5.4. Prise en charge
Au regard des résultats du tableau III, moins de la
moitié de nos répondants se rend dans une formation sanitaire. Le
pourcentage de ceux pratiquent l'automédication est comparable à
celui qui vont au centre de santé. Ceci n'est pas une favorable à
une diminution importante de l'endémicité du paludisme. Le
recours au paracétamol semble le plus utilisé par nos
répondants pour se faire traiter le paludisme suivie de la quinine,
l'aspirine et la fansidar. Cependant aucun de ce traitement n'a
été cité plus de la moitié par les sujets
interrogés.
L'analyse de ce même tableau montre que bon nombre de
personnes interrogées respectent la cure en cas de
l'automédication contrairement à ceux n'en respectent suite
à la négligence, l'oublie et le manque d'argent pour se payer la
totalité de dose. Ceci n'étant pas une bonne pratique dans la
baisse de l'endémicité du paludisme car elle empêche la
population d'entrer en contact avec les personnels de la santé pour leur
meilleure prise en charge et qui pourrait la donner des conseils sur la
prévention.
5.5. Prévention
5.5.1. Usage des moustiquaires imprégnées
d'insecticide
La proportion de ceux qui ont l'habitude de dormir sous MII
est supérieure par rapport à ceux n'en ont pas l'habitude. Le
pourcentage trouvé de ceux qui n'ont pas l'habitude de dormir sous MII
prouve que cette arme n'est pas toujours jusque là dans les habitudes de
notre population d'étude (tableau IV). Malgré un grand nombre de
ceux qui utilisent des moustiquaires dans leur ménage, la
majorité de ces mêmes moustiquaires était
déjà usée et d'autres trouées. Seule la
minorité était encore en bon état (tableau IV).
5.5.2. Hygiène du milieu
Nos résultats montrent que presque la majorité
de la population exécute l'assainissement du milieu par le travail en
commun communément appelé « salongo »
à plus de la moitié de cas. La minorité le fait par
balayage de la cour et par désherbage. Cependant près d'un tier
des sujets interrogés ne possèdent pas de poubelle
familiale ; ce qui contribue à l'insalubrité du milieu et la
multiplication des moustiques suite aux déchets ménagers.
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