REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE
U.E.A
B.P.
3323 BUKAVU
251657216
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET
ENVIRONNEMENT
251655168
ANALYSE PHYSICO-CHIMIQUE ET MICROBIOLOGIQUE DU LAIT
CAILLEPRODUIT DANS LE GROUPEMENT DE MITI ET COMMERCIALISE DANS LA VILLE DE
BUKAVU
251660288
Par MULONDA KAKUMBWA Providence
Travail de Fin de Cycle présenté en vue
de l'obtention du Diplôme de Gradué en Sciences Agronomiques et
Environnement
Option : Agronomie
générale
Directeur :Professeur MPUTU KANYINDA Jean-Noël
PhD
Codirecteur : MSc. Pascal NSAMBU
Mukonduasumu
251659264
Année Académique : 2015-2016
DEDICACE
A nos parents Jean-Pacifique MULONDA Igilima et Chantal MIHIGO
Nkubonage pour l'affection parentale que vous ne cessez de manifester à
notre égard depuis notre enfance jusqu'à présent. Que Dieu
vous bénisse et vous accorde une longue vie.
A nos frères et soeurs, M. Kitala Divine, M. Mwenge
Salvatrice, M. Masoka Consolatrice, M. Mbulanga Séraphin, M. Iyano
Archange, M. Ponga Gloria, M. Chérubin, Plamédie pour l'amour
fraternel que vous témoigner sans cesse à notre endroit.
Providence MULONDA Kakumbwa
Remerciements
Le présent travail est le fruit d'un cursus qui, pour
aboutir à terme, ne pouvait s'accomplir sans reconnaitre les empreintes
de l'altérité. Ainsi, nous tenons tout d'abord à rendre
grâce au Bon Dieu à qui nous devons l'être, la vie et le
mouvement, pour nous avoir accompagné durant tout notre parcours.
Nosremerciements s'adressent avant tout au Prof. Dr Jean-Noel
MPUTU Kanyinda et au MSc. Pascal NSAMBU Mukonduasumu pour avoir accepté
respectivement la direction et la codirection du présent travail.Nous
pensons et disons merci aux enseignants de la Faculté des Sciences
Agronomiques et Environnement de l'Université Evangélique en
Afrique pour la formation incomparable qu'ils ont placés à notre
égard durant nos études du premier cycle.
De tout coeur, nous remercions Révérends
Père Vincent, Père Sosthène et Père Christophe pour
les conseils qu'ils ne cessent de nous prodiguer.
Que nos amis (es) et connaissances dont Gloria Irenge
Françoise, Charlyne, Didier, Rachelle, Madéleine, Grace, Jean ,
Fr. Saint-Cyr, Fr. Antoine, Christian Banyanga, Christophe Rugamika, Ananie
Lunanga, Elie Kitumaini, Patient Ndaka, Jimmy Mudekereza, Charmant, Emmanuel...
reçoivent ici nos mots de remerciements pour les encouragements qu'ils
ne cessent de nous témoigner durant notre cursus académique.
Nous disons merci à tous nos compagnons de
lutte dont Murhula Pacifique, Godelive, Samy Zelote, Aladin Mastaki,
Ziganira Bisimwa, Serge Nachigera, Cito, Christian, .... Pour le partage de
vie, la collaboration et surtout la confiance qui nous ont
caractérisés durant notre vie estudiantine.
Que toute personne qui de près ou de loin a
contribué à l'aboutissement trouve ici l'expressions de notre
profonde gratitude.
Providence MULONDA Kakumbwa
INTRODUCTION
Depuis la nuit de temps, l'homme pratique la chasse pour
enrichir son régime alimentaire en protéines d'origine animale
d'une part et se procurer une quantité non négligeable des peaux
pouvant intervenir dans son mode d'habillement, dans sa prise en charge
médicamenteuse, etc. d'autre part (M .KONTE, 1999).Cette
activité faisait de lui un nomade, car devras en permanence rechercher
les lieux où les gibiers peuvent être disponibles. Peu à
peu, avec la sédentarisation et la croissance démographique,
etc., l'homme chasseur fut obligé de domestiquer les animaux
sauvages(Anonyme, 2010).
Ainsi, l'élevage fournit une panoplie des produits
nécessaires à l'organisme de l'homme parmi lesquels la laine, le
lait, etc. font partie intégrante. Le lait fournit des revenues
relativement rapides pour les petits producteurs et constitue une source
importante de revenue (FAO, 2011). Au même titre que les
produits laitiers, le lait est un aliment équilibré en ce sens
qu'il fourni à l'organisme humain environ 15 éléments
essentiels pour le maintien d'une bonne santé (FPLQ.2009 ;
NAVES, 2004).
Etant riche en nutriments, le lait est un emilieu par
excellence de croissance des microorganismes. Les nombres de ces derniers
peuvent accroitre rapidement dans le lait si les conditions de production et
d'entreposage ne sont pas bien contrôlées. Il sied de signaler
que la limite de consommation du
lait
cru, réfrigéré immédiatement après la
traite et bouilli plusieurs minutes avant d'être dégusté,
n'excède pas 48 heures. Au-delà, le développement des
microorganismes le rend dangereux à la consommation(FPLQ.2009).
Dans l'optique de luter contre la dégradation de la qualité du
lait, ceci est généralement transformé en ses produits
dérivés comme le lait caillé
« Mashanza » ou formage blanc suivant les techniques
traditionnelles ou industrielles.
Au Sud Kivu en général, et en groupement de
Miti en particulier, le lait caillé « Mashanza » ou
formage blanc figure parmi les denrées alimentaires de lux les plus
préférées tant par les paysans que par les citadins de la
ville de Bukavu en ce sens qu'il est souvent offert à des personnes
respectueuses, soit lors d'une visite familiale, soit au cours des fêtes
de tout genre.
Néanmoins, malgré la place de choix dont le
fromage blanc occupe, ceci figure parmi les milieux de culture par excellence
des microbes pathogènes susceptibles d'altérer sa qualité
et de compromettre l'état de santé de ses consommateurs.
Le lait caillé couramment vendu et consommé
dans la ville de Bukavu n'échapperait pas à la
réalité sus évoquée étant donné qu'il
provient des milieux lointains, l'état de santé des animaux
traits laisse à désirer, l'observation des regèles
hygiéniques lors de la collecte, de la conservation, du transport,
etc., pose problème.
Eu égard à ce qui précède, la
présente étude cherche à répondre aux questions
ci-après :
- La qualité microbiologique et physico-chimique des
différents fromages blancs produits à Miti et vendus dans la
ville de Bukavu est-elle conforme aux normes d'AFNOR en vigueurs?
- Quelle est la souche des microbes fortement présente
dans les laits caillés produits à Miti et vendus dans la ville de
Bukavu ?
L'étude dont il est question repose sur les
hypothèses suivantes :
- La qualité microbiologique et physico-chimique des
divers fromages blancs produits à Miti et commercialisés dans
la ville de Bukavu ne serait pas conforme aux normes d'AFNOR en
vigueurs ;
- Les Salmonelles spp et les Klebsielles spp feraient
parties intégrantes des couches microbiennes fortement présentes
dans les laits caillés produits à Miti et vendus dans la ville de
Bukavu.
