0.12. IV.4. Structure de gestion participative
proposée
IV.4.1. Proposition d'une structure de mise en oeuvre
- Communauté locale
- L'ETAT
- ONG de développement
- Partenaires
- Conservation du PNVi et développement de la population
riveraine de celui-ci
- Gouvernement provincial
- ICCN
- L'assemblée provinciale
- Partenaire de l'ICCN
- Administration publique locale
- ILD
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- SAP
La structure de mise oeuvre consiste en un schéma
d'interaction entre acteurs de la mise oeuvre de la stratégie. Cette
structure doit impérativement être inclusive et non exclusive
comme l'a fait voir nos enquêtes.
Cette structure n'est qu'un ouvrage pour une gestion
participative avec approche inclusive. La participation est basée sur un
partenariat entre tous les acteurs de la société autour d'un
intérêt commun qui est la conservation du PNVi et mise au point de
conflit foncier parc-population. Le mode de gestion participatif des ressources
naturelles est le mode idéal dans le cas de notre réflexion, car
le mode d'accès aux ressources naturelles du parc a des
répercutions sur la résolution de conflit parc-population. Les
différents acteurs formant ainsi une sorte d'institution que
j'appellerais consortium pour une gestion durable du PNVi, doivent se mettre
d'accord sur le mode de conduite de tout un chacun.
Nous faisons ainsi recours aux Principes de Conception Communs
aux Institutions Durables de Ressource Communes qui sont entre autre :
1. Des limites être clairement
définies
Les individus ou ménages possédant des droits de
prélever des unités de ressources d'une ressource commune doivent
être clairement définis, ainsi que les limites de la ressource
commune en tant que telle ;
2. La concordance entre les règles
d'appropriation et de fourniture et les conditions locales.
Les règles qui restreignent en termes de temps,
d'espace, de technologie et/ou de quantité l'appropriation des
unités de ressource sont liées aux conditions locales et aux
obligations en termes de main-d'oeuvre, de matériel et/ou d'argent ;
3. Des dispositifs de choix
collectif
La plupart des individus concernés par des
règles opérationnelles peuvent participer à la
modification des règles opérationnelles surtout en cas de
nécessité pour la poursuite d'objectifs poursuivis qui pour nous
est l'éradication de conflit parc-population, la conservation du PNVi et
le développement durable des populations de sa périphérie
à travers les activités communautaires.
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4. La surveillance
Les surveillants qui examinent les conditions et les
mécanismes de la pérennisation commune des activités
communautaires dans la zone tampon ;
5. Les sanctions graduelles.
La partie foncière (parc ou population) qui
transgressent les règles s'exposent à des sanctions graduelles
(en fonction de la gravité et du contexte de l'infraction) par
l'autorité politique ou militaire compétente ;
6. Des mécanismes de résolution des
conflits
La population riveraine et les gestionnaires disposent d'un
accès rapide à des arènes locales bon marché pour
résoudre les conflits entre la population riveraine et les gestionnaires
ou agents ;
7. Une reconnaissance minimale de droit
d'organisation
Les droits de la population riveraine d'élaborer leurs
propres institutions ne sont pas remis en cause par les autorités
gouvernementales externes.
Pour les ressources communes appartenant à des
systèmes plus grands :
8. Les entreprises
imbriquées
Les activités d'appropriation, de fourniture, de
surveillance, d'application des règles, de résolution des
conflits et de gouvernance sont organisées par de multiples niveaux
d'entreprise imbriquées.
Pour que ces principes constituent une explication
crédible de la pérennité de ces ressources communes et de
leurs institutions, il convient de démontrer qu'ils peuvent influencer
les incitations de manière à ce que la population riveraine soit
disposées à s'engager à se conformer aux règles
opérationnelles élaborées dans ces systèmes,
à veiller au respect des règles par les uns et les autres et
à maintenir les institutions de ressources communes de
génération en génération.
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