I-3-3- Activité anti-inflammatoire
En fonction de la composition chimique des huiles, elles
peuvent agir comme des anti-inflammatoires qui affecte le métabolisme de
l'acide arachidonique ou de la production des cytokines, ou la modulation de
l'expression génétique des agents pro-inflammatoires.
L'activité anti-inflammatoire est attribuée aussi aux
propriétés anti-oxydantes des huiles, puisqu'au cours du
phénomène inflammatoire, une grande quantité de radicaux
libres est produite (Miguel, 2010).
A titre d'exemple, il a été constaté que
l'acide rosmarinique de Rosmarinus officinalis L. peut augmenter la
production de PGE2 et ainsi réduire la production de leucotriènes
B4 dans les leucocytes polynucléaires humains et aussi inhiber le
système du complément (CA, 1999).
I-3-4- Activité antispasmodique
De nombreuses huiles essentielles ont un effet antalgique.
Leur action peut permettre de contrôler ou de diminuer la douleur, en
outre, leur mécanisme d'action n'a pas été bien
élucidé.
Quelques-unes, comme la Menthe, qui a été
utilisée pour soulager les troubles gastro-intestinaux, où son
effet analgésique est dû à l'activité de menthol,
qui agit comme un antagoniste des canaux calciques (Taylor et al.,
1985) ;ainsi que la Lavande, où le linalol agit par action
post-synaptique médiée par l'AMP-cyclique, ou en inhibant la
libération d'acétylcholine et en réduisant le temps
d'ouverture des canaux ioniques de la jonction neuro-musculaire (blocage des
canaux Na+ et/ou Ca++ ) (Lis- Balchin et Hart,
1999).
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