Généralement, l'étude dont il est
question, cherche à contribuer à la protection des consommateurs
des produits laitiers du Sud Kivu, en l'occurrence le fromage blanc en donnant
les idées phares sur sa qualité microbiologique et
physico-chimique. Spécifiquement, elle poursuit les objectifs
ci-dessous :
- Evaluer la qualité microbiologique et
physico-chimique des fromages blancs produits dans le groupement de Miti et
vendus dans la ville de Bukavu ;
- Identifier la (les) souche(s) des microbes pathogènes
présents dans les laits caillés produits dans le groupement de
Miti et commercialisés dans la ville de Bukavu.
Le présent travail fait partie intégrante des
bases des données relatives à la qualité microbiologiques
du lait et des produits laitiers tel que le lait caillé à base
desquelles les études ultérieurs pourront prendre l'élan.
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'articule sur trois chapitres dont le premier chapitre qui parle sur
la revue de la littérature relative au lait et aux produits laitiers, le
second chapitre qui présent le milieu, le matériel et les
méthodes d'étude et enfin le troisième chapitre qui porte
sur la présentation et la discussion des résultats.
Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE
I- LE LAIT
I-1-
Définition
Le lait était défini en 1908 au cours du
congrès international de la répression des fraudes à
Genève comme étant « Le produit intégral de la traite
totale et ininterrompue d'une femelle laitière bien portante, bien
nourrie et non surmenée. Le lait doit être recueilli proprement et
ne doit pas contenir du colostrum » (POUGHEON et GOURSAUD,
2001).
Le lait est un
aliment et un
liquide biologique de couleur
généralement blanchâtre produit par les
mammifères
femelles (y compris les
monotrèmes). La
lactation, fait pour les femelles de ces
espèces de produire du lait, est une des caractéristiques
définissant les mammifères. Le lait est produit par les
cellules
sécrétrices des
glandes. Chez les
mammifères
thériens, ces glandes sont
contenues dans les
mamelles. Le lait
sécrété dans les premiers jours après la
parturition s'appelle le
colostrum.
Le lait de vache est le
lait produit par la
vache pour alimenter son
veau. Il contient les trois nutriments
principaux (
glucides,
lipides,
protéines), des
sels minéraux comme le
calcium et le
phosphore, des
vitamines, ainsi que l'
hormone de croissance du veau.
La fonction première du lait est de
nourrir la
progéniture jusqu'à
ce qu'elle soit
sevrée,
c'est-à-dire capable de digérer d'autres aliments.
Le lait de vache est un aliment très largement
consommé sur l'ensemble de la planète, soit sous forme liquide
proche du produit naturel, soit sous forme de produits transformés, soit
encore sous forme d'ingrédients alimentaires. Selon les habitudes
alimentaires et les pays (ou les régions), le lait liquide et les
produits laitiers sont plus ou moins consommés par les adultes, tandis
que c'est plus fréquemment le cas pour les enfants.
I-2-La composition du lait
FRANWORTH et MAINVILLE (2010) évoquent que le
lait est reconnu depuis longtemps comme étant un aliment bon pour la
santé. Source de calcium et de protéines, il peut être
ajouté à notre régime sous plusieurs formes.
Les laits sont les seuls aliments naturels complets qui
existent, chacun d'eux étant adapté à la race qu'il permet
de développer (MITTAINE, 1980).
I-2-1- Composition biologique
100 g de lait contient 87 g d'eau et 13 g de
matières sèches.
Les principaux constituants de la matière sèche
du lait sont :
Ø La matière
grasse : elle varie en fonction des conditions
d'élevage. C'est le constituant le plus variable du lait,
constituée d'un mélange de lipide simple (98,5 %) qui se
trouvent en suspension dans le lait sous forme de minuscules gouttelettes
(globules gras) et forme une émulsion. La concentration en lipides varie
de 10 à 500 g/
l suivant les espèces. Elles sont
constituées essentiellement (98,5 %) de
triglycérides. Dans un
lait au repos, cette matière grasse s'agglutine à la surface,
formant la
crème.
Dans la famille des lipides simples, on trouve dans le lait environ
95-96 % de triglycérides, 2-3 % de diglycérides et
0,1 % de monoglycérides.
Les
protéines :
on distingue deux groupes : les protéines de la
caséine, qui
représentent 80 % des protéines totales du lait et qui sont
des
polypeptides complexes,
résultats de la
polycondensation
de différents
acides aminés, dont les
principaux sont la
leucine, la
proline, l'
acide glutamique et la
sérine; et les
séroprotéines, minoritaires (20 %), mais qui
possèdent une valeur nutritive plus élevée que les
premières. Les
micelles protéiques ont un
diamètre de l'ordre de 0,1 ìm. Les séroprotéines se
trouvent dans le
lactosérum. Selon
JEANTET et coll. (2007), le lait de vache contient 3,2 à 3,5%
de protéines réparties en deux fractions distinctes :
ü Les caséines qui précipitent à pH
4,6 représentent 80% des protéines totales,
ü Les protéines sériques solubles à
pH 4,6 représentent 20% des protéines totales.
JEAN et DIJON (1993)rapportent que la caséine
qui est un polypeptide complexe, est une substance protéique (
protéine) qui constitue la
majeure partie des composants azotés du
lait, résultat de la polycondensation
de différents aminoacides, dont les principaux sont la leucine, la
proline, l'acide glutamique et la sérine.
Signalons que La coagulation du lait est provoquée par
la dénaturation de la
caséine, protéine
majoritaire du
lait. La matière grasse et les
séroprotéines ont un rôle passif.
Ø Le
lactose :
C'est un sucre disaccharide présent en solution dans le lait, c'est
généralement le principal élément solide du lait.
Son pouvoir sucrant est six fois plus faible que celui du
saccharose. Il peut provoquer certaines
intolérances.
Ø Les composants secondaires du lait sont
constitués par les
sels, les
enzymes, les
vitamines et les
oligo-éléments.
Sa richesse en
calcium et en
phosphore font du lait un aliment
très adapté à la croissance des jeunes enfants. Le
phosphore y est fixé sous forme
de
phosphates. Le
calcium s'associe au phosphate et à
la
caséine pour donner le
complexe phosphocaséinate de calcium et forme un
colloïde. On y trouve
également du
magnésium, du
potassium et du
sodium mais il est, du moins pour le lait
de vache, pauvre en oligoéléments.
Ø Les vitamines apportées sont surtout les
vitamines B2 et B12 (
hydrosolubles) ainsi que les
vitamines A et D (
liposolubles).
Le lait est, parmi les
liquides biologiques
animaux, un de ceux qui contiennent la plus grande concentration d'
acide citrique, c'est un
anticoagulant et il s'oppose
à la précipitation des protéines. Globalement, il y a plus
de
groupes carboxyles que de
groupes amines, ceci explique
que le lait soit légèrement acide (6,6 <
pH< 6,8).
