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Connaissances des étudiants des sciences de la santé de l'UPN sur les facteurs favorisant l'infection à  virus Ebola et ses moyens de prévention.

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par Annie MBUYI NTITA
Université pédagogique nationale - Licencié en Sciences de la Santé  2015
  

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1.1.4. Symptômes de la fièvre hémorragique à Ébola

La fièvre hémorragique à Ébola se caractérise souvent par une brusque montée de température, avec une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et des maux de gorge. Cette fièvre est souvent suivie de vomissements, de diarrhées, d'éruptions cutanées, d' insuffisance rénale et hépatique et d'hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, ainsi qu'une élévation des enzymes hépatiques.

Selon Leroy (2011), le MARV et EBOV induisent une maladie d'évolution rapide marquée par une forte fièvre et une diathèse hémorragique généralisée survenant au stade terminal, associée à un taux de mortalité pouvant s'élever à 90%.

Après une période d'incubation allant de 2 à 21 jours (moyenne 4-9 jours), la maladie apparaît brutalement par la fièvre associée à des céphalées, nausées, douleurs musculaires et asthénie.

Ces signes prodromiques non spécifiques sont ensuite rapidement suivis par des manifestations cutanées (rash érythémateux), des symptômes digestifs violents (douleurs abdominales, vomissements, diarrhées profuses), des troubles respiratoires (maux de gorge, toux) et des signes neurologiques(prostration, confusion, délire), indiquant une diffusion généralisée du virus et une atteinte multiviscérale.

Les manifestations hémorragiques (méléna, hématémèse, injection conjonctivale, saignements de nez, saignements aux sites de ponction veineuse ...) ne surviennent que chez environ 1/3 des patients, généralement en phase terminale de la maladie.

Dans les formes fatales, les symptômes et les hémorragies s'aggravent et se généralisent rapidement, la mort survient dans les 48 heures dans un état de choc. Dans les formes non fatales, les symptômes s'atténuent rapidement, simultanément à la disparition du virus de la circulation sanguine.

La convalescence est généralement longue et marquée d'accès fébriles épisodiques. Des signes d'orchite ou d'uvéite, liés à la persistance du virus dans les sites immunologiquement protégés, sont parfois observés pendant plusieurs semaines après la disparition des symptômes.

Selon Rowe AK et col. (1999), le virus a en effet pu être isolé près de deux mois après la fin des symptômes dans le sperme d'un patient. Les examens biologiques pratiqués chez des animaux expérimentalement infectés ne mettent pas en évidence de modification spécifique des paramètres sanguins.

Geisbert TW (2003), renchérit que l'infection par EBOV ou MARV est souvent associée à une leucopénie précoce et légère, une lymphopénie, une thrombocytopénie (<100 000 plaquettes/mm3), une hyperprotéinémie, et une élévation des transaminases. L'allongement du temps de prothrombine et l'augmentation des dérivés de la fibrine dans le sang sont des indicateurs de coagulation intravasculaire disséminée.

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