moyens dont ils
disposent. Chaque État doit accepter ses responsabilités en
privilégiant des politiques et des programmes de croissance
économique compatibles avec la protection de son environnement et de
celui des autres. Il doit veiller à ce que soient protégés
les écosystèmes qui présentent une importance
particulière pour la culture et les modes de vie des populations qui en
dépendent. En outre, il doit améliorer les conditions de
participation des organisations non gouvernementales et des
collectivités décentralisées ou locales afin de les faire
participer davantage à toutes les activités concernant le
développement et l'environnement.
9. Prévention.
La prévention est un des moyens d'intervention
privilégiés de l'action publique notamment dans les domaines de
l'environnement, de la santé ou de l'action sociale. Par exemple, une
des politiques publiques connues du ministère en charge de
l'environnement concerne la prévention des risques naturels et
technologiques. Le principe de prévention concerne également
chacun d'entre nous au quotidien, en particulier lorsque nous agissons
prudemment afin d'éviter un accident domestique ou encore pour des
raisons sanitaires.
10. Précaution.
Le principe de précaution est un principe de
responsabilité, qui invite à adopter une réflexion sur les
conséquences sociales et environnementales de chacune de nos actions. En
cas de doute sur l'impact environnemental ou sanitaire d'une action ou d'un
produit, il est préférable d'y renoncer plutôt que de
risquer des dommages irréversibles pour l'homme ou l'environnement. Les
nuisances ou risques potentiels doivent être mesurés ou
analysés par des experts sur une durée suffisante pour attester
de l'innocuité du produit ou de l'action. La précaution concerne
les risques hypothétiques, qui ont une possibilité d'occurrence,
identifiés par des connaissances scientifiques et empiriques.
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