I-2-2- Compositions du lait chez divers
mammifères
Tableau 1 : Compositions comparées du lait
Le
lait d'ânesse et de
jument sont ceux qui contiennent le moins
de matières grasses, alors que celui de
phoque en contient plus de 50 %.
D'une manière générale, le lait des
mammifères marins est bien
plus riche en
graisses et nutriments que celui
des mammifères terrestres.
I-2-2-1- Eau
D'après AMIOT et coll. (2002), l'eau est le
constituant le plus important du lait, en proportion. La présence d'un
dipôle et de doublets d'électrons libres lui confère un
caractère polaire.
Ce caractère polaire lui permet de former une solution
vraie avec les substances polaires telles que les glucides, les minéraux
et une solution colloïdale avec les protéines hydrophiles du
sérum. Puisque les matières grasses possèdent un
caractère non polaire (ou hydrophobe), elles ne pourront se dissoudre et
formeront une émulsion du type huile dans l'eau. Il en est de
même pour les micelles de caséines qui formeront une suspension
colloïdale puisqu'elles sont solides.
I- 2-2-2- Matière
grasse
La matière grasse est un composant naturellement
présent dans de nombreux aliments et constitue une part essentielle de
notre alimentation. Les huiles et graisses sont également
appelées corps gras ou matière grasse.
Les corps gras sont majoritairement composés de
triglycérides qui sont
des
esters constitués d'une
molécule de
glycérol et de trois
acides gras. Les autres composants
forment ce que l'on appelle l'
insaponifiable.
JEANTET et coll. (2008) rapportent que la
matière grasse est présente dans le lait sous forme de globules
gras de diamètre de 0,1 à 10ìm et est essentiellement
constitué de triglycérides (98%). La matière grasse du
lait de vache représente à elle seule la moitié de
l'apport énergétique du lait. Elle est constituée de 65%
d'acides gras saturés et de 35% d'acides gras insaturés. Elle
renferme :
ü Une très grande variété d'acides
gras (150 différents) ;
ü Une proportion élevée d'acides gras
à chaînes courtes, assimilés plus rapidement que les acides
gras à longues chaînes ;
ü Une teneur élevée en acide oléique
(C18 :1) et palmitique (C16 :0) ;
ü Une teneur moyenne en acide stéarique (C18 :0)
;
Les corps gras contribuent à notre bonne santé,
particulièrement à celle de nos cheveux et de notre peau, et
donnent souvent bon goût et saveur à ce que nous mangeons.
Certains sont absolument essentiels et ne peuvent être
synthétisés par l'organisme.
Cependant l'excès d'acides gras, qu'ils soient
saturés, mono-insaturés ou
polyinsaturés, et surtout insaturés
trans (AGT), doit dans la
mesure du possible être évité dans nos choix de
consommation alimentaire. Toutes les matières grasses (beurre, huile,
margarine) ont une teneur très élevée en lipides, mais ces
lipides ont des propriétés et apports très
différents, selon ces caractéristiques : insaturés
cis plutôt bénéfiques à notre santé, versus
saturés ou insaturés trans plutôt néfastes.
La matière grasse du lait est produite principalement
à partir des acides gras volatils (acides acétique et butyrique).
Le premier est formé principalement à partir des glucides
pariétaux des fourrages (cellulose) et le second à partir des
glucides rapidement fermentescibles (sucre de betterave).
Une partie de la matière grasse du lait provient de la
mobilisation des réserves lipidiques de la vache (jusqu'à 60 kg).
Sous certaines conditions, des graisses alimentaires peuvent également
contribuer à la formation de la matière grasse du lait
(STOLL, 2003).
I-2-2-3- Lactose
Le lactose est un
glucide présent dans le
lait (de 20 à
80g ·L-1), dont il tire son nom (étymologiquement
sucre de lait).
MATHIEU (1999)évoque que le lait contient des
glucides essentiellement représentés par le lactose, son
constituant le plus abondant après l'eau. Sa molécule C12H22C11,
est constituée d'un résidu galactose uni à un
résidu glucose. Le lactose est synthétisé dans les
cellules des acini à partir du glucose sanguin. Celui-ci est en grande
partie produit par le foie.
Le lactose est quasiment le seul glucide du lait de vache et
représente 99% des glucides du lait de monogastriques. Sa teneur est
très stable entre 48 et 50 g/l dans le lait de vache.
Cette teneur présente de faibles variations dans le
sens inverse des variations du taux butyreux. Le lactose est un sucre
spécifique du lait (HODEN et COULON, 1991).
I-2-2-4-
Minéraux
Les sels minéraux sont des substances provenant de
roches qui entrent dans la composition des
organismes et qui
sont présents dans l'alimentation
animale et
végétale. Ils se présentent sous forme
ionique (
anions ou
cations), exemple : Ca2+
pour le
calcium, Cl- pour le
chlore.
Selon GAUCHERON (2004), le lait contient des
quantités importantes de différents minéraux. Les
principaux minéraux sont calcium, magnésium, sodium et potassium
pour les cations et phosphate, chlorure et citrate pour les anions.
Tableau 2 : Composition minérale du lait de
vache (JEANTET et coll., 2007)
Eléments minéraux
|
Concentration (mg.kg-1)
|
Calcium
|
1043-1283
|
Magnésium
|
97-146
|
Phosphate inorganique
|
1805-2185
|
Citrate
|
1323-2079
|
Sodium
|
391-644
|
Potassium
|
1212-1681
|
Chlorure
|
772-1207
|
I-2-2-5- Vitamines
Une vitamine est une
substance organique
nécessaire (en dose allant du microgramme à plusieurs
milligrammes par jour) au
métabolisme des
organismes vivants
et donc de l'homme, et que l'organisme en question ne peut pas
synthétiser en quantité suffisante à sa survie.
Les vitamines sont des compléments indispensables aux
échanges vitaux.
Molécule organique, la
vitamine est une
coenzyme (molécule qui participe
au site actif d'une enzyme) qui renferme un ou plusieurs
radicaux indispensables
à la synthèse d'une
enzyme ou d'une
hormone. Elle doit être
apportée régulièrement et en quantité suffisante
par l'
alimentation. Chez l'être
humain, trois vitamines sont synthétisées par des
bactéries intestinales : les vitamines
K,
B8 et
B12.
Un apport insuffisant ou une absence de vitamine provoquent
respectivement une
hypovitaminose ou une
avitaminose qui sont la cause de
diverses maladies (
scorbut,
béribéri,
rachitisme, etc.), un apport excessif
de vitamines liposolubles (A et D essentiellement) provoque une
hypervitaminose, très
toxique pour l'organisme.
Selon VIGNOLA (2002),les vitamines sont des
substances biologiquement indispensables à la vie puisqu'elles
participent comme cofacteurs dans les réactions enzymatiques et dans les
échanges à l'échelle des membranes cellulaires.
L'organisme humain n'est pas capable de les synthétiser. On distingue
d'une part les vitamines hydrosolubles (vitamine du groupe B et vitamine C) en
quantité constantes, et d'autre part les vitamines liposolubles (A, D, E
et K) (JEANTET et coll.2008).
I-3-Facteurs influençant la composition du lait
Selon COULON (1994) cité par POUGHEON (2001),
la composition chimique du lait et ses caractéristiques technologiques
varient sous l'effet d'un grand nombre de facteurs.
