REMERCIEMENTS
Le présent travail a bénéficié de
la précieuse collaboration sous diverses formes de nombreuses personnes.
Nous tenons à leur rendre ici un hommage mérité pour leur
disponibilité et leurs encouragements sans lesquelles nous ne serions
pas arrivés au bout de l'ouvrage.
Le professeur Ordinaire Séverin MUGANGU MATABARO notre
directeur a dirigé notre travail dès la conception du sujet
jusqu'à la fin de ce travail, il fait également partager sa
passion pour les problèmes foncier de la RDC. Le fond et la forme de ce
travail doivent beaucoup à ses conseils. Qu'il trouve ici l'expression
de notre immense gratitude.
Nous remercions très vivement le professeur Espoir
BISIMWA BASENGERE et le C.T. BUGEME ZIGASHANE, lecteurs, dont les critiques
pertinentes ont contribué à améliorer notamment les
aspects liés à la forme de notre travail.
Nos vifs remerciements vont également à BALAGIZI
MUHIMUZI Bagi., HERI CHALAZIRE sylvestre, AMANI MACUMU Germain, Assistant
KAPINGA SHAIDI et à la famille KAHINDO Bin KANYERE. Qui nous ont
apporté appui et réconfort à des moments de doute et de
détresse. Elle retrouvera en ces lignes les témoignages de notre
reconnaissance.
Nous pensons aussi à toutes les personnes qui, de
près et de loin, nous ont apporté leur aide et leur soutien. Nous
disons en particulier un tout grand merci à :
? Tout le personnel académique, administratif et
scientifique de l'institut supérieur de développement rural de
Bukavu dont nous garderons longtemps les souvenirs d'une efficacité et
dynamique exemplaires,
? Tous nos amis et toutes nos connaissances,
? Tous nos collègues, spécialement BAZILERE
BAHULISIRE Jean de Dieu, BALOLEBWAMI MANENO Arsène, BISIMWA KENDAKENDA
Janvier, CUMA JANVIER Jean jacques richel, BUHERWA EKA Solange, MUKUZO KALIMIRA
Marina, MWANAHANO KASHAFALI Harmine, OLIVIER ITULAMYA, ORHACIFUNYIRE TEGANYI
Jean Esther, BUBALA KAZAMWALI Bienfait, NSIKU KATUKU David, BIRHU BYAMUNGU
pascal, BISIMWA MATABISHI Christian, pour le moment partagés avec
eux.
La présence à nos côtés des amis du
quartier nous a apporté un grand réconfort. Nous nous en
voudrions de ne pas remercier spécialement Olivier MUTIKI, SHUKURU
MBIRIBINDI walcott, Christian MAGAMBO. Pour tout ce qu'ils sont pour nous.
BUBALA WILONDJA ISAAC
RESUME
Depuis plusieurs décennies des écrits des
auteurs comme MAFIKIRI T. (1996), KALAMBAY G. (1973), J.P. KIFWABALA (2015),
FAO (2008), MUGANGU M. (1997), (2008) et (2014), etc. rapportent qu'il y a une
dualité juridique entre le droit réel foncier et la coutume en
matière foncière. Ces deux normes n'arrivent pas à
apporter la sécurité juridique sur le statut des terres rurales
mais laisse ce dernier dans une situation confuse et reste source des nombreux
conflits fonciers qui se vit actuellement dans tous les milieux ruraux du Bushi
en Général et particulièrement dans toute la
collectivité de Ngweshe. L'on remarque d'une part la
prolifération des nombreuses pratique en marge de la loi et les modes
d'accès à la terre qui ne sont au profit des tous, ces derniers
sont au profit de la bourgeoisie urbaine et épargne certains paysans qui
ne vient que de l'agriculture à accéder équitablement
à la terre et a développé le secteur agricole.
Pour faire face à ce défi, les acteurs
passionnés de la gestion foncière décentralisée
continuent à mettre un accent particulier sur le plaidoyer pour la
réforme foncière à fin de sortir les paysans dans
l'impasse où ils se retrouvent.
En vue de mieux appréhender cette situation, nous avons
procédé à l'analyse de la gestion foncière dans la
collectivité de Ngweshe et trois objectifs ont été
poursuivis : Déterminer l'impact de la législation
foncière sur le développement de l'agriculture à
walungu/chefferie de ngweshe, Déterminer l'impact des pratiques
foncières en marge de la loi sur la production agricole dans le
territoire de walungu/chefferie de ngweshe et Proposer les mesures à
prendre pour que les pratiques foncières locales influent positivement
à la production agricole dans le territoire de walungu/chefferie de
ngweshe sud- Kivu.
Nos résultats confirment l'existence d'une crise
foncière si nous prenons en considération les modes
d'accès à la terre, les spoliations des terres rurales par la
nouvelle bourgeoisie, les différents conflits fonciers, les superficies
des parcelles exploitée par les ménages, l'évolution du
rendement des cultures.
Il y a une amélioration progressive à la
sécurisation foncière des ménages et à la diffusion
des nouvelles techniques culturales, initiative faite par certains ONG
intervenant dans le milieu mais cette initiative n'a pas encore trouver gain de
cause.
BUBALA WILONDJA ISAAC
Quatre stratégies ont été
développées dans cette étude comme voies de sorties :
l'amélioration de la sécurité foncière,
réduire les conflits fonciers et promouvoir le développement
local, le renforcement de l'encadrement agricole au sein des ménages, la
facilitation aux ménages ruraux a l'accès au crédit
agricole et aux intrants, et une réforme agraire par remembrement et/ ou
redistribution.
Cette étude a le mérite de présenter
l'Etat de lieu du Régime foncier en RDC, les pratiques foncières
locale en milieu rural, l'impact des pratiques foncières locale sur la
production agricole à Ngweshe et proposer les stratégies de
l'amélioration de la production agricole a Ngweshe en territoire de
Walungu.
BUBALA WILONDJA ISAAC
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