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Etude microbiologique de l'eau consommée par les habitants de Kafubu

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par Donatien MUKUMBI MWANABUTE
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Lubumbashi - Gradué en Techniques Biomédicales 2013
  

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II.1.3.4. Diagnostic bactériologique

a) Dans les infections urinaires le diagnostic bactériologique repose sur la mise en évidence à l'examen microscopique d'une réaction cellulaire de défense contre l'infection (présence des polynucléaires) et en culture d'un nombre élevé d'Escherichia coli. Une concentration de 103 - 104/ml est suffisante pour établir un diagnostic d'infection urinaire basse symptomatique à E. coli. Il en est de même pour les autres entérobactéries possiblement responsables comme Proteus mirabilis, Klebsiella) en cas de symptômes évocateurs, alors qu'une concentration =105/ml permet d'établir le diagnostic d'infection asymptomatique. Lors d'une pyélonéphrite des concentrations très élevées (106/ml) sont trouvées.

b) Dans les infections locales autres qu'urinaires (péritonite...) le diagnostic est fait selon les procédés habituels : Prélèvements aseptiques, examen microscopique à la recherche d'une réaction inflammatoire et des bacilles à gramme négatif, culture, identification et antibiogramme.

c) Dans les diarrhées aiguës la difficulté est d'individualiser les E. coli «  enteropathogènes » au sein des E. coli commensaux qui provoquent jusqu'à plusieurs centaines ou milliers de cas à la fois et peuvent provoquer une complication redoutable : le syndrome hémolytique et urémique(SHU), dans 5 à 10 % de cas.(9)

II.1.4. Klébsiella

Ce sont des entérobactéries qui ont un métabolisme fermentaire particulier, c'est-à-dire qui produisent de l'acétone (elles sont dites V.P+, c'est-à-dire (réaction de voges-Proskauer positive).

Espèce commensale des voies aériennes supérieures et du tube digestifs, Klébsiella provoque des infections urinaires (5% des infections en ville) et des surinfections des bronches chez les bronchitiques chroniques, voire des abcès du poumon. Klebsiella est naturellement résistante à l'ampicilline par production de pénicillinase chromosomique. (4)

II.1.5. Vibrio cholerae

II.1.5.1. Définition

Les vibrions sont des bacilles à gram négatif, incurvés, aérobies-anaérobies facultatifs, mobiles par un seul cil polaire. Vibrio cholerae responsable du choléra, a été découvert en 1854 par PACINI à Florence et cultivé en1883 par Robert koch au Caire. (4)

II.1.5.2. Habitat

Le Vibrio cholerae se trouve dans les selles des malades et des certains sujets (porteurs sains). Il survit dans les eaux polluées ainsi que sur les objets contaminés.

II.1.5.3. Physiopathologie

Apres ingestion (dose infectant importante est de l'ordre de 108 bactéries), Vibrio cholerae se multiplie dans l'intestin grêle sans traverser la paroi intestinale. Il libère une exotoxine thermolabile protéique (enterotoxine) dont l'action déjà décrite chez l'Escherichia coli (ETEC) qui entraine une hyper sécrétion d'eau et de chlorure dans la lumière intestinale et inhibe la réabsorption du sodium. (4)

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