B - Partenariat de mobilité entre l'UE et les «
pays du sud »
En ce qui concerne le partenariat entre l'UE et les pays du
Sud, la question de la mobilité fut l'un des trois volets du
développement et du co-développement, évoqués
à la Conférence ministériel euro-africaine de Rabat. A
titre d'exemple, on peut citer la mobilité des jeunes professionnels ;
des accords relatifs aux échanges de jeunes professionnels ont
été conclus par la France avec plusieurs pays réformant
leur économie ou tout simplement demandeurs d'actions de formation.
Ces accords visent à encourager la venue temporaire en
France de jeunes travailleurs, désireux de perfectionner leurs
connaissances linguistiques et d'acquérir une expérience
professionnelle qui pourra bénéficier à leur pays
d'origine.
Ces accords, négociés selon un principe de
réciprocité et dans la limite de contingents annuels, permettent
à des jeunes âgés de 18 à 35 ans de venir travailler
dans une entreprise en France, dans le cadre d'un contrat de travail qui leur
garantit les mêmes condit ions d'emploi et de rémunération
que les jeunes français, ainsi qu'une protection sociale.
La conclusion d'accords de jeunes professionnels est possible
dans tout secteur d'activité (à l'exclusion des professions
réglementées s'il n'y a pas d'équivalence de
diplômes). Les jeunes travailleurs reçoivent une autorisation de
séjour et de travail d'une durée égale à celle de
leur période d'emploi (entre 3 et 18 mois), à l'issue de laquelle
ils doivent en principe rentrer dans leur pays d'origine.
Au niveau de la Mauritanie force est de constater que des
efforts doivent être fait par le gouvernement, en ce sens pour cause la
France a conclu des accords de jeunes professionnels avec le Maroc (mai 2001),
le Sénégal (juin 2001) et la Tunisie (décembre 2003). De
ce fait notre pays semble être complètement ignoré par
cette initiative Nord-Sud.
|