Chap. 5. DISCUSSION DES
RESULTATS
Nous avons réalisés une étude
rétrospective portant sur l'endémicité du paludisme chez
la population de l'aire de santé CBCA/Nyamungo. On a effectué un
échantillonnage par sondage stratifié (selon la taille de la
population) des avenues, puis l'unité d'échantillonnage a
été à la concession.
5.1. Evolution de l'endémicité du
paludisme entre 2000 et 2015
Les données sur l'endémicité du paludisme
dans l'aire de santé CBCA/NYAMUNGO sont présentées sous
forme d'histogramme.
L'analyse de ces données montre que
l'endémicité a varié selon les années : 2276
cas en 2000, elle a diminué de 50,2% en 2001 pour augmenter
légèrement de nouveau en 2002 et ainsi de suite. Une augmentation
importante est observée en 2013 avec 2863 cas de paludisme. Si on
considère les deux années 2000 et 2015, on constante toutefois
une diminution de l'endémicité de 26,2%.
5.2. Caractéristiques des sujets de
l'étude
Sur un total de 100 personnes interrogées, la
majorité est de sexe féminin, la minorité de sexe
masculin. Ceci prouve que les femmes sont les plus nombreuses que les hommes au
sein de la population de notre étude (Tableau I).
La tranche d'âge prédominante est comprise entre
13 et 25 ans. Ce qui montre que presque la moitié de nos
enquêtées sont des moins jeunes (tableau I).
En outre ceux qui ont le niveau d'étude secondaire sont
les plus nombreux que les autres, représentant plus d'un tier de la
population. Ces personnes ont un niveau d'étude leur permettant de
comprendre l'importance de se faire soigner le paludisme, la
nécessité d'utiliser les moustiquaires imprégnées
d'insecticide et le respect de faire l'hygiène dans leur milieu
d'habitation (tableau I).
Le nombre des personnes qui vivent dans les ménages des
personnes enquêtées varie de 6 à 8 personnes ;
s'agissant de la profession les des femmes ménagères
étaient les plus nombreuses (tableau I).
5.3. Connaissances sur le paludisme
L'analyse des tableaux II, III et IV montre que
l'endémicité du paludisme dans l'aire de santé est
influencée par les connaissances, la prise en charge et la
prévention.
En effet, d'après les données du tableau II,
montrent que presque tout le monde a au moins une idée sur le paludisme
car la majorité des sujets interrogés a accepté avoir
entendu parler du paludisme et a été victime de cette maladie qui
sévit au moins une fois par an dans la plupart des ménages.
En ce qui concerne les signes qui donnent une idée du
paludisme à la population, nos résultats montrent que la
fièvre est le premier signe cité suivie des maux de tête et
de l'asthénie physique. Toutefois aucun de ces signes n'a
été cité par plus de la moitié des
répondants.
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