III.4. DISCUTION DES RESULTATS
Dans le cadre de vérifier nos hypothèses, il
nous est impérieux de lancer les questionnaires d'enquête sur
terrain en vu de récolter les données empirique par rapport
à notre étude portant sur la problématique de la gestion
de zone tampon et son impact sur le conflit foncier parc-population dans le
PNVi en Territoire de Rutshuru. Ce dernier étant considéré
comme notre site far, nous avons pu enquêter 96 personnes en partant de
la formule de Lunch.
Après analyse et interprétation des
données nous avions abouti à des résultats suivent :
- Les hommes ont beaucoup plus répondu à notre
questionnaire par rapport aux femmes, justifiant le tableau 2 où 68,7%
de nos enquêtés sont des Hommes et 31,3% sont des femmes. Parmi
eux, la majorité on un âge qui varie entre 25 à 35 ans et
les autres leur âge varie entre 36 à 50 ans au vu du tableau 3
montrant que, 35,4% ont un âge qui varie entre 26 à 35 ans, 26%
ont un âge qui varie entre 36 à 50 ans et 22% ont un âge de
plus de 50 ans.
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- Le niveau d'instruction de la population riveraine est
à la moyenne du fait que la majorité on un niveau secondaire,
moins de gent qui ont le niveau universitaire au regard du tableau 4 (19,9% ont
un niveau universitaire, 35,4% ont un niveau primaire et 36,4% ont un niveau
universitaire). Et le célibataires sont un peu rare car, le nombre de
marié après nos enquêtes est beaucoup plus visible au
regard du tableau 5 (59,3 % sont des mariés (es), 16,6% sont des
célibataires et 23,9% sont de Veuf (ves))
- Le Rutshuru a été abrité il ya
longtemps, mais ce territoire assiste à une métissage de gents en
provenance de divers coints de la province et de l'extérieur du pays
c'est qui justifie le Tableau 6 et 7 d'où 38,5% habitent Rutshuru il ya
10 à 20 ans, 48,9% y habitent il ya 25 à 35 ans et pour le
peuplé autochtone il n'ya que 34,3% qui sont de peuplé
autochtone, les restes : 22,9% proviennent de Masisi, 17,7% proviennent de
Lubero, 20,8% proviennent de Rwanda et 4,1% proviennent de l'Uganda. Ils sont
presque tous occupé par les activités champêtres car ils
n'ont pas d'emploi (Tableau 8 et 9 : 50% font les activités
champêtres et 31,2% sont des Chômeurs)
- Le conflit Parc Population s'est vu au sein du PNVi au
moment où il ya des activités communautaires qui se font mais
suit à la discrimination de la population riveraine pendant les
activités communautaires ce conflit se fait apparaitre. C'est ce qui
démontre les tableaux 10, 11 et 12 (80,2% des enquêtés
affirment la présence de conflit parc-population dans le PNVi, 96,8% des
enquêtés affirment qu'il ya des activités communautaires
qui sont menées dans la zone tampon et 36,4% justifient du fait que la
population est discriminée pendant les activités communautaire
dans la zone tampon. Chose grave ces activités ne sont pas continuelles
sont considérées comme de mascarades et les rendements ne sont
pas visibles aux yeux de la population riveraine. Au vu des tableaux 13 et 14
(87,5% nient que ces activités communautaires ne sont pas continuelles
et 79,1% affirment que le rendement de ces activités n'est pas à
leurs intérêts).
- Toute ces manigances conduisant la population riveraine
à violer les limites du parc et se lancer aux activités
champêtres et autres activités communautaires qui
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conduisant à la perte de la biodiversité et la
disparation de certaines espèces naturelles. Tableau 15 et 16 (54,1%
affirment que la population pratique les activités champêtres dans
le parc et 44,8% affirment la disparition des espèces tant animales que
végétales du Parc.
- Pour minimiser le conflit parc-population dans le PNVi, il
est question d'impliquer la population dans l'exécution des
activités communautaires dans la zone tampon et en plus ses
activités soient continuelles ou pérennisées. C'est
démontre les tableaux 17 et 18 (57,3% veulent que les activités
communautaires soient relancées et pérennisées en commun
avec les deux parties (Parc-Population) et 61,4% affirment que la
pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon
peut atténuer le conflit dans le PNVi.
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CONCLUSION PARTIELLE
Quel que soit la présence de la zone tampon au sein du
parc national des Virunga sous tous ces objectifs mais, ce parc reste toujours
héritier du conflit entre les deux systèmes fonciers.
Après nos investigations sur terrain, le PNVi
jusqu'à ce jour, reste toujours sous conflit foncier parc-population,
tirant sa source au non accès de la population riveraine aux profits et
aux ressources naturelles de la zone tampon du PNVi et le non
pérennisation des activités communautaires dans la zone tampon du
PNVi au vu de résultats ci haut. C'est ce qui a fait que la population
riveraine ne puisse pas rester plus spectateur que acteur, elle a
proposé le rélancement des activités communautaires qui
sont sous l'exécution commune (parc-population) et qui seront
pérennisées sous une structure de gestion participative.
Au regard de ce qui précède, il ne serait
question de rester optimiste devant cette catastrophe naturelle qui
guète les ressources naturelles du PNVi et sa population riveraine, il
est question de mettre en place un plan stratégique de sortie en crise
foncier Parc-Population. C'est ainsi que dans le chapitre qui suit, nous allons
tenter de mettre en place un plan stratégique de résolution de
conflit parc-population dans le PNVi.
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