Ces principaux facteurs de variation sont bien connus, ils
sont liés soit à l'animal (facteurs génétiques,
stade de lactation, état sanitaire ...) soit au milieu et à la
conduite d'élevage (saison, climat, alimentation). Cependant, si les
effets propres de ces facteurs ont été largement
étudiés, leurs répercussions pratiques sont parfois plus
difficiles à interpréter.
La composition du lait est variable elle dépend bien
entendu du génotype de la femelle laitière (race, espèce)
mais l'âge, la saison, le stade de lactation, l'alimentation sont des
facteurs qui peuvent avoir des effets importants sur la composition du lait
(POUGHEON etGOURSAUD, 2001).
I-3-1- Variabilité
génétique entre individus
D'après POUGHEON et GOURSAUD (2001), il
existe indéniablement des variabilités de composition entre les
espèces et les races mais les études de comparaison ne sont pas
faciles à mener, car les écarts obtenus lors des contrôles
laitiers sont la combinaison des différences génétiques et
des conditions d'élevage. Généralement les races les plus
laitières présentent un plus faible taux de matières
grasses et protéiques or le choix d'une race repose sur un bilan
économique global.
C'est pourquoi un éleveur a tendance à
privilégier les races qui produisent un lait de composition
élevée. Il existe ainsi une variabilité
génétique intra race élevée, c'est pourquoi une
sélection peut apporter un progrès.
I-3-2- Stade de
lactation
Les teneurs du lait en matières grasses et
protéiques évoluent de façon inverse à la
quantité de lait produite. Elles sont élevées en
début de lactation (période colostrale), elles chutent
jusqu'à un minimum au 2ième mois de lactation
après un palier de 15 à 140 jours.
Les taux croissent plus rapidement dans les trois derniers
mois de lactation (POUGHEON et GOURSAUD, 2001).
II- LE LAIT CAILLE
« MASHANZA » OU FROMAGE BLANC
Le lait caillé appelé aussi
fromage blanc est un fromage à pâte fraiche produit et
apprécié un peu partout dans le monde. Fabriqué
artisanalement ou industriellement, il est consommé nature, salé
ou sucré, et intervient dans de très nombreux mets. Sur le
plan
diététique,
c'est une bonne source de
calcium et de
protéines. Le
caillé constituant le premier
état de la fabrication des fromages, on l'a désigné depuis
Pline l'Ancien par le
qualificatif générique de son état :
« mou », par opposition aux fromages vieillis et durcis
().
Lorsque la caséine c'est-à-dire la fraction
protéine du lait se coagule, le caillé, une fois
égoutté, devient du fromage où les éléments
nutritifs sont concentrés et peuvent être conservés
longtemps. Plus la teneur en eau est faible, plus la conservation sera longue.
Pour la préparation de lait caillé frais, la
coagulation est due à l'acide lactique produit par les bactéries
naturellement provoquées par l'addition de la présure, un produit
naturel qui contient une enzyme, la présure.
II-1- Préparation Du
Lait Caille
Le mot « Mashanza »
désigne en langue locale le lait caillé. Il est obtenu en
faisant coaguler la caséine sous l'action de la présure. Le
fromage ainsi obtenu a une surface lisse et se fragmente en grands caillots.
On peut aussi l'obtenir en faisant échapper du lait le liquide
blanchâtre qui a des propriétés légèrement
laxatives (LADERER, 1978).
La fabrication initiale et traditionnelle consiste à
laisser simplement du lait à la température ambiante. Le
lactose est dégradé par les
bactéries présentes
dans le liquide et l'
acide lactique se forme. Le lait
se
coagule et se transforme
en caillé et petit lait.
Le caillé, égoutté dans un linge ou dans
un
récipient
percé de trous qui a donné son nom à un fromage (la
faisselle), présente une texture
friable et peut être éventuellement mis en forme dans un
moule. En le remuant, on
peut le lisser. On peut également modifier son gout en y ajoutant de la
crème et même des
herbes aromatiques. Sa
conservation, pendant laquelle du lactosérum peut encore se
dégager, est limitée.
Les hommes ont appris à ajouter au lait de la
présure, du
citron, du
vinaigre ou des
enzymes microbiennes pour le faire cailler,
et à utiliser du lait pasteurisé pour améliorer les
conditions de
conservation.
II-2- Composition du Lait
Caille
Le fromage blanc est souvent préparé à
partir de lait de
vache, mais d'autres laits conviennent
aussi. Le pourcentage de matière grasse par rapport à la masse
totale sèche peut varier par l'ajout de
crème : 0,
20 ou 40 %. Le fromage blanc à 0 % de matière grasse
contient plus de 85 % d'eau.
Le fromage blanc est facile à digérer et ne
présente pas les mêmes difficultés de
digestion que le lait, puisqu'il a subi
une transformation par ferments lactiques. C'est donc une bonne source de
calcium et de protéines.
Cependant, le fromage blanc ayant un temps de caillage court,
on y trouve du
lactose en quantité non
négligeable, ce qui peut poser des problèmes pour les personnes
intolérantes
à ce sucre.
II-3 Utilisations courantes et
transformations du lait
Ø Lait Cru : Le lait cru
désigne un
lait
animal brut, qui n'a pas subi de
pasteurisation, de
stérilisation, de
thermisation, de
microfiltration. Un lait cru n'a
jamais excédé la
température de 40
degrés Celsius,
c'est-à-dire proche de la température du corps de l'animal.
Ø La Pasteurisation : La
pasteurisation est un procédé de
conservation des
aliments par lequel ceux-ci sont chauffés à une
température
définie, pendant une durée elle aussi définie, puis
refroidis rapidement. La pasteurisation tire son nom des travaux de
Louis Pasteur sur la stabilisation
des vins au XIXe siècle.
Ø Lait UHT : Le lait UHT
est un
lait
stérilisé
par traitement à haute température (UHT) de longue
conservation.
Ø Beurre : Le beurre est
un
aliment obtenu à partir de la
matière grasse du
lait, sans additif dans les
procédés traditionnels. Sous les
climats tempérés, c'est un
solide mou et jaunâtre qui fond à la
chaleur. Il est
utilisé nature, notamment en accompagnement du
pain ou comme corps gras pour la
cuisson des aliments, ou est
intégré à des préparations culinaires et notamment
pâtissières.
Ø Dessert : Dans la
culture occidentale
récente, le dessert est le dernier plat servi au cours d'un
repas, typiquement composé d'aliments
sucrés. Il est composé de
mets plus ou moins
sucrés :
fruits,
pâtisseries,
sorbets,
flans, etc. Ils peuvent
être consommés avec une
cuiller à
dessert, d'une taille intermédiaire entre la
cuiller à
café et la
cuiller à soupe.
Dans une acception plus ancienne, le dessert comprenait aussi le
fromage.
Ø Crème Fraiche :
La crème fraîche est un
aliment obtenu à partir de
crème légère
crue. C'est une
crème blanche, épaisse et
légèrement acidifiée par culture bactérienne. Elle
est cependant moins aigre que la
crème aigre qui lui
ressemble.
