§3 LE « BUGISHA » : actualité de
l'institution
Le « bugisha » est une réalité
coutumière du bushi que l'on peut appeler transhumance pastorale qui
consiste pour les éleveurs de se déplacer avec le troupeau
à la recherche du pâturage. Cette technique se déroule
souvent pendant la saison sèche probablement en Mars et Avril quand il
n'y a pas des fourrages pour les bêtes, les « bagisha : les
éleveurs qui pratiquent le bugisha » installent les « biralos
: maison ou vivent les bagisha » sur le lieu où ils pratiqueront le
Bugisha, mais avant tout ceci un préalable doit être conclus entre
les éleveurs et les propriétaires terriens ou les bêtes
seront entre de prendre les fourrages, les éleveurs doivent
négocier la terre ou près des propriétaires de ces
terrains qui peuvent le céder soit en bugule, soit en bwassa et le prix
sera proportionnellement calculer selon la convention, une fois les
éleveurs acquiert l'autorisation, il s'y installent en y plaçant
leurs habitations, leurs champs ou ils resterons durant toute la saison
sèche pour y revenir durant la saison pluvieuse souvent en Septembre ou
Octobre. Cette pratique date de plusieurs années à ngweshe ou
elle se pratiquait en grande échelle mais suite à un climat
exagérer d'insécurité, de pillage de bêtes elle a
subit une régression et ne reste qu'à petite échelle dans
certains groupements de la chefferie comme : Mulamba, Kaniola, Lurhala et
Luntukulu.
Contrairement à d'autres milieux, dans les milieux ou
se pratique le bugisha la production animale est très
élevée et est de bonne qualité. (Entretient faite à
Ngweshe le 08/08/2016).
42 M. JEAN-BAPTISTE Safari Bagula et Bakwi Jules,
op cit, p.3
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§4 La production de la Braise
Relativement à la loi n° 11/009 du 09 juillet 2011
portant principes fondamentaux relatifs à la protection de
l'environnement dans son exposé de motif paragraphe 2 qui stipule que :
« Parmi les dommages causés à l'environnement figurent
notamment la diminution de la diversité biologique, la pollution du sol,
de l'air et de l'eau, la destruction de la couche d'ozone, la diminution de la
fertilité du sol, la désertification, l'épuisement des
ressources halieutiques, et la détérioration du patrimoine
naturel et culturel. » il y a lieu d'affirmer que la production de la
braise tel que se pratique à Ngweshe a des conséquences
néfaste sur l'environnement et doit être réglementer tel
que le prévoit la dite législation. A ngweshe la production de la
braise se fait d'une manière artisanale avec les producteurs qui ne sont
pas outiller en équipement approprié, les producteurs ne respecte
pas la loi environnementale, ils polluent l'environnement non seulement en
abattant les arbres mais aussi en dégageant les fumées qui
polluent l'aire. Le service de l'environnement du territoire de walungu
n'arrive pas à bien maitriser la gestion de la production de la braise
dans la chefferie de ngweshe, les statistiques de la production en braise ne
sont ni maitrisé par le service de l'environnement du territoire ni par
les producteurs eux-mêmes, ceci nous amène à confirmer une
fois de plus que la gestion environnementale tel que le prévoit
l'article 10, 11 et 14 de cette législation ne pas respecter dans cette
contrée. Les producteurs produisent la braise qu'elles vendent au
près des acheteurs grossistes qui a leurs tours les vendes aussi aux
détaillants venant de partout.
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