La crème fraîche est obtenue en injectant des
cultures de
lactobacilles dans de la crème
légère de
lait cru et en laissant ces
dernières se développer jusqu'à ce que la crème
soit aigre et épaisse. La crème doit être consommée
sans trop attendre ou peut être pasteurisée pour mettre fin au
processus d'aigrissement.
Elle ne peut être faite qu'à partir de
crème de lait cru : l'absence de bactéries d'une crème
pasteurisée entraînera
son pourrissement au lieu de l'aigrir. Si de la crème épaisse de
lait cru n'est pas disponible, une cuillerée à soupe de
vinaigre versée dans deux tasses
de crème pasteurisée, en faisant
cailler le tout, peut tout à
fait servir de produit de substitution.
Ø Yaourt : Le yaourt,
yogourt ou yoghourt est une préparation de
lait de
vache, de
chèvre, de
brebis, de
jument, d'
ânesse, de
chamelle ou de
bufflonne, non égoutté et
fermenté. Le yaourt serait
originaire d'Asie centrale, plus précisément de la région
qui est aujourd'hui la Turquie. Il aurait gagné l'Europe par la Turquie
et les Balkans. L'origine du mot « yaourt » se retrouve
d'ailleurs dans le mot turc « yoðurmak », qui signifie
« pétrir » ou
« épaissir ».
Ø Fromage : Le fromage
est un
aliment obtenu à partir de
lait
coagulé ou de
produits laitiers, comme la crème, puis d'un égouttage suivi ou
non de
fermentation et éventuellement
d'affinage (fromages affinés). Le fromage est fabriqué à
partir de
lait de vache principalement,
mais aussi de
brebis, de
chèvre, de
bufflonne ou
d'autres mammifères.
Le lait est
acidifié, généralement
à l'aide d'une
culture
bactérienne. Une
enzyme, la
présure, ou un substitut comme
de l'
acide acétique ou du
vinaigre, est ensuite adjointe afin de
provoquer la coagulation et former le lait
caillé et le
petit-lait. Certains fromages
comportent de la
moisissure, soit sur la croûte
externe, soit à l'intérieur, soit sur la croûte et à
l'intérieur.
Chapitre II. MILIEU,
MATERIELS ET METHODES UTILISES
II-1-Présentation de
la ville de Bukavu
Ancien territoire du royaume de Bashi (nom de pays de Bashi,
ethnie shi). Il était dirigé par le
« muluzi » Nyalukemba, lors de l'arrivée des
premiers européens dans le Bushi à la fin du
XIXe siècle (Muluzi ou Baluzi au pluriel, veut dire
« le noble ou noblesse chez le Shi. Les Baluzi sont
l'équivalent de Watutsi ou les Tutsis chez les Rwandais). La ville
s'appelait Rusozi. Le nom Bukavu vient de la transformation du mot 'bu'nkafu'
(ferme des vaches). Bukavu fut fondée en
1901 par les autorités coloniales
belges. En 1927, Bukavu fut
rebaptisée Costermansville (ou Costermansstad en néerlandais) en
l'honneur de
Paul Costermans. En 1953,
après une consultation auprès des Européens, les
autorités coloniales lui rendirent son ancienne appellation :
Costermansville redevint donc Bukavu. La ville accueillait une importante
population européenne sous le régime colonial. En 1967, Bukavu
fut le théâtre d'une bataille opposant 600 soldats
katangais et 170 mercenaires blancs aux
15 000 hommes du général
Mobutu. Ces mercenaires, belges et
français pour la plupart, étaient commandés par un
aventurier belge,
Jean Schramme. La bataille s'est
soldée en novembre 1967 par la défaite des mercenaires et leur
fuite vers le
Rwanda.
Comprise entre 2°30' de longitude est, la ville de
Bukavu a une superficie de 6 000 ha soit 60 km2. La ville
compte environ 245 000 habitants, et quelque 250 000 autres dans la banlieue et
les villages alentours. Bukavu est voisine de la ville rwandaise de
Cyangugu.
Elle est limitée au Sud et à l'Ouest par la zone
rurale de Kabare, au Nord par le Lac Kivu et à l'Est pat par la
rivière Ruzizi qui déverse les eaux du lac Kivu dans le lac
Tanganyika. Cette rivière forme aussi la frontière naturelle de
la République Démocratique du Congo avec la République du
Burundi et la République Rwandaise.
Bukavu est la ville la plus élevée de la R D
Congo située à 1 600m d'altitude, logée dans le grand
rift africain à l'extrême Sud du lac Kivu (CHANA et al,
1981).
En général, le relief de la ville de Bukavu est
formé d'amphithéâtre qui s'élève
progressivement ou brusquement à partir du lac Kivu vers l'Ouest et le
Sud-Ouest.
Le relief
En général, le relief de la ville de Bukavu est
formé d'amphithéâtre qui s'élève
progressivement ou brusquement à partir du Lac Kivu vers l'ouest et le
sud-ouest. Il y a ainsi une zone plus ou moins stable et moins
élevée.
Cette forte irrégularité topographique explique
en partie pourquoi la ville n'a pas été construite suivant leur
plan régulier en damier ou pourquoi il y avait la présence
d'espaces verts (BALUMBA, 1998).
Conditions climatiques
Bukavu jouit d'un climat qui se caractérise par une
longue saison pluvieuse (9mois) allant de septembre à mai et une courte
saison sèche (3mois) allant de juin à août. La
température moyenne est beaucoup modérée par l'altitude et
est en plus pondérée par la présence du lac Kivu. La
température moyenne journalière est alors de 19°C.
L'humidité relative est élevée, soit d'une valeur de
80,5%. Pour plus de 80%, les précipitations tombent sous forme
d'averses. Il pleut en moyenne 5,2 jours sur 10. Il faut également
signaler que les précipitations annuelles faibles atteignent
1 000mm et les plus fortes 1 700mm.
II-2-Milieu d'étude
Nos expérimentations se sont déroulées
dans le laboratoire de Microbiologie de la faculté de Médecine et
celui de pédologie de la faculté des Sciences Agronomiques et
Environnement au sein de l'Université Evangélique en Afrique.
La température ambiante dans laquelle on a
travaillé était autour de 25°C, la lumière et
l'aération du local étaient adéquats pour le
déroulement de toutes nos opérations. La figure 1 présente
la carte de l'UEA.
Figure 1. Carte de
l'Université Evangélique en Afrique
II-3-Matériels
a) Matériels du laboratoire
Nous avons utilisé :
- L'entonnoir : pour transvaser les produits liquides,
- Tube à essai : pour effectuer différentes
analyses,
- Pipette : pour quantifier les quantités à
analyser (échantillon),
- pH-mètre :nous a permis de mesurer
l'acidité ou la basicité de notre produit.
- Balance digitale : (METTLER TOLEDO) c'est un appareil
qui nous a permis de quantifier l'échantillon avant sa dissolution dans
l'eau distillée,
- Cylindre gradué : il a été
utilisé pour mesurer le volume de l'eau distillée qu'on a
utilisé,
- Agitateur/mixeur : ça nous a permis de
mélanger différents composants (solides, liquides...) afin
d'obtenir une solution homogène,
- Etc.
II-4-Méthodes
II-4-1-Echantillonnage
Le lait caillé acheté dans trois (3)
différents fermes de Miti en territoire de Kabare et au marché de
Kadutu est notre matériel d'étude.
v Procédé :
Après la dissolution dans un ballon, ce milieu a
été stérilisé à l'autoclave de Chamberland
à une température de 120°C pendant 15 minutes et à
une pression de 15 atmosphères. Après stérilisation, le
milieu a été refroidi et enfin l'ensemencement est intervenu.
Toute cette phrase n'a pas de sens essai de revérifier.
v Ensemencement
Pour réduire la concentration des bactéries dans
l'échantillon de lait afin de faciliter le dénombrement
éventuel des colonies, 3 dilutions ont été
effectuées :
1) Première dilution : 1g de lait
pasteurisé a été prélevé pour chaque
échantillon, dans lequel on a soutiré 1mg de lait
pasteurisé ; on a dilué dans 9ml d'eau distillée et
cela a conduit à 10mg ;
2) Deuxième dilution : prélever 1ml du
mélange de la première dilution auquel on ajoute encore 9ml d'eau
distillée pour ainsi obtenir 10ml ou une dilution de 1/100.
3) Troisième dilution : on verse 1ml de ce 10ml
sur le milieu de culture se trouvant dans la boîte de pétri.
Cette opération s'effectue à côté d'une lampe
à alcool allumée pour éviter de l'air par respiration.
Après l'ensemencement, les boîtes de pétri sont mises
à l'étuve pour l'incubation durant 24 heures à la
température de 37°C.
v Lecture
Après incubation à température constante,
on observe sur le milieu des
colonies
bactériennes et parfois des levures et des moisissures. Chaque colonie
provient d'une UFC (Unité Formant Colonie) cela veut dire que l'on
considère que la colonie est issue soit d'une unité microbienne :
un micro-organisme ou d'un
spore qui a germé, et que cette
unité était présente sur la surface ou dans l'aliment.
Plus rarement, il se peut que la colonie provienne d'un amas de
micro-organismes si serrés qu'ils se sont développés en
formant une seule colonie.
Après le dénombrement des colonies
formées, une deuxième analyse a été
effectuée pour la détermination du genre (groupe) des
bactéries.
II-4-2-Analyses
microbiologiques
Le choix du milieu de culture pour la détermination et
le dénombrement des bactéries a été porté
sur :
Ø PCA Standard
Ø L'Agar à la lysine et au fer
Ø Kliger Iron Agar
Ø Citrate de Simmons
Ø Mac Conkey (McC)
Ø Sabouraud
Ø Gélose au Sang Frais (GSF)
Ø Sim
Nous avons commencé par le dénombrement des
bactéries présentent dans nos échantillons à
analyser, ainsi pour dénombrer nous avons utilisé le milieu de
culture PCA.
Pour chaque prélèvement, 10 ml
d'échantillon à analyser ont été ajoutés
dans un Erlenmeyer à 90 ml d'eau physiologique stérile. On
obtient ainsi une dilution mère de 10-1 à partir de laquelle on
réalise des dilutions décimales jusqu'à 10-7.
La flore mésophile aérobie totale (FMAT), bon
indicateur de contamination, est dénombrée sur gélose PCA
incubée 24 h à 37°C.
Les coliformes sont recherchés sur gélose
lactosée et citratée au désoxycolate (DCL) incubée
24 heures à 37°C pour les coliformes totaux.
Les staphylocoques sont dénombrés sur la
Gélose au Sang Frais (GSF) et incubée 24 heures à
37°C.
Pour les salmonelles, on réalise un
pré-enrichissement sur milieu sélénite-cystéine 24
heures à 37°C, suivi d'un enrichissement sur bouillon au
tétrathionate 24 heures à 37°C, puis le dénombrement
et l'isolement ont été réalisés sur le milieu SS
(Salmonella-Shigella) après incubation 24 heures à 37°C.
Les levures et les moisissures sont dénombrées
sur le milieu Sabouraud glucosé à 4 % et incubé 24 heures
à 37°C.
Dénombrement de la flore mésophile
aérobie totale :
Les microorganismes aérobies et aérobies
anaérobies facultatifs se développent dans un milieu nutritif
gélosé défini non sélectif incubé à
37°C pendant 24 heures.
Ils apparaissent sous forme de colonies de tailles et de
formes différentes. Des levures et des moisissures peuvent
également se développer, ces dernières peuvent être
différenciées.
a. Recherche de la
â-galactosidase :
A une suspension dense des bactéries testées en
eau distillée stérile, un disque imprégné
d'Ortho-Nitro-phényl-â-Galactoside (ONPG) est ajouté puis
incubée à 37°C pendant 24 heures. L'apparition d'une couleur
jaune indique l'hydrolyse de l'ONPG et donc la présence d'une
â-galactosidase.
b. Milieu « glucose-lacose-H2S »
Kligler-Iron Agar :
Il est utilisé pour l'identification des
entérobactéries à Gram négatif. Il permet de mettre
en évidence en 24 heures les fermentations du glucose, du lactose, et la
production d'H2S.
c. Test Citrate :
Le milieu au citrate de Simmons est un milieu minéral
synthétique tamponnée avec comme source d'azote un sel d'ammonium
et comme source unique de carbone et d'énergie du citrate, dont
l'utilisation en aérobiose par certaines bactéries se traduit par
leur croissance et l'alcanisation du milieu (virage au bleu du milieu indique
une réaction positive). Les entérobactéries, qui exigent
des facteurs de croissance (auxotrophes, par ex. : Salmonella Typhi et
les Shigella), ne peuvent pas pousser sur ce milieu.
d. Recherche des décarboxylases et
dihydrolase (LDC, ODC, ADH) par alcalinisation de milieux liquides
:
Les décarboxylases présentant un
intérêt taxonomique sont :
ü La lysine-décarboxylase ou LDC (lysine
cadavérine) ;
ü L'ornithine - décarboxylase ou ODC (ornithine
putrescine) ;
ü L'arginine - décarboxylase et dihydrolase ou ADH
(arginine agmatine et ornithine).
La synthèse de ces enzymes est favorisée par un
pH acide (3,5-5,5) et des conditions d'anaérobiose.
Ce procédé utilise des milieux liquides tels que
celui de Falkow sans peptone. Ce milieu renferme un amino-acide (lysine ou
ornithine ou arginine), du glucose, de l'extrait de levure et du
bromocrésol pourpre comme indicateur de pH (jaune à pH=
5,2-violet pourpre à pH=6,8).
Dans un premier temps, les Enterobacteriaceae
fermentent le glucose. Cette acidification des milieux favorise
l'activité des décarboxylases (LDC et/ou ODC et/ou ADH).
Les décarboxylations éventuelles
entraînent une alcalisation des milieux (virage violet de l'indicateur),
surtout en anaérobiose. Un milieu témoin sans aminoacide doit
être acidifié (virage au jaune de l'indicateur).
e. Milieu Urée Indole :
Ce milieu permet de rechercher l'uréase, la production
d'indole et la tryptophane désaminase (TDA).
A partir d'une culture en milieu urée indole pendant 24
heures à 37°C, on peut rechercher la production de l'indole
à l'aide du réactif de Kovacs (anneau rouge), et la tryptophane
désaminase par le rajout de quelques gouttes du réactif de TDA.
La coloration en rouge violacé du milieu (urée indole) indique la
présence d'une uréase.
Recherche des salmonelles :
Pour les salmonelles, on réalise un
pré-enrichissement sur milieu sélénite-cystéine 12
heures à 37°C, suivi d'un enrichissement sur bouillon au
tétrathionate 24 heures à 37°C, puis le dénombrement
et l'isolement ont été réalisés sur le milieu SS
(Salmonella-Shigella) après incubation 24 heures à 37°C.
Du fait de leur rareté et de l'endommagement des
cellules, il s'applique un processus de revivification et de multiplication,
correspondant à un pré-enrichissement sur eau peptonée
tamponnée puis un enrichissement des cellules sur bouillon de
sélénite de sodium cystine. Un isolement est effectué par
la suite sur divers milieux gélosés sélectifs. La
dernière phase est celle de l'identification des Salmonella
isolées sur galeries classiques.
Nous avons utilisé pour cela les galeries biochimiques
classiques d'identification, (ONPG, LDC, ODC, ADH, urée-indol-TDA,
citrate de Simmons, Mannitol-Mobilité, Kligler-Iron, nitrate
réductase).
II-4-3-Analyses
Physico-Chimiques
Dès l'arrivée des échantillons de lait
caillé au laboratoire, le pH est mesuré à l'aide d'un
pH-mètre après étalonnage aux pH 7,02 et 4,00 par trempage
dans un petit volume de lait prélevé dans un Becher.
L'acidité titrable est mesurée par titrage avec
NaOH 1 N en présence de phénophtaléine et est
exprimée en pourcentage d'acide lactique.
La teneur en matière grasse est
déterminée par la méthode acidobutyrométrique de
Gerber, qui consiste en une attaque du lait par l'acide sulfurique et
séparation par centrifugation en présence d'alcool isoamylique de
la matière grasse libérée.
II-4-3-1-Détermination de la matière grasse
par la méthode acido-butyrométrique (norme AFNOR, 1980)
Le principe de cette méthode est basé sur la
dissolution de la matière grasse à doser par l'acide sulfurique.
Sous l'influence d'une force centrifuge et grâce à l'adjonction
d'une faible quantité d'alcool isoamylique, la matière grasse se
sépare en couche claire dont les graduations du butyromètre
révèlent le taux.
II-4-3-2-Détermination de l'acidité titrable
L'acidité est déterminée par le dosage de
l'acide lactique à l'aide de l'hydroxyde de sodium à 0,11 mol/l.
La présence de phénolphtaléine, comme
indicateur coloré, indique la limite de la neutralisation par changement
de couleur (rose pâle). Cette acidité est exprimée en
degré Dornic (°D) où : 1 ° D représente 0,1 g
d'acide lactique dans un litre de lait (Mathieu, 1998).
II-4-3-3 Détermination du pH
Le pH est mesuré à l'aide d'un pH-mètre.
Le pH-mètre un appareil, souvent
électronique, permettant
la mesure du
pH d'une solution.
Chapitre III. RESULTATS ET
DISCUSSIONS
III-1-Analyses
Microbiologiques
Le résultat des analyses microbiologiques du lait
caillé en provenancedes fermes de Miti et commercialisé dans la
ville de Bukavu est présenté dans le tableau ci-dessous.
Tableau 3 :
Résultat des analyses microbiologiques du lait caillé.
|
FMAT
|
Coliformes
|
Bactéries
|
Levures
|
Échantillon
|
|
Totaux
|
Fécaux
|
Lactiques
|
|
1
|
4.5.106
|
1,2.104
|
1,2.103
|
7,5.105
|
0,3.104
|
2
|
8,2.106
|
1,7.104
|
3,0.103
|
7,9.105
|
1,6.104
|
3
|
2,2.106
|
2,2.104
|
1,7.103
|
8,7.105
|
1,2.104
|
4
|
8,0.106
|
1,3.104
|
2,2.103
|
8,2.105
|
2,0.104
|
5
|
1,6.106
|
2,4.104
|
2.103
|
9,3.105
|
1,5.104
|
6
|
5,0.106
|
2,5.104
|
1,3.103
|
8,6.105
|
0,2.104
|
Moyenne
|
4,9.106
|
1,8.104
|
1,9.103
|
8,3.105
|
1,1.104
|
Minimum
Maximum
|
104
3,5.106
|
101
1,7.104
|
101
3,1.103
|
101
1,1.105
|
101
1,7.105
|
Les échantillons examinés contiennent une charge
variable de la FMAT, située entre1,6.106 et 8,2.106
ufc/ml, avec une moyenne de 4,91.106 ufc/ml.
L'analyse a révélé une contamination des
échantillons en coliformes totaux et fécaux avec desvaleurs
moyennes de 1,8.104 et 1,9.103 ufc/ml.
La charge moyenne en bactéries lactiques est de
8,32.105 ufc/ml avec une fluctuation allant de 7,5.105
à 9,3.105 ufc/ml.
La charge moyenne des levures est de 1,1.104
ufc/ml. Tous les échantillons sont pourvus de salmonelles spp et de
Klebsielle spp.
Tableau 4 :
Résultats après ensemencement et observations sur microscope
Sites/fermes
|
Milieux de culture
|
Nombre des colonies sur échantillons de la source
(fermes)
|
Nombre des colonies sur échantillons du
marché
|
Observations microscopiques
|
1 & 4
|
GSF
|
|
|
Diplocoques. Bactéries g+
|
PCA
|
> à 300
|
> à 300
|
|
McC
|
-
|
-
|
|
Sabouraud
|
|
|
Levures
|
2 & 5
|
GSF
|
|
|
Colibacilles en forme de bâtonnets. Bactéries g+
|
PCA
|
135
|
276
|
|
McC
|
-
|
-
|
|
Sabouraud
|
|
|
Levures
|
3& 6
|
GSF
|
|
|
Staphylocoques en forme de bâtonnets.
|
PCA
|
-
|
-
|
|
McC
|
-
|
-
|
|
Sabouraud
|
|
|
Levures
|
Il ressort de ce tableau que :
Sur la Gélose au Sang Frais (GSF), les colonies
bactériennes se développent activement et montre les colibacilles
en forme de bâtonnets qui sont de bactéries g+ dans
l'échantillon 2 et 5, les staphylocoques en forme de bâtonnets g+
dans l'échantillon 3 et 6 et des diplocoques g+ dans
l'échantillon 1 et 4. Ce développement actif de colonies
bactériennes sur gélose nutritive se justifie par le fait
que la composition du milieu est en position favorable pour la multiplication
de ces colonies.
III-2-Analyses
physico-chimiques
Analyse physicochimique de six échantillons de lait
caillé commercialisé dans la ville de Bukavu et produit dans le
groupement de Miti en territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Tableau 5 :
Résultats des analyses physico-chimiques
Échantillon
|
Température
(°C)
|
pH
|
|
Acidité
(%)
|
Densité
|
Matière grasse
(g/l)
|
1
|
23,2
|
4,3
|
|
16,5
|
1,0
|
33,2
|
2
|
23,4
|
5,5
|
|
17,5
|
1,0
|
32,0
|
3
|
23,3
|
5,3
|
|
16,0
|
1,0
|
32,5
|
4
|
23,1
|
5,2
|
|
17,0
|
1,0
|
29,5
|
5
|
24,2
|
4,7
|
|
17,2
|
1,0
|
31,0
|
6
|
23,7
|
4,8
|
|
16,5
|
1,0
|
33,5
|
Moyenne
|
23,4
|
5
|
|
16,7
|
1,0
|
31,9
|
Minimum
Maximum
|
31,1
35,9
|
6
7,2
|
|
16,7
26,7
|
1,03
1,04
|
25
39,5
|
La teneur moyenne en matière grasse est de 31,45
g/l ; La température moyenne est de 23,48°C ; La moyenne
de pH est de 5 ; L'acidité moyenne est de 16,78 ; La
densité moyenne est de 1,029.
Les valeurs moyennes du pH et de l'acidité titrable des
laits étudiés sont inférieures à celles
trouvées par Mathieu. Les variabilités sont liées au
climat, au stade de lactation, à la disponibilité alimentaire,
à l'apport hydrique, à l'état de santé des vaches
et aux conditions de la traite.
Les valeurs d'acidité titrable sont
élevées en accord avec Bennacir. Le pH et l'acidité
dépendent de la teneur en caséine, en sels minéraux et en
ions, des conditions hygiéniques lors de la traite, de la flore
microbienne totale et son activité métabolique, de la manutention
du lait.
Les valeurs moyennes de la densité sont plus faibles
que celles du lait caillé étudié par Mathieu. La
densité dépend de la teneur en matière sèche, en
matière grasse, de l'augmentation de la température et des
disponibilités alimentaires.
Il en est de même pour la matière grasse (31,95
contre 32,41 g/l). La teneur moyenne en matière grasse est en accord
avec l'intervalle de 28,5 à 32,5 g/l avancé par l'AFNOR.
La variabilité de la teneur en matière grasse
dépend de facteurs tels que les conditions climatiques, le stade de
lactation et l'alimentation.
La recherche de microorganismes indicateurs de la
contamination d'origine fécale permet de juger l'état
hygiénique d'un produit. Même à des niveaux faibles, ils
témoigneraient de conditions hygiéniques dégradées
lors de la traite ou au cours de transport.
Les teneurs en coliformes (totaux, fécaux)
trouvées sont inférieures à celles mentionnées par
Hamama et El Mouktafi (1,9.103 contre 1,8.105 ufc/ml de
coliformes fécaux).
La charge des levures de 1,13.104 ufc/ml est
normale pour les dérivés laitiers comme le lait caillé
après avoir subi une fermentation.
Les laits caillés testés présentent une
qualité microbiologique relativement bonne et sont acceptables du point
de vue hygiénique. L'absence de staphylocoques indique une bonne
santé des vaches et une bonne hygiène de la traite et de la
fermentation lors de la production du fromage blanc ou lait caillé.
Il faut néanmoins instaurer une politique de
qualité avec la vulgarisation des bonnes pratiques d'élevage et
insister sur la propreté des animaux, de leur environnement
immédiat, de la salubrité de la traite et de la production
d'autres produits laitiers.
CONCLUSION
Ce travail a consisté à faire l'analyse
microbiologique et physico-chimique du lait caillé commercialisé
dans la ville de Bukavu. Ces analyses ont porté sur la
détermination de la teneur en matière grasse, de la
densité, de l'acidité titrable et en microbes des
échantillons des laits caillés collectés dans trois
différentes fermes du groupement de Miti.
Les résultats des analyses ont conduit aux conclusions
qui suivent :
Sur l'échantillon provenu dans la première
ferme sur PCA, on a trouvé respectivement 135 colonies et 276 colonies
dans l'échantillon 2 et 5. Les observations sur microscope ont
montré des Colibacilles en forme de bâtonnets et des
Bactéries g+ et des levures ;
Sur l'échantillon provenu dans la seconde ferme sur
PCA, on n'a pas trouvé des colonies formées dans
l'échantillon 3 et 6. Par contre les observations sur microscope ont
montré des Staphylocoques en forme de bâtonnets et des
levures ;
Sur l'échantillon provenu dans la troisième
ferme sur PCA, on a trouvé des colonies supérieures à 300
dans l'échantillon 1 et 4. Les Diplocoques et les Bactéries g+
ont été observés sur microscope.
Les laits caillés testés présentent une
qualité microbiologique relativement bonne et sont acceptables du point
de vue hygiénique. L'absence de staphylocoques indique une bonne
santé des vaches et une bonne hygiène de la traite et de la
fermentation lors de la production du fromage blanc ou lait caillé.
De ce qui précède, nous
suggérons :
Ø Qu'une étude complète microbiologique
et physico-chimique du lait caillé soit faite pour la
détermination totale de microorganismes.
Ø Qu'une étude similaire soit faite sur le lait
frais pour se rassurer s'il y a des microorganismes qui s'ajoutent lors de la
fabrication du lait caillé ;
Ø Il faut néanmoins instaurer une politique de
qualité avec la vulgarisation des bonnes pratiques d'élevage et
insister sur la propreté des animaux, de leur environnement
immédiat, de la salubrité de la traite et de la production
d'autres produits laitiers.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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qualité microbiologique des laits caillés industriels
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récolte, traitement et transformation du lait. 3éme
édition. Edition la maison rustique, Paris.
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
2
Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE
5
I- LE LAIT
5
I-1- Définition
5
I-2-La composition du lait
6
I-3-Facteurs influençant la composition du
lait
12
II- LE LAIT CAILLE « MASHANZA »
OU FROMAGE BLANC
13
II-1- Préparation Du Lait Caille
13
II-2- Composition du Lait Caille
14
II-3 Utilisations courantes et transformations du
lait
14
Chapitre II. MILIEU, MATERIELS ET METHODES
UTILISES
17
II-1-Présentation de la ville de Bukavu
17
Le relief
17
Conditions climatiques
18
II-2-Milieu d'étude
18
Figure 1. Carte de l'Université
Evangélique en Afrique
19
II-3-Matériels
19
II-4-Méthodes
20
II-4-1-Echantillonnage
20
v Lecture
20
II-4-2-Analyses microbiologiques
21
II-4-3-Analyses Physico-Chimiques
23
Chapitre III. RESULTATS ET DISCUSSIONS
25
III-1-Analyses Microbiologiques
25
Tableau 3 : Résultat des analyses
microbiologiques du lait caillé.
25
Tableau 4 : Résultats après
ensemencement et observations sur microscope
26
III-2-Analyses physico-chimiques
27
Tableau 5 : Résultats des analyses
physico-chimiques
27
CONCLUSION
29
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
30
TABLE DES MATIERES